Si vous avez, comme moi, du mal à démarrer cette semaine sur les chapeaux de roue, voici une petite parenthèse humoristique qui ne manquera pas, j’espère, de vous donner un peu de tonus.
Samedi matin, au cours d’une promenade avec les Nains dans le centre ville, voici ce que nous avons aperçu. Un rang entier de toilettes portatives installées en prévision d’un marathon le lendemain. Et là, sur les portes de ces toilettes, la preuve noir sur blanc que nos habitudes d’hygiène sont vraiment différentes !
Toilettes européennes :
Toilettes orientales (à la Turque) :
Curieuse de nature, je me suis lancée dans un petit travail de recherche afin de savoir lequel des deux modèles (européen ou oriental) était le plus pratique à utiliser.
Commençons par les toilettes à la Turque ou spartiate. Ce sont des toilettes au-dessus desquelles on s'accroupit. Elles ne possèdent pas de cuvette, mais seulement un trou et deux repose-pieds antidérapants. Sauf que des fois, le dérapage est quand même inévitable sur surface mouillée. Essayez d’y aller en tongs, vous m’en direz des nouvelles !
Mais le truc chouette quand même c’est que ces toilettes sont hygiéniques et économiques. En effet, elles sont faciles à nettoyer car le système est installé au niveau du sol et peut être aspergé copieusement (à l'eau propre, j'entends bien). Il n'y a aucun contact avec une lunette pouvant être à l'origine de la propagation de maladies ou microbes. Et ces toilettes consomment moins d'eau que les toilettes traditionnelles. Ca c’est le point positif.
Côté négatif, ce sont des toilettes peu confortables ! La position accroupie est pour certaines personnes difficile à tenir (certains n’arrivant pas à se relever et là, la honte !), on court le risque de s’éclabousser si on vise mal et la propagation des odeurs est plus importante car les excréments restent en contact avec l'air plus longtemps.
Passons donc au WC traditionnel. Le confort dépend de l’assise sur la tinette et les Japonais avec leur siège chauffant m’impressionnent énormément mais de vous à moi, avez-vous vraiment envie de reposer votre auguste postérieur sur un siège qui en a vu beaucoup d’autres ? Donc, dans la plupart des cas, le survol est nécessaire. La lévitation sur tinette, dans les toilettes publiques, devient un art nécessaire pour éviter de se choper des petites bactéries qui vous attendent d’un œil goguenard. Et donc, vous finissez toujours par vous accroupir à moins de mettre une tonne de papier entre le siège et vos cuisses fermes !
Mais pour couronner le tout, au Vietnam, il y a une différence de prix fabuleuse entre une petite et une grosse commission.
Deux questions me viennent à l’esprit. Doit-on payer d’avance et que se passe t-il si on y rentre pour une petite commission et que soudainement vous prend l’envie de prolonger votre séjour ? Le tarif est t-il cumulatif dans ce cas ? Et si on a l’intention d’y passer du temps et que ca ne vient pas ? On est remboursé ?
Avant de vous jeter sur vos spartiates, sachez que selon une étude britonne, il y a 5 fois plus de bactéries sur un clavier d’ordinateur que sur un siège de toilettes. Et pour la petite anecdote, pour s’essuyer, Louis XIV utilisait des poules (deux ou trois selon la consistance): c’était chaud et plus doux que du papier.
Je compte sur vous pour enrichir le débat !
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