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Yellow Crocus

Publié le par Fille Ainée

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Dès sa naissance Lisbeth est retirée à sa mère pour être confiée à une nourrice noire, esclave sur la plantation de ses parents. Mattie, est elle-même une jeune mère que l’on a séparé de son fils pour s’occuper de ce bébé blanc. C’est ainsi que commence entre elles une relation intense qui changera leurs vies.

 

Bien que Lisbeth appartienne au monde privilégié, elle ne trouve que solitude en compagnie d’une mère peu attentionnée et d’un père distant. En grandissant, Mattie devient plus une famille pour Lisbeth et la petite fille se régale de ses visites dans le quartier des esclaves – une communauté vivante dans laquelle on ne cache pas ses sentiments. Mais cette relation n’aura t-elle pas des conséquences ?

 

Cette histoire retrace la vie de deux femmes différentes à la recherche de liberté et dignité. Une histoire qui m’a beaucoup plu et qui m’a rappelé nos SuperNannies à nous. Ces femmes qui laissent leurs propres enfants pour élever ceux des autres. Un geste d’abnégation pour assurer un avenir un peu plus rose à ces enfants qui ont moins de chance que les nôtres.

 

Comme notre SuperNanny qui s’est occupée pendant 8 ans de Petit Nain. On ne pouvait plus les séparer et Petit Nain l’a faisait tourner en bourrique. Mais quels liens ! Comme SuperNanny avait beaucoup plus de patience que moi, c’est avec grand plaisir que de nombreuses fois je lui refilais le paquet pour aller voir ailleurs si j’y étais. C’était ça ou jeter le Nain par-dessus bord !

 

Ce livre n’est pas disponible en français mais comme vous êtes nombreuses à me suivre dans la langue de Shakespeare…

 


Publié dans Au fil des pages

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La Princesse au petit poids

Publié le par Fille Ainée

Lorsque mes Nains rentrent de l’école, je les vois régulièrement passer la tête dans le placard à biscuits et là je tremble ! Cela fait plusieurs années que je tente d’expliquer à Monsieur 3xrien qui s’étonne régulièrement de nos factures de courses que 3 Nains en pleine croissance, ca mange ! Et comme je ne veux pas qu’ils mangent n’importe quoi je fais de mon mieux pour leur proposer des options beaucoup plus saines que le BN de mon enfance. Et pourtant, une grosse tranche de brioche avec du beurre, c’est bon, non ?

Lorsque nous écumons les supermarchés britons, je suis horrifiée de constater qu’au rayon des salades toutes prêtes, celles-ci sont toutes – sauf une – proposées avec un accompagnement à la mayonnaise. Ca baigne dans le gras, ça vous donne des calories rien qu’en tripotant l’emballage. Le taux d’obésité en Grande-Bretagne a maintenant dépassé celui des Etats-Unis. Et ils trouvent ça choquing que la France ait interdit le ketchup dans les cantines mais ça ne les gêne pas de taxer les obèses.

Remarquez, d’un autre côté, ça vous donne, à vous et vos complexes, l’impression d’être sylphide. Mais quand même ! Au pays de la malbouffe, on a du mal à trouver de véritables solutions pour lutter contre le surpoids.

En France, nous n'en sommes qu'aux prémices en matière de lutte contre l'obésité infantile. Apprendre à un enfant à bien manger, c’est lui assurer une meilleure santé à l’âge adulte. Mais parce que les enfants ont désormais accès à une alimentation industrielle (trop sucrée, trop salée), trop riche et donc peu adaptée, ça peut vite déraper.

Vous allez peut-être trouver cela ironique, mais chez les 3xrien, nous avons adopté justement les habitudes de repas des Britons. Nous dînons à 18h30 pour qu’ensuite mes Nains ne se couchent pas le ventre plein mais bénéficient des 3 heures réglementaires pour bien digérer. Ca évite de se coucher tout bouffi ! Et puis surtout, pas de boisson gazeuse. Pour éviter qu’ils en boivent, c’est simple, je n’en achète pas ! Le Cola Craca est réservé aux occasions spéciales et du coup, il en devient le Champagne du Nain.

Une bonne alimentation chez les enfants, c’est la responsabilité des parents. Nous sommes les gardiens du futur de nos rejetons. A tous les repas, notre mission est de leur sauver la vie. Ca ne veut pas dire cuisiner moulée dans une combinette bleue et rouge avec un énorme logo sur la poitrine, mais donner l’exemple. Manger des fruits et des légumes n’est pas sorcier mais quand papa et maman n’en mangent jamais ou les rechignent à table, ça ne donne évidemment pas envie d’essayer. Je dis donc, éduquons les parents avant de blâmer les enfants. Et puis surtout donnons du goût à ces soi-disant « menus enfant ». Rien de plus rédhibitoire qu’un pauvre steak haché tout sec servi avec des frites qui baignent dans la graisse.

Pour donner envie à un enfant de bien manger, il faut également l’impliquer dans la préparation des repas. Presque tous les soirs, Petit Nain m’assiste à la cuisine. Pour l’occasion, nous avons acheté THE tablier de chef indispensable quand on éclabousse les murs de sauce tomate. Petit Nain adore couper l’ail et les piments, déchirer la salade et la laver, étaler la pâte à tarte. Certes, il y a des jours où l’on repeint la cuisine mais que le Nain est fier de son travail. L’autre soir, il m’a même mis la table sans que j’aie eu besoin de rameuter les troupes (qui d’ailleurs deviennent mystérieusement sourdes dans ces moments là. Me demande pourquoi ;-).

Dans ma production de Noël, j’ai donc inclus un sac à snack pour l’école.

 

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Mais attention, pas pour n’importe quel snack. Pas de boisson gazeuse, pas de biscuit au chocolat, pas de chips graisseuses. Non, que des fruits, une petite brique de lait et une barre de céréales faite maison pour avoir la pêche toute la journée ! J'ai privilégié des couleurs vives et amusantes pour donner envie aux enfants de bien le remplir ce sac. L'intérieur est en tissu enduit pour permettre d'éponger les plops en cas d'accident. Si vous aussi vous voulez glisser dans le cartable de vos Nains un sac à snack comme celui-ci, c'est ICI pour accéder au tutorial. 

 

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« Dis, tu prends combien ? »

Publié le par Fille Ainée

La question redoutée ! Qui, depuis que je prépare mon marché de Noel, s’ajoute à celle du « à ton avis, combien tu vas vendre ça ? ».

 

Et là, je dois vous avouer que je suis vraiment dans le grand vide. La plupart des gens n’ont aucune idée du prix des matériaux requis pour réaliser un ouvrage fait main et s’étonnent toujours. Il n’y a pas que le tissu. Il faut également compter le fil, la machine à coudre, le molleton, le temps… Et pourtant, certaines personnes s’attendent à payer le prix d’une couverture molletonnée de supermarché un patch entièrement fait à la main. Et quand on sait que certains magasins vendent ces produits pour une bouchée de pain… A quoi se référer dans ce cas ?  Des sites comme Etsy ? Mais qu’est-ce qui me dit que la personne qui y vend un quilt a pris la peine d’acheter du tissu de bonne qualité pour réaliser son ouvrage ? Et y a mis tout son amour ? Peu nombreux sont ceux/celles qui comprennent réellement la valeur du temps et des compétences requises pour produire un ouvrage maison et qui sont prêts/prêtes à y mettre le prix.

 

C’est donc dans l’optique de mon marché de Noël que j’ai commencé à vraiment réfléchir à mes prix.

 

Commençons d’abord par considérer le coût des matériaux. Le prix du tissue varie grandement en fonction de sa provenance. Si je me fournis en tissu à China Town, je trouve du « faux liberty » de très bonne qualité et qui fait beaucoup d’effet pour le tiers du prix du « vrai liberty ». Si je vais chercher mes cotons à la petite boutique du coin, celle-ci me fait payer 15 euros un tissu que je trouve à 10 euros 20 km plus loin.  Il est donc évidemment qu’il va me falloir explorer afin de me fournir au plus bas prix.

 

Au métrage de tissu, il convient de rajouter le prix du fil, du molleton, du tissu de dos, des aiguilles, de la lame de mon cutter, des épingles à sandwich, du fil à quilter et enfin de mon biais. Rajoutez à tout ça le prix de mon équipement.

 

Donc pour faire un quilt de taille normale, j’ai besoin d’environ 3,90 mètres de tissu à 15 euros, de 3,90 mètres de tissu à 10 euros pour le dos et de molleton, plus aiguilles et autres babioles. J’ai calculé grossièrement qu’une dépense de 116 euros est nécessaire pour se lancer.

 

Vient ensuite la question épineuse du coût de mon temps.

 

“La vente de quilts est mon business” – Dans ce cas, je dois décider d’un salaire minimum. Mais j’effectue un travail qualifié et le salaire minimum est bien trop bas pour la tâche accomplie. Il a fallu que j’apprenne à me servir d’une machine à coudre spécialisée, que je me fournisse en matériel adapté, que je coupe et assemble mes tissus et que je quilte mon ouvrage. J’ai même du suivre des cours pour arriver à mon niveau de compétence actuel. Donc pourquoi devrais-je me faire payer le minimum ? 

 

Un quilt de taille décente prend entre 20 et 30 heures pour être réalisé en fonction de la complexité des blocs. Disons donc que j’ai passé 25 heures à coudre le quilt de Madame MachinTruc qui rechigne à me payer. Le salaire minimum par heure en France en 2014 est de 8,86 euros (tellement plus simple que 9 euros, vous ne trouvez pas ?). Donc 25 x 8,86 = 221, 5 euros. Somme que je dois rajouter à mon coût de matériel. Ca commence à chiffrer !

 

« Je vends des quilts pour mon plaisir et je n’ai pas besoin d’argent. Le coût de mon temps importe peu et je ne veux que rembourser le coût des matériaux. » Et c’est là que ça devient une très mauvaise idée. Certes, je vendrais plus de cette façon mais que vont dire celles qui vendent des produits de qualité et à qui je fais sérieusement concurrence ? N’est-ce pas montrer le mauvais exemple et mettre dans la tête de mes clientes qu’il n’y a aucune raison pour qu’un quilt coûte plus de 100 euros ? Et comment vais-je faire pour couvrir le coût de l’électricité, de mon espace de travail et de vente ? Pourquoi dans ce cas ne pas plutôt faire des quilts pour des organismes caritatifs ?

 

La majorité des quilteuses se servent d’une machine électronique. La mienne était un cadeau de Noël de Monsieur 3xrien mais j’en connais le prix puisque je travaillais dans la mercerie où il l’a achetée. Et elle n’est pas tombée de la botte du Père Nono ! Je dois donc prendre en compte le coût de dépréciation de l’équipement que j’utilise pour créer et vendre mes ouvrages : machine à coudre, fer à repasser, table à repasser, tapis pour découper le tissu, lame, règles…

 

Ajoutez à tout ceci le coût de l’électricité et de l’eau (pour laver mes tissus) et le prix monte, monte… La plupart des quilteuses ne déclarent pas ce qu’elles gagnent mais celles qui le font doivent évidemment incorporer les taxes.

 

Il ne me reste plus que l’option “je dois vendre mes ouvrages au prix du marché”.  Cela veut-il dire qu’un quilt qui m’a coûté plus de 110 euros en matériaux et plus de 25 heures à réaliser doit être vendu en-dessous de son prix réel sous prétexte que c’est comme ça et pas autrement ? Et bien, je crois que je préfère dans ce cas m’abstenir. Perdre de l’argent n’a aucun sens. Il est préférable de refuser de vendre un ouvrage en-dessous de son prix réel et de faire ainsi prendre conscience à sa clientèle de la qualité de son travail et de la fierté que l’on y a mis.

 

Forte de toutes ces recherches, j’ai donc décidé de vendre de toutes petites babioles à tout petit prix mais également des ouvrages plus chers qui m’ont demandé beaucoup plus de temps à réaliser. Et l’un de ces ouvrages est l’ange de Noël.

 

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Vous reconnaitrez le design Tilda. Oui je sais, je ne suis pas censée vendre ces anges sans autorisation mais d’autres se gênent peu. Je n’ai néanmoins pas l’intention d’en assumer la maternité, simplement la réalisation en très petite quantité puisque je n'en propose que trois modèles. Et je doute que quiconque vienne me chercher jusqu’ici.

 

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Le détachement prototypien

Publié le par Fille Ainée

Depuis la semaine dernière, je suis à fond dans la confection de prototypes pour mon prochain marché de Noel (rien que le nom me fait trembler !). Malheureusement, je dois avouer que cette étape conceptionnelle intense et profondément réfléchie me donne des sueurs froides. Parce que voyez-vous, je suis incapable de me distancer de ce prototype et j’attends de lui la perfection. Perfection qui est souvent loin de se produire.

 

Trop petit, trop étroit, trop de travail, trop ceci, trop cela, j’en ai vu de toutes les couleurs. Pas facile d’accepter qu’il me faudra sans doute de nombreux essais avant d’arriver au Nirvana de la production. Il est donc impératif que je me distance de l’idée conceptuelle prototypienne et que je lâche du mou. Il faut que j’accepte mes erreurs.

 

Tout n’est pas raté rassurez-vous, sinon il y a longtemps que j’aurais tout jeté par la fenêtre. Voici donc 2 versions de pochettes pour tablette pommienne

 

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et quelques copies d’un porte-clés « hippy van »

 

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Overdose de rose

Publié le par Fille Ainée

Balade au jardin botanique de Singapour...

 

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Publié dans Tranches de vie

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Moyen Nain prépare l’hiver

Publié le par Fille Ainée

Il va faire froid, je vous le dis. C’est pour cela que, par 38 degrés constants, Moyen Nain m’a réclamé un pull irlandais. Allez comprendre !

 

Seul impératif, le terminer avant les vacances de Noël pour pouvoir le porter en Irlande. C’est bon, j’assume !

 

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Voici donc terminé le dos de ce pull qui finalement se tricote fort rapidement. Les explications sont LA si ca vous tente.

 

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A en saliver !

Publié le par Fille Ainée

« Cet adolescent maigrichon possède ce petit quelque chose qu’on ne rencontre qu’une fois par génération. C’est un chef né. Un artiste. »

 

Ainsi débute l’ascension d’Hassan Haji, gourmet improbable de ce roman picaresque.

 

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Né au-dessus du petit restaurant de son grand-père à Bombay, Hassan grandit dans les senteurs de curry, entre les promenades dans les marchés aux épices et l’initiation à la bonne chère en compagnie de sa mère. Mais une tragédie pousse les siens vers l’exil. Direction l’Angleterre, d’abord, et, par la force des choses, la France et Lumière, un petit village du Jura dans lequel la famille Haji ouvre une gargote en face d’un respectable restaurant, celui de Mme Mallory, chef émérite. Une guerre culturelle et culinaire s’ensuit, jusqu’à ce que Mme Mallory accepte de prendre sous son aile le jeune Hassan.

 

Cent pas, c’est la courte distance qui sépare le boui-boui familial de l’établissement deux étoiles. Vif, débordant de couleurs, de saveurs et d’arômes, Le Voyage de cent pas est une friandise succulente dans laquelle s’incorpore une réflexion sur la famille, l’immigration et les mystères du bon goût.

 

Avant d’aller voir le film qui sort bientôt, je vous conseille de lire le livre. Je me suis régalée dès la première page. Impossible de ne pas glousser de rire et de saliver à la lecture des aventures farfelues de cette famille Hindou. Et en y pensant, n’aurais-je pas non plus senti ces effluves de curry ?

 

 

Publié dans Au fil des pages

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Osons rêver !

Publié le par Fille Ainée

Chaque année, je me dis “je le fais” et chaque année, je trouve toutes les excuses possibles et imaginables pour faire marche arrière et restée confortablement cachée dans mon Atelier. Et bien, c’est terminé !

 

C’est une vidéo envoyée par Cathy qui m’a servie de grand coup de pied au derrière et qui m’a enfin décidée à me lancer à vendre mes bricolos au prochain marché de Noël de l’école des Nains.

 

D’abord, regardons cette vidéo. Comme elle est en briton, je en vous traduis les grandes lignes.

 

 

Ca commence par notre chemin de vie. Aujourd'hui, nous sommes dans le présent. Mais quand il s’agit du futur et de cette question vitale (sorte de question absolument bête que l’on vous pose en entretien d’embauche du style "où vous voyez-vous dans 5 ans" – et ne répondez surtout pas « à votre place ») la réponse est en général, « je ne sais pas », « je n’en ai aucune idée ». Mais par contre, nous avons tous une idée très claire de ce que l’on ne veut pas devenir.

 

Dès le plus jeune âge, on nous serine que croire en soi-même est un signe d’arrogance, qu’il faut cesser de rêver et travailler dur. Et bien non justement. Pour réaliser ses objectifs, il faut rêver à ce que l’on veut faire. Tout dépend de ce en quoi l’on croit.

 

Pour ce faire, il faut comprendre plusieurs concepts. Commençons par celui de la zone de confort. Nous évoluons dans un environnement que nous contrôlons. Un environnement constitué de choses plaisantes ou non mais qui arrivent sans surprise. Que ce soit les embouteillages pour aller travailler ou un patron irascible. Un environnement qui nous est familier. Nos habitudes, notre routine, nos compétences et notre attitude font toutes parties de notre zone de confort.

 

Il existe ensuite la zone d’apprentissage. Nous quittons la zone de confort pour entrer dans la zone d’apprentissage afin d’élargir nos horizons. C’est dans cette nouvelle zone que nous apprenons une nouvelle langue, voyageons, apprenons à connaître d’autres cultures. C’est une zone pour apprendre, observer et expérimenter. Il y a des gens qui s’éclatent dans cette zone mais, pour d’autres par contre, c’est une zone qui fait peur et pour l’éviter ils se consignent à leur zone de confort. Pour ces gens là, quitter leur zone de confort est considéré comme dangereux.

 

Au-delà de la zone d’apprentissage, se trouve la zone de panique également appelée la zone de l’inexpérience. Ceux qui refusent que vous entriez dans cette zone sont en général ceux qui ne quittent jamais leur zone de confort. Ceux qui vous disent « mais si quelque chose tournait mal ? ». Un peu comme les premiers explorateurs qui pensaient que la terre était plate et refusaient de s’éloigner de la côte. Mais si au contraire, cette zone permettait d’avancer ?

 

Dans ce cas, la zone de panique devient la zone magique. La zone dans laquelle des choses fantastiques se produisent. Des choses que vous ne connaissez pas encore car vous n’avez jamais essayé. C’est la grande zone du défi !

 

Certains pensent que s’ils entrent dans la zone de panique, ils ne pourront revenir en arrière. Que leur zone de confort disparaît. Faux ! Cette zone de panique permet d’élargir les zones de confort et d’apprentissage. Le changement ne représente pas la perte de vos acquis mais un ajout. C’est un développement. Ce n’est pas la peur de l’inconnu qui se manifeste mais la peur de perdre de ce que nous avons et pire encore de ce que nous sommes.

 

Il faut ensuite prendre en considération la tension émotionnelle et la tension créative qui sont deux tensions conflictuelles. La tension émotionnelle nous tire vers la zone de confort et la tension créative nous pousse vers l’avant. Mais pour progresser il faut que notre motivation sorte victorieuse de ce combat contre nos peurs. Peur de ce que peuvent dire les autres, peur de l’échec et du ridicule.

 

Comment atteindre son but ? Il faut d’abord croire en soi-même. Nous sommes la star de notre propre vie. Contrôler nos peurs pour faire grandir notre estime de soi.

 

Derniers conseils : soyons patients au niveau de nos rêves, confiants dans nos objectifs, persévérants et surtout restons positifs.

 

Osons rêver !

 

J’ai regardé cette vidéo plusieurs fois et à chaque fois, je me suis dite « mais c’est bien sûr ». Il est fort probable que je vais avoir quelques moments de flottement mais ce qui est important c’est le soutien de mes Nains et de Monsieur 3xrien. Et même si je me prends une gamelle et que je rentre à la maison avec un plein stock, au moins j’aurai tenté le coup et je n’aurai pas besoin d’inventer d’excuses pour le prochain marché.

 

Donc premier prototype venant directement de chez Modern and Vintage, ICI, qui d’ailleurs le vendent hors de prix.

 

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Une pochette pour le téléphone de la T'ite Pomme.

 

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Demain, je passe au format tablette. Mais ma version à moi cette fois-ci.

 

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Pediculus humanus capitis

Publié le par Fille Ainée

Cette saleté de rampant est responsable de notre pédiculose actuelle. En gros, on a des poux !  C’est Grand Nain qui nous avait rapporté ça de l’école au mois de juillet dernier. Pendant l’été, j’ai passé une bonne petite semaine à laver draps, taies d’oreiller, housses de coussin et couvertures pour me débarrasser du pediculus en question. Sans parler bien sûr du shampoing qui attaque tout et du peigne fin à passer dans des chevelures que mes Nains refusent de couper et qui leurs arrivent au bas du dos. On croyait s’en être débarrassés ! Mais le pediculus est fourbe !

 

Impossible ou presque de se débarrasser des lentes. C’est en fait une question de patience et surtout il faut trouver le truc pour les décoller. C’est la mère qui secrète une colle pire que la superglue pour attacher ses marmots à la racine des cheveux. Un vrai ciment. Et comme ici les conditions sont idéales à leur incubation - chaleur et humidité, le gros lot – vous imaginez la joie de cette mère modèle quand elle a vu passer la tête de mon Nain. Les Maldives !

 

Après, c’est sans compter sur les nymphes. Et je ne vous parle pas de ces gracieuses créatures mais du pou ado. Comme elles ne mesurent que 1 à 2 mm il est super difficile de les repérer dans les cheveux. Et comme les poux, elles se nourrissent de sang. En 15 jours, elles subissent 3 mues. 15 jours pendant lesquels vous vous dites « génial, on est débarrassé ! ». Que nenni ! Car elle peuvent s’accoupler 10h après la dernière mue. Et moi, je trouve ça répugnant de faire ça sur la tête d’un enfant.

 

Bien sûr ensuite, nous passons au pediculus qui lui peut vivre de 6 à 8 semaines sur la tête du Nain. En pleine forme le pediculus ! Sachez Messieurs que le pedicilus mâle possède 2 paires de testicules et qu’il féconder jusqu’à 18 femelles. Le Rambo du cuir chevelu !

Bref, une fois de retour à Kuala Lumpur, mon Nain m’a appris la mauvaise nouvelle. Et je tiens à m’excuser auprès de celui ou de celle qui s’est assis(e) en 31G sur le vol AF246 après notre passage. On vous enverra de la Marie-Rose.

Sauf que, fatiguée de balancer des remèdes bourrés de produits chimiques sur la tignasse de mes Nains, je me suis tournée vers les produits naturels. Et là, il y a de tout et n’importe quoi. Je passe sur les gousses d’ail à écraser et à étaler sur le cuir chevelu et les graines noires d’anone cherimole qui sont j’imagine aussi faciles à trouver qu’un prêt bancaire en Birmanie ! Non, je me suis tournée vers l’option mayonnaise/vinaigre blanc. Et j’ai donné le choix à mes Nains qui spontanément ont opté pour le vinaigre. Il est vrai que la mayonnaise eut été sympa et même faite maison (avec peut-être un soupçon d’ail et de ciboulette) mais le côté gras ne leur a pas plu. J’ai donc sorti la bouteille de vinaigre de vin blanc à l’estragon !

Dans ma recette de Grand-mère, il est indiqué un verre de vinaigre pour cheveux longs. Moi, j’ai fait au plus simple et j’ai carrément balancé le contenu de la bouteille sur mes trois têtes de Nains. Suivi d’un massage du cuir chevelu puis repos sous sac plastique pendant trente minutes. Ne pensez pas que cette étape se fait en toute facilité. Le vinaigre dégouline, descend dans les yeux, ca sent la salade à plein nez, bref, un carnage que nous avons effectué dehors. Au bout de trente minutes, shampoing répétitif pour se débarrasser de l’odeur puis démêlage au peigne fin pour ramasser le pediculus en masse.

Le rôle du vinaigre est de tuer les lentes et de décoller la superglue maternelle du cheveu. Est-ce que ça va marcher ? Je vous dirai ça dans quelques jours. Sinon, je passe à l’aïoli maison. En attendant, les machines tournent, les maitresses sont prévenues et mes Nains sont partis ce matin à l’école avec une goutte d’essence naturelle de lavande sur la tête pour repousser les poux et cacher l’odeur du vinaigre.

Et vous, c’est quoi votre truc ?

 

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All the light we cannot see

Publié le par Fille Ainée

Il y a des livres que l’on a envie de lire d’une traite mais une fois terminés on regrette de les avoir lus si vite. Et c’est le cas de « All the light we cannot see »

 

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Nous sommes en 1942. Marie-Laure vit avec son père, à Paris, près du Musée d’Histoire Naturelle dans lequel il travaille comme « Maître des 1 000 serrures ». A l’âge de 6 ans, Marie-Laure perd la vue et son père lui construit une magnifique miniature de son quartier afin qu’elle puisse mémoriser son chemin. Mais alors qu’elle a douze ans, les Nazis occupent Paris et le père et la fille prennent la fuite pour se réfugier à Saint-Malo, où vit en reclus le grand-oncle de Marie-Laure, dans une grande maison près de la mer. Avec eux, ils emportent ce qui pourrait bien être le diamant le plus précieux et surtout le plus dangereux du musée.

 

Dans une ville minière en Allemagne, un orphelin, Werner, grandit avec sa sœur. Une radio primitive trouvée dans la rue leur seul jouet. Werner devient expert à construire et réparer ces nouveaux instruments cruciaux dans cette époque troublée. Un talent qui lui vaut une place au sein des Jeunesses Hitlériennes, académie où la brutalité fait partie du quotidien. Une mission pour traquer les résistants le jette dans le chaos de la guerre. De plus en plus conscient du coût humain de son intelligence, Werner s’enfonce dans les horreurs des combats pour finalement arriver à Saint-Malo, où son chemin croise celui de Marie-Laure.

 

« All the Light we cannot see » est constitué de petits chapitres, la plupart d’entres eux faisant moins de 5 pages, alternant les personnages de l’histoire. Le titre du livre donne tout son sens au style d’Anthony Doerr : formel et élégant, direct mais également poétique. On se régale de ses métaphores. Pour la première fois, je n’ai pas regretté mes nuits d’insomnie du au décalage horaire.

 

Ce roman n’a malheureusement pas été traduit en français mais trois autres des œuvres de Doerr le sont. Faites-vous plaisir !


Publié dans Au fil des pages

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