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Ras la plage, on s’embête !

Publié le par Fille Ainée

Chez les 3xrien, entre vacances plage et vacances culturelles, y’a jamais photo. On préfère de loin les vieilles ruines, les toiles d’araignées, les trucs qui s’écroulent…. Le Nain, dégoulinant de sueur, ne rechigne en principe jamais devant l’Histoire, à condition bien entendu de lui promettre une séance piscine en fin d’après-midi ! Et à Penang, on s’est régalé, piscine comprise ! 6 jours d’arpentage de rues en pleine chaleur, mais quelles rues !

 

D’abord, 5 heures de route, embouteillages puissance 4, pour faire un tronçon qui en temps normal aurait pris 1h30. Au bout de ces 5 heures, perdu dans la jungle équatoriale : Kellie’s Castle.

 

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Un petit château en pleine jungle commencé en 1915 par un Ecossais en mal de reconnaissance. Certains disent que ce château était un cadeau pour sa femme, d’autres affirment que William Kellie Smith voulait montrer à ses voisins que malgré ses origines modestes, il était parvenu au sommet.

 

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Malgré des dettes considérables et l’héritage de sa femme qui prend du temps à tomber dans son escarcelle, William Kellie Smith fait venir 70 ouvriers de Madras, en Inde, pour construire ce que l’on surnomme à présent Kellie’s Folly (la sottise de Kellie). Pas question de se contenter d’un petit bungalow dans la jungle, Kellie est ambitieux, fait venir la plupart des matériaux d’Inde et prévoit même d’installer un ascenseur et de construire un cours de tennis sur le toit.

 

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Seulement voilà, le pauvre meurt au Portugal, à 56 ans, des suites d’une pneumonie et son épouse quitte la Malaisie pour retourner en Ecosse, en laissant le château inachevé et à l’abandon. On peut à présent visiter les ruines de cet ambitieux projet que l’on dit également hanté par le fantôme de Monsieur Kellie.

 

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Après cette escale culturelle, nous avons continué notre périple vers l’ile de Penang.

 

Penang est un état de Malaisie mais également une île. On la surnomme « La Perle de l’Orient ». Destination prisée des touristes, elle a un charme fou. Surtout sa capitale : Georgetown. En août 1786, le capitaine Francis Light, un Briton, débarque sur l’île et se dit qu’il y coulerait bien des jours tranquilles si seulement il arrivait à se l’approprier – au nom de sa majesté le Roi George III bien sûr !

 

C’est un aventurier qui ne doute de rien. Il propose donc au Sultan de Kedah, à qui appartient l’île, un marché consistant à offrir une protection militaire contre les Siamois et les Birmans menaçant Kedah en échange de Penang. Le Sultan s’empresse d’accepter et Francis plante les piquets de sa tente sur le territoire. Aussi, un peu pour empêcher les Français présents en Indochine et les Hollandais à Sumatra de lui piquer sa villégiature. Malheureusement pour le Sultan, Francis avait croisé les doigts dans son dos en faisant sa promesse, et il envoie balader le Sultan lorsque ce dernier lui rappelle les termes de l’échange. Ca se dispute, se chamaille, le Sultan essaie de reprendre son île mais Francis y a les pieds bien plantés. Que nenni, il ne cède pas mais finit quand même par accorder au Sultan une somme d’argent annuelle pour l'indemniser. Somme que Penang continue toujours à verser à l’état de Kedah. Environ 4 700 euros. Francis, comme la plupart de ses contemporains, finit par succomber à la malaria. A cette époque, il fallait être résistant.

 

L’immigration continue de Chinois du Fujian depuis le 19eme siècle jusqu’aux années 1930 explique la majorité d’origine chinoise. Penang est d’ailleurs le seul état de Malaisie sans majorité malaise. Et ca se voit ! Un cachet d’antan perdure parmi les maisons coloniales et les petites échoppes qui s’alignent dans les rues de la capitale que l’on s’empresse de préserver. Le patrimoine architectural de la ville est immense et c’est d’ailleurs pour cette raison que Georgetown est à présent classé au patrimoine de l’UNESCO.

 

En 6 jours, nous n’avons certes pas tout vu, mais nous nous y sommes appliqué ! Nous avons découvert :

 

Le temple chinois de Hainan et son Ancestors’ Hall, un lieu sacré, réservé aux membres du Clan de Hainan et que nous avons découvert grâce à un guide tellement amical qu’on lui aurait fait la bise en partant.

 

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Un hall du culte des ancêtres est un lieu où l’on vient régulièrement rendre hommage à ses ancêtres, sans pour autant être obligé de se déplacer dans le cimetière où ils sont enterrés. C’est pratique, vous les avez tous sous la main. C’est Confucius qui a inventé le concept pour encourager la piété filiale. Chaque ancêtre est représenté par une tablette affichant la photo du disparu. Et chaque tablette est rangée par ordre de décès. Les plus vieux au fond et les plus récents sur le devant de la scène. Je ne peux malheureusement pas vous montrer de photo car notre guide ne nous l’a pas permis.

 

Les petites rues de Penang et les façades des maisons :

 

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Des hôtels :

 

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Des bâtiments gouvernementaux :

 

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L'Hôtel de ville

 

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La Cour de Justice

 

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Les bureaux de l'immigration

 

Les faïences décorant les façades :

 

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Les carreaux des devant de porte :

 

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L’art graphique qui s’affiche sur les murs de la ville :

 

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Le calme du cimetière protestant dans lequel est enterré le fameux Francis :

 

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L’hôtel Eastern & Oriental, plus connu sous le nom de E&O Hotel, ouvert en 1885 par les Frères Sarkies :

 

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Les demeures coloniales superbement restaurées :

 

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La maison de Cheong Fatt Tze, plus connue sous le nom de Blue Mansion (Maison bleue) du fait de la couleur de ses murs. C’est en 1880 que cet homme d’affaires chinois, ancien coolie, fait construire cette demeure de 38 pièces, 5 cours intérieures pavées de granite, 7 escaliers et 220 fenêtres pour ses 8 femmes et ses enfants.

 

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La Blue Mansion a été construite selon les règles strictes du Feng Shui. Sa cour intérieure principale reçoit directement l'eau de pluie, favorisant ainsi la prospérité - le chiffre 8 (symbole de la félicité et chiffre porte bonheur) : ses 8 femmes, les 8 années de construction de la maison.

 

Son architecture est raffinée. Elle mêle harmonieusement les styles chinois et occidental. On peut y admirer des vitraux Art Nouveau, des portes sculptées, des carrelages et un escalier importés d'Ecosse, des frises en mosaïque (à partir de débris de bols en porcelaine). Quant à sa fameuse façade bleue, elle résulte d'un mélange de chaux et d'un colorant naturel issu de la plante indigo très populaire à l’époque coloniale.

 

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Sa restauration, qui date des années 90, a été récompensée par le titre " Most excellence heritage conservation", attribué en 2000 par l'UNESCO et elle a servi de décor pour le film "Indochine" en 1992.

 

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La maison Pinang Peranakan : Peranakan est un mot malais signifiant « né sur le sol ». Il évoque les descendants des premiers Baba Nyonyas. Les Babas sont des hommes émigrés du sud de la Chine qui ont fui la pauvreté et qui se sont refugiés en Malaisie. Ces hommes venus seuls, se sont installés et ont épousé des femmes locales. 

 

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Les Nyonyas sont des malaises, des locales, non musulmanes, qui
 ont épousé ces émigrés chinois. De leur union est née une véritable culture. Les Peranakans ont adopté les traditions malaises mais également le style de vie des Britons au temps des colonies. La maison Peranakan est la reproduction d’une maison typique d’un Baba de l’époque.

 

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La Suffolk House : Peut-être ma préférée, cette maison était celle de Francis, le Briton culotté ! Mais cette maison, c’est surtout une grande histoire d’Amoooooouuur entre Francis et Martina.

 

Martina, c’est la fille adoptée du Sultan de Kedah. Parce que non seulement Francis lui pique son île au Sultan mais aussi sa fille. Ben vouai, deux pour le prix d’un ! Bon, je vous ai dit sa fille, mais en fait, Martina est une des épouses du Sultan. Seulement voilà, le Sultan est un vieux machin, il a déjà plusieurs épouses et sa descendance est assurée. Martina est jeune, sa mère est siamoise, son père portugais et convenons-en à une époque où les alliances avec ses ennemis comptent plus que les convenances, Martina est une arme de poids. Comme elle est catholique, on ne lui demande pas de se convertir. Ce qui fait qu’on l’appelle enfant adoptée. Et ça fait bien l’affaire du Francis.

 

On l'appelle MARTINA ROZELLS pour accentuer et mettre en valeur son identité européenne et elle garde sa religion catholique. Dans la littérature, on la trouve souvent appelée La Princesse du Kedah. Le Sultan présente Martina à Francis et ba boum, THE coup de foudre ! Ils vont vivre ensemble pendant 22 ans, jusqu'à la mort de Francis. Ce dernier lui lègue, ainsi qu’à ses 5 enfants, tous ces biens. Mais attention, elle n’aura rien ! Pourquoi ?

 

D’abord, elle est demi caste. Aujourd'hui, on dirait qu'elle est eurasienne, mais au 18eme siècle, on la regardait de haut dans la communauté des Britons coincés.

Ensuite, Francis était un officier anglican de l'église réformée d'Angleterre qui n'avait aucunement la possibilité de se marier avec une femme catholique.

Et puis, c’était une " locale" et la pression sociale associée avec un officier britannique l’empêchait de l’épouser. Il avait le droit d'avoir "des relations" avec des dames du pays, de prendre une maîtresse, mais pas de lui apporter la naturalisation britannique par le mariage. Et enfin, il aurait perdu sa réputation et à la suite son travail s'il avait annoncé officiellement qu'il était marié avec Martina. Voilà pourquoi, la pauvre n'eut rien. 

 

Penang Hill (5km de montée à 30%) et sa descente en jeep

 

La musique dans le Jardin Botanique :

 

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Et la nature tout simplement :

 

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En bonne compagnie bien entendu !

 

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Raoul

 

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Mon p’tit zoziau

Publié le par Fille Ainée

C’est en compagnie du moineau du jardin que je vous laisse pour quelques jours. Nous partons en effet à Penang profiter des dernières vacances scolaires de ce trimestre.

 

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Au retour, je ne manquerai pas de vous faire un rapport complet sur la plus ancienne colonie britannique de Malaisie, classée au patrimoine de l’UNESCO. Une ville qui a su préserver son centre historique mais également le mettre en valeur. A nous les maisons coloniales, les hôtels particuliers et les temples chinois centenaires !

 

A bientôt !

 


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Yoko : l’attente

Publié le par Fille Ainée

Voui, j’en suis consciente, je vous ai fait attendre pour ce 5eme bloc. J’aurais pu invoquer le mauvais temps, le manque de lumière, mais il fait désespérément beau depuis plusieurs jours (la saison des pluies est définitivement terminée), le chat qui systématiquement se couche sur mon ouvrage (vrai de vrai), mes déplacements constants pour faire le taxi des Nains, mais non.

 

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Par contre, je l’ai emmené partout avec moi ce bloc 5 :

 

Pendant les examens de français de Grand Nain par exemple. Grand Nain passe la version britonne du Brevet des Collèges, le IGCSE. Comme mon Nain reçoit une éducation British, les examens se déroulent en même temps qu’en Britonnie. C’est-à-dire tard le soir. Nous avons 8 heures de décalage horaire avec la Britonnie, de ce fait Grand Nain a passé la compréhension à 21h et l’écrit à 20h. J’ai donc accompagné mon Nain (Monsieur 3xrien avait évidemment choisi ces soirs là pour se débiner) et je l’ai attendu avec d’autres mamans jusque tard dans la soirée en cousant mes nombreuses fenêtres.

 

Pendant la révision de Mabel, mon char à filles. C’était mon tour d’emmener mon char à filles au garage car ce jour là Monsieur 3xrien s’est débiné avait une réunion super importante au bureau. J’ai donc attendu pendant 2h30 dans la salle d’attente que Mabel se fasse une beauté. Et c’est en cousant mes nombreuses fenêtres que je me suis trouvée des copines. D’abord une gentille mécanicienne qui m’a raconté sa vie en lorgnant mes fenêtres, puis la caissière. Elles m’ont toutes les deux promis le traitement VIP lors de ma prochaine visite. En échange, j’ai du leur promettre de rapporter mon ouvrage terminé. Dis, c’est quand la prochaine révision ? Pas tout de suite j’espère !

 

Pendant ma dernière visite chez le médecin qui m’a menacé de m’achever si la prochaine fois que je me faisais griffer par le chat, je mettais 2 mois à venir le voir. Moi, un médecin qui achève ses patients, je trouve ça original mais pas lucratif ! J’ai du jurer cracher que je ne recommencerai jamais plus !

 

Pendant mes longues attentes à l’arrêt de bus des Nains par grand temps d’embouteillage.

 

Bref, ce Yoko n’a été qu’une longue attente.

 

J’ai quand même trouvé le courage entre la pose de quelques fenêtres (vous noterez que les miennes ne sont pas en plexiglass contrairement à celles de quelqu’un que je ne nommerai pas mais à qui vous pouvez rendre visite ICI) de lui rajouter quelques détails. Le chien qui lorgne la vigne devant les fenêtres de Madame Chichemolle :

 

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Un escargot qui devrait se presser si il ne veut pas être écrasé dans la descente de l’escalier (nous c’est l’Eté Meurtrier en France après chaque pluie) :

 

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Une poule à qui on a jeté quelques grains de maïs :

 

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Et enfin, cet oiseau qui revient se nicher dans l’arbre :

 

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Message perso pour Domi : c’est pas parce que Dame Yoko a mis des chats partout qu’il faut absolument que je suive l’exemple ! J’en ai déjà 3 à la maison, ca suffit. Surtout vu l’allure à laquelle ils me descendent les boîtes de RonRon !

 

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Bloc 6 ? Un jour peut-être ? Parce qu’entre-temps, il va y avoir le déménagement, mon concours de broderie et la confection de nombreux rideaux. Et si je ne dormais plus ? Ca me ferait gagner du temps, non ?

 


Publié dans Patchwork

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Concours de gourmandise

Publié le par Fille Ainée

Voilà quelques semaines déjà, je vous parlais d’un concours de broderie auquel Zeliane m’avait invité à participer. C’était ICI. Copie à rendre mi-août, j’ai fait comme mes Nains quand ils ont un devoir à rendre dans ….. pas tout de suite…., j’ai pris tout mon temps en me disant « tu as encore quelques mois devant toi ». Sauf que, comme mes Nains, si je ne m’y mets pas maintenant, je vais avoir de sérieux problèmes !

 

Cela faisait longtemps que j’avais envie d’aller jouer dans la cour des grandes, sous le préau de celles qui ne copient collent plus mais de celles qui créent. Je les admire beaucoup ces femmes (ou hommes d’ailleurs) qui d’un coup de crayon, vous dessinent le patch de l’année (comme Roxane) ou une petite fée mutine (bravo Lisbei) que s’arrache un fan club assidu. Je me suis dite « pourquoi pas moi » ?

 

Pas évident sur le coup, et puis petit à petit, les idées arrivent, évoluent, en engendrent d’autres et alors le plus dur n’est pas de les broder sur la toile mais de les dessiner. Parce que figurez-vous que mes capacités en dessin sont aussi développées que mon sens de l’algèbre ! Visiblement, j’ai du être oubliée au moment de la distribution du don dessinatoire. Encore un truc que Cadette m'a piqué à la naissance !

 

Et c’est là où le petit crayon bleu qui s’efface à l’eau m’est fort utile. Une découverte récente que je me suis empressée d’acquérir et qui maintenant me sauve la vie. Mon trait n’est pas droit, vite sous l’eau et on recommence. Je gribouille donc à cœur joie ma toile de lin et voilà ce que cela donne pour le moment :

 

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Je rappelle que le thème du concours est « Gourmandise ». Pour moi l'idée de la boulangerie - pâtisserie s'imposait donc. Surtout celle dont émanent des effluves de croissant chaud et de gâteau au chocolat !

 

Je dois vous avouer que je prends beaucoup de plaisir à concrétiser mes idées et ce n’est pas dans le but de gagner ce concours mais plutôt de me prouver que moi aussi, je peux aller jouer avec les grandes ! Qu’en pensez-vous jusqu'à présent ?

 

Publié dans Broderie en folie

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Quand la Saga continue…

Publié le par Fille Ainée

Je suis peut-être bonne dernière pour le bloc 5 du Yoko mais mine de rien, j’avance dans ma Saga Familiale. Aujourd’hui, je vous montre deux blocs.

 

Tout d’abord, le bloc de Grand Nain :

 

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Quand Grand Nain était petit, il adorait cueillir des t’ites fleurs entre le pouce et l’index, très délicatement, comme s’il s’agissait de quelque chose de très précieux. Même les t’ites fleurs des massifs de notre île chaude et humide !

 

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Ensuite mon bloc à MOA :

 

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Le bloc cuisine !

 

J’aime bien passer du temps à la cuisine (pas tout le temps hein !) et surtout expérimenter. Evidement quelques fois, on pourrait s’en passer mais parfois, ça donne des résultats pas si mal que ça (dit-elle humblement). Je suis une experte de la présentation « nul à chier » mais ce qui compte chez les 3xrien c’est plus le côté « papilles » que le côté « visuel ».

 

 

Publié dans Patchwork

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Yoko, ne m'en veut pas !

Publié le par Fille Ainée

C’est officiel, je fais des infidélités au Yoko.

 

Marre du marron/brun/vert crapaud japonais. J’ai envie de couleurs qui flashent. Et puis, je laisse le temps à Nat de progresser car le plus gros de mon bloc 5 est achevé et il ne me reste plus qu’à broder les détails. Comme c’est un projet que nous avons commencé toutes les deux, je ralentis la cadence. Ce qui me donne une excuse toute trouvée pour retrouver avec délice ma Saga Familiale.

 

Pour celles qui me suivent depuis longtemps, vous vous souvenez peut-être de ces petits blocs que j’avais commencé ICI, il y a maintenant 2 ans, et avec lesquels je vous racontais mes tranches de vie. Pour cet ouvrage, Grand Papi et Grand Mamie constituaient un fan club assidu. Ils attendaient avec impatience la fin de l’histoire. Mais voilà leur départ, l’été dernier, ne m’avait pas donné envie de continuer et ma Saga Familiale était allée rejoindre d’autres UFOs dans une caisse.  

 

Et puis la semaine dernière, je me suis dite qu’il était dommage de ne pas le finir et que, où qu’ils soient maintenant, Grand Papi et Grand Mamie seraient quand même bien contents que je termine ce quilt.

 

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Me voici donc de retour avec le bloc « Home ». Quel contraste avec les blocs du Yoko. On sent la joie de vivre, c’est une maison qui vit, bref vous êtes chez les 3xrien.

 

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Ce qui m’amène également à vous dire que nous refaisons nos cartons. Nous ne changeons pas de paysage, ni de continent, mais simplement de rue pour emménager dans une maison qui aura, je l’espère, moins de problèmes et dans laquelle, je ne verrai plus passer les « Incapables » qui font gouter leurs pinceaux au-dessus de mon lit pour repeindre une tache d’humidité au plafond qui reviendra, de toute façon, dans les semaines qui suivent, vu que personne n’a songé à d’abord réparer la fuite ! Et puis, Raja, mon héros au sourire édenté, ne m’en veut pas si je te quitte mais tu n’aurais jamais fait le poids ; mon mari a les dents longues et trop bien rangées !

 

Je vous montre ce qui sera bientôt ma porte d’entrée. Une antiquité chinoise vieille de 200 ans, m’assure mon nouveau propriétaire, mais moi du moment qu’elle ferme, c’est tout ce que je lui demande !

 

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A bientôt pour le prochain bloc.

 

Publié dans Patchwork

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Bambous électoraux

Publié le par Fille Ainée

Avril 2012, la police anti-émeute fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser quelques 25 000 manifestants venus réclamer des élections justes et une réforme du système électoral. Attention, ca chauffe !

 

Il faut dire que le parti majoritaire actuel dont est issu le Premier Ministre, Najib Azak, en poste depuis 2008, est le Barisan Nasional (BN). Rien à voir avec une marque de biscuits, c'est une coalition multiethnique de 14 partis au pouvoir depuis 1957, impossible à déloger.

 

Le BN, c’est un peu le loubard assis au fond de la classe, les pieds sur le pupitre. Il règne ! Mais attention, pour combien de temps encore ? Il accuse depuis quelques années une sévère baisse de popularité et on constate un fort mécontentement social dans cette mosaïque de plus de 27 millions d’habitants. Cela ne faisait pas peur à Badawi, le prédécent Premier Ministre, qui ne se privait pas de brandir le spectre de violences communautaires si le BN n’était pas réélu. Culotté, le mec !

 

Pourquoi donc, alors qu’il semblait si fort de son autorité, Najib a t-il demandé au roi, le mois dernier, la dissolution du parlement pour de nouvelles élections ? Aurait-il eu un revers de conscience ? Et bien non. C'est tout tout simplement parce que son mandat arrive à échéance et qu'il souhaite obtenir un mandat clair pour accroitre son autorité sur le pays. Mais fais gaffe, électeur, si hier, tu n'as pas voté pour lui !

 

Jusqu'à présent, le BN avait su trouver les arguments sans faille pour écarter ses concurrents. On se souviendra du pauvre Anwar Ibrahim, qui en 1998, faisait de l’ombre. Avant même qu’il ait eu une chance de se présenter, il est bafoué, accusé d’homosexualité et de corruption et jeté en prison pendant 6 ans. Est-ce un coup du méchant BN pour l’écarter de la course au pouvoir ? Il sera ensuite libéré et les accusations abandonnées. Mais c’était trop tard pour Ibrahim. Sa femme s'était donc présentée à sa place et avait promis de laisser le poste de Premier Ministre à son mari si elle était élue. C’est beau l’Amooooouuuuur !

 

Qui s’opposait donc, hier, au BN ? Et bien c’est le Pakatan Rakyat (PR), une coalition qui regroupe 3 grands partis dont je vous épargne les noms. Alors que le BN faisait des promesses en vrac, le PR prêchait la transparence politique, les libertés publiques, la fin de la corruption et la justice sociale. Et ça a fait trembler le colosse BN ! Mais le colosse reste sur ses positions, et nous voilà reparti pour 5 ans avec les pieds sur le pupitre. 

 

Peut-on parler d’élections « honnêtes » ? Hum, il y a eu l’électeur qui a voté deux fois (oui, oui, il montre même ses deux doigts tachés d’encre), l’électeur qui a voulu voter mais dont la carte d’identité avait déjà été utilisée (il aurait peut-être dû se lever plus tôt), les électeurs qui ont pu venir gratuitement en avion affrété spécialement pour eux d’une province reculée… Tous les moyens ont été bons, semble t-il…

 

Vous allez me demander, mais où veux-tu en venir, Fille Ainée ? Depuis quelques semaines maintenant, une campagne électorale féroce avait fait fleurir, dans les rues, des drapeaux aux couleurs des deux coalitions. Et ces drapeaux sont montés sur des piquets en bambou sur lesquels je louchais. Pas question bien entendu d’aller déterrer ces drapeaux (sous peine d'arrestation) et c’est donc avec une certaine anticipation que nous avons vu arriver une grosse tempête qui a couché de nombreux drapeaux.

 

Je suis donc allée, la semaine dernière, accompagnée de Tricotine, récupérer 4 bambous pour monter mon nouveau projet : un tipee pour Petit Nain. Nous aurions pu y aller discrètement, à la tombée de la nuit, mais non, nous avons fait ça en plein milieu de la journée, en pleine heure de pointe. Tricotine a même poussé le vice de prendre des photos afin de vraiment souligner l’importance de notre mission. On ne nous a heureusement rien dit, même lorsque nous sommes passées devant le siège du représentant du BN, dans le quartier ! Comme quoi !

 

Petit Nain est à présent une princesse indienne comblée. Il ne me reste plus qu’à réaliser un petit tapis de sol pour son auguste derrière. 


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Mais regardez un peu qui a pris possession des lieux avant même Petit Nain. Coupable, moi, noooooonnn !

 

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Si vous aussi vous avez envie de réaliser ce tipee, les explications se trouvent dans le livre de Mandy Shaw "Stitch at Home" que vous pouvez commander ICI sur le site de celle qui fait du cheval sans se casser la figure (ca fait bien nom indien ça !).

 

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Pattes de chat

Publié le par Fille Ainée

Petit clin d'oeil du week end. Je vous montre Ginie, notre chaton de trois mois en plein exercice. Quand y'a une bêtise à faire, elle n'est pas la dernière...

 

"Ginie, elles sont où tes pattes ?"

 

Publié dans Trouvailles rigolotes

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Si on m'avait dit...

Publié le par Fille Ainée

qu'on pouvait faire des choses aussi chouettes en boutis...ca aurait pu changer ma vie !

 

Pour celles qui sont intéressées par le boutis ou le trapunto, et qui sont dans le sud, vers ma Provence Natale, je vous invite à découvrir les ouvrages réalisés par Odette, chez qui Tricotine prend des cours.

 

Moi, je craque complètement pour les petits porte-monnaie mais surtout, surtout, pour les guêpières ! Je pense que je vais glisser un mot doux à Odette…

 

Moutie, qu'en penses-tu ?

 


Publié dans L'Atelier des Copines

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Quand Tricotine laisse des traces

Publié le par Fille Ainée

Voilà maintenant quelques jours que Tricotine est rentrée dans ses pénates froides (du moins nous le pensons), mais avant de partir, elle m'a laissé un petit cadeau : son premier essai boutis.

 

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Autant le boutis de Moutie m'avait paru laborieux (il faut dire que Moutie pestait beaucoup l’été dernier, dans mon jardin, à tirer l’aiguille), autant celui de Tricotine m’a donné envie de, peut-être, un jour, si j’ai le temps et une deuxième vie, m’y mettre moi aussi.

 

En attendant, j’ai réalisé un coussin pour mettre son ouvrage en valeur. Deux serviettes de table dénichées dans ma boutique préférée, un léger matelassage qui malheureusement n’apparait pas beaucoup car le tissu est très fleuri et voilà….

 

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Par contre, ce qui est dommage, c’est que l’envers du boutis qui est aussi beau que le devant, ne se voit pas.

 


 

Publié dans Patchwork

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