Sans broncher
Cette fois-ci c’est sans esprit de rébellion que j’exécute le bloc 8 du Quilt Mystère de Scrap Quilt and Stitch : une bannière de fanions.
Le blog de Fille Aînée
Cette fois-ci c’est sans esprit de rébellion que j’exécute le bloc 8 du Quilt Mystère de Scrap Quilt and Stitch : une bannière de fanions.
The tonic of laughter is a universally needed medicine. Without it, the joy of life is lost”. Sue Janson
"L’effet tonique du rire est une médicine reconnue universellement. Sans elle, la joie de vivre est perdue". Sue Janson
C’est en Nouvelle-Zélande que j’ai découvert cette artiste australienne. Je n’ai pu m’empêcher d’éclater de rire devant cette carte à l’humour très particulier.
"Moisson de Printemps"
Cette carte m'a fait penser à ce qui se passe dans les blocs de douches, dans les campings.
Ce qui ne manque jamais de m’étonner ce sont ces femmes qui ont la faculté de transformer un bloc de douches en salon de beauté. Personnellement, ma trousse de toilette se résume, dans ces moments là, aux strictes nécessités de première base. Pour le reste, on verra plus tard. Mais elles, non ! Elles monopolisent la douche pendant 20 minutes (et Dieu seul sait comment elles se débrouillent avec cette satanée minuterie), appliquent méthodiquement une couche épaisse de maquillage et campent sur le sèche-cheveux pour un brushing à faire pâlir mon coiffeur. Ca me laisse pantoise. Tout cela est-il bien nécessaire quand 2 minutes plus tard, il faut sortir sous une pluie battante ?
Je suis certaine que ce sont les mêmes qui dans l’avion vous bloquent les toilettes une heure avant l’arrivée et qui en ressortent comme si elles venaient de passer la matinée dans leur salle de bain. A quoi ca sert quand de toute façon on a mariné dans son jus pendant 12 heures de changer de vêtements et de se parfumer. Ca sent le cache-misère tout ca ! Evidemment, il y a peut-être un juste milieu entre la tête que j’ai quand je sors de l’avion et ces femmes. C’est en général avec le cheveux plat (les Nains ont surnommé ça le « Haircraft », jeu de mots entre Hair (cheveux) et Craft (avion) pour donner « Aircraft »), la mine défaite, l’œil globuleux et l’haleine de chameau que je passe l’immigration. Comment voulez-vous qu’ils me reconnaissent sur la photo de mon passeport ?
Je vous invite à découvrir les autres réalisations de Sue Janson ICI. Certaines vous donneront vraiment envie d’éclater de rire !
Bon Week-end !
Un châle ! Oui, encore un autre et alors ? Certes j’aurais peu l’occasion de le porter si je reste encore longtemps sous mon climat tropical mais quel régal à réaliser ! Pas un rang comme l’autre, il faut toujours être sur le qui-vive, bref l’antithèse même de la lassitude du point de mousse.
Modèle : Moyen Nain malheureusement bien varicelleux
Mon intention était de préparer un ouvrage pour tricoter dans l’avion et surtout pendant les longs trajets en camping-car, en Nouvelle-Zélande. Donc 3 jours avant le départ, j’avais sorti ma mohair (achetée à prix dérisoire dans une grande mercerie parisienne. Celles qui veulent le tuyau, contactez-moi), imprimé mon modèle et commencé à tricoter quelques rangs pour lancer l’affaire. Non seulement j’étais partie mais je n’ai pas pu m’arrêter ! Si bien que la veille du départ j’avais terminé la partie principale du châle et qu’il ne me restait plus que la bordure. Du coup, mon tricot est resté sagement à la maison et je vous raconterai plus tard comment j'ai couru après les moutons pour échapper à l’ennui une fois en vacances !
Comme ma laine était très fine mais qu’elle se tricotait quand même avec de grosses aiguilles, je l’ai doublée pour éviter que mon ouvrage soit trop fragile. Par contre la bordure a été tricotée en un fil avec des aiguilles du 3,5. Et là pas question de la lâcher des yeux car le résultat s’est révélé très délicat. Au moment du blocage, j’ai donc préféré ne pas tirer dessus et ne bloquer que la partie principale en vagues légères.
Ce modèle s’intitule Ruth Elizabeth en hommage à la maman de la créatrice et s’il vous tente, les explications sont ICI. Pour celles qui aiment la dentelle au tricot, il est très facile d’exécution.
Vous vous en doutez bien, le suivant est déjà sur les aiguilles ! Et peut-être qu’un jour, je vous présenterais le châle « Moutie » qui sait !
La moyenne des moutons par personne en Nouvelle-Zélande est de 10. Impossible de les ignorer, ils parsèment les collines verdoyantes et de loin ressemblent à des lentes sur la tête d’un chauve.
On en fait des pull-overs et on les mange. A tel point que si jamais je venais à ouvrir mon petit salon de thé en Nouvelle-Zélande, je ne l’appellerai plus « Mama’s Café » mais « Eat & Knit » (Manger & Tricoter).
Mais revenons à nos aventures dans l’hémisphère sud ! Je ne vous parlerai ni de problèmes capillaires, ni des petits matins frisquets et de nos courses au bloc des douches par 8 degrés, ni de ces douches limitées à 5 minutes qui vous forcent à vous rincer les cheveux à l’eau froide, ni des monologues de Grand Nain la nuit qui réveillaient tout le camping-car (mais quelles parties de rigolade le lendemain pour reconstituer les rêves dudit Nain), ni de la varicelle de Petit Nain, ni de l’odeur de fromage cru et de vieilles chaussettes qui a persisté pendant tout le séjour à l'intérieur du camping-car, mais j’aimerais plutôt partager avec vous mes coups de cœur. Et oserais-je mentionner toutes ces petites boutiques de patchwork et de laine dans lesquelles j’ai eu la permission – oh oui, oh oui – de rentrer avec à la traîne tous mes Nains et leur père ?
Les plages de la côte 'est' fouettées par les vents :
Les Paua :
Le Paua est le nom que les Maori donnent à une espèce de mollusques gastropodes marins. Ces coquillages abondent sur les plages et la nacre iridescente sert à faire des bijoux vendus comme souvenirs aux touristes. J’ai ramassé le mien sur une plage près de Kaikoura. Leur pêche informelle est limitée à 10 Paua par personne par jour mais il est difficile pour les autorités de la contrôler. Les Maori considèrent ce coquillage comme un « taonga » (trésor). Ma Jumelle aurait adoré je pense.
Les paysages désolés du parc national du col d’Arthur (et là les fans du Seigneur des Anneaux s’y reconnaitront) :
Les bois flottés de la plage d’Hokitika, sur la mer de Tasman :
Le glacier Fox que nous avons escaladé, crampons aux pieds :
Ce glacier de 13 kms avance depuis 1985 d’un mètre par semaine.
Les couchers de soleil sur la mer :
L’eau si pure des glaciers dans les « Blue Pools » du Col de Haast :
La nature quelques fois surprenante comme ce petit champignon :
La vue du Lac Wanaka :
Arrowtown, ancienne ville minière qui a conservé un charme fou :
Le lac Manapouri :
Le très grand et imposant fjord Doubtful Sound, découvert en 1770 par James Cook. Comme il est moins accessible que son voisin Milford Sound, il est moins visité. C’est donc un des endroits les plus isolé et préservé de la Nouvelle-Zélande.
Larnach Castle à Dunedin qui a conservé son charme écossais :
Dunedin est une ville très dynamique car elle foisonne d'étudiants venant de l'université d'Otago, la plus vieille université de Nouvelle Zélande. On peut y apercevoir de nombreux bâtiments empreints du style victorien. À noter la surprenante gare qui impressionne de par son originalité architecturale :
Oamaru, petite ville qui foisonnent de bâtiments de style victoriens :
Obligés de rendre le camping-car avant la fin de notre séjour, nous avions décidé de faire une halte de 2 jours à Christchurch avant de reprendre l’avion. Cette ville m’avait littéralement conquise il y a 16 ans. Je ne m’attendais pas à ça !
Le centre ville a été littéralement ravagé par les deux récents tremblements de terre en 2010 puis en 2011. Il ne reste plus rien de cette ville pleine de charme. Le centre est entièrement abandonné, on se croirait dans un no man’s land. Des bâtiments en ruine, des boutiques fermées, des grues partout, un vrai chantier de démolition.
Ajoutez à cela un temps plus que maussade (suite au cyclone qui s’est abattu sur Auckland dans l’île nord), nous en avons éprouvé beaucoup de tristesse. Les containers que vous voyez sur ces photos ne sont là que pour empêcher de nouveaux dommages au cas où les bâtiments qu’ils protègent venaient brusquement à s’écrouler.
Dans les vitrines des magasins condamnés s’affiche une mode depuis longtemps démodée
et chez Starbucks, un journal encore ouvert et une tasse abandonnés sur des tables témoignent de la précipitation.
Des centres commerciaux déserts, des rues piétonnes vides de la foule du week-end…
Les symboles apposés par les sauveteurs sur les vitrines sont encore présents : un cercle pour indiquer que ce magasin a été fouillé et qu’il n’y reste plus personne.
Et pourtant de cet effort de reconstruction est né un nouveau concept : un centre commercial dans des containers « ReStart ».
Même les banques s’y sont mises : les « portabanks » :
Et puis surtout la nouvelle cathédrale en carton « Cardboard Cathedral », ainsi surnommée par les habitants de Christchurch. C’est un japonais, « architecte d’urgence » qui est à la source de ce bâtiment entièrement conçu à partir de carton, de bois de provenance locale et d'acier. C’est à la suite du tremblement de terre de Kobe qu’il a conçu la première cathédrale de ce type pour remplacer celle détruite. J’avoue que cette nouvelle cathédrale est magnifique et même si elle n’est que temporaire, j'espére que les habitants de Christchurch la conserveront.
Malgré un sérieux effort de reconstruction et d'embellissement,
un mur magnifiquement peint
la ville portera encore longtemps les stigmas de cette catastrophe naturelle qui peut survenir à tout moment.
Pour ne pas rester sur une note négative, j’aimerais partager avec vous cette photo que j’ai intitulée « la félicité de l’Homme ». Un instant de pur bonheur !
En attendant la prochaine fois...
Ah mon jeans ! Je n’ai pas souvent l’occasion de le porter et je ne sais même pas s’il me va toujours mais en tout cas, il est dans ma valise. On verra bien en arrivant.
Depuis notre arrivée à Kuala Lumpur, nous vivons l’été permanent et alors que certains raclent le pare-brise de leur voiture le matin, nous, nous trempons allègrement dans la piscine. Sauf que ce manque de froid commence à me manquer et c’est donc naturellement vers des climats plus frisquets que nous nous tournons pour nos destinations de vacances. A nous les excursions sur les glaciers, les baleines et les paysages sans fin. Nouvelle-Zélande, nous voilà !
Cette année, c’est l’île sud qui nous attire. Notre camping-car nous attend à Christchurch et nous prévoyons de descendre vers le sud pour ensuite remonter doucement le long de la côte ouest.
Les Nains trépignent, les sacs à dos sont prêts, il ne nous reste plus qu’à ! A dans 15 jours !!
Pour lire le futur dans une tasse de thé, préparez un thé sans filtre (la lecture au fond d’un sachet étant plus délicate !), versez le thé dans une tasse blanche sans motif, touillez trois fois en tenant la tasse de la main gauche et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre et posez la tasse à l’envers sur la soucoupe. Si Mémé Janine n’a pas hurlé d’horreur en voyant comment vous maltraitez son service en porcelaine, vous êtes bon !
Remettez la tasse à l’endroit en cachant le bord que vous venez d’ébrécher, anse face à vous et là… tout s’explique !
Avec la vie que je mène, mon fond de tasse ressemblerait plutôt à un gros tas de feuilles mortes : de nombreuses feuilles indiquent en effet une vie remplie. Mon gros tas à gauche de l'anse évoquerait le passé et, le petit tas à droite le futur (petit parce que dans mon futur, je vire le tas de Nains à l’université et je pars en croisière autour du monde avec Monsieur 3xrien).
Comme il est communément convenu que les feuilles près du bord de la tasse parlent du présent ou futur proche, mon bord de tasse serait quand même légèrement embourbé ! Ceux près du fond de la tasse parlant du passé, je me demande ce qui pourrait s’y tapir sournoisement ?
Parfois la partie supérieure de la tasse est considérée comme portant chance et le fond, la malchance. Alors dans ce cas, gros tas immense en haut et 2 feuilles en bas.
Pour réussir à interpréter son tas de feuilles, il faut aussi y reconnaître des formes. Un peu comme regarder les nuages et y voir des éléphants. Avec mon sens de l’imagination, je n’ose y penser ! Et puis pour bien lire tous ces petits tas en forme d’éléphant, il faut être en phase avec ses instincts. Donc peut-être que si vous fumez des t’ites herbes avant la lecture, vous y verrez plus clair… ou le futur ne vous intéressera plus du tout, ca dépend de la quantité d'herbes ! Mais au moins, vous serez en phase complète avec vous même.
Et puis aussi, il faut être sûr que le thé utilisé n’est pas bourré de pesticides sinon c’est un éléphant rose qui va naître au fond de votre tasse !
Le touillage doit se faire dans les règles. Si vous êtes au départ complètement intoxiqué par les t’ites herbes, vous risquez de perdre le contrôle du touillage et de tout recevoir sur les genoux. Alors là, la lecture des tas de feuilles sur genoux n’est plus de mon ressort !
Dans tous les cas, vous devez vous approcher de la lecture avec honnêteté et foi. Ce qui veut dire que ce n’est pas du tout pour moi. Le scepticisme est l’ennemi du tas de thé c’est fort connu.