Cette photo a été prise en 2005 dans notre Provence qui n’est plus Natale. Il faut que je vous situe l’action pour que vous compreniez bien le pourquoi du parce que.
Monsieur 3xrien et moi avions acheté un frigo américain. Le truc hyper moderne connecté directement au robinet, type quand t’as soif pourquoi te servir au robinet quand c’est tellement plus marrant d’appuyer sur un bouton et que l’eau coule toute seule dans ton verre si t’as pas oublié de le mettre en-dessous. Un frigo tellement encombrant qu’avant on pouvait être 10 dans la cuisine et plus que 2 après son installation. Bon, j’exagère légèrement mais ce maudit frigo, il a d’abord fallu le faire monter dans la cuisine par l’escalier hyper étroit. Là, ça été chaud mais il est monté.
Par contre, pour la petite histoire, au moment de notre déménagement récent, le déménageur l’a regardé de travers et a refusé de faire le voyage inverse. Du coup, le maudit frigo, il a plus de porte et il est passé ailleurs !
Bref, pour en revenir à mon anecdote DIYesque, une fois installé, ce frigo, pas question de le bouger. Le plombier le raccorde au réseau, nous fait signer la paperasserie et part en courant.
Le lendemain, fuite d’eau dans toute la cuisine ! Visiblement, le raccordement avait été fait un peu à la légère et de toute urgence, nous coupons l’alimentation en eau de la maison. Nous étions, à cette époque, en plein dans les travaux de peinture, et Monsieur 3xrien (oui, lui) avait laissé sur le sol de la cuisine un pot de peinture… bleu. Nous tournons la tête 2 minutes pour éponger le sol et ... horreur, le Nain faisait la patouille, l’air réjoui ! Nous, beaucoup moins !
Maintenant, comment voulez-vous essuyer l’œuvre du Van Gogh en herbe quand il n’y a plus d’eau dans la maison ? Donc, vite, nous remettons l’eau, courons chercher des serpillières après avoir stratégiquement écarté le Nain du danger, nettoyons comme nous le pouvons les dégâts et en pataugeant dans la flaque du frigo retournons fermer l’eau. Raconté comme ça maintenant, c’est sûr que ça fait rire mais sur le coup, j’étais prête à égorger le Nain, son géniteur et le plombier.
Lorsque le plombier, rappelé à l’ordre, est revenu ventre à terre dans la journée, il restait des traces de peinture sur le sol. Et nous l’avons retrouvé à quatre pattes à frotter les restes de Van Gogh junior avec un produit nettoyant. Voilà où mène la culpabilité !