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C’est le pied, ma Poule !

Publié le par Fille Ainée

Je suis une grande fan d’émissions comme Cousu Main et sa version britonnique The Great British Sewing Bee. Si je n’habitais pas si loin, moi aussi je me lancerais ! Vous me verriez transpirer sur un ourlet mal fait ou une boutonnière récalcitrante. Mais maniaque comme je suis, je crois que je ne pourrais pas supporter cette course contre la montre !

 

Malheureusement, pas facile niveau logistique à moins que je ne lâche mes Nains et leur géniteur pendant plusieurs semaines pour aller m’éclater derrière les cameras. Alors à défaut, je reste dans mon Atelier et je commente toute seule mes réalisations. Triste !

 

Imaginez donc mon plus grand plaisir lorsque j’ai réalisé que les patrons des quatre saisons du Great British Sewing Bee étaient disponibles gratuitement sur le Net. Et légalement !!! Elle est pas belle la vie ? Cependant, petit bémol pour celles qui manquent d’assurance : ces patrons sont généreusement partagés mais sans explication.

 

Grand Nain, sur le point de repartir vers la Cornouaille pour finir sa deuxième année universitaire, a passé commande. Le Nain a eu envie de la full skirted dress ICI que je traduis par petite robe en forme qu’il faut absolument avoir dans son dressing ! Comme mon Nain a opté pour un pied de poule Prince de Galles, cet ouvrage est devenu la petite robe qu’il faut absolument porter pour un entretien d’embauche !

 

C’est le pied, ma Poule !

Comme il n’est pas précisé si les marges de couture sont incluses, je le confirme. Ce patron taille impeccable. Par contre, ne perdez pas votre temps avec les parementures d’encolure et d’emmanchure. Voulant éviter de doubler le corsage, j’ai malheureusement tenté le coup. Bien mal m’en a pris. A l’essayage, mon Nain s’est soudainement retrouvé avec des épaules de déménageurs et le dos qui baillait. Bref, une vraie bouillie.

Ça s'aligne presque !!

Ça s'aligne presque !!

Il faut dire que les parementures sont tellement larges qu’elles se chevauchent. Ce qui, avec un tissu comme celui-la, donne une immonde épaisseur.

C’est le pied, ma Poule !

J’ai pris le temps de tout défaire et me suis résolue à couper cette fameuse doublure. Je ne le regrette pas.

C’est le pied, ma Poule !

Mon Nain est ravie, sa robe est dans la valise. Le plus dur est de conduire le Nain à l’aéroport et d’attendre le mois de juillet pour le revoir.  

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Quand on n’a pas de ventre mais des jambes de gazelle…

Publié le par Fille Ainée

Il fut un temps où j’aurais pu la porter ! Et si un jour comme par magie, le Grand Créateur décidait de me redonner une taille de guêpe ? Juste une toute petite fois !! De toute façon qui voudrait d’une jupe dans laquelle il est hors de question de courir, on ne peut pas monter en voiture sans se contorsionner et le grand écart est hors limite ?? Hein, qui voudrait d’une jupe pareille ??? Je vous le demande.

Quand on n’a pas de ventre mais des jambes de gazelle…

Elle m’a donné du fil à retordre cette jupe crayon ! On aurait dit qu’elle avait des envies cruelles de bien me faire sentir qu’elle n’était pas pour moi. Que seul un jeune Nain au ventre plat était digne de la porter.

Quand on n’a pas de ventre mais des jambes de gazelle…

Très très facile à réaliser, ne vous laissez pas berner par cette simplicité ! Le Nain a des hanches et un derrière rebondi et Madame Burda a eu l’idée saugrenue de dessiner son patron pour des haricots filiformes. Le patron ICI taille petit et le conseil donné de rajouter entre 1,5 et 2cm de marges de couture ne doit pas être pris à la légère. Sinon, vous serez comme moi, à vous acharner à faire rentrer une masse charnelle dans un étui à lunettes. Ça ne rentre PAS !

Quand on n’a pas de ventre mais des jambes de gazelle…

Vous remarquerez la petite touche orientale des boutons chinois à la place de boutons conventionnels. 

Grand Nain m'assure que sa jupe est hyper confortable (nous avons opté pour un coton non extensible suivant les conseils du patron). Mon Nain est même allé jusqu'à tester la solidité de la fermeture invisible en s'étalant royalement sur ses talons serait-ce une revanche inconsciente de sa p'ove mère envieuse ?. Le tissu a tenu bon ! 

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Quand Grand Nain ramène sa fraise

Publié le par Fille Ainée

Quand on est étudiante et qu’on n’a pas beaucoup de moyens, il faut être débrouillarde. Ou alors avoir des contacts !

 

Grand Nain, de passage en vacances, avait envie de fraises. Sur sa robe ! Seulement, mon Nain avait du mal à trouver LA robe de ses rêves. Qu’à cela ne tienne ! Non seulement, cette robe est unique mais elle a eu le mérite d’occuper mon Nain (et sa mère) pendant plusieurs heures.

 

À la base, une robe salopette toute simple. Je n’avais pas de patron mais j'ai tracé une jupe en rond sur un coupon de tissu. Un petit tour de pi et c’est fini !

 

Quand Grand Nain ramène sa fraise

Rajoutons un bavoir carré (Grand Nain était un fervent amateur de spaghetti bolognaise dans sa jeunesse. Nostalgie quand tu nous tiens !), deux bretelles et le tour est joué. Je précise que le tissu étant légèrement transparent, la p'ove mère du Nain a passé une éternité à doubler l'ensemble. Décence oblige !

Quand Grand Nain ramène sa fraise

Sauf que… il manquait des boutons. Pas de problème, Fimo à la rescousse, contribution de Gentille Voisine et de son four parce que le notre a décidé de faire des siennes, une touche de vernis et quatre fraises plus tard…

Quand Grand Nain ramène sa fraise
Quand Grand Nain ramène sa fraise

Quant à l'imprimé champêtre, il s'agit d'une pomme de terre sculptée, trempée dans de la peinture pour tissu et amoureusement tamponnée. Un motif artisanal et unique !

Quand Grand Nain ramène sa fraise

Mon Nain est aux anges et sa mère est fière comme un pou ! 

 

Je tiens toutefois à préciser que mon Nain évolue dans un environnement universitaire Britonnique dans lequel la plupart des étudiants ont les cheveux roses et bleus, voire pas de cheveux du tout, donc le port d'une robe à fraises ne devrait en surprendre aucun !

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Diana oh Diana…

Publié le par Fille Ainée

Le site Sew Loft a disparu et avec lui des tas de patrons gratuits. Du moins, c’est ce que je croyais mais, à force de persévérance, j’ai fini par trouver un site qui les avait répertoriés LA pour éviter que des p’oves filles comme moi s’arrachent les cheveux en n’en perdent la raison. Il en faut vraiment peu pour me rendre heureuse ces jours-ci !

 

À force de ne coudre que des robes, j’ai des tas de jupes/shorts orphelins. Et comme on ne se promène pas à moitié nu(e) dans nos contrées (ou même ailleurs !), j’ai voulu essayer Diana, petit haut à bretelles ICI. Mais attention, pas un Diana tout bête. Ce qui fait qu’au final, j’ai mis toute une après-midi pour réaliser mon haut au lieu d’une heure préconisée.

 

Tout d’abord, mon tissu était beaucoup trop transparent. Il a donc fallu que je le double. J’ai coupé un devant et un dos en les rallongeant. Ca c’était la première couche ! Pour compliquer encore plus les choses, j’ai fait une couture anglaise. C’est tellement plus joli en transparence. Sauf qu'au final, on ne voit plus la couture une fois rajoutée la couche supérieure. Mais bon, moi je le sais et c’est ça qui importe ! À noter : j'ai coupé la taille M pour un 38 (qui en fait doit correspondre à un 40) et du coup, avec ces coutures à l'anglaise, mon haut corespond pile poil au 38 ! Ingénieux, non ?

 

 

 

Diana oh Diana…

J’ai ensuite coupé un dos dont la longueur correspondait à celle du patron : deuxième couche ! Mon deuxième devant m’a donné du fil à retordre car je le voulais avec une petite fantaisie. Mais qui a inventé ces plis religieuses !! Quel est ce sadique ? Bon j’estime m’en être à peu près bien sortie, ils ont l’air réguliers et puis avec ce système de couture, on remarque peu les défauts. 

 

Diana oh Diana…

J’ai terminé mon haut par un très beau biais acheté au marché.

 

Au final, je suis quand même un peu déçue par le rendu. Même si mes Nains adorent mon ouvrage, les plis sur le devant lui donne une petite rigidité alors qu’au départ, c’est la fluidité du tissu qui avait influencé mon choix. Je me demande aussi si je n'aurais pas du faire des pinces de poitrine pour lui donner une forme un peu plus cintrée. 

 

Et puis avec ces petites fleurettes, ne fais-je pas un peu petite fille sage ? À moins qu’au prochain repas nouilles sauce tomate, je fasse une superbe tache et du coup mon haut a bretelles en devienne un haut mode grunge ! À moins que je ne lui rajoute une énorme fleur en tissu. Qu’en pensez-vous ?

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Alyson, tu sens le printemps !

Publié le par Fille Ainée

Avez-vous remarqué que je ne fais presque que des robes ? N’y aurait-il pas là un message de mon subconscient ? Ou juste que c’est plus facile pour s’habiller le matin, on n’a pas à réfléchir comment assortir un haut à son bas ? Bon allez, on arrête de se prendre la tête et je vous montre Alyson.

Alyson, tu sens le printemps !

Patron gratuit du défunt site Spit Up and Stilettos (site qui selon la rumeur copiait les patrons d’un autre blog !) que vous trouverez ICI, cette petite jupe se décline pour toutes les saisons. Moi, j’ai choisi le printemps.

Alyson, tu sens le printemps !

Les Britons appellent cette forme de jupe « a paper bag skirt ». Une jupe sac en papier ! Comme je suis curieuse, je suis allée voir pourquoi. C’est en raison de sa taille haute, froncée, un peu comme le haut d’un sac en papier. Et c’est vrai que ces petits plis au niveau de la ceinture sont très élégants. Moi, j’ai toujours appelé ça une jupe tulipe ! Mais entre le papier et la tulipe…

Alyson, tu sens le printemps !

Je le dis et le redis, même si ces modèles ne sont peut-être pas du site Spit Up and Stilettos (on ira pas chercher bien loin surtout qu’ils sont gratuits et qu'il y a de grandes chance pour que je réalise toutes leurs créations !), ils taillent merveilleusement bien. J’ai coupé une taille 40 pour un 40. Impeccable. Il aurait juste fallu que ma fermeture invisible soit un peu plus longue mais comme c’était la seule que j’avais sous la main et que le désir de finir cette jupe était pressant, vous comprendrez que de légères gesticulations au moment de l’enfilage ne m’ont pas gênée.

Alyson, tu sens le printemps !

Aucune difficulté de réalisation, j’ai pris mon temps pour faire les plis, poser la fermeture et réaliser les passants de ceinture, ce qui fait que le diner était en retard mais mon moral au beau fixe. C’est ce qui compte, non ?

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La Petite Fille de Monsieur Linh

Publié le par Fille Ainée

La Petite Fille de Monsieur Linh

Mais qui a osé ? Qui a osé écrire une histoire aussi belle ? Quelle émotion, quelle sensibilité ! J’en suis encore toute tourneboulée.

 

Ce livre très court que j’ai lu d’une traite décrit le parcours de Monsieur Linh qui fuit son pays en guerre. Pays que l’auteur ne nomme jamais mais que l’on devine être le Vietnam. Autour de lui, il n’y a que des morts et des fantômes. Il part avec une petite valise contenant une poignée de terre et une photo. Dans ses bras, un nourrisson. Sa petite fille rescapée des bombardements. Ils ne sont plus que deux, seuls dans un univers totalement étranger à Monsieur Linh, dans lequel il trouve la soupe fade et l’air sans aucun parfum. Il est perdu, déraciné, totalement isolé.

 

Mais un jour, assis sur un banc, il va faire la connaissance du gros homme. S’établit alors une relation unique.

 

Ce petit livre m’a absolument conquise. Son écriture délicate et fluide en fait un bonbon pour les neurones. En ressortirais-je indemne ?

 

En le lisant, je me suis posée la question de mon propre déracinement. De mon pays d’adoption. Le jour où nous reviendrons vivre sur le continent européen, le parfum du jasmin, le matin dans le jardin, le sifflement de la jungle, les chants du oiseaux et surtout celui du Koël – notre version du coucou – me manquera t-il à ce point ? Trouverais-je la soupe sans goût ? Je pense que oui. Cela fait maintenant plus de vingt ans que je vis en Asie et une telle expérience me marquera toujours. Mes Nains aussi d’ailleurs.

 

 

Publié dans Au fil des pages

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Regarder la bête droit dans les yeux !

Publié le par Fille Ainée

Ca fait un moment que je suis sur le qui-vive, à la guetter cette bestiole qui me bouffe mes feuilles de Combava. Sans elles, comment vais-je nourrir mes Nains ?!?

 

Regarder la bête droit dans les yeux !

Et ce matin, en arrosant mon jardin, dans la boîte ! Du coup, elle en a la goutte au nez !

Regarder la bête droit dans les yeux !

Tu fais plus trop ta maline, la chenille !

Regarder la bête droit dans les yeux !

Publié dans Trouvailles rigolotes

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Quand le batik prend un tour dramatique

Publié le par Fille Ainée

C’est la première fois que je remets les pieds dans mon Atelier depuis décembre dernier. Heureusement que j’avais rangé avant de partir car avec le chaos qui y règne, il y a de quoi y perdre ses petits. Sauf que les miens sont tellement grands maintenant…

 

Pour célébrer ce retour en force, je me suis jetée sur un coupon de batik acheté dimanche dernier à une foire artisanale. Le motif vient de la côte est de la Malaisie, et c’est l’association de rose et de violet qui m’a fait flasher. Et puis son prix aussi : deux mètres de tissu pour 10 euros, on ne laisse pas passer. En plus, il a une petite élasticité qui est bien utile, surtout au niveau de la taille. Bref, vous avez compris, pas besoin de justifier mon achat.

 

Suite à tout cela, hier après-midi, j’ai déniché LE patron qui convenait. Il s’agit de Garden Party Dress de honigdesign, disponible gratuitement ICI. La belle aubaine ! 40 pages imprimées plus tard me voilà squattant la table de la salle à manger pour découper et raccorder toutes ces pages. Quelques incertitudes au niveau des marges d’impression font que certains panneaux ne sont pas aussi clairs qu’on le voudrait. Mais avec un peu de débrouille…

 

Premier petit problème, mon coupon de batik n’est pas assez grand pour réaliser des manches ¾. Ça commence mal. Mais très optimiste et surtout portée par un élan de spontanéité (et là j’aurais du entendre sonner une petite cloche d’alarme) rarement éprouvé depuis tous ces mois passés loin de ma MAC, je coupe !


Souvenez-vous de l’expression, on mesure deux fois et on coupe une fois ? C’est au moment où j’ai coupé la fente sur le devant du corsage que je me suis aperçue que j’avais coupé mon devant sans le centrer sur le motif. Une nouillerie de grande débutante ! Mais enfin Fille Aînée, à ton âge !

Quand le batik prend un tour dramatique

C’est vrai que comme je n’avais pas assez de tissu, mon premier reflexe a été d’économiser au maximum. Mais quand même ! Du coup, une fois ma robe terminée, je ne cesse de scruter cette fente d’encolure qui, eut-elle été déplacée d’un petit centimètre, aurait été parfaite. Car à part cette nouillerie de première catégorie et un probleme massif au niveau des raccords de motifs (que j’évoquerai plus loin), ma robe est impeccable. Tant au niveau de la coupe, que de la taille et du confort.

 

J’ai cependant apporté quelques modifications au niveau du patron. D’abord, j’ai rallongé la jupe car j’ai passé l’âge de porter des jupes/robes qui m’arrivent à mi-cuisse. Je laisse ça à mes Nains. Et puis, ma mère m’a faite avec des genoux campagnards que je préfère cacher.

Quand le batik prend un tour dramatique

Je n’ai pas doublé le corsage, en dépit des recommandations du patron initial, car sous nos climats tropicaux, une épaisseur vaut mieux que deux. Surtout si on n’a pas l’intention de passer la journée en sudisette et perdre ainsi 10 litres d’eau. Je me suis contentée de couper une parementure dans une chute de tissu. J’ai vu, sur certains blogs, que certaines avaient réalisé cette parementure avec un tissu contrasté. A noter !

 

Niveau taille, impeccable. J’ai taillé le corsage en 38 et la jupe en 40 car, chez moi, le bas a pris un certain volume que le haut n’a pas jugé bon de suivre. Un refus d’émancipation ! Surtout après plusieurs mois passés en France, le nez dans la charcuterie. Il m’a suffi de lâcher un peu les pinces du corsage pour qu’il s’adapte parfaitement sur la jupe.

 

En parlant de pinces, il y a eu la question de celles du dos. N’ayant pas compris pourquoi les pinces de la jupe ne s’alignaient pas avec les pinces du corsage dans le dos sur le patron, j’ai tout repris et déplacé les coupables pour qu’elles correspondent parfaitement. Tout ça histoire de tempérer cette nouillerie et d’effacer l’imperfection de mes raccords de motifs. Parce qu’à ce niveau, j’ai préféré jeter l’éponge et espérer une illusion d’optique plutôt que de transpirer à grosses gouttes sur ces fichus raccords. J'expliquerais ce manque de rigueur par un manque de tissu. Heureusement que je n’ai pas d’yeux dans le dos car, même si parfaitement cousue, ma fermeture invisible ne cache pas le décalage du motif de part et d’autre ! Une tuerie que j’appellerai nouillerie number two !

Quand le batik prend un tour dramatique

Je n’allais pas rester sur ces échecs. Vexée de cette première tentative et surtout cette fichue encolure, j’ai opté pour la récidive. Des petites fleurs cette fois-ci. Éliminant ainsi sournoisement le problème des raccords. Et là, jubilation !

Quand le batik prend un tour dramatique

Ma robe est digne d’être une robe. Je m’y sens bien. Trop bien.

Quand le batik prend un tour dramatique

Et du coup, je me suis enfin offerte ces fameuses manches 3/4 ! 

Quand le batik prend un tour dramatique

Ayant aperçu sur le Net des versions hiver, je sens que je vais user ce patron jusqu'à la corde. Il me faudra cependant attendre de rentrer en France car on ne trouve pas de tissus épais dans mes contrées tropicales !

Quand le batik prend un tour dramatique
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Le collier rouge

Publié le par Fille Ainée

Le collier rouge

Nous sommes en été 1919, dans une petite ville du Berry. Un jeune héros de guerre, Jacques Morlac, décoré de la légion d’honneur, est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte. Qu’a t-il bien pu faire pour risquer la peine de mort ? Devant la porte, son chien aboie jour et nuit.

 

Le juge qui arrive pour démêler cette affaire, Hughes Lantier du Grez,  est un aristocrate qui n’aspire qu’à prendre enfin sa retraite et à retourner à la vie civile. Mais que reste t-il d’une vie civile « normale » après les horreurs de la première guerre mondiale ?

 

Lentement, dans une atmosphère de huit clos, dans cette caserne désaffectée qui ne sert plus qu’à retenir ce soldat en attente de jugement, la nature du crime de Morlac et ses motifs sont livrés au compte-goutte. Et si c’était le chien, qui détenait la clef du drame ?

 

La Première Guerre Mondiale a beaucoup suscité l’imagination littéraire et nombreux ont été les romans écrits à son sujet. Rufin, lui, reste loin des tranchées et nous emmène dans les Balkans que l’on connaît peut-être moins bien. Ce livre est également un hommage au rôle joué par tous ces animaux, ces héros oubliés de la Grande guerre, qui ont servis aux côtés des hommes pendant les combats et qui y ont perdu la vie. À ce sujet, je pense surtout au magnifique roman de Michael Morpurgo « Cheval de Guerre ».

 

Ce court récit est parti d’une anecdote et comme nous aimons tous qu’on nous raconte des histoires, Rufin a écrit ce beau roman plein de poésie. C’est une histoire touchante qui explore les parallèles entre loyauté humaine et animale. Et si fidélité et patriotisme n’étaient pas que des qualités humaines ? Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, n’est-elle pas une qualité que nous partageons avec les bêtes ?

 

C’est en regardant la bande annonce du film que m’est venue l’envie de lire le livre. Le collier rouge est rapide à lire. Je dirais même qu’il se dévore tellement il est bien écrit ! Et puis, vous aussi, très vite,  vous allez être pris(e) d’une terrible envie de connaître le fin mot de l’histoire et découvrir la raison du scandale !

Publié dans Au fil des pages

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