le buffet du petit déjeuner,

la visite du marché local avec un chef exubérant,

la salade dégustée les pieds dans le sable,

la vague qui vous force dans l’eau alors que vous ne vouliez pas vous baigner car vous trouviez l’eau trop froide,

la même vague qui tente traitreusement de vous arracher le soutien gorge de votre maillot de bain alors que je vous le rappelle vous passez vos vacances dans l’état le plus musulman de la Malaisie et qu’il n’y a que Barbie qui ose exposer ses glandes mammaires (un geste qui lui a d’ailleurs coûté la tête et les jambes),

les cocktails de fruits frais que vous apporte un serveur souriant de toutes ses dents alors que vous êtes en train de bruler bronzer sur votre chaise longue au soleil,

les soirées pendant lesquelles vous essayez de lire sur la terrasse du bungalow, interrompue maintes fois par les Nains,

le démêlage des nœuds du cerf-volant « coccinelle » de Monsieur 3xrien (un choix difficile entre coccinelle et Barbie) heureux comme un gosse dans un magasin de jouet à l’idée du premier souffle de vent sur la plage,

les promenades sur la plage à la recherche de jolis coquillages, de bois flottés et de nature inattendue,

les parties de Scrabble le soir, après dîner, pendant lesquelles vous vous faites battre à pleines coutures par Monsieur 3xrien. Demain, c’est juré, on change les règles ; et d’ailleurs qui dit que « zonguepoukx » sur une case « mot compte triple » n’existe pas ?

l’exil des Nains dans un bungalow, loin, très loin,

l’indécision matinale : piscine ou plage, piscine et plage, et si piscine laquelle ?

l’absence de hurleur à 5h30 du mat (l’aime pas le sable le hurleur et c’est bien mieux comme ça),

le fort courant de la mer qui aurait pu emporter Moyen Nain, quelques fois fort pénible, vers l’Océan Pacifique et que nous aurions pu récupérer plus tard sur une ile déserte, mais qui nous l’a craché sur la plage plein de sable et d’eau de mer…

Bref, une année qui s’achève dans la relaxation totale.

Pour 2013, je vous laisse méditer cette phrase de Douglas MacArthur, ancien Général de l’armée américaine: “On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années ; on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau: renoncer à son idéal ride l'âme.” 

Alors pas d’âme ridée chez Fille Ainée, seulement des envies, des nouveaux projets, des rêves à gogo pour se lever le pied léger et le sourire aux lèvres. Vive 2013 (encore une année que les Mayas n’auront pas !)

Bonne année et surtout quoi qu'il arrive, restez ZEN !

Jadis, lorsque j’annonçais à Cadette que j’allais lui faire un cadeau « fait main », j’avais droit à un grand éclat de rire et une belle moquerie. Et bien, ma Cadette, tu ne dis plus rien maintenant, hein !

Voici ce qu’avait commandé Moyen Nain cette année :

On ne s'en lasse pas.

Pour Monsieur 3xrien, une pochette pour sa tablette. L’écran factice a été réalisé à partir d’une capture d’écran puis imprimé sur papier transfert.

Petit clin d'oeil à la T'ite Pomme !

Et pour Grand Nain, un tableau pour afficher ses photos. Le modèle vient du livre « Esprit Folk Art » de Marianne Byrne-Goarin. 

Et vous, vous étiez sur la liste des « enfants sages » cette année ? 

Voilà encore une aventure à bout de souffle qui s’achève et je pense que l’année prochaine, je m’y prendrai beaucoup plus en avance. Mais chaque année on dit ça et chaque année on répète les mêmes erreurs, n’est-ce pas ? Un peu comme les résolutions du Nouvel An qui ne durent guère plus d’une semaine. J'en profite pour vous glisser le tuto de la pose de biais ICI car on me pose souvent la question. Alors si ca peut aider certaines à terminer leurs ouvrages...

Je vous souhaite à tous et à toutes de très bonnes fêtes de la Nowel en famille ou entre amis. Le notre aura une touche d’italien, de français, de briton. Simone, notre dinde, est sur les starting blocks et piaffe d’impatience à l’idée de se mettre la tête dans le four.

Ensuite, je vous laisse juste le temps de faire la vaisselle, ranger les cotillons et faire vos valises. On s’en va sur la côte. Allez tous en maillot !

Voici ce qu’il reste de notre crèche soigneusement déposée au pied du sapin. C’était sans compter sur Camilla qui s’en est prise sauvagement à bébé Jésus. Le pauvre ! Le cheveu en bataille, son lit de paille éparpillé au pied du sapin, il ne connaît pas de répit. Pourquoi lui plutôt qu’un autre ? On se l’est demandé ! Remarquez Marie, Joseph et un des rois mages ont, eux aussi, reçus le coup de grâce et gisent à terre mais au moins Camilla leur a laissé la perruque intacte. Je sens que bébé Jésus ne reviendra pas l’année prochaine après un tel traitement !

Encore heureux que notre jeune boule de poils n’ait pas tenté l’ascension du sapin. Ou serait-ce au programme pour l’année prochaine ?

L’Atelier du Père Nono est officiellement fermé. La saison 2012 s’achève, Camilla part en vacances chez la voisine (qui, elle, a enfermé sa crèche), Boule de Poil reste pour garder la maison et nous avons bouclé nos valises. Nous allons passer quelques jours à Hong Kong, respirer l’air frais, embrasser le banquier, taquiner les impôts et cajoler notre comptable. Quand l’esprit festif nous possède…

Dans ma valise, j’ai glissé un nouveau KAL (Knit Along). Je vous en parlerai à mon retour. On va quand même pas commencer 2013 les mains vides !

A bientôt !

Les vacances scolaires approchent à grands pas et je m’active pour terminer les derniers petits cadeaux que nous emporterons dans nos valises mercredi matin. Mes Nains se sont en effet imposés chez leurs collègues respectifs à Hong Kong et pour remercier les mamans qui vont subir cette attaque, j’ai préparé des petits cadeaux de la Nowel.

Pour le collègue de Grand Nain, un petit ange rondouillard tiré du livre de Tone Finnanger « Tilda’s Spring Ideas » qui doit exister en français sous le titre « Le bel été de Tilda ».

Il s’agit en fait du petit insecte que j’ai modifié pour qu’il corresponde plus à cette saison festive. Les ailes du moucheron sont donc devenues des ailes d’ange,

je lui ai enlevé ses antennes et rajouté une tignasse bouclée. Il sera servi avec des sucres d’orges et du fudge (caramel super sucré) au whisky irlandais. C’est pas ça qui va lui arranger les hanches !

Le sapin des 3xrien a été livré samedi matin et depuis, je m’enivre de ce délicieux parfum d’hiver. Pas question d’un vieux sapin en plastique, chaque année, nous nous offrons un petit luxe et une tonne d’épines. Mais qu’est-ce que c’est bon.

Mais, le notre pâlit en comparaison avec celui d’un grand hôtel de Kuala Lumpur. Toutes les décorations sont en sucre. Qu’est-ce qu’il a dû s’amuser le chef pâtissier ! Et le 1^er janvier, dis Monsieur, on peut se goinfrer ?

Je galope, je cavale, j’essaye de rattraper mon retard et surtout de finir cet ouvrage avant la Nowel, mais je vous l’avoue, je doute de pouvoir l’accrocher - fini, terminé, quilté - avant le 24 décembre.

Il ne reste plus qu’une semaine puisque la prochaine, je m’envole avec ma bande de Nains vers HK histoire d’aller profiter de la fraîcheur et de m’éloigner du Hurleur.

Voici donc la deuxième partie du Quilt Mystère de Quilt in the Country. Toujours aussi agréable à faire.

Ainsi s’achève un mariage qui aura duré 11 mois. Mariage civil en février, fiançailles en août (une subtilité hindoue ?), cérémonie au Temple, il y a 15 jours, ICI, et enfin hier soir, la réception. Une salle de 75 tables pour accueillir plus de 1 000 personnes. On ne fait pas dans le détail.

Le spectacle était dans la salle. Entrée en grande pompe (vous excuserez la qualité de ma vidéo, dans le noir) des mariés :

Toast, discours, puis découpe du gâteau avec un couteau apporté par un petit garçon (et dire qu’on nous répète maintes fois de ne pas laisser des couteaux entre les mains des enfants !) escorté par deux gardes.

Un buffet hindou puis des spectacles de danse traditionnelle.

Bref, une bien belle soirée que nous avons malheureusement dû écourter car elle se prolongeait et nos Nains fatigués devaient aller se coucher. 

Je viens de terminer le livre de Ron Hall « Différent, tout comme moi, le destin de deux hommes d’univers différents, unis par une amitié hors du commun ».

Lorsque j’ai commencé mon année de Terminale (c’était hier, vraiment !), les cours de philo ont tout de suite déclenché de grands remue-méninges et ont suscité des questions telles que « pourquoi sommes-nous sur terre ? ». Oui, vous le comprenez, le sujet était lourd. Maintenant, j’ai la réponse : Ma Fille, tu seras, entre autres, mère nourricière de Nains qui ont constamment faim, ramasseuse de culottes sales qui se multiplient au fur et à mesure, chauffeur de taxi surtout pour les activités du dimanche matin quand Monsieur 3xrien dort comme un inconscient, oreille attentive pour les disputes de cours de récréation, prof de maths alors que tu n’y comprends rien non plus, raccommodeuse de chaussettes trouées et solitaires car ta machine à laver doit les manger, et épaule sur laquelle on peut pleurer. Cette liste n’étant, bien entendu, pas exhaustive.

C’est pourquoi quand je me suis plongée dans ce livre, j’ai été interpellée par la grande question que se pose l’auteur. Que faire de notre vie et sommes-nous là pour jouer un rôle dans celle des autres ? Il semblerait, selon lui, que certains d’entre nous ont une mission terrestre qui consisterait à influencer la destinée, le confort, le bonheur des personnes que nous rencontrons.

Ron Hall, riche marchand d'oeuvre d'art à l’ascension professionnelle fulgurante rencontre Denver Moore, ouvrier agricole dans une plantation de coton en Louisiane. Le premier baigne dans le luxe, le second est tellement pauvre qu’il dort dans les rues. L’un a reçu une éducation, l’autre n’a jamais mis les pieds dans une école. Les vicissitudes de sa vie conduisent, un jour, Denver, dans un refuge de sans-abri à Fort Worth où Ron Hall, poussé par sa femme apporte son aide une fois par semaine. De cette rencontre naît une relation unique qui transformera à jamais le destin de ces deux hommes.

La première partie du livre décrit le parcours de ces deux hommes. Et puis, vient la rencontre influencée par Debbie Hall, la femme de Ron, convaincue que Dieu ne nous a pas mis sur cette terre par hasard. J’ai trouvé que la deuxième partie portait beaucoup sur le spiritualisme, la religion, et n’étant pas grenouille de bénitier, je l’ai trouvée un peu longue. Mais malgré tout, moi aussi je me suis demandée s’il ne faudrait pas prendre de son temps pour aller voir de l’autre côté ce qui s’y passe et si il ne serait pas temps de changer les choses autour de nous. Même s’il ne s’agit que de tous petits gestes.

Bref, une belle histoire vraie, émouvante, à prendre telle quelle !

C’est comme dans les égouts de Paris, on y trouve des tas de choses !

J’aurai pu appeler cet article "instincts maternels" mais visiblement, celle qui a abandonné cette petite boule pleine de poils dans notre caniveau n’en avait pas une once.

C’est en emmenant les Nains à l’arrêt de bus, hier matin, pour m’en débarrasser à l’école que nous avons réalisé qu’il y avait quelque chose qui miaulait terriblement sous nos pieds. Par contre impossible de savoir quoi vu l’étroitesse du passage.

C’est SuperNanny II qui nous a sauvé car elle aussi ne pouvait supporter les miaulements pitoyables de cette pauvre petite chose. Et c’est elle qui s’est glissée dans l’égout, a rampé dans les débris végétaux (on ne sait jamais ce qui peut s’y cacher, mais SuperNanny II est sans peur et sans reproche) et qui une demie heure plus tard en a retiré un tout petit chaton de quelques semaines seulement.

J’ai rapporté la chose à la maison, je l’ai cajolée, nourrie et elle a fini par s’endormir sur mon ventre, sous mon T-shirt après avoir vainement essayé de me téter le doigt. On a tous craqué à la maison et Monsieur 3xrien a capitulé. Boule de Poil n’est pas aussi enthousiaste mais pour une fois, elle n’a pas trop fait la tête ! D'ailleurs, elle n'a rien à dire. On l'a trouvé dans une poubelle, elle !

Une fille de plus chez les 3xrien !

Au fait, les Nains l’ont appelé « Camilla ». Il s’en passe des choses dans la famille royale !