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Puygiron

Publié le par Fille Ainée

La semaine dernière, toujours dans le cadre des Journées du Patrimoine, Moyen Nain et moi sommes allés découvrir le château de Puygiron.

Puygiron
Puygiron

Puygiron est un tout petit village dans la Drôme provençale. Il s’est développé à partir du XIIème siècle autour du château, construit, lui fin XII, début XIIIème siècle.

 

Ce château est une construction rectangulaire, flanquée de quatre tours. L’une d’elles forme le donjon.

Puygiron
Puygiron

C’est Monsieur le comte qui nous a fait visiter. Tout d’abord, la cour intérieure qui abrite une tour Renaissance hexagonale possédant une porte en ogive et un escalier à vis.

Puygiron
Puygiron
Puygiron
Puygiron
Puygiron
Puygiron
Puygiron

Nous sommes ensuite passés dans la salle des gardes avec son énorme cheminée et des voutes retombant sur un énorme pilier central. C’est ce pilier qui soutient toute la structure au-dessus. Le jour où il lâche…. !

Puygiron
Puygiron
Puygiron

Monsieur le comte nous a ensuite fait découvrir une des caves du donjon dans laquelle un énorme tas d’immondices avait été stocké. Pour la vider, l’organisation, en famille, de grands chantiers de jeunesse où chacun vient avec un seau. Le tout dans une grande bonne humeur.

 

Nous avons fini la visite par un tour de jardin pour admirer l’extérieur.

Puygiron
Puygiron
Puygiron

Les travaux de rénovation continuent toujours et ils dureront, je pense, de très nombreuses années. Si vous voulez vous armer d’un seau vous aussi…

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Tous à la plage !

Publié le par Fille Ainée

Tous à la plage !

Je n’aime pas beaucoup la plage l’été. Trop de monde, trop chaud, trop tout. Par contre, la plage en arrière saison, c’est le pied. Quand les touristes sont partis et que le calme est revenu dans les dunes.

 

Sur ma carte postale, les derniers estivants ont quitté le littoral et il ne reste plus que les pêcheurs à l’épuisette qui traquent la crevette dans les mares laissées par la mer à marée basse.

 

Tous à la plage !
Tous à la plage !

Grand Papi est rentré en oubliant son pliant sur la plage et le voisin a laissé son parasol dehors. Qu’ils sont bien négligents !!

Tous à la plage !

Troisième carte postale d’une série de 14 dont vous trouverez le modèle gratuit ICI. Cette carte postale me rappelle mes vacances en Vendée avec Cadette et les cousines, il y a bien bien longtemps ! Quand Grand Papi partait à vélo tôt le matin pêcher l’anguille et nous apprenait à attraper des couteaux lorsque la mer se retirait. Nostalgie, quand tu nous tiens ! Si j’avais su, j’en aurais beaucoup plus profité.

Publié dans Patchwork

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Craft

Publié le par Fille Ainée

Enfin ! Je t’ai terminée, saleté !!!

Craft

Grande adepte des modèles de Kim Hargreaves, je dois vous avouer que celui-ci m’a donné du fil à retordre. Plus de 18 mois pour le pondre !! Du jamais vu. Et tout ça parce que la longueur des manches tenait plus à celle des bras de chimpanzés ! Et évidemment pour défaire une Fine Kid, il faut avoir les nerfs solides. Pourtant j’ai bien suivi le modèle mais une fois la première manche terminée ET cousue, j’aurais pu faire la poussière en traînant les bras au sol.  

Craft

Alors, évidemment, ça m’a un peu refroidie. Du coup, j’ai mis plus de 6 mois à affronter mes démons. Jusqu'à cet été.

Craft
Craft

Donc, voilà le remake des bras de chimpanzés et du coup, sur une lancée, une seule, le pull CRAFT dont le modèle est ICI.

Craft
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Promenade patrimoinesque

Publié le par Fille Ainée

C’est la première fois que je me trouve en France pour le week-end des Journées du Patrimoine et j’ai donc voulu en profiter à fond. J’ai traîné Moyen Nain sur toutes les petites routes de campagne avoisinantes pour aller jeter un œil de l’autre côté des grands murs. Pas d’intérêt pour les grands bâtiments publics mais une grande curiosité pour tous les petits joyaux privés. Et c’est en tombant par hasard sur la Villa Sestier à Sauzet que je me suis dite « la vie est quand même bien faite » ! Ce petit bijou de l’Art Nouveau a été une très belle découverte.

 

Acquise fin XVIIIème siècle par Honoré Sestier, notaire à Montélimar, la villa n’est, au départ, qu’une folie : un petit pavillon à la campagne destiné à faire la bringue le week-end avec les copains !

Promenade patrimoinesque

C’est son petit-fils, également appelé Honoré, qui reprend la maison et décide de l’embellir pour l’assortir aux extérieurs, un parc de plusieurs hectares réalisé à l’anglaise par Gabriel Luizet, architecte et paysagiste qui s’la pète à l’époque ! Et il est content le Gabriel de son travail qu’il considère comme l’un des plus beaux parcs privés de la Drôme. Sauf que malheureusement pour lui, ce parc tombe maintenant en désuétude et aurait bien besoin d’un bon coup de tondeuse !! Ou de quelques moutons.

Promenade patrimoinesque

La Villa Sestier est bien éloignée du style provençal et on s’attendrait plutôt à la trouver en ville plutôt que perdue en pleine campagne.

 

Honoré choisit Nicolas Vernon, architecte, pour superviser l’ensemble du gros œuvre mais aussi la réalisation de la déco et du mobilier. Le t’it Nicolas suit la mode mais n’est pas novateur. Je le soupçonne d’avoir regardé dans les catalogues déco de l’époque pour réaliser la bicoque. Si Pinterest avait alors existé !!!

 

Cette maison de maître suit les grands principes de « l’Art Nouveau » : dissymétrie des toitures, vitraux dans la véranda et références à l’extrême orient dans les faitières du toit.

Les écuries

Les écuries

La faisanderie

La faisanderie

Ce que j’ai trouvé dommage, c’est que Gilou, qui dirigeait la visite, et propriétaire des lieux, n’avait pas trouvé le temps de ranger le long tuyau d’arrosage qui traînait dans le jardin et dans lequel tout le monde se prenait les pieds (y aurait-il eu un accord tacite pour compter combien d’entre nous allaient se vautrer dans les jardins à la française ?) et d’écarter vélos, tondeuse et barbecue dispersés sous ces magnifiques vitraux ? Tout comme les jouets entassés sous l’escalier du vestibule. A moins que l’effet voulu eut été du style « foutoir historique » ?!

 

La visite a donc commencé par la véranda où nous avons pu admirer les vitraux réalisés par le maître verrier Thomas, ainsi que le VTT de Gilou.

Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Magnifiques carreaux de ciment sur le sol du vestibule

Magnifiques carreaux de ciment sur le sol du vestibule

Puis nous sommes passés dans La Clairière : un petit fumoir dans lequel nous nous sommes tous entassés (nous étions plus d’une vingtaine) et dans lequel Gilou m’a rendu très nerveuse en pointant des objets rarissimes avec sa canne. Alors que nous essayions tous de ne pas bouger une patte pour ne pas faire tomber les vases d’époque ! Le Gilou, lui, était confiant.

Promenade patrimoinesque
Remarquez les tapisseries

Remarquez les tapisseries

Promenade patrimoinesque

Nous sommes ensuite passés au salon pour admirer les meubles africains rapportés par Gilou. Je ne suis pas certaine que nous ayons les mêmes goûts mais je n’habite pas les lieux ! Plusieurs meubles et vases ont été malheureusement dérobés en 1982.

Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Je vous déconseille vivement de vous y asseoir

Je vous déconseille vivement de vous y asseoir

J'ai, un instant, cru, au grand embarassement de Moyen Nain, qu'il s'agissait d'autre chose ! Non Mesdames, cela n'est pas une statue d'un dieu de la fertilité ;-) !

J'ai, un instant, cru, au grand embarassement de Moyen Nain, qu'il s'agissait d'autre chose ! Non Mesdames, cela n'est pas une statue d'un dieu de la fertilité ;-) !

Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Les détails du plafond

Les détails du plafond

Promenade patrimoinesque
La salle à manger, pièce dans laquelle Gilou s'est fait rappeler à l'ordre car il bavassait trop

La salle à manger, pièce dans laquelle Gilou s'est fait rappeler à l'ordre car il bavassait trop

Promenade patrimoinesque
Les vitraux de la salle à manger. C'est chic...

Les vitraux de la salle à manger. C'est chic...

Mais ça n'éclaire pas beaucoup la pièce.

Mais ça n'éclaire pas beaucoup la pièce.

Le couloir et son exposition temporaire (on l'espère) de jouets et autres babioles

Le couloir et son exposition temporaire (on l'espère) de jouets et autres babioles

Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Un meuble superbe noyé dans le fouillis

Un meuble superbe noyé dans le fouillis

A l'étage, la chambre à coucher et sur ses murs, des tissus en soie naturelle qui résistent à l’usure du temps mais pas à celle du soleil.

Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque

Je me demande si dans la salle de bain, Gilou n’avait pas oublié de retirer son peignoir pour nous donner une impression de vécu ?

Promenade patrimoinesque
Promenade patrimoinesque
Cette restauration là me semble un peu douteuse

Cette restauration là me semble un peu douteuse

Promenade patrimoinesque
Ces superbes toiles d'araignée sur le vitrail supérieur m'ont reconciliée avec les miennes !

Ces superbes toiles d'araignée sur le vitrail supérieur m'ont reconciliée avec les miennes !

Cette visite a été charmante et il est évident que la rénovation d’un tel lieu ne doit pas être un long fleuve tranquille. Surtout si l’on doit s’accorder avec l’administration un peu farfelue quand il s’agit d’un lieu classé historique.

 

Si vous êtes dans les parages l’année prochaine, faites un détour. Gilou aura peut-être rangé ses jouets d’ici là !

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Les Heures Souterraines

Publié le par Fille Ainée

Les Heures Souterraines

C’est dans ma chambre d’hôtel à Paris, le mois de juillet dernier, juste avant de quitter les lieux et dans les 10 minutes qu’il a fallu aux Nains pour se laver les dents et fermer leurs valises alors qu’on avait dit check out à 10h, que, pour patienter j’ai allumé la télé et je suis restée plantée comme une asperge devant l’écran à regarder un film dont j’avais manqué le début et dont il était certain que je verrais pas la fin au risque de manquer notre train. Ce film, c’était Les Heures Souterraines, adapté du roman de Delphine de Vigan.

 

Je n’avais jamais entendu parler de cet auteur (expatriation oblige) et pour la découvrir, j’ai tout d’abord commencé par lire No et Moi, un livre qui semble t-il a eu beaucoup de succès. J’ai aimé modérément. Je l’ai trouvé un peu simple, on voit arriver la fin comme un éléphant rose dans un couloir. Je n’ai pas été véritablement enthousiasmé par les personnages et l’improbable amitié qui se noue entre eux.

 

De plus, le style de Delphine de Vigan m’a légèrement horripilé. Le livre est court mais on a l’impression que l’auteur tire sur les mots pour remplir l’espace. Un peu comme un de mes Nains à qui on demande de rédiger un texte de 150 mots et qui au bout de 100 manque d’inspiration. Beaucoup de répétitions en variant bien sûr le vocabulaire. C’est pénible. Irritant même. Tellement laborieux. Une lecture agaçante. Vous voyez ce que je veux dire ? A se demander si pour obtenir un style plus limpide, il ne faudrait pas ôter ces redondances mais du coup se retrouver avec un roman de 50 pages !

 

Toujours obsédée par ce film, et nullement déroutée par ma première lecture insatisfaisante, je me suis mise en quête des Heures Souterraines. Pas évident ! On a l’impression que le succès de No et Moi a mis au placard le reste de la littérature Viganesque.

 

Les Heures Souterraines parlent de la solitude des grandes villes dans lesquelles des milliers de gens se côtoient tous les jours mais ne se croisent jamais. Mathilde, veuve, mère de trois enfants et Thibault, médecin urgentiste ne se connaissent pas. Ils vivent et travaillent tous les deux au cœur d'une ville sans cesse en mouvement. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Le 20 mai.

 

Mathilde se rend tous les jours au travail en RER et suite à un désaccord en apparence anodin avec son supérieur qui s’acharne contre elle, entame une longue chute dans l'enfer du harcèlement moral au milieu de la lâcheté et de l’ignorance de ses collègues.

 

Thibault, lui, vient de rompre avec une compagne indifférente et se sent usé par son poste chez SOS Médecins.

 

Mathilde et Thibault se rencontreront-ils un jour ?

 

A travers deux personnages, l’auteur sonde le désespoir ordinaire des vies urbaines. L’anonymat des grandes villes, ici, en l’occurrence, Paris.

 

Les Heures Souterraines n’est pas un roman très joyeux, je vous l’avoue. Mais pour avoir vécu longtemps à Paris, il a résonné en moi. Je me souviens encore de ses longs trajets en métro/RER à sillonner Paris. De cette foule dans les transports aux heures de pointe là où personne n’ose croiser le regard de l’autre. À l’indifférence générale.

 

Delphine de Vigan a su trouver les mots justes pour décrire ce quotidien de violences psychologiques et de bassesses morales tellement infimes qu’elles pourraient presque passer inaperçues.

 

Malgré le fait que Delphine de Vigan tire toujours autant sur les mots, ce roman m’a conquise. J’ai adoré. Par contre, je vous conseille de le faire suivre par une lecture un peu plus gaie !!

Publié dans Au fil des pages

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La Chambre des Merveilles

Publié le par Fille Ainée

La Chambre des Merveilles

Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère,Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, elle est occupée, au téléphone. Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.

 

Louis est dans le coma et si dans quatre semaines, il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher son respirateur. En rentrant de l’hôpital, désespérée,Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie.

 

Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut–être que ça l’aidera à revenir. Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait.

 

Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on  a presque quarante ans…

 

Lorsque j’ai pris ce roman sur les étagères de la médiathèque la semaine dernière, je m’attendais à autre chose. Le sujet de départ est quand même assez mélodramatique et promettait une lecture difficile niveau émotions. Et bien non, pas du tout.

 

L’histoire est touchante certes mais l’auteur ne s’attarde pas entre les murs de cette chambre d'hôpital. C’est sur la mère du jeune garçon qu’il concentre toute son attention. Et surtout, sur ces « douze travaux d’Hercule » qu’elle s’acharne à réaliser avant la date fatidique du débranchement des tubes.

 

Une histoire dont le thème se rapproche beaucoup du film Sans plus Attendre (The Bucket List) dans lequel un mécanicien et un richissime directeur d'hôpitaux, se retrouvent dans la même chambre d'hôpital. Il ne leur reste à tous les deux que peu de temps à vivre. L'un d'eux décide d'écrire une liste où il note tout ce qu'il aimerait faire avant sa mort ; pour lui, sa liste n'a rien de sérieux mais l'autre tombe dessus et le convainc de partir réaliser ses rêves.

 

Cette histoire est touchante et la fin vous donnera envie à vous aussi de rédiger votre bucket list, où comme l’exprime si bien cette pub pour une boisson américaine pleine de sucre dans laquelle, un retraité qui s’ennuie, réalise après une gorgée qu’il a manqué pas mal de choses dans sa vie et se rattrape à toute allure.

 

Ce roman est en fait une ode à la vie. Son thème est loin d’être nouveau : une fois lancé dans notre vie d'adulte responsable, la « vrai vie », n’oublions-nous pas nos rêves d’enfant ?

 

J’ai aimé cette lecture divertissante et au final, j’ai apprécié que l’auteur ne nous emmène pas dans un registre larmoyant. Il n’y a pas si longtemps, en fouillant dans des tiroirs pour faire mes cartons de déménagement, j’ai retrouvé une liste similaire rédigée il y a 29 ans et qui aujourd’hui me fait beaucoup, beaucoup sourire. Quelle naïveté ! Si j’avais su !

 

Alors, on va toutes/tous s’y mettre : listez votre bucket list ! Rédigez-moi une lettre destinée à vous-même dans 10 ans. Et on se retrouve en 2028 !

Publié dans Au fil des pages

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La Liste de mes Envies

Publié le par Fille Ainée

La Liste de mes Envies

Voilà une lecture qui m’a beaucoup emballée ! Je sais, le livre est paru depuis des lustres mais je rattrape mon retard et je découvre avec grand plaisir Grégoire Delacourt.

 

Fidèle à la tradition du « lis le livre avant de regarder le film, ma fille » afin d’éviter les déceptions, j’ai lu cette fiction d’une traite.

 

Jocelyne est une femme qui a construit sa vie simplement et qui, entre sa mercerie et son blog, se contente de petits plaisirs simples. Alors, le jour où elle gagne 18 547 301 euros ET 28 centimes, elle redoute que cette nouvelle richesse ne lui fasse perdre ce qui, jusqu'à présent la rendait si heureusement paisible. Alors, au lieu d’encaisser son chèque, elle le cache au fond d’une armoire et rédige la liste de ses envies.

 

Je dois vous avouer ne pas avoir vu venir la fin. Et j’ai d’autant plus été ravie que personne, jusqu'à présent, n’a eu la mauvaise idée de me raconter l’histoire car cela aurait gâché mon plaisir de lecture.

 

Jocelyne est un personnage attachant, intelligent et très touchant. C’est une femme comme beaucoup d’autres, qui vit de ses petits bonheurs quotidiens et de ses peines. On se retrouve presque toutes dans ce caractère de fiction.

 

J’ai relevé mon passage préféré, celui qui, lorsque le doute me prend et l’envie me gagne d’arrêter mon blog, justifie que je me remette devant l’ordinateur pour vous parler de choses et d’autres. J’aime à penser que quelque part sur la blogosphère, je fais le même effet à quelques unes d’entre vous, même si vous ne me le dites pas forcément. Merci à vous toutes qui me suivez !!

 

« Votre blog est inattendu. J’ai mille questions pour vous. Pourquoi chaque jour mille deux cents femmes viennent parler chiffons… Je n’ai aucune réponse à vos questions, je suis désolée

Ma mère vit seule depuis plus de dix ans. Elle se lève à six heures. Elle se prépare un café. Elle arrose ses plantes. Elle écoute les nouvelles à la radio. Elle boit son café. Elle fait un brin de toilette. Une heure plus tard, à sept heures, sa journée est finie. Il y a deux mois, une voisine lui a parle de votre blog et elle m’a demandé de lui acheter un machin. – un machin, dans son langage, c’est un ordinateur. Depuis grâce à vos passementeries, vos bouffettes et vos embrasses, elle a retrouvé la joie de vivre. Alors ne me dites pas que vous n’avez pas de réponses. »

Publié dans Au fil des pages

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Et aujourd'hui, c'est le 3 !

Publié le par Fille Ainée

Et aujourd'hui, c'est le 3 !

Je l’avais annoncé la semaine dernière ; j’ai bien l’intention de toutes les réaliser, mais pas nécessairement dans le bon ordre. Qu’importe ! Ce qui compte, c’est de participer.

 

Voici donc, piochée au hasard, la troisième carte postale de Scrap, Quilt and Stitch : le camping sauvage !

 

 

Et aujourd'hui, c'est le 3 !

Vous aurez remarqué que chez moi, tout le monde est couché depuis longtemps. Nous avons passé la soirée autour du feu à faire cuire des saucisses et il reste encore quelques braises rouges sur le feu.

Et aujourd'hui, c'est le 3 !

Gare aux ours sauvages !

Publié dans Patchwork

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Thorn

Publié le par Fille Ainée

Kim Hargreaves est MA designer es tricot préférée. Suivie de très près par Jojo Locatelli (n’est-ce-pas ma Jumelle ?!?). Si je m’écoutais, je réaliserais toutes ses créations. Au grand dam de l’Homme qui verrait flasher devant ses yeux sa plastique enrouée.


Pour commencer en douceur, j’ai investi, l’année dernière, dans Scarlet.

Thorn

Après des semaines de recherches assidues sur le Net, j’en ai convenu que c’était LE livre qui regroupait le plus de coups de cœur et qui donc représentait un super investissement pour les années à venir. Mais vu la vitesse à laquelle je tricote, il ne me fera guère que quelques mois !

 

Thorn est, à la base, un gilet. Mais j’aime peu les gilets et je les porte encore moins. Je me suis donc embarquée dans l’aventure avec, comme idée en tête, de le transformer en pull. Chose faite !

Thorn
Thorn
Thorn

Tricoté avec une laine Adriafil 100% angora – Sierra Andina - achetée dans une petite boutique parisienne mais dont vous pouvez trouver l’équivalent ICI à tout petit prix, mon ouvrage est très vite tombé des aiguilles du 3,75. 

Thorn

Pour transformer ce gilet en pull, je me suis contentée de réaliser le devant comme le derrière sans prendre en compte la bande du milieu. Rien de plus simple !

Thorn
Thorn

La laine est tellement douce que je le porte à même la peau par ces temps de grand vent. Les températures se rafraichissent pour mon plus grand plaisir !

 

Pour trouver les explications il faut acheter tout le bouquin. Ce que j'ai fait ! Avant de m'apercevoir que si vous êtes un tant soit peu débrouillard(e), il suffit juste de fouiller sur le Net pour trouver quelques partages de personnes indélicates.

 

Moi, je vous laisse avec votre conscience ;-) !

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