Voilà une lecture qui m’a beaucoup emballée ! Je sais, le livre est paru depuis des lustres mais je rattrape mon retard et je découvre avec grand plaisir Grégoire Delacourt.
Fidèle à la tradition du « lis le livre avant de regarder le film, ma fille » afin d’éviter les déceptions, j’ai lu cette fiction d’une traite.
Jocelyne est une femme qui a construit sa vie simplement et qui, entre sa mercerie et son blog, se contente de petits plaisirs simples. Alors, le jour où elle gagne 18 547 301 euros ET 28 centimes, elle redoute que cette nouvelle richesse ne lui fasse perdre ce qui, jusqu'à présent la rendait si heureusement paisible. Alors, au lieu d’encaisser son chèque, elle le cache au fond d’une armoire et rédige la liste de ses envies.
Je dois vous avouer ne pas avoir vu venir la fin. Et j’ai d’autant plus été ravie que personne, jusqu'à présent, n’a eu la mauvaise idée de me raconter l’histoire car cela aurait gâché mon plaisir de lecture.
Jocelyne est un personnage attachant, intelligent et très touchant. C’est une femme comme beaucoup d’autres, qui vit de ses petits bonheurs quotidiens et de ses peines. On se retrouve presque toutes dans ce caractère de fiction.
J’ai relevé mon passage préféré, celui qui, lorsque le doute me prend et l’envie me gagne d’arrêter mon blog, justifie que je me remette devant l’ordinateur pour vous parler de choses et d’autres. J’aime à penser que quelque part sur la blogosphère, je fais le même effet à quelques unes d’entre vous, même si vous ne me le dites pas forcément. Merci à vous toutes qui me suivez !!
« Votre blog est inattendu. J’ai mille questions pour vous. Pourquoi chaque jour mille deux cents femmes viennent parler chiffons… Je n’ai aucune réponse à vos questions, je suis désolée…
Ma mère vit seule depuis plus de dix ans. Elle se lève à six heures. Elle se prépare un café. Elle arrose ses plantes. Elle écoute les nouvelles à la radio. Elle boit son café. Elle fait un brin de toilette. Une heure plus tard, à sept heures, sa journée est finie. Il y a deux mois, une voisine lui a parle de votre blog et elle m’a demandé de lui acheter un machin. – un machin, dans son langage, c’est un ordinateur. Depuis grâce à vos passementeries, vos bouffettes et vos embrasses, elle a retrouvé la joie de vivre. Alors ne me dites pas que vous n’avez pas de réponses. »
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