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Rétrospective estivale

Publié le par Fille Ainée


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Pourquoi l’été passe t-il toujours plus vite que le reste de l’année ? Quelqu’un a t-il pensé à faire une étude temporelle sur la vitesse de passage de juillet/août ? Je viens juste d’arriver dans ma Provence Natale et il nous faut déjà repartir. Not fair !

 

La cloche de la rentrée va en effet bientôt sonner. Les Nains ont fait provision de feutres qui sentent les fruits, de gommes qui effacent les fautes et de trousses qui rangent les crayons toutes seules. Moi, j'ai fait deux fois le tour du marché et ramassé toutes les petites robes d'été. Cette année, nous laissons pull-overs et bottes fourrées en France pour n'emporter que maillots et sandalettes.

 

Cet été aura donc été le prélude de notre nouvelle vie. Demain, nous tournons une nouvelle page de notre chapitre asiatique et rejoignons Monsieur 3xrien à Kuala Lumpur. Les Nains en frétillent d’avance, moi, j’ai des sentiments plus mitigés, mais des projets plein la tête ! J’ai longtemps débattu avec moi-même pour savoir si j’allais créer un nouveau blog pour vous conter nos aventures malaisiennes ou si j’ouvrais simplement une nouvelle catégorie. Mais c’est décidé, elle se nommera « Journal de bord d’une p’ove fille en Malaisie ».

 

En attendant, ces deux derniers mois, il y a eu :

 

deux patchs qui n’étaient absolument pas prévus au programme, par contre, celui qui l’était est toujours à l’état de projet, mais je compte sur vous pour m’accompagner en septembre dès que j’aurai retrouvé mes petites affaires toujours dans les cartons du déménagement,

 

de belles balades avec les Nains,

 

des baignades dans la rivière et dans les algues du lac voisin,

 

de nombreux petits apéritifs,

 

 

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      (prise sur le fait)

 

qui malheureusement ont laissé quelques dégâts sur mes hanches, mais sur les conseils de Grande Copine de Reims, j’ai fait l’acquisition d’une palme pour faire la sirène dans la piscine et me débarrasser des p’tites graisses superflues,

 

de grands travaux d’aménagement dont une terrasse de luxe pour nos prochains dîners estivaux et une salle TV à en faire baver d’envie le cinéma du coin (ne me parlez plus de peinture !)

 

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beaucoup de casse et grâce à Grand et Petit Nains (6 à eux deux), nous avons pu renouveler notre collection de verres,

 

des découvertes gastronomiques ; certaines plus goûteuses que d’autres (nous éviterons de mentionner un aïoli désastreux)

 

un heureux évènement decouvert par Petit Nain dans un des bosquets du jardin,

 

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Une petite guêpe qui a exprimé son mécontentement quand je me suis assise dessus, mais j'aurais fait pareil si je m'étais assise dessus,

 

Bref de bien belles vacances !

 

Comme mon Atelier est toujours la dernière pièce que je ferme, j’en ai profité pour réaliser un petit porte épingles théière que j’ai offert à Tricotine pour la remercier de s'être beaucoup occupée de notre bien-être gastronomique, cet été : chutney de tomates, soupe de concombre au lait de coco (Moyen Nain s’est resservi 5 fois), caviar d’aubergine, coq au vin (pas trop de saison mais la sale bête ne chantera plus, c’est certain), tatziki, limonade qui tue, fromage d’auvergne qui pue, sans oublier le "crafoutis" aux abricots… bref la liste est longue. Vivement l’été prochain !

 

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Si vous aussi, vous aimez l’heure du thé qui ne fait pas grossir, allez voir ce petit site espagnol « Join the Mood » fort sympathique, sur lequel vous trouverez le patron et les explications de la théière ICI. Je sens que je ne m’arrêterai pas à une seule !

 

Maintenant en route pour une nouvelle aventure et je vous laisse en compagnie d’un beau cow-boy qui m’assure que « everything’s gonna be alright » (tout ira bien)

 

 

 

 

A vendredi de l’autre côté du monde !


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Le Japon, c’est plus bon

Publié le par Fille Ainée

C’est avec une grande tristesse que je vous annonce que l’aventure nipponne se termine pour moi au bloc 6. En effet, il ne me reste plus assez de tissu pour les fonds et pour la chevelure de mes poupées japonaises. Je ne désire pas commander à nouveau du tissu qui n’est pas certain d’arriver et qui me coûterait les yeux de la tête vu que le premier coupon venait des Etats-Unis. Alors plutôt que de me ridiculiser, je vais faire blêmir La Tortue avec mes 6 blocs qui une fois montés, finitionnés et quiltés, vont lui clouer le bec !

 

Pour le bloc 5, nous avons un superbe vase Ming que je ne mettrai jamais entre les mains de Moyen Nain maladroit,

 

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puis, Emi, grande giraffe niponne,

 

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et enfin les jumelles Reïko et Naoko, sauf que chez moi, elles ne se ressemblent pas autant que sur le modèle original car je trouve extrêmement difficile de faire deux fois la même chose avec la même précision. 

 

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Et voici donc le résultat du bloc 5 !

 

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Et dans le bloc 6 (puisque je l’ai terminé, je vous le montre), il y a Nana qui a perdu son noeud mais il viendra avec les finitions,

 

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Et Yuki, qui je l’avoue est ma préférée de toutes ces poupées. Il faut dire que vers la fin, je m’en suis un peu lassée.

 

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Et le clou du bloc 6 : l’éventail !

 

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Je dois avouer que je me suis beaucoup amusée à faire ces 6 blocs et je remercie La Tortue de m’avoir entraînée dans l’aventure même si comme d’hab, je l’ai semé en chemin. Elle va riposter - c’est évident - en vous faisant croire qu’elle ne pouvait progresser car elle n’avait pas sa machine à coudre. C’est un peu comme à l’époque où Monsieur Moutie lui demandait de prendre le volant et alors là, elle n’avait pas les bonnes chaussures !

 

Je vais donc prendre mon temps pour faire les finitions, ajouter des yeux à toutes ces demoiselles et matelasser mon ouvrage pendant que La Tortue rattrapera son retour cet automne. A moins qu’elle ne soit trop occupée à préparer son prochain voyage tropical ! Je vous tiens au courant !

 

 


Publié dans Patchwork

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Le château de verre

Publié le par Fille Ainée

Un jour, j’ai eu le malheur de demander à mes Nains s’ils pensaient que j’étais une mère normale. On m’a répondu « non » ! Aie. Alors, je leur ai demandé si Grande Copine était, elle, une mère normale. Et là, on m’a répondu « oui ». Deux fois aie ! C’est bien connu, c’est toujours mieux chez les autres ! Mais qu’est-ce que c’est exactement la normalité d’une mère ? D’accord, il y a des moments où je suis un « embarrassement », surtout quand je saute dans la piscine toute habillée et quand je chante à tue-tête en voiture et que ma fenêtre est ouverte. Et alors ?

 

 

Je viens de terminer la biographie de Jeannette Walls. Et là, je me suis dit qu’elle, au moins, c’était sûr, elle n’avait pas eu une mère normale.

 

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« Je me demandais dans le taxi si je n'étais pas trop habillée pour la soirée quand j'ai aperçu maman en train de fouiller dans une benne à ordures. (.. .) Elle s'était entouré les épaules de chiffons pour se préserver de la fraîcheur printanière et faisait son choix dans la poubelle ».

 

 

Jeannette Walls est une chroniqueuse mondaine connue du Tout New York et qui évolue dans le monde des célébrités. Qui pourrait imaginer qu'elle a passé ses premières années dans la misère la plus sordide ? Que son enfance a été une lutte continuelle pour survivre, marquée par un père et une mère d'une excentricité absolue ? Une enfance étonnante dont elle a gardé tard le secret. Et après la lecture de sa biographie, on comprend pourquoi. Espérons qu’un jour, un de mes Nains n’aura pas l’idée de mettre sur le papier mes extravagances !

 

 

Jeannette raconte l’histoire poignante de son enfance, entre une mère artiste peintre, fantasque, égoïste, détachée des réalités matérielles et dont le bien-être ne l'intéresse pas - celui de sa progéniture non plus d’ailleurs - et un père alcoolique, mathématicien et bricoleur inspiré, qui caresse le rêve fou de bâtir une maison de verre dans le désert. Mais il noie ses projets dans l'alcool. De l'égoïsme de ces deux marginaux, jeannette a souvent souffert.

 

 

Fuyant la misère, et pour échapper au fisc, la famille doit sillonner l'Amérique. Les enfants Walls sont en permanence confrontés au froid, à la faim, au danger. Jeannette, ses deux sœurs, et son frère devront réussir à composer avec des parents qui ne savent pas s'intégrer dans le modèle social et veulent élever les enfants au milieu de la nature en oubliant le monde de la consommation.

 

 

Pourtant quel enfant a jamais pu caresser un guépard au zoo, avoir une étoile pour son anniversaire ou rêver sur les plans d'un château de verre en plein désert, dessiné par un père visionnaire ? De l'absolue liberté de ces deux anticonformistes, clochards célestes et pleins d'amour, les enfants Walls ont, plus que la faim ou la honte, hérité d'un formidable appétit de vivre... Et on se demande en lisant ce livre si quelques fois ces parents marginaux n’ont pas un peu raison et s’il ne faudrait pas de temps en temps lâcher la bride à nos Nains gâtés pourris par notre société de consommation ! J’ai adoré !

 

 

Allez va jouer à la décharge mon Nain !

 

 

 

Publié dans Au fil des pages

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Mon fils, un jour tu seras trapéziste

Publié le par Fille Ainée

Pas beaucoup de choix de carrières quand on appartient à la famille Gruss. On devient soit acrobate, jongleur, trapéziste ou écuyer, mais pas autre chose. « Dis Papa, je peux être banquier ? Tais-toi mon fils et va marcher sur un fil ! »

 

Hier, nous avons passé la journée à Piolenc, dans les quartiers d’été du cirque Gruss.

 

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Au programme : dressage des chevaux, spectacle sous le chapiteau, pique-nique sur la pelouse, et

 

Petit Nain qui s'est essayé au trapèze,

 

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puis au fil,

 

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et Moyen Nain au rola bola.

 

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Nous avons assisté au spectacle des clowns où franchement j'ai ri de bon cœur. Puis pour clore cette belle journée, la douche de l’éléphante.

 

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Nous en avons conclu que pour faire partie de la troupe des Gruss, il faut être athlétique, musclé, ressembler au Prince Charmant, n’avoir aucune honte à assumer sa masculinité en collant moule-bouboule et savoir sourire dans l’espace ! 

 

La seule chose qui m'a perturbé ce sont les animaux savants. Ces chevaux, cet éléphant et ces chiens en cage qui répondent au fouet pour le plus grand « plaisir » des spectateurs. Alexis Gruss, lui même, a passé un bon moment à nous expliquer que les animaux qui paraissent dans ses spectacles effectuent des tours qui leur sont naturels mais que trouvez-vous de naturel à un éléphant qui se tient sur la tête. A moins bien sur, que dans la nature sauvage, il ait loupé la marche et ne se soit cassé la figure !

 

Bon c’était quand même une super journée que je recommande vivement même si le velours des sièges est un peu élimé, le musée poussiéreux et les acrobaties un peu pâles comparées à celle du Cirque de Moscou ou du Cirque du Soleil, mais franchement on s’en fout ; l’important c’est qu’on a passé une super journée. Merci Tricotine de nous avoir accompagnés, moi et les Nains. La prochaine fois, tu jongles ?

 



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Comme chat et chien

Publié le par Fille Ainée

Journal d’un chien

 

8h00   A manger ! J’adore !


9h30   Un tour en voiture ! J’adore !


9h40   Une promenade dans le parc ! J’adore !


10h30   Des caresses ! J’adore !


12h00   Ma pâtée ! J’adore !


1h00   Je joue dans la cour ! J’adore !


3h00   Je remue la queue ! J’adore !


5h00   Des friandises au lait ! J’adore !


7h00   Je joue à la baballe ! J’adore !


8h00   Super ! Je regarde la télé avec mon maître ! J’adore !


11h00   Je dors sur le lit de mon maître ! J’adore !

 

 

Extraits du journal d’un chat

 

Jour 683 de ma captivité : Mes geôliers continuent à me narguer avec des objets bizarres qui pendent. Ils dînent copieusement de viande fraîche pendant que nous autres prisonniers mangeons de la pâtée ou des croquettes sèches. Bien qu’ayant clairement exprimé mon mécontentement au sujet des rations, il me faut néanmoins manger quelque chose pour garder mes forces. La seule chose qui me permette de continuer est mon rêve d’évasion. Pour essayer de les dégoûter, j’ai encore une fois vomi par terre.

 

Jour 684 de ma captivité : Aujourd’hui, j’ai décapité une souris et j’ai abandonné son corps sans tête à leurs pieds. J’avais espéré que cet acte leur instillerait de la peur  car il démontre clairement mes capacités meurtrières. Cependant, ils ont simplement fait des commentaires  condescendants et déclaré que j’étais un bon « petit chasseur ». Quelle audace ! Ils ont organisé une sorte de réunion avec leurs complices ce soir. J’ai été placé en cellule d’isolement pendant toute la durée de l’événement. Je pouvais, malgré tout entendre le bruit et sentir les aliments. J’ai entendu que mon isolement était la conséquence de mes pouvoirs en matière d’ « allergies ». Il me faut à tout prix connaître la signification de ce mot et savoir comment pouvoir l’utiliser à mon avantage.

 

Jour 685 de ma captivité : Aujourd’hui j’ai presque réussi à assassiner un de mes persécuteurs  en m’enroulant autour de ses jambes. Je dois essayer à nouveau demain – mais en haut des escaliers cette fois-ci.  Je suis convaincu que les autres prisonniers ici sont à leur service ou des mouchards. On accorde au chien des privilèges particuliers. Il est relâché régulièrement – et semble être plus qu’heureux de revenir. Il lui manque visiblement une case ! L’oiseau doit être une balance. Je m’aperçois qu’il communique régulièrement avec les gardes. Je suis persuadé qu’il leur rapporte tous mes mouvements. Les geôliers se sont arrangés pour le mettre en détention préventive dans une cellule surélevée. Il est en sécurité…pour le moment…  

 

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M’étonnerait que ce matou ait à se plaindre ! C’est 5 étoiles chez les 3xrien.

 


Publié dans Trouvailles rigolotes

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Les larmes noires de Mary Luther

Publié le par Fille Ainée

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Août 1954, Caroline du Nord. Juby, 13 ans, part en vacances sans son père, resté travailler dans son entreprise de menuiserie. Destination : la Floride. Au volant, Paula, sa mère distante et fumeuse invétérée et parquée à l'arrière avec les enfants, la bonne noire, Mary. Mary, c’est celle qui a toujours été là pour prodiguer amour et réconfort.

 

Ce long périple amène la famille à traverser de nombreux états sudistes où la ségrégation fait rage. Juby découvre avec étonnement les panneaux aux abords des villes, rappelant que les noirs et les blancs ne sauraient être égaux. Un racisme qui fait écho à sa propre histoire, à son père, Bill, un homme violent qui pense que les noirs ne méritent pas de droits civiques, et à Mary, qui supporte les brimades sans mot dire.

 

Et le drame éclate…

 

Ce roman n’a pas été sans me rappeler "La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett, ni “Le secret des abeilles” de Sue Monk Kidd que je viens de terminer et dont je vous parle ICI.

 

En apparence léger - le voyage, comme trame de départ, est une joie pour tous les passagers – ce roman raconte, en fait, l'éclatement et l'effondrement d'une famille bourgeoise de Caroline du Nord sur un fond de racisme exacerbé. Au fur et à mesure que l’on s’enfonce toujours plus loin dans le Sud, on sent une menace peser tout en ne sachant pas où le bât va blesser. La tension, palpable, libère dans son sillage un écheveau de haine et d'intolérance...

 

Les larmes noires de Mary Luther aborde l'ambiguïté des liens qui unissaient les familles blanches à ces femmes de couleur qui élevaient leurs enfants et qui me rappelle tellement nos SuperNannies actuelles. À travers le regard plein de candeur d'une adolescente, c'est tout une époque honteuse de l'histoire américaine qui se rejoue. Un voyage initiatique cruel, sur la fin de l'innocence. Excellent !

 


Publié dans Au fil des pages

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Deux pour le prix d’un

Publié le par Fille Ainée

Pour celles qui pensaient que je n’en avais pas aligné un ces deux dernières semaines, et pour clouer le bec à la Tortue, je vous montre deux blocs – oui Mesdames deux – de mon patch « les Poupées japonaises ». La tâche n’a pas été aisée.

 

Tout d’abord, voici le 3eme bloc. Je vous avais déjà montré ma paire de Geta ICI et la voici accompagnée de Kiriko, une petite dodue

 

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Et de Megumi, sa copine la grande perche.

 

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Voici le bloc complet :

 

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Quant au bloc 4, il comprend un kimono qui me ferait bien envie s’il était à ma taille,

 

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Natsu,

 

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Et trois petites greluches qui m'ont donné bien du mal car c'est connu, plus c'est petit, plus c'est pénible !

 

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Leurs macarons sont en relief. J'ai découpé des ronds dans le tissu des cheveux, froncé les bords et avant de les refermer, j'y ai rajouté un peu de coton. Jean-Louis David aurait été fier de moi !

 

 

Publié dans Patchwork

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Viens voir mon p’tit tas d’cailloux !

Publié le par Fille Ainée

Nouvelle petite promenade hier. Nous avons entassé les Nains dans mon char à filles, direction Gordes.

 

Arrêt en route à Venasque pour admirer un des plus beaux villages de France.

 

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Puis Gordes pour pause déjeuner. Tous les parkings sont payants ; ça sent le jmenfouplenlapoche à plein nez. Comme nous en avions assez des restaurants à l’escroque, nous avons soigneusement fait trois tours de place pour finalement nous poser dans la cour d’un petit établissement où nous avons, ma foi, fort bien mangé.

 

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Pour faire passer le tout, petit tour de ville. Attention, chaussez-vous bien car les pierres sont glissantes et la pente est raide. Pour freiner la chute des touristes imprudents, certains habitants ont planté d’énormes cactus dans les fourrés. Aie, aie, aie !

 

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L’objectif de la journée étant le village des Bories, nous avons ensuite pris les petits sentiers qui sillonnent la garrigue pour nous arrêter sur notre tas de cailloux ! Ces petites maisons de campagne, aménagées de façon très rudimentaire et construites sans mortier, uniquement à partir d’un savant empilage de pierres non jointées, servaient d’habitation. Quand on pense que certains y vivaient encore dans les années 70, moi je dis non merci. Impossible de trouver une prise de courant pour brancher ma MAC, dormir à côté des cochons, très peu pour moi et je le mets où mon beurre en plein été pour le conserver ?

 

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Passage obligé à l’Abbaye de Sénanque sur le chemin du retour. Les lavandes ont été coupées, mais la vue est toujours aussi magnifique.

 

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Et enfin, petit détour dans le village du Barroux, perché sur son piton calcaire, où se déroulait la fête médiévale. Nous n’en avons vu que la fin et c’est dommage mais c’est noté dans nos carnets pour l’année prochaine. Danse des chevaliers (que certains avaient oublié), art médiéval, costumes d’époque et concert rock médiéval que nous avons beaucoup apprécié !

 

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Retour légèrement mouvementé et la jeune donzelle surexcitée qui a bien failli se retrouver à 10 mètres plus bas sous le pont, encastrée dans sa poubelle, en voulant doubler l’imbécile en Saab décapotable qui roulait au pas et a trouvé intelligent de se déporter sur la gauche devant moi pour l’empêcher de passer peut remercier son ange gardien. Cascade impressionnante sur le parapet du pont dont elle se serait bien passé ! Je le répète encore et encore : il vaut mieux arriver 15 minutes plus tard chez Mémé Ginette, en vie, et manger sa soupe froide plutôt que de se retrouver dans le lit de la rivière à ressembler à une sardine à la tomate. Mémé Ginette n’a pas d’ouvre-boîte !

 


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Tous dans le Panier !

Publié le par Fille Ainée

Petite balade familiale pour aller voir ailleurs si nous y étions. Et nous nous sommes trouvés à Marseille. Cela faisait longtemps que j’avais envie d’aller visiter, parce que de Marseille, je ne connaissais que l’aéroport.

 

C’est fait. Nous en avons retiré du très bon, du moyen et du c’est pas la peine d’y revenir.

 

Nous avons commencé par une visite à pied de la vieille ville et du port (malheureusement en travaux) qui nous a rappelé, avec nostalgie, notre « ancienne vie » de marins dans notre île chaude et humide.

 

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Nous avons suivi l’itinéraire « au fil de l’histoire », dans le Panier de Marseille, un quartier aux petites ruelles étroites, avons admiré les vieilles façades,

 

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la cathédrale La Major, « cathédrale en pyjama », du fait de la couleur de ses murs.

 

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Nous avons ensuite pris une navette pour sortir du port et nous rendre au château d’If.

 

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La couleur de la mer n’avait rien à voir avec celle de notre île chaude et humide sur laquelle flottent souvent les boites en polystyrène ou les ordures.

 

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Le château en lui-même n’a rien d’extraordinaire et mes Nains ne connaissant pas le Comte de Monte-Cristo ni son auteur n’ont fait qu’apprécier la vue et jouer à se faire peur dans les cachots.

 

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Au retour, nous avons marché jusqu'à Notre-Dame de la Garde (mais quel est l’imbécile qui a eu l’idée de la construire si haut ?). Nous avons commencé à compter les marches et puis les Nains se sont lassés. 149 mètres d’altitude, ça donne soif ! Cette basilique est magnifique, la vue d’en haut est superbe et l’intérieur rutile sous l’or mais pourquoi tant de touristes ? Trop de monde, trop chaud, trop de bruit. Nous reviendrons hors saison.

 

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Redescente par les petites rues et là, il a fallu que je m’arrête à toutes les portes, non point pour tirer les sonnettes mais pour les prendre en photo. Je n’en ai jamais vu de si belles ! On dirait que les portes de Marseille sont restées figées dans le temps.

 

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Et puis quand les Nains ont commencé à grogner et qu’il a fallu les nourrir, nous nous sommes mis à la recherche DU restaurant qui allait clore cette magnifique journée. Il était 18h tout juste. Et bien ça n’a pas été une mince affaire !

 

On aurait pu penser qu’à Marseille, 2eme ville de France, en pleine saison touristique, la plupart des restaurants font service non stop. Détrompez-vous ! Entre celui qui ne veut servir que des plats froids, celui qui vous dit qu’il n’y a plus de place alors que la terrasse est vide, celui qui vous annonce que le menu à 17 euros n’est plus disponible mais qui pourtant l’affiche, nous avons eu le choix. Alors, nous avons fini sur le vieux port, avec 1kg de moules au roquefort chacun (bonjour les dégâts), à rire des mésaventures d’un groupe de chinois qui se rinçaient les mains dans les homards, crachaient les coquillages sur la nappe et buvaient leur bouillabaisse à même l’assiette. On se serait cru dans notre île chaude et humide !

 

L’année prochaine, on se baigne dans les calanques et on va pêcher notre langouste !

 

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Au Tibouffeplurien

Publié le par Fille Ainée

Depuis que je suis arrivée dans ma Provence Natale, je fais le tour des petits restaurants gastronomiques de la région. A tel point que je pourrais me faire recruter par le Guide du P’tit plein de bourrelet ou du mafillemetoioregime ! Et ce soir, j’ai trouvé celui qui va sûrement remporté la palme du Tiperdupoi : le Tibouffeplurien !

 

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Nous n’étions pas plutôt assis que la serveuse nous avertissait que la tomate était en voie de disparition, que les trois premières salades du menu étaient hors limite, que les poivrons s’étaient fait la malle à midi, que la mozzarella des pizzas était aux abonnés absents et que le poulet fermier rôti en congé jusqu'à nouvel ordre. Ah, j’oubliais, les olives (et nous sommes quand même au pays de l’olive noire AOC) dans le trou noir du grand cosmos gastronomique. Nous lui avons proposé d’aller faire les courses au supermarché, mais la jeune donzelle n’a point saisi notre sens de l’humour pointu.

 

Et en dessert alors ? Le désert ?

 


Publié dans Tranches de vie

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