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A bas les résolutions !

Publié le par Fille Ainée

Le 1er janvier, on se lance souvent des défis : arrêter de fumer, arrêter de boire, faire un régime, cesser de tirer la queue du chat ou encore ne plus apprendre à nager au poisson rouge dans la cuvette des toilettes.

 

Selon des psychiatres britons, prendre des bonnes résolutions, c’est mauvais pour la santé. Et là, pour une fois, je ne peux m’empêcher de donner raison à nos collègues d’outre-manche. Le problème des bonnes résolutions, c’est qu’elles nous poussent à nous focaliser sur nos défauts. Quand le 1er janvier, on se promet de mincir, et ben on passe généralement tout le reste de l’année à se trouver trop gros. Et moi, pas question de renoncer aux fraises Tagada !

 

Mais bien sûr, le pire, c’est quand on échoue. Et là, attention à la dépression nerveuse. Alors vous me direz, lorsqu'on atteint son objectif ? Ben ça devient formidable, certes, mais combien d’entre nous sont capables de tenir les promesses qu’ils se font à eux-mêmes ?

 

Selon une étude, les hommes ont plus de chance d'y arriver lorsqu'ils se donnent des objectifs précis. Comme par exemple, tenir au moins un mois. Tandis que les femmes, y arrivent mieux lorsqu'elles ont pris à témoin un maximum de gens dans leur entourage. Alors, je vous prends tous à témoin, en 2012, j’arrête d’essayer d’arrêter et je profite de la vie !

 

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Dernière création de l’année 2011, inspirée d’un ouvrage paru dans Mains & Merveilles No.86

 

BONNE ANNÉE 2012

 


Publié dans Petites croix

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Haruni, toi et moi, c’est fini !

Publié le par Fille Ainée

Ah, Haruni, toi et moi, ça avait commencé comme une merveilleuse histoire d’amour. Pas facile, certes car j’avais calé dès le 1er rendez-vous, mais l’intervention divine de Moutie m’avait donné un nouvel élan.

 

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Et puis, il y a eu cette fausse couche du 79eme rang quand je me suis soudain aperçue que ta bordure était d’un côté en jersey endroit et de l’autre en jersey envers. Et ce sont mes exigences en matière de qualité (souvenez-vous de mes « spermatozoïdes » de tricot ICI) qui ont fait que j’ai poussé un long soupir et que j’ai tout détricoté pour rétablir de nouvelles bases au niveau de notre relation.

 

Laborieusement, j’avais recommencé en me disant que le résultat en vaudrait vraiment la peine et puis au 19 eme rang de la grille B, tu m'as encore lâchée. Le drame ! J’avais perdu une de tes mailles et maniaque que je suis, je ne pouvais tolérer cette perte. Alors, sous peine d’en perdre la raison et d’enrichir le vocabulaire de jurons de mes Nains, je t'avais mis en attente d’un jour meilleur.

 

Et puis juste avant d'arriver en France, je m'étais dite qu’il me faudrait bien les défaire ces quelques rangs. Cauchemar, sombres heures ! Allez défaire de la laine mousseuse ! Je passe rapidement sur cette journée de torture (une journée entière pour défaire 4 rangs !) et je zappe sur le sentiment de frustration intense qui m’a habité temporairement (ce n’est quand même que de la laine !).

 

Quand enfin, j’ai aperçu le bout du tunnel, tu m'as donné le coup de grâce ! Plus assez de laine pour finir tes 4 derniers rangs. Le sort s’est franchement acharné contre moi. Mais pourquoi donc ?????

 

Refusant de courber les épaules et de baisser la tête, j’ai profité d’une chouette après-midi ensoleillée pour courir chez Anny Blatt avec Tricotine, « my partner in tricot », et acheter cette ultime pelote de laine pour enfin te terminer, toi, que je porterais pour l’éternité vu le travail que tu m’as demandé !

 

Haruni, je ne regrette rien, et lorsque la douleur se sera estompée, sans doute repiquerais-je à la tâche.

 

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Haruni, pris en flagrant délit de séchage entre le canapé et la cheminée, couvert de cendres et de vin rosé renversé par Grand Nain.

 

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Tes détails, au séchage.

 

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Toi, enfin !

 


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Fondue tord-boyaux

Publié le par Fille Ainée

Ça le démangeait ! Monsieur 3xrien voulait à tout prix voir Genève. Moi, personnellement, j’aurais, en ces temps frisquets, été tout aussi heureuse à tricoter au coin du feu mais il a bien fallu que je suive la troupe.

 

J’avoue que je connaissais Genève pour ses organisations internationales, comme siège européen des Nations Unies, pour la Croix Rouge, et surtout comme paradis fiscal où je placerai, un jour, ma fortune privée, mais je ne connaissais pas la ville en elle-même.

 

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La vieille ville est assez jolie

 

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et nous avons passé de longs moments à arpenter les petites rues, à visiter la cathédrale Saint Pierre merveilleusement éclairée la nuit,

 

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à marcher sur la digue du Lac Léman et à admirer la fontaine qui culmine à 140 mètres

 

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sous l’œil inquisiteur des mouettes.

 

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C’est une activité peu onéreuse qui a plu aux Nains.

 

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Par contre, méfiez-vous, Genève est une ville très chère et notre déjeuner « fondue » restera à tout jamais gravé dans nos esprits notre carte bleue. Nous nous sommes certes régalés, mais les légers désagréments gastriques qui ont suivi cette orgie de fromage nous ont donné quelques regrets (et je vous passe les détails sordides !).

 

Je dois vous avouer que si Monsieur 3xrien n’avait pas insisté pour partir en expédition, je m’en serais bien passée (mon foie également) et je n’insisterai pas pour y retourner, à moins, bien entendu, d’avoir hérité d’une fortune colossale et de vouloir investir dans une petite montre bracelet (ou plusieurs).

 


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Joyeux Nowel !

Publié le par Fille Ainée

Cette année, nous célebrons un Nowel traditionnel en famille avec un arbre de Norvège, des décorations fabriquées en Chine, des loupiottes « made in Japan » et en suivant une tradition de Bethlehem ! Y’a pas plus international, non ?

 

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Et même la p’tite déco « fait maison » vient de Quilt Japan No. 10 (2010) !

 

 

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Le nez dans la poudreuse

Publié le par Fille Ainée

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Une grande première pour Petit Nain qui n'en avait pas encore goûté de si belle, de superbes couleurs sur des joues qui en avaient bien besoin, un énorme bol d’air pour des poumons encrassés et une envie terrible de remonter sur des skis après 20 ans d’abandon. L’année prochaine peut-être !

 

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Bref une journée plus que merveilleuse !

 

 

Publié dans Tranches de vie

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Frissons de voisinage

Publié le par Fille Ainée

Ah, chers voisins ! Vous est-il arrivé de tomber sur des voisins pénibles ? Vous savez, ceux qui sont du genre à tondre leur pelouse en pleine heure de la sieste ou qui reçoivent tous les samedis soirs des amis jusqu'à point d’heure et font hurler la musique.

 

Moi oui.

 

Lorsque j’étais étudiante, je partageais un petit appartement avec Cadette (elle s’en souvient ; elle en porte encore les séquelles !). Il était situé tout à côté de la station de RER, mais ce n’était pas cela qui était le plus gênant, c’était surtout qu’il s’agissait d’une loge de concierge reconvertie (la loge, pas la concierge !). J’en voyais passer du monde. Mais, nous habitions surtout à côté d’un pauvre homme qui avait perdu son emploi et était tombé dans les vapeurs d’alcool. Il tapait dans les murs avec une masse à 6 heures du matin, tous les dimanches, et il était particulièrement difficile de réviser pour les examens avec tout ce boucan. Lorsqu’il a enfin quitté les lieux, nous nous sommes aperçues qu’il était en train d’abattre un des murs porteurs de l’immeuble !

 

Lorsque j’ai débarqué dans mon île chaude et humide, Monsieur 3xrien avait déniché un petit appartement très cosy au 17eme étage d’une tour immense au milieu de 40 autres. Jamais un moment de silence, même le week-end. Mais surtout, cet appartement était situé sous l’appartement d’une femme qui portait des talons hauts et semblait ne jamais les quitter, surtout en pleine nuit. Elle me rendait folle et je donnais des coups de balais au plafond pour qu’elle se déchausse. En quittant l’appartement, j’avais rebouché les trous laissés au plafond avec du dentifrice pour que le propriétaire ne s’en aperçoive pas et ne déduise pas la caution. Je n’avais, à l’époque, pas encore découvert la magie du produit pour reboucher les trous et les fissures. J’ai maintenant des actions chez Polyfilla !

 

Et puis, nous avons déménagé, habité pendant un moment à côté d’une famille adorable et nous laissions nos portes ouvertes pour nous échanger des pâtisseries, boire un verre sur le palier ou tout simplement papoter de nos cuisines respectives. Cette famille m’a malheureusement quitté trop tôt et les nouveaux propriétaires se sont mis à planter des clous pour accrocher leurs tableaux à 9 heures du soir alors que je rentrais tout juste de la maternité et que j’avais grandement besoin de dormir.

 

Rassurez-vous, je n’ai jamais subi ces nuisances de voisinage mais je suis une râleuse en puissance. Vous n’avez pas envie de venir habiter à côté de chez moi. Les chiens qui aboient, le voisin qui coupe son bois les matins de jours fériés ou encore celle qui me cherche des poux dans la tête parce qu’elle veut ouvrir des ouvertures sur mon jardin, gare à vous.

 

C’est donc avec un petit sourire ironique que j’ai commencé la lecture de « Le voisin » de Tatiana de Rosnay.

 

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Prenons une jeune femme apparemment banale - des jumeaux de onze ans, un mari homme d'affaires souvent en voyage, et un métier qui l'épanouit peu. Comment cette femme sans histoires aurait-elle pu imaginer ce qui l'attend dans le nouvel appartement où la famille vient d'emménager ?

 

C'est une nuit, alors qu'elle est seule dans son lit, que l'engrenage se met en marche. De la surprise à l'inquiétude, puis de l'effroi à la panique, victime d'un être insaisissable et diabolique, Colombe va vivre une aventure hallucinante à laquelle rien ne la préparait, et dont le dénouement ne sera pas l'épisode le moins étrange.

 

Je ne vous en dis pas plus. L’écriture est parfaite comme d’habitude et l’auteur sait faire monter la tension. On se croirait dans un thriller domestique dans lequel les cartes sont brouillées et l’histoire aboutit à une issue aussi subtile qu’inattendue. Et comme ce livre est tout petit, vous pourrez toujours vous faire peur entre la cuisson de la dinde et la préparation des toasts de foie gras.  

   

Publié dans Au fil des pages

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Manteaux blancs et blancs manteaux

Publié le par Fille Ainée

Mes Nains sont restés sans voix ce matin. En voilà la raison :

 

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Un cadeau de la nature devant nos yeux ébahis. A mon tour de vous l'offrir.

 

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Publié dans Tranches de vie

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Les chaussettes de l'archiduchesse

Publié le par Fille Ainée

Elle voulait me faire une surprise et s’était discrètement adressée à Moutie. Et lorsque j’avais reçu son cadeau, sa générosité et surtout ce geste d’amitié m’avait fait extrêmement chaud au cœur… et maintenant aux pieds !

 

Lorsque je suis arrivée dans ma cuisine provençale, il y a 3 jours, il y faisait 9 degrés. Et petit Nain s’amusait à faire de la buée en soufflant dans ma chambre à coucher. Mais même maintenant que les cheminées sont allumées, que le chauffage marche à fond, et que mon compteur a le tournis (c’est le Nowel d’EdF !), je ne les quitte plus ces merveilleuses chaussettes tricotées main.

 

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Nadine, je pense à toi tous les jours et je te remercie une deuxième fois. Sans toi, j’aurais pu rester un petit glaçon au milieu des tempêtes !

 


Publié dans L'Atelier des Copines

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Des squelettes dans les placards…

Publié le par Fille Ainée

Vous en avez, vous, des secrets de famille bien enfouis dans les placards, des choses qui ne se disent pas, des rumeurs colportées par Tata Paulette ? Moi si.

 

Il y a quelques années, je m’étais prise de passion pour mon arbre généalogique. C’était l’occasion de comprendre qui était le fils du frère de la tante du petit cousin. Et c’est là où j’ai découvert des tas de petits scandales de famille qui, de nos jours, nous font bien rire.

 

Du côté de Moutie, pas vraiment de quoi être choqué. Il m’a d’ailleurs été assez facile de remonter sur mon arbre car ils étaient tous, plus ou moins, restés dans le même coin de campagne, que dis-je dans le même village. A l’époque, on se faisait de l’œil à la foire aux bovins, on dansait la bourrée niortaise en sabot, on s’embrassait dans les fourrés, et toc, on avait marié le Marcel avant même d’avoir réalisé qu’il avait beaucoup d’articles en vitrine et qu’on aurait pu au moins en essayer plusieurs. Tout cela avait l’air très paisible en apparence, sauf que, en creusant un peu, Moutie avait fini par lâcher le morceau. Tout n’avait pas été si innocent que cela dans la grande ferme familiale !

 

Mais du côté de Monsieur Moutie, par contre, quel régal !! Et là, ça prendrait des heures et des heures pour vous raconter ce foisonnement de squelettes qui, si on ouvrait le placard d’un grand coup sec, se tomberaient les uns sur les autres.

 

Mais je m’égare. Tout cela pour vous parler de ma lecture du mois, terminée pendant le vol pour Paris. J’avais mis les Nains en sourdine et je m’étais plongée dans les dernières pages de « L’héritage » de Katherine Webb.

 

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Je me suis soudain retrouvée dans l’Ouest américain, en 1904 puis parmi la vieille aristocratie anglaise de nos jours, deux époques pour évoquer le destin d'une famille brisée par les non-dits et les lourds secrets de famille.

 

Quand elles étaient enfants, Erica Calcott et sa soeur Beth passaient toutes leurs vacances à Storton, le manoir de leur grand-mère Meredith. Jusqu'au jour où leur cousin Henry disparaît, brisant d'un coup la famille et plongeant Beth dans une intense dépression.

 

Vingt-cinq ans plus tard, Meredith vient de mourir et les soeurs Calcott reprennent le chemin de leur enfance. Tandis que Beth s'enfonce davantage dans la souffrance, Erica entreprend de trier les affaires de leur aïeule et tombe sur une photo de leur arrière-grand-mère Caroline avec un petit garçon dans les bras. Qui est-il ? Et, surtout, qu'est-il devenu ?

 

Erica décide de fouiller l'histoire de ses ancêtres, et notamment celle de Caroline. Elle est loin d'imaginer qu'elle s'apprête à mettre au jour leur véritable héritage, un secret si douloureux que quatre générations plus tard, les soeurs Calcott en portent encore le fardeau...

 

Je suis restée accrochée à mon roman comme une mite à son gilet. Je me suis retrouvée 25 ans en arrière, quand je passais des jours entiers dans ma chambre à lire la série des « Jalna ». « L’héritage » est le récit d’une saga familiale qui friserait le “fleur bleue” si ce n’était pour une construction subtile et une écriture délicate et surtout ce suspens intolérable qui fait que vous ne pouvez vous empêcher de tourner la page encore et encore pour découvrir ce qui s’est véritablement passé.

 

Un très bon livre pour passer l’hiver sous la couette bien douillette avec une tasse de chocolat chaud. Faites-vous plaisir. Et si ce livre vous intéresse, même pas besoin de mettre le nez dehors. Allez voir ICI, vous pouvez télécharger le livre et l’imprimer en format PDF. Plus d’excuse pour ne pas lire !

 


Publié dans Au fil des pages

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On ferme la boutique !

Publié le par Fille Ainée

Pas pour longtemps, rassurez-vous, juste le temps de prendre l’avion pour goûter aux joies hivernales, humides et lugubres.

 

Ben, oui, cette année, mes Nains voulaient un Nowel froid alors nous voici à essayer de bourrer des valises qui refusent d’accepter nos pull-overs et grosses chaussettes.

 

Les Nains sont en vacances jusqu'au 9 janvier, on va avoir le temps de se geler !

 

A bientôt !

 

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