Alors que la plupart d’entre vous prenez la direction des plages, moi je remonte.

Ouvrage réalisé une certaine année d’après une grille proposée par un certain magazine mais sais plus !

Et oui, je retrouve Monsieur 3xrien et sa cargaison de Nains (ceux qui étaient restés dans notre île chaude et humide pour finir l’année scolaire et obtenir de bonnes notes) et nous nous exportons chez nos amis les Britons !

Visite obligée de Londres pour enrichir culturellement et intellectuellement nos Nains mais aussi Canterbury pour voir la tache de sang qu’aurait laissé Thomas Becket près de l’Autel de la cathédrale lors de son assassinat, Oxford pour y laisser Grand Nain de jardin au cas où il s’y plairait, et Bath pour aller y faire trempette. Et comme nous campons (vous entendez mes cris de douleur ?), je n’emporte avec moi aucune technologie.

Il a donc fallu que je fasse un peu de ménage pour ressortir tentes, sacs de couchage et matelas pneumatiques. Et j’ai fait quelques découvertes fort désagréables en remuant mes cartons.

Ce petit rongeur n’est bien sûr pas aussi momifié que le pauvre matou découvert pendant nos travaux, mais croyez-moi le petit noir bougeait vite ! Il était d’ailleurs venu en groupe avec quelques uns de ses copains. Pour la fête de la musique ?

Je vous retrouve mi-juillet alors soyez sage en mon absence ! 

Quand mes Nains sont trop bruyants ou quand ils ont besoin d’un peu de solitude, je les envoie au fond du jardin, dans cette petite cabane.

C’est le rêve de tout Nain d’avoir son coin à soi mais les miens y vont peu. Et pourtant ! Souviens-toi Moutie du travail fourni ! Il nous a fallu une semaine et beaucoup de pots de lasure verte (2 couches planche par planche attention !) pour peindre ce havre de paix.

Puis Monsieur 3xrien l’a monté, y a installé l’électricité (c’est un pro du fil électrique) et je l’ai aménagé avec canapés-lits, petite table en teck, meubles de jardin et autres commodités dignes d’un hôtel 5 étoiles.

Et cette année, pour finir de la décorer, je prépare ceci à partir d’une grille d’Emma R, intitulée « Campagne ». Dès qu’elle est terminée, je vous la montre in situ et vous fais visiter l’intérieur du coin des Nains !

Lors du dernier TricoThé de Verveine, celle-ci nous avait proposé des activités manuelles. Pour celles qui étaient fatiguées de tricoter du point mousse (moi par exemple), ou pour celles qui voulaient apprendre à faire autre chose. C'est ainsi que je suis rentrée avec le patron des oiseaux pique-aiguilles de Spool Sewing.

J’avais trouvé l’idée charmante mais je n'ai pu me résoudre à planter mes épingles dans le corps d’une si charmante bestiole. J’ai réalisé le premier d’une longue série sans doute car ma branche est longue. Les miens resteront tout simplement perchés en trouvant la vie belle.

Et pour celles/ceux qui ne connaissent pas déjà ce petit film animé de Pixar, qui me fait pouffer de rire à chaque fois, je vous laisse regarder « For the Birds ».

Je vais, aujourd’hui, faire des courses avec mon nouveau sac de fille !

Ca m’a pris comme ça, d’un seul coup, hier après-midi. Il ne faisait pas très beau et comme un aller-retour entre la machine à laver et l’étendage à linge ressemblait plus à une expédition polaire qu’à une simple tache ménagère, j’ai pensé qu’il était plus sage de rester au chaud à la maison.

J’ai donc réuni tous les ingrédients nécessaires à une session couture réussie : Petit Nain calme abruti sur des jeux Internet, bout de tissu qui traîne sans rien demander à personne et machine à coudre qui fait tellement de bruit qu’on dirait qu’elle va décoller, pour me confectionner un sac de fille pour aller crâner en ville. Et voilà donc pourquoi, aujourd’hui, je sors. 

Je laisse la maison au chat. Attention, il est féroce !

Il semblerait qu’aujourd’hui soit la Fête des Pères. Et j’ai oublié ! Dans ce cas là que faire ?

Trois options se présentent :

1. Modifier rapidement l’article du jour en espérant que Monsieur Moutie n’aura pas remarqué mon oubli, (j’en doute, il est trop perspicace pour cela !),

2. Invoquer le fait que je souffre d’amnésie profonde (vous êtes qui au fait ?),

3. Fuir le pays sans laisser de trace,

4. Prétendre que je n’avais pas oublié du tout et que je comptais lui souhaiter une bonne fête ce soir avant qu’il se couche.

Je crois que je vais choisir l’option 4. Vous croyez que ça va marcher ? Et toi Cadette, toi aussi tu as eu une perte de mémoire ? Dis-moi que je ne suis pas la seule.

Je vous souhaite un très bon dimanche !

Savoir-faire ancestral, la transhumance se perpétue de génération en génération, et c’est ainsi qu’aux premières chaleurs estivales (quoique aujourd’hui on pouvait en douter avec un petit 14 degrés !), le berger emmène ses moutons en quête de l’herbe verte des alpages, et le touriste suit !

Ce matin, les moutons traversaient Die à 8h mais comme la route est longue pour rejoindre la ville, nous les avons laissé traverser sans nous et avons profité du calme revenu pour visiter.

Mais que vois-je ? Un des moutons se serait-il perdu ?

Comme les moutons avaient ensuite pris la direction de la ferme de Baise, dans le parc national du Vercors, pour un repos bien mérité après une marche de 5km, c’est là que nous les avons retrouvé. 

Petit Nain n’était pas très rassuré et s’est, tout d’abord, contenté de regarder le troupeau de loin pour ensuite aller les caresser car certains d’entre eux se laissent approcher.

Dans tout troupeau, il y a bien sûr la brebis galeuse,

le tatoué,

le touriste étranger,

celui dont le coiffeur a la vue basse

et ceux qui ont toujours un petit creux.

Nous avons pique-niqué dans l’herbe, au son de la musique,

au milieu des crottes de moutons et Petit Nain en a profité pour prendre des couleurs sur ses joues de Nain citadin.

Une caresse à l’âne mais en s’accrochant à Papi au cas où !

Et tout ceci dans le cadre magnifique du Vercors. Je ne me lasserais jamais de cette vue magnifique.

En quittant nos moutons, petite visite au marché traditionnel où sont vendus les accessoires indispensables pour mouton chic. J’étais assez tentée par une de ces cloches pour mes Nains, juste pour éviter de les perdre dans la foule.

Nous avons ensuite parcouru à pied les 2km qui nous séparaient de Chamaloc, petit village pittoresque provençal situé sur la route de nos quadrupèdes à toison.

Et comme il nous restait 2h avant l’arrivée du troupeau, nous en avons profité pour visiter.

Attention à la marche….

Dans les deux cas !

Nous sommes revenu en fin d’après-midi dans le village pour attendre l’arrivée du troupeau. Mais quel est donc ce mouton si plat ? Nul doute c’est un leurre !

Et pendant que les chevaux se désaltéraient au bar,

le Gang des bérets rouges prenait position. Nos moutons n’allaient pas tarder !

En effet, les voilà qui s’engouffrent dans la rue principale du village. C’est un spectacle merveilleux de voir toutes ces bêtes si disciplinées derrière les bergers.

Mais qui va faire le ménage après le passage de nos amis les bêtes ?

Aujourd’hui, Petit et Nain et moi, transhumons. Je vous raconterai tout ça à notre retour. Une chose est sûre, nous dormirons bien ce soir !

En attendant, je vous montre ma dernière réalisation : un panneau pour y accrocher les photos de Tante Marthe et de Cousin Albert, achetées dans un vide grenier il y a deux ans. J’espère qu’ils se sentiront bien chez moi.

Le cadre a été trouvé chez mon Mousquetaire local qui décidément recèle bien des surprises. Je l’ai peint et sur le fond, j’y ai posé une toile de lin brodée.

« Notes » est une grille proposée par Monique Lyonnet dans son ouvrage « Galons, broderies & fantaisie ». Je l’ai redécouvert avec grand plaisir. Quant aux boutons de rose, il viennent d’une grille offerte sur Internet mais je ne me souviens malheureusement plus par qui. 

Bon, vous allez vous dire qu’après vous avoir parlé de la culotte (ou de son absence) du Monsieur en jupette écossaise, au marché jeudi dernier, je vais, en cette heure tardive, me laisser aller à vous faire des confidences sur ma vie privée. Et bien non, pas cette fois ! Je veux simplement vous dire que je reviens juste de mon premier TricoThé.

Celui-là même organisé par Verveine qui, à chaque fois, me fait regretter d’habiter si loin. Réunies dans le joli salon de thé de Miss Maple où les pâtisseries sous les cloches en verre me donnent envie d’avoir les yeux plus grands que le ventre, nous avons tricoté, papoté et semé des miettes de gâteaux sur nos ouvrages. Je suis rentrée à la maison avec des idées plein la tête (comme si j’en avais vraiment besoin) et surtout l’envie de retrouver toutes ces nouvelles connaissances à la prochaine réunion. Merci Verveine !  

Sac crocheté par Verveine avec des sacs en plastique.

A essayer jeudi prochain au marché ! Laissez tomber stratégiquement le dit sac au pied du Monsieur en jupette écossaise et attendez un coup de Mistral.

Provence : soleil, cigale, marché : les vendeurs s’interpellent, se saluent, délaissent leurs étals pour aller boire un café au bistrot du coin en laissant sécher les clients. Qu’importe, je suis en vacances, je suis une touriste. Mais quand même ! Le pilote de mon avion se serait-il trompé d’aéroport ? Ai-je bien fait plus de 10 000 kms pour me retrouver en ….. Ecosse ? Elles sont passées où les cigales ?

Une fois ma petite marchande de tissu dévalisée et de retour à la maison, j’entraîne Moutie dans une folle course aux sacs vide-poches. Nous sortons la machine, abandonnons Monsieur Moutie aux joies du baby-sitting et c’est parti !

En fin de journée, résultat des courses : beaucoup de fou rires, 2 sacs chocolat lin et un sac « nature ». Et finalement, plus rien ne nous surprend. Vive les hommes en jupette !

Mais que peuvent-ils bien porter dessous ? ;-)