Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ma fausse fille de l'air

Publié le par Fille Ainée

Et on se retrouve comme chaque week-end pour le bricolo du samedi. Si vous pouviez voir notre table de salle à manger, vous comprendriez pourquoi nous mangeons sur nos genoux devant la télé depuis quelques jours ! Alors que je m’étale gracieusement dans mon Atelier et occasionnellement dans la cuisine, Monsieur 3xrien, lui, monopolise la moitié de la maison. Parce que la création se fait en famille ces temps-ci ! Et visiblement, il y en a – que je ne nommerai pas – qui sont plus bordéliques que d’autres. Mouais !

 

Récemment, j’ai découvert un site germanique ICI qui me redonne une certaine joie de vivre. Une pléthore de petits projets décoratifs faciles à réaliser. Et du coup, j’ai testé pour vous.

 

Les dernières choses achetées avant Covid ont été un ballon et une mini-cage à oiseau. Notez qu’il n’y a absolument aucun lien entre les deux ! Le ballon nous sert beaucoup pendant ce semi confinement - surtout dans la piscine - sauf qu’il a tendance à se dégonfler à grande vitesse. La mini-cage, elle, est restée longtemps dans un coin en attendant l’inspiration.

 

Toujours dans l'optique de faire grandir ma collection de plantes increvables, j’ai tout de suite adoré l’idée d’une Tillandsia indestructible LA. Sauf qu’au moment de me lancer, je réalise que le papier vert qui crache qui pourrait aller ne va pas du tout. Hors, je déteste travailler pour rien. J’aurais pu, à la limite, prétexter un entraînement sur papier ordinaire sauf que, comme je n’ai pas de machine qui découpe tout toute seule, la perspective de découper à la main toutes ces feuilles pour rien m’a fait réfléchir. Et c’est là où mon héros est intervenu !

 

Monsieur 3xrien a lâché son projet pour sauter dans son carrosse, m’a jeté sur le trottoir devant la boutique et a fait le tour du pâté de maison en attendant que je lui fasse signe. Sauf que de nos jours, il faut beaucoup plus de pâtés pour acheter une feuille de papier vert.

 

J’explique : t’arrive ventre à terre devant la boutique car tu sais que l’Homme fait le tour ou bien est garé en double voire triple file (ce qui arrive très souvent chez nous sans pour autant énerver la population locale) et là, il faut que tu signes ton nom, donnes ton numéro de passeport, de téléphone, tes mensurations, ta température et que tu te passes entièrement au gel désinfectant. Sans oublier que comme tu es masquée comme Zorro après un casse et qu’il fait 35 degrés, tu transpires déjà de la lèvre supérieure et que ça te dégouline sur le menton mais ce n’est pas grave parce que du coup tu peux t’éponger avec ton masque. C’est du vrai, du vécu, croyez-moi sur parole.

 

Bref, une fois ton papier entre les mains et de retour dans le carrosse de l’Homme, dans lequel tu t’es jetée tel un sac de patates pour éviter de ralentir le trafic (dans le carrosse pas l’Homme !), te voilà bien aise. Que la création commence !

 

À ce point là, il faut de la patience. Toutes ces petites découpes prennent un peu de temps. Mais au final, ça rend plutôt bien !

 

Comme j’avais, dans un coin, stocké une version plastique - Made in China  - de Tillandsia en vue de la transformer en œuvre d’art nul doute, il fallait absolument que je l’incorpore à mon projet. Mais comment arranger tout ça de façon harmonieuse ?

 

 

 

 

Ma fausse fille de l'air

Ayant retrouvé dans les bas fonds de mon Atelier un morceau de pelouse synthétique, je me suis empressée d’y coller quelques touffes de mousse tout aussi artificielle (notez que je stocke des trucs complètement inutiles qui finissent toujours par réapparaître). Et sur cette mousse, j’y ai posé, délicatement, ma fausse plante aérienne.

Ma fausse fille de l'air

Petite anecdote finale, j’ai bien failli m’empoisonner ! En revenant dans mon Atelier, je me suis aperçue que la colle que j’avais utilisée pour coller ma mousse avait réagi avec le morceau de pelouse synthétique. Ça ne sentait pas très bon !! Du coup, je me suis empressée de sortir le tout pour l’exposer en plein air. Tiens c’est encore de la faute aux Chinois ! Après le pangolin, c’est au tour de la pelouse artificielle ! Vous n'aurez pas ma peau !

 

Ma fausse fille de l'air

Je me demande si c'était bien la peine de me fatiguer et de prendre autant de risques puisqu'au final, avec toute cette mousse, on ne voit plus mon morceau de gazon. Mettons cela sur le compte de la perfection !

Ma fausse fille de l'air
Partager cet article
Repost0

Petit à petit...

Publié le par Fille Ainée

… je progresse. Je remplis mes journées avec des petits points et ça commence à prendre forme.

Petit à petit...

Pas évident d'appliquer un rond parfait sans faire de pointes. J'ai coupé assez large, puis j'ai froncé mon cercle sur un morceau de carton découpé aux bonnes mesures. Un gros coup de fer pour marquer les lignes et voilà ! Mais on ne peut pas dire que ce soit mon bloc préféré !

Petit à petit...

Celui-là par contre, m'a beaucoup amusée. 

Petit à petit...

Pique-nique sous un arbre (attention aux oiseaux au-dessus). Si seulement il ne faisait pas si chaud chez nous. Ce bloc me fait penser au printemps, une saison que je vois rarement et que je ne verrais pas encore cette année. C'est trop injuste comme dirait Caliméro !

Petit à petit...

Ma collection de chaussures ! Qui ne rêve pas de souliers comme ceux-ci ?

Petit à petit...

Il me reste encore pas mal de travail pour ce projet mais toutes ces couleurs vitaminées me donnent la pêche !

Partager cet article
Repost0

Des petits bouts, rien que des petits bouts !

Publié le par Fille Ainée

Un sans faute pour Trotti. Une bicoque qui tient debout et une pelouse tondue au millimètre. Elle a visiblement de meilleurs maçons que les miens et un jardinier hors pair !

 

@Trotti

@Trotti

Nous continuons sur notre lancée avec ce 7eme bloc qui, je l’avoue, a été comme un brin d’air frais après toutes mes péripéties précédentes. Sauf que, j’ai repéré une erreur au niveau de la numérotation.

 

 

Des petits bouts, rien que des petits bouts !

Et puis - mais ça je la savais avant de commencer - le tissu de fond a commencé à me manquer. Et c’est uniquement parce que j’ai fait le ménage dans mes caisses, et que j’ai retrouvé des tous petits morceaux, que j’ai pu terminer mon bloc. C’est la raison pour laquelle il y a un léger assemblage de bouts dans le paysage. On va dire que c’est fait exprès !

Des petits bouts, rien que des petits bouts !

Par contre, cela va remettre en question les blocs suivants. Il va falloir retourner chercher des matières premières !!

Vous noterez que j'ai simplifié les fenêtres car il y a énormément de morceaux minuscules que je n'avais aucunement l'intention de coudre. 

Des petits bouts, rien que des petits bouts !

Pour encourager mes troupes, voici l’ensemble.

Des petits bouts, rien que des petits bouts !

Celles qui veulent s’arrêter peuvent le faire après ce 7eme bloc. Pour les courageuses, il nous reste 3 blocs. Alors on continue ?

Publié dans Patchwork, Sulky Village

Partager cet article
Repost0

Les fleurs du Nain

Publié le par Fille Ainée

Les fleurs du Nain

Depuis maintenant quelques semaines, le week-end, c’est bricolo chez les 3xrien. Mais attention, bricolo avec les moyens du bord. Les tableaux de mon Site de perdition regorgent d’idées et je profite du confinement pour revoir tous ces projets qui n’ont jamais vu le jour, faute de temps. Et du temps, en ce moment, c’est pas ça qui manque !

 

 

 

Les fleurs du Nain

Grand Nain a quitté la maison depuis maintenant plusieurs années et a laissé derrière lui des babioles. Comme nous avons reconverti sa chambre en chambre d’amis, il a fallu faire le tri. C’est avec un gros pincement au cœur que j’ai mis à la poubelle tout ce que mon Nain ne voulait plus mais je n’ai pu me résoudre à jeter ses couronnes de fleurs artificielles. Mon Nain les adorait. Il me semble que c’était seulement hier que je le voyais déambuler dans la maison, déguisé.

 

 

Les fleurs du Nain

Sur une couronne de brindilles d’arbre, j’ai accroché les fleurs en tissu de mon Nain. J’ai également récupéré, sur un bouquet sec, les brindilles bleues.

Les fleurs du Nain

Voilà mon Nain, tu seras, à présent, immortalisé sur notre porte d’entrée. Espérons que le vent ne t’emporte pas !

Les fleurs du Nain
Partager cet article
Repost0

Plus la culotte est grande…

Publié le par Fille Ainée

Véritable tendance des années 70, le pantalon à jambes larges ou Palazzo se distingue par sa coupe et son incroyable confort.

 

Plus la culotte est grande…

Pour la petite histoire, à sa création dans les années 60, certains restaurants haut de gamme refusaient de se soumettre aux tendances mode et continuaient d’interdire l’entrée aux femmes portant un pantalon, jugeant cela indécent. Les femmes ont alors choisi de contourner l’interdiction en portant un pantalon Palazzo qui ressemble, pour certains modèles, à s’y méprendre à une longue jupe.

 

À la fois élégant et décontracté, il a l’avantage de flatter la silhouette. Il affine et il allonge. Et en ces temps de confinement ou même les boutons de mon short pratiquent la distanciation sociale, j’ai bien besoin d’un peu de confort et d’allongement !

 

 

 

Plus la culotte est grande…

Distribué gratuitement ICI, ce modèle de pantalon Palazzo a une taille basse et des jambes que je trouvais encore trop étroites à mon goût. J’ai donc suivi un tuto trouvé sur mon Site de Perdition pour savoir comment élargir une jambe de pantalon en prenant comme base un patron de pantalon droit. Et c’est tout simple ! Regardez…

J’ai choisi un tissu fluide pour tailler mon Palazzo, un truc que j’avais en stock et que je regardais d’un air trouble car la fluidité et ma machine ne s’entendent pas vraiment. Essayez de couper un patron dans un tissu qui se comporte comme un gamin turbulent et qui ne cesse de bouger ! Et c’est encore pire sous le pied de la MAC.


 

Plus la culotte est grande…

Au final, je pense m’en être plutôt bien tirée quoique je ne suis pas fan de cette taille basse. Ma prochaine version aura certainement une taille très haute.

 

La réalisation de ce pantalon est très rapide. J’ai choisi de ne pas faire de poche et j’ai glissé une fermeture à glissière invisible sur le côté. Avec une poche, il eut fallu coudre ma fermeture au dos. Il est très important de choisir un tissu qui tombe bien. Et j’attends avec impatience la réouverture de nos magasins de tissu pour y trouver du crêpe. En attendant, cette version light est extrêmement confortable pour notre climat tropical.

 

Plus la culotte est grande…
Partager cet article
Repost0

Sous nos yeux

Publié le par Fille Ainée

Sous nos yeux

Bon Moutie, je te préviens de suite, tu n’aimeras pas celui-là ! Car c’est un fait, nous n’avons absolument pas les mêmes goûts en  matière de lecture. Mais ça n’empêche que moi, j’ai drôlement bien aimé et je n’ai même pas vu venir la fin. Top quoi !

 

La petite Daisy Mason, 8 ans, disparait lors d’un barbecue donné dans le jardin de ses parents. Tout le voisinage était invité et pourtant personne n’a rien vu.

L’inspecteur Adam Fowley, qui prend en charge l’enquête, sait bien que, dans 90% des cas, c’est un proche qui a fait le coup. L’enquête est précise, rondement menée mais entre tweets virulents, omissions de détails importants, révélations stupéfiantes, commentaires Facebook assassins, terribles secrets, mensonges, vérités enfin dévoilées, petit à petit, la famille modèle que forme les Mason se désintègre. Le vernis de respectabilité s’effrite peu à peu sous la pression de l’enquête pleine de faux-semblants, de pistes surprenantes et de révélations inattendues.


Avec tous ces rebondissements, j’avoue que ce livre m’a tenu en haleine. Les chapitres se croisent mais ne se ressemblent pas.

Publié dans Au fil des pages

Partager cet article
Repost0

La Princesse au petit pois... le remake

Publié le par Fille Ainée

Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, oui une vraie princesse, pas une Barbie ! Il fit alors le tour de la Terre (c’était un peu avant Covid bien sûr !) pour en trouver une mais sans succès. Il y avait toujours quelque chose qui clochait. Il rentra donc se confiner chez lui, tout triste.


Un soir, par un temps affreux (une vraie mousson tropicale !), on frappa à sa porte et le prince lui-même alla ouvrir. C'était une princesse (c’est la couronne qui l’a trahissait parce qu’avec le masque on n’aurait pas pu deviner !), là, dehors. Mais grands dieux ! De quoi avait-elle l'air sous cette pluie, par ce temps ! L’humidité lui avait fait friser les cheveux, son coiffeur en aurait eu une crise d’épilepsie !


 

La Princesse au petit pois... le remake

Navré de voir cette jeune fille dans cet état, et comme il était fort tard, le Prince lui offrit de rester dormir ! « Nous allons bien voir ça », pensa sa mère, la vieille reine qui veillait au grain, mais elle ne dit rien (notez que le prince vit toujours chez ses parents !).


Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois congelé au fond du lit. Elle prit ensuite vingt neuf (balaise la vieille reine !) matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt un édredon en plumes d'eider coton d’Egypte.

La Princesse au petit pois... le remake

C'est sur ce lit que la soi-disant princesse se coucha cette nuit-là (sans faire de commentaire visiblement sur la hauteur de sa couche et je ne sais pas comment vu qu'il n'y a pas d'échelle).

La Princesse au petit pois... le remake
Dis ? Ça ronfle une vraie princesse ?

Dis ? Ça ronfle une vraie princesse ?

La Princesse au petit pois... le remake
Plafonnier papier vendu chez le Suédois

Plafonnier papier vendu chez le Suédois

La Princesse au petit pois... le remake
La Princesse au petit pois... le remake

Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.


« Affreusement mal, répondit-elle, je n'ai presque pas fermé l'œil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couchée sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible ! »

 

Tout le monde reconnut alors qu’il s’agissait d’une vraie princesse puisqu’elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible (merci Nivéa !) ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.

La Princesse au petit pois... le remake

Le prince l’épousa sur le champ et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où l'on peut encore le voir si les vers ne l'ont pas emporté.

 

Et ceci est une histoire vraie de vraie bien sûr et qui n'aurait jamais pu être réalisée sans la généreuse contribution de mon stock de charms qui n'attendait que cette occasion pour sortir de l'ombre (comme quoi il n'y a aucun mal à accumuler des merdouilles qui serviront peut-être sûrement un jour même si c'est 10 ans plus tard !) et surtout, oui surtout, ce kit pour meubles miniatures (à monter soi-même comme chez le Suédois) acheté il y a quelques années pour occuper un Nain manquant de gratitude car la boîte n'avait jamais été ouverte ! 

La Princesse au petit pois... le remake
Partager cet article
Repost0

Dégalvanisons le galva

Publié le par Fille Ainée

Petit bricolo pour le weekend et présentation d’une technique que je ne maîtrise absolument pas mais je fais comme si, le wire wrapping. En bon français, la technique de l’enroulement du fil mais là, du coup, ça fait moins classe.

 

Une bobine de fil acier galvanisé, une pince, un peu de patience et surtout beaucoup d’imagination - surtout si on a aucun talent pour le dessin (ma prof d’arts plastiques au collège a tout fait pour me décourager et je lui en veux énormément) – et je suis arrivée à obtenir un ange. Un accouchement douloureux mais qui en valait la peine.


 

Dégalvanisons le galva

Par contre, cette naissance fut loin d’être la fin de l’histoire. Je voulais donner à cette création très personnelle un côté rustique. Je voulais lui faire subir une dérouillée. Juste pour me venger de cette prof sadique que j’aimerais bien revoir pour lui dire combien elle se trompait et lui assurer que je ne lui en veux absolument pas pour ses commentaires négatifs sur mon bulletin de notes mais que… elle devrait quand même se méfier. 

 

Et c’est à ce moment là qu’arts plastiques et chimie se sont croisés. Deux matières dans lesquelles j’étais loin d’exceller.

 

Dégalvanisons le galva

J’ai fait prendre un bain à mon ange. Tout d’abord dans du vinaigre blanc distillé. Pour bien le décaper. À ce bain, j’ai rajouté du peroxyde d’hydrogène. De l’eau oxygénée quoi. Un truc qu’on se mettait dans les cheveux avec Cadette pour se faire des mèches. Nous avons d’ailleurs tout essayé. Ça et le citron !

 

Dégalvanisons le galva

Je ne pourrais malheureusement pas vous donner les dosages. J'y suis allée totalement au pif. Ma bouteille de peroxyde était toute petite et je l’ai trouvée chez le pharmacien pour une misère.

 

Moi qui pensais que la chimie c’était compliqué ! Par contre, en l’occurrence, comme ça sentait fort mauvais, j’ai dû sortir ma concoction à l’extérieur. Ce qui ne m’a pas empêchée d’avoir légèrement mal à la tête mais comme j’ai refusé de porter un masque (AH NON pas un masque à la maison !!!), je ne peux m’en prendre qu'à moi-même.

 

Dégalvanisons le galva

Lorsque mon ange a commencé à tourner au brun dans son bain, j’ai rajouté du sel. Et là, quand ça a commencé à bouillonner, je me suis sentie l’âme d’un scientifique.

 

Dégalvanisons le galva

Bref, au final, le temps que je plonge du nez dans la piscine, mon ange s’était pris une dérouillée. Je l’ai alors sorti du bain, séché sur une serviette tout confort triple épaisseur et j’ai rajouté une couche de sel pour bien le saumurer.

 

Dégalvanisons le galva

J’avoue que j’ai ensuite oublié cette pauvre âme sur un coin de table. Pendant quelques heures. Quand je suis revenue, elle m’avait fait des boutons. Je l’ai donc rincée puis laissée sécher. Et pendant ce laps de temps, mon ange a continué à changer de couleur. 

 

Je ne sais pas ce qu’en penserait mon prof de chimie. Celui qui a dû perdre quelques cheveux en notant mes copies, mais, moi, personnellement, je suis fière d’avoir obtenu ce résultat. As-tu vu Monsieur Moutie, tes efforts pour me pousser dans cette voie n’ont pas été vains !?!

 

La question première et essentielle que vous allez indéniablement me poser est pourquoi avoir choisi de l’acier galvanisé alors que j’aurais très bien pu partir d’un fil métallique déjà rouillé ? Ben oui quoi, cet acier recouvert d’une couche de zinc pour justement lui offrir une plus grande résistance à la corrosion, est-ce bien raisonnable si c’est, pour ensuite, le faire rouiller ?

 

Raison Number ONE, c’est tout ce que Monsieur 3xrien avait dans son atelier et en ces temps de disette, il ne faut pas se montrer difficile.

 

Raison Number TWO, je déteste l’odeur d’un fil métallique sur les doigts après l’avoir travaillé, hors le fil galvanisé ne pue pas !

 

Raison Number THREE, c’est comme ça, un point c’est tout !

 

Mon ange trône, à présent, fièrement sur une planchette en bois récupérée sur un projet qui n'a jamais abouti. J'ai peint cette planchette avec, tout d'abord, une couche de vert eucalyptus, puis, à l'essuyé, une couche de blanc. J'aime beaucoup ces peintures vintage de Martha Stewart car elles donnent vraiment un aspect rustique. Le bouton est une récup comme il en traîne de nombreuses dans mes placards. Comme quoi, rien ne se perd chez les 3xrien !

Dégalvanisons le galva

Au final, je suis très contente du résultat et vu mes recherches sur le Net, je ne suis pas la seule car il existe des tas de personnes qui, comme moi, s’évertuent à changer le cours des choses. Je voulais un ange baroudeur ayant vécu et je l’ai eu !

Dégalvanisons le galva
Partager cet article
Repost0

Géométrie à l’infini

Publié le par Fille Ainée

Géométrie à l’infini

Enfin ! Il est tombé de mes aiguilles. Je n’en voyais pas le bout. Tricoté avec du 3.5, plus de 350 mailles en rond, au point de jersey, de quoi en avoir le tournis.

 

Inspirée par un modèle de pull aperçu sur mon Site de Perdition mais qui n’était pas disponible à la vente (il fallait investir dans le catalogue entier !), je me suis prise par la main et au bout de maintes recherches, j’ai compris qu’il s’agissait en fait d’un grand rectangle pour le corps et de deux petits pour les manches.

 

 

Géométrie à l’infini

Il est un peu froissé dans le bas car je l'ai transporté partout avec moi mais comme la laine dégradée est mélangée à un petit fil métallique pour lui donner un aspect scintillant, il m'est difficile de le repasser. Je pense qu'il se détendra de lui-même à la longue. 

Géométrie à l’infini

J’aurais préféré des manches un peu plus longues mais j’ai manqué de laine. Du coup, j’ai les mêmes bras que Casimir !

Géométrie à l’infini
Partager cet article
Repost0

Détournement

Publié le par Fille Ainée

En couture, tout patron peut-être détourné, adapté à ses goûts personnels, bref hacké comme on dit dans le jargon.

 

Il suffit de rajouter des manches, changer un col, insérer un galon et hop, voilà une création bien à soi. Certaines en profitent pour commercialiser leur version qui finalement ressemble à si méprendre à un patron déjà diffusé gratuitement. Je ne nommerai personne mais ça me fait bouillir à l’intérieur quand je vois ça.

 

Il suffit de partir d’un basique, d’un bloc en l’occurrence. Et à partir de ce bloc, on rajoute, on modifie. Pour mon petit haut vintage, je suis partie du patron de haut sans manche proposé gratuitement ICI (cliquez sur Sleeveless shell top pour le télécharger directement sur votre ordi). J’aime beaucoup cette version car le dos est plus long que le devant ce qui permet de dissimuler des hanches voluptueuses. Et quand on a des hanches confinées depuis 7 semaines, il faut savoir les faire disparaître intelligemment.

 

Détournement

À ce haut, j’ai rajouté des mancherons. J’en ai trouvé plusieurs modèles sur le net. Des simples, des froncés, des à plis… bref, nous n’avez que l’embarras du choix. Les miens viennent de la robe Malo que j’avais réalisé par deux fois ICI et LA. Si ça c’est pas du recyclage !

 

Détournement

Ensuite, j’ai rajouté un col à mon haut. Je ne sais pas pourquoi mais je fais, depuis plusieurs mois, une fixation sur le col Claudine. Allez comprendre ! En suivant le tracé de l’encolure de mon haut, j’ai dessiné ce fameux col mais en le détournant lui-aussi. De même que pour les mancherons, il existe de nombreux modèles gratuits sur le net pour créer soi-même son col Claudine.

 

Détournement

Et voilà, le tour est joué !

 

Mon patron de basique est à présent méconnaissable. Cependant, si c’était à refaire, je n'entoilerais pas mon col car je le trouve un peu trop rigide (et froissé mais ça c’est de ma faute !). Mon tissu blanc était assez épais pour pouvoir tenir sa forme. Du coup, une fois porté mon col rebique légèrement. Mais on dira que c’est à cause d’un coup de vent ;-).

 

Allez, à vous de jouer !

Partager cet article
Repost0

1 2 > >>