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Avec beaucoup de volonté

Publié le par Fille Ainée

Nos vacances provençales touchent à leur fin et comme d’habitude au moment de fermer mon Atelier, je souffre du syndrome du « encore un de plus ».

Cela faisait un moment que je lorgnais cette petite dame dodue Tilda style et l’occasion d’un dernier vide-grenier un peu humide m’a agréablement fourni la tasse à thé nécessaire pour terminer mon ouvrage.

Avec beaucoup de volonté

Par contre, le manque de fournitures a nécessité un recours à l’inventivité. Pas facile de créer quand la mercière ne vient qu’une fois par semaine, que le marchand de tissus le plus proche est à une heure de route et qu’il faille constamment se fier au Dieu Internet pour satisfaire ses envies créatrices. Les filles, je suis de tout cœur avec vous !

Avec beaucoup de volonté

Lorsque je dénicherai ma deuxième tasse à thé, je ferai prendre du poids à cette petite dame déjà dodue car je la trouve un peu trop mince pour cette première tasse.

Avec beaucoup de volonté

Un peu comme ça !

Avec beaucoup de volonté

Si vous aussi, vous avez des tasses à thé dépareillées et une envie subite de les remplir, cliquez ICI. Discrètement bien entendu !

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Dans nos villages perchés

Publié le par Fille Ainée

Pour trouver la fraîcheur, les 3xrien inventent des villages dans les collines. Et comme les deux rivères qui coulent en bas de la maison regorgent de petits galets, on chausse les méduses et on récolte.

Dans nos villages perchés
Dans nos villages perchés

Une idée toute simple qui nous aura fort occupées.

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La commère ou Qui est-ce qui vous guette ?

Publié le par Fille Ainée

Cela faisait quand même un certain temps que je n’avais pas posté une petite tranche de vie estivale. Ne croyez pas qu’il ne s’est rien passé cet été, au contraire. Ce qu’il faut retenir de l’été 2015, c’est d’abord La Caissière Folle dont je vous parlerai plus tard mais surtout, surtout, la commère. Cette calamité de village, celle qui quand vous sortez les poubelles à plus de 11h du soir, prend le frais sur son balcon l’air de rien. Rien ne lui échappe !

Afin de préserver son anonymat, nous appellerons notre commère locale La Commère. La Commère a vécu toute sa vie dans le même village, entre un molosse enragé (que nous appellerons le yorkshire qui louche) et un mari que l’on retrouve de plus en plus souvent à la terrasse du café devant un verre de pastis. Un désir de fuite nul doute !

La Commère vit une vie monotone, rythmée par le passage des voitures dans le village. Sa maison, au coin d’une petite rue, occupe une position stratégique pour son activité professionnelle. Il ne se passe RIEN dans la vie de La Commère et c’est bien là son malheur. Tandis que dans celle des autres, on y trouve un vaste choix d’aventures épiques, de maris volages, d’enfants polissons et de drames conjugaux. La Commère se contrefout de foutre la merde dans la vie de ses victimes, au contraire, elle s’épanouit dans l’éparpillage des potins.

La Commère est curieuse et bavarde. L’été, on la trouve souvent postée en extérieur, aux points stratégiques du village. Ceux, où il passe le plus de monde. Chez nous, on lui a même dédié un banc.

La commère ou Qui est-ce qui vous guette ?
La commère ou Qui est-ce qui vous guette ?

Il reste, certes, à faire un très léger effort au niveau de la grammaire !

Pour comprendre les motivations de La Commère, je me suis penchée sur ce phénomène social. Qu’est ce qui pousse La Commère à se déshydrater avec ses copines sur son banc de chasse protégée ?

Selon des études, 85% des femmes s’adonneraient aux commérages et une femme sur 10 reconnaît être incapable de garder un secret. Le 1 sur 10 me paraît bien faible ; les autres sont peut-être de fieffées menteuses. Que celles qui ne commèrent pas, lèvent la main ! Je ne vous jetterais pas la pierre.

Soyez rassurées les filles, le commérage serait un moyen de réduire notre anxiété et notre stress. Ce qui explique pourquoi La Commère a l’air aussi épanouit à chaque fois que je la croise. Selon des psychologues britons, La Commère active des hormones positives (la sérotonine) qui ont pour effet de réduire son stress. Va falloir que j’essaie sérieux ! Mais pourquoi cet appétit du ragot ?

C’est en fait la nature de l’être humain que de vouloir parler d’autrui. Et c’est surtout le besoin d’appartenir qui pousse La Commère à répandre des propos ou des rumeurs souvent non fondées sans égard pour les conséquences éventuellement négatives. La Commère se sent alors supérieure, elle se constitue un cercle exclusif, un fan club du potinage, elle rallie des spectateurs. La Commère devient TOUTE PUISSANTE ! Elle se sent un pouvoir absolu puisque c’est elle qui détient l’information et que c’est elle que l’on consulte lorsque l’on est dans le doute ou l’ignorance ! La Commère, c’est la reine de l’info à caractère social. Et qui plus est, Radio Commère fonctionne 24h/24, 7j/7 et ne fait jamais la grève !

Il semblerait qu’au premier abord, cette activité légère et futile qu’est l’échange d’opinions sur les faits et gestes du voisinage participe à la régulation de la vie sociale. Et puis, on dit aussi que le commérage est bon pour l’estime de soi. Il sert à se comparer aux autres. Et enfin écouter des ragots stimule l’autoréflexion et l’autoévaluation que le potin soit positif ou négatif.

Je doute que La Commère ait été consciente de tout cela lorsqu’elle a commencé, il y a quelques jours, à mettre son nez dans mes affaires. Pas la première fois me direz-vous mais cette fois-ci c’est une fois de trop.

Nous avons, voyez-vous, mis notre Provence Natale en vente. Envie de changement, envie de plus d’espace, envie de tourner la page et de nous lancer dans de nouvelles aventures. Cet été a donc été plein d’émotions. Et ne voulant pas partir comme une voleuse, j’ai préféré la discrétion et j’ai voulu informer moi-même les personnes qui nous sont proches de notre départ. Et bien, c’était sans compter sur La Commère.

Dégoutée ! La Commère a voulu se faire mousser auprès de son fan club et le village entier est à présent au courant. Même ceux que nous ne connaissons pas et que nous ne connaîtrons jamais. Parce que le fan club de La Commère, il est plus grand que celui de Johnny, Ah Que Oui !

La religion islamique condamne le commérage : « Il ne sera point admis au Paradis de commère ». Alors fais gaffe La Commère si un jour Celui qui est là-haut et qui te regarde tapie sur ton balcon entre tes géraniums qui puent avait des envies de copier son collègue islamique, l’attente serait longue aux portes de Saint Pierre !

Bon les filles pour finir sur une note un peu plus positive, sachez que le commérage n’est pas seulement réservé à la gente féminine. Selon une étude réalisée par le Daily Mail, le mâle moderne est incapable de tenir un secret plus de 3 heures. Il le partage ensuite avec ses potes sur les réseaux sociaux. Trop bon !

Si vous avez un truc croustillant à partager, ne vous en privez pas. N’oubliez pas que cela va développer mon autoévaluation et booster votre propre estime. En attendant, je vais aller inscrire La Commère sur un site de rencontre pour la distraire et la sortir de son balcon. Ce qui me permettra, à moi, de sortir mes poubelles en toute tranquillité et de vendre ma maison en toute quiétude.

Publié dans Tranches de vie

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Mangeons gai !

Publié le par Fille Ainée

Pour égayer notre table de ferme dans la cuisine d’été, tromper l’ennui de ces vacances qui n’en finissent pas et pour vider les placards de petits bouts de tissus qui y traînent, je me suis lancée dans un chemin de table récup. Pas facile de créer quand on n’a pas ses outils mais au final, un résultat gai aux couleurs vives.

Mangeons gai !

Les tissus sont des restes d’un jelly roll Moda accompagnés de quelques bandes acquises au fil des étés. Plus de 3 mètres de long sur 40 cm de large. Attention ! Le premier qui me fait une tache….

Mangeons gai !
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Châle...ur

Publié le par Fille Ainée

Décidément, cette passion pour les articles vestimentaires d’hiver ne me quitte pas. Je peux vous garantir que si Monsieur 3xrien m’annonçait que nous allons vivre dans le Grand Nord, je me mettrais aussitôt à tricoter des gilets à trou-trous et des maillots de bain au crochet.

Commencé l’hiver dernier en Malaisie (donc comprenez en pleine chaleur tropicale) ce châle est resté longtemps sur mes aiguilles. En effet, je le voulais immense et c’est une répétition de motif supplémentaire qui a valu ma perte. Plus de laine au début du dernier diagramme. La cata.

Châle...ur

Hors de question de commander une seule pelote chez Anny Blatt car la Fine Kid est hors de prix et les frais de port tellement onéreux qu’il m’aurait fallu souscrire un prêt bancaire pour pouvoir terminer mon ouvrage. Et puis, je me suis souvenue qu’il me restait de la laine dans ma Provence Natale. J’ai donc attendu plusieurs mois et sitôt arrivée en vacances, je me suis empressée de le terminer. La couleur est bien sûr différente mais moi je trouve que cela fait très « style ». Lequel, je vous laisse deviner !

Châle...ur

Malheureusement, la chaleur estivale a fait que j’ai perdu les références de cet ouvrage et que malgré des fouilles archéologiques poussées, je ne retrouve plus le modèle. Je peux vous affirmer avec certitude que c’est un free de Ravelry. Et comme ils sont nombreux ! Peut-être que cela me reviendra un jour.

Châle...ur
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Certainement pas envie de le finir

Publié le par Fille Ainée

Certainement pas envie de le finir

Comment vous raconter l’histoire sans en gâcher l’intrigue ? Impossible, donc je ne vous dévoilerai que le début, c’est-à-dire un tragique accident de voiture avec délit de fuite.

"I let you go" est un thriller psychologique palpitant où le lecteur se fait délicieusement mener en bateau. Beaucoup de surprises tout au long du roman, une lecture captivante et arrivée à la deuxième partie, j’étais tellement accro que j’ai terminé le livre à 4h du matin.

Ce livre est un premier roman magnifiquement réussi dans lequel l'auteur - ancienne policière - met en valeur ses connaissances en matière d'enquêtes. Un vrai bonheur de lecture où les pages se tournent toutes seules et dont on sort à la fois satisfait et très ému. A découvrir sans hésiter !

Ce livre ne tardera pas à être traduit en français et ce jour-là, vous qui ne lisez pas en briton, jetez-vous dessus. Je le verrai bien adapté au cinéma !

Publié dans Au fil des pages

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Égayons nos taies

Publié le par Fille Ainée

Je profite d’un stage des Nains chez Moutie « comment survivre chez ses grands-parents » pour lâcher la vaisselle, le ménage et autres réjouissances domestiques et aligner quelques points de broderie. C’est un modèle récemment partagé par Luli ICI qui m’a donné l’inspiration. Comme j’étais en plein tri de linge de lit, cet oiseau est venu se poser sur un coin de taie.

Égayons nos taies

Points de tige, poste, chaînette et nœud. Rien de bien compliqué mais ça m’a donné envie de continuer.

Égayons nos taies
Égayons nos taies

Et comme il me reste encore une taie blanche, je compte sur Moutie pour occuper mes Nains encore quelques jours. Surtout Moutie, n’oublie pas de remplir le frigo, ces bêtes là ça mange !

Égayons nos taies

Publié dans Broderie en folie

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