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Le ciment, c’est comme la béchamel !

Publié le par Fille Ainée

C’est comme ça qu’on me l’a présenté la première fois. Quand il a fallu reboucher les trous du sol de la chambre de Grand Nain après avoir déchiré le lino crado et avant de poser le parquet flottant.

 

C’est Monsieur Moutie qui s’y était collé (c’est le cas de le dire !) et qui du coup m’avait éduqué dans l’art du ciment tout prêt t’apluka. Tu verses de l'eau doucement pour ne pas faire de grumeau bulle puis tu touilles jusqu'à obtenir la consistance de la béchamel. Là, ça m’a bien fait rire parce que Monsieur Moutie et la béchamel, c’est comme un glaçon au soleil ; on ne les a jamais vu ensemble ! Moi, par contre, ça m’a parlé et ravie de la simplicité de cette tambouille, j’ai juré d’y retourner.

Le ciment, c’est comme la béchamel !
Le ciment, c’est comme la béchamel !

Voici donc mes essais ciment qui en fait sont plus des prototypes pour nos prochains bricolages en France car je me vois mal ramener tous ces bols dans ma valise.

 

Et des prototypes, il y en a eu, croyez-moi ! Tout d’abord, j’ai écumé les boutiques à deux sous de la ville pour trouver LE bol en plastique qui me permettrait d’obtenir le résultat voulu. Puis, s’est posée la question du ‘qu’utiliser pour creuser le bol ?’.

 

Je suis d’abord partie sur l’idée de la boule en polystyrène que Monsieur 3xrien a mis une matinée à extraire du ciment séché. Ca commençait mal. J’ai ensuite évolué avec un petit vase boule en verre que j’avais au préalable enduit d’huile pour qu’il glisse tout seul. L’Homme me l’a cassé en le retirant alors que j’avais bien précisé que si ça n’allait pas, il était préférable de laisser le vase dans le ciment et d’y mettre une verdure. L’Homme n’a rien écouté !

 

Enfin, par la force des choses et mon fin sens de l’observation, j’ai fini par me dire qu’une petite balle à son chien chien souple serait l’idéal. Et bingo !!!

Mes outils !

Mes outils !

Je vous explique donc le processus : vous enduisez d’huile (l'huile végétale fonctionne très bien) l’intérieur d’un bol en plastique. Attention, il faut que le bol soit légèrement flexible pour pouvoir laisser sortir la forme en ciment. Vous mélangez votre ciment façon béchamel, versez le tout dans le bol en plastique mais sans aller jusqu’au bord. Puis, vous enduisez également la balle du chien chien que vous enfoncez dans le ciment (la balle, pas le chien !).

 

Pour éviter qu’elle ne remonte, vous la scotchez avec du ruban adhésif. Si vous préférez un trou plus grand, vous pouvez utiliser un autre bol de diamètre plus petit.

 

Vous laissez ensuite sécher toute une nuit. J’ai préféré commencer mes projets le soir (d’où la qualité douteuse de certaines photos) pour éviter d’être tentée de mettre le doigt dans le bol et laisser ainsi mon empreinte pour la vie.

Le ciment, c’est comme la béchamel !

Le lendemain, vous enlevez le ruban adhésif et si tout s’est bien passé, en pinçant la balle en plastique, vous devez normalement pouvoir la récupérer. Il suffit ensuite de, légèrement, tapoter le bol en plastique, de le renverser et votre forme en ciment devrait sortir toute seule. Attention, laissez sécher quelques jours avant de peindre.

Le ciment, c’est comme la béchamel !

Une fois bien sec, vous pouvez passer le bol en ciment au papier de verre pour effacer quelques irrégularités et passez au stade peinture. J’ai utilisé les peintures métallisées Martha Stewart. Elles sont un peu chères mais elles rendent un effet formidable.

Le ciment, c’est comme la béchamel !
Le ciment, c’est comme la béchamel !
On se croirait sur Mars avec ce cratère !

On se croirait sur Mars avec ce cratère !

Par contre, pour le bol argent, j'ai employé une peinture ordinaire métallisée et je suis déçue par le rendu. 

Le ciment, c’est comme la béchamel !

Une fois terminé, vous pouvez passer une couche de vernis spécial ciment pour rendre votre bol vraiment étanche.

Mes essais de porte-bougies n'ayant pas été concluants (je continue à plancher sur mes designs), je ne vous montre rien. Je pense qu'ils passeront à la poubelle à moins qu'ils ne servent d'anti-stress et que nous les jetions du balcon !

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Edie, avec toi c’est fini !

Publié le par Fille Ainée

Troisième Kim Hargreaves tombé des aiguilles. Celui-là est tiré du livre Precious et c’est le pull cocon par définition ! Surtout avec la laine choisie : Air mix de Drops, un mélange de baby alpaca et de laine mérinos. Un truc d’enfer qui se tricote en 5. Du coup, mon Edie est monté comme une chantilly.

Edie, avec toi c’est fini !

J’ai choisi de tricoter la taille M pour un 38/40 mais je pense que le S aurait tout aussi convenu. Comme ce pull est supposé être large, ça ne me gêne pas trop.

Edie, avec toi c’est fini !

Ce qui m’a plu chez Edie, ce sont ses manches. À part ça, la forme est très simple.

Edie, avec toi c’est fini !

Vivement le froid !

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Trois manches pour une E

Publié le par Fille Ainée

La E ! Cette fameuse robe que tous les Japan Couture Addicts s’arrachent et pour laquelle j’ai mis une éternité à retrouver le patron. Jusqu'à ce jour de pur bonheur quand j'ai déniché ce fichu bouquin dans ma librairie japonaise. C’est également de Stylish Dress book que sont d’ailleurs sorties la S ICI et la H LA. Tout le livre regorge de patrons sympas et après avoir bavouillé devant les réalisations des autres ICI, je m’y suis mise. Non sans avoir fait moultes recherches sur le Net pour être certaine de ne pas me planter. C’est tellement mieux quand ça arrive aux autres !

 

La E n’est pas très difficile seulement comme d’habitude avec les patrons japonais, il faut se méfier au niveau des tailles. Et avec tous ces plis sur le devant, je savais que le buste de la robe risquait de se resserrer.

 

Tout allait bien jusqu'à l’étape des manches. Mais je ne voulais pas faire comme les autres et j’avais envie de volume, d'autre chose, bref de sortir des sentiers battus.

 

Première version que je n’ai malheureusement pas eu le temps de prendre en photo : les manches papillon. C’est très joli, très féminin, mais ça ne marche malheureusement pas aussi bien avec du coton. Un tissu fluide est parfait pour ce genre de manche dont vous pouvez trouver un patron gratuit proposé ICI sur le site de Bernina au cas où, vous aussi, auriez des envies de nouveauté.


Après avoir laissé cogiter mon idée pendant plusieurs jours, j’ai jugé que ce type de manche ne convenait pas à ma E. J’ai défait et, résignée, j’ai taillé les manches préconisées pour le modèle d’origine.

Trois manches pour une E

Et là, j’ai compris pourquoi certaines d’entre nous avaient eu des difficultés avec ces fameux plis sur la poitrine.

Trois manches pour une E

Ça n’était pas catastrophique mais j’éprouvais une petite gêne à bouger les bras. Il aurait fallu que ma robe ait été réalisée dans une taille supérieure.

Trois manches pour une E

J’avais alors deux options : soit je laissais ma robe sans manche, soit j’optais pour le mancheron froncé. Pas de patron mais simplement deux rectangles aux extrémités légèrement arrondies et voilà… Enfin, je pouvais bouger les bras !

Trois manches pour une E

Je ne suis pas déçue et au contraire, je trouve que cette E a vraiment des airs de vacances.

Trois manches pour une E

Elle n’est évidemment pas de saison pour certaines d’entre vous mais si vous aimez prévoir à l’avance, lancez-vous !

Trois manches pour une E

Par contre, rappelez-vous ces fichus plis !

Trois manches pour une E
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Rien qu'une jupe... pour aujourd'hui

Publié le par Fille Ainée

J’ai passé le week-end dernier à faire le ménage de printemps. À un tel point que ma voisine, en voyant tous ces sacs poubelle devant la maison a cru que nous déménagions. Et bien non !

 

Qu’est ce que je me sens plus légère ! Plus de petits tas parsemés dans la maison. SuperNanny est d’ailleurs la spécialiste du tas, chez nous. Elle entasse, elle accumule, elle forme des plops quand elle ne sait plus où ranger nos affaires. Et ça, ça a le don de m’horripiler. Du coup, L’Homme et moi, avant son arrivée, on se dépêche de ranger ce qu’on ne veut pas perdre.

 

J’ai ainsi retrouvé une nappe de fête au milieu des draps de Petit Nain, un relevé de carte bancaire sous une pile de livres, et presque toutes les chaussettes de sport de L’Homme avec mes foulards. D’ailleurs ce dernier a remarqué que même pendant mes absences prolongées en France, SuperNanny s’obstine à ranger ses chaussettes dans mon tiroir pensant qu’elles m’appartiennent. Mais comment SuperNanny pourrais-je salir ces chaussettes alors que mes pieds sont à plus de 10 000 kilomètres de là ?!? Trop forte, elle ne cessera de nous épater !

 

Je n’ai donc pas eu beaucoup le temps de coudre et c’est uniquement parce que j’ai été obligée de m’arrêter après avoir tué la déchiqueteuse, qu’est née une jupe toute simple et très rapide à réaliser, faites de quelques rectangles. Taille haute parce que j’ai découvert que c’est tellement plus flatteur parce qu'on peut glisser son ventre dessous ni vu ni connu !

 

Rien qu'une jupe... pour aujourd'hui
Rien qu'une jupe... pour aujourd'hui

Je me suis inspirée de Jo-Ann, un magasin américain, qui donne des idées de bricolage et de couture et la jupe en question est ICI. Bon, pas nécessairement obligé de suivre les instructions, il ne s’agit que de quelques rectangles après tout mais ça peut aider à prendre un bon départ.

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Sournoisement : le bloc 2

Publié le par Fille Ainée

Sournoisement : le bloc 2

Qui va aller vite rejoindre celui que j’avais publié ICI.

Sournoisement : le bloc 2

Ce bloc vient de The Quilted Cow LA. Et c’est Frankie, le bonhomme de neige qui se réjouit des températures hivernales.

J'ignore encore où ces blocs vont finir ; pourvu que ce ne soit pas au fond d'un panier !

Publié dans Patchwork

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Si vous me prenez par les Sentiments…

Publié le par Fille Ainée

Encore un ! Je vous l’avais dit, ma passion pour les modèles de Kim Hargreaves n’a pas de limite.

 

Je ne suis pas très fan de coton d’habitude. Trop chaud pour être porté sous les Tropiques, et pas toujours assez douillet pour nos climats tempérés. Mais je n’ai pas pu résister à la sélection trouvée chez Lang. Quatro, 100% coton, décliné en 48 coloris !!! Difficile de faire son choix mais c’est le rouge framboise qui l’a remporté ce jour-là. J'ai tricoté mon Sentiment (tiré de l'ouvrage Grace) avec des aiguilles du 3. 

Si vous me prenez par les Sentiments…

Malgré des aiguilles fines (3), mon ouvrage est monté assez vite. Par contre, j’ai un peu merdouillé au niveau des manches qui se sont révélées être trop lâches malgré le fait que j’avais suivi scrupuleusement les explications. Evidement, emportée dans mon élan, j’avais non seulement terminé les deux manches mais j’avais également déjà cousu l’une d’elles. Et pour défaire mes coutures, chapeau !

Si vous me prenez par les Sentiments…

Je ne me suis pas laissé abattre et une fois détricotées, j’ai revu mes calculs et gaillardement repris mes mailles. Pénélope, je rejoins ton fan club !! Au final, je suis ravie d’avoir repris le tout car, tout comme le modèle de base, mes manches sont bien plus près du corps bras. Je les ai par contre diminuées en hauteur car elle me semblaient trop longues. Par contre, si j'avais à refaire cet ouvrage, je choisirais la taille S au lieu de M (pour mon 38 du haut) car je le trouve un peu large sur les hanches. À moins que je ne décide de le porter avec une ceinture comme sur le modèle !

Si vous me prenez par les Sentiments…

Il ne me reste plus qu’à attendre l’occasion idéale pour porter mon pull coton.

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« Je ne t’aime plus ! »

Publié le par Fille Ainée

« Je ne t’aime plus ! »

C’est ainsi que Ben met fin à 15 ans de vie commune. Cinq petits mots et l’univers de Pauline bascule. Elle part alors se réfugier chez ses parents avec Jules, leur fils de 4 ans. Et là, elle attend que la douleur s’estompe.

 

Un jour, elle décide de reprendre les choses en main et de repartir à la conquête de son mari. Chaque jour, elle va lui écrire une lettre pour lui rappeler leur vie à deux et rallumer la flamme.

 

Mais cette plongée dans le passé pourrait bien être à double tranchant et cacher quelques secrets auxquels on est loin de s’attendre !

 

J’ai beaucoup aimé ce roman, dévoré en deux jours (aussi parce que la bibliothèque allait fermer !). L’auteur a un style très particulier et je me suis dit que si un jour me prenait l’envie d’écrire, j’aimerais beaucoup que le résultat final ressemble à quelque chose comme cela : beaucoup d’humour, un peu d’auto dérision.

 

Un roman qui sous des allures de littérature de plage, vous assène une grande claque vers la fin. Et le pire, c’est que vous ne la voyez pas venir. Une histoire touchante, aussi belle que triste.

 

Ce roman est le troisième de Virginie Grimaldi. Je n’ai pas lu les deux premiers mais celui-ci m’en donne l’envie.

Publié dans Au fil des pages

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T’es même pas chèche

Publié le par Fille Ainée

Ceci est l’histoire d’un échec. Mais j’assume… totalement. Enfin presque.

 

Au mois de septembre dernier, j’ai retrouvé Grande Cop du Nord à Paris pour une journée bavardage (cela faisait quelques années que l’on ne s’était vues) et shopping. Après un déjeuner en brasserie à rattraper le temps perdu, direction Marché Saint Pierre et Reine. Ce qui est amusant, c’est que nous étions toutes les deux étudiantes dans la Capitale mais jamais le virus de la couture ne nous avait alors contaminé. Il a fallu attendre plusieurs décennies et de nombreux Nains plus tard pour que d’un seul coup, nous nous découvrions cette passion commune. Mais imaginez le carnage si la Butte Montmartre était alors devenue notre grotte d’Ali Baba !

 

Pour Grand Cop, c’était mission Liberty, moi je me suis contentée de suivre. Parce qu’à plus de 25 euros du mètre, j’ai failli en perdre le souffle. Et pourtant, c’est boooooo toutes ces fleurettes. Je n’ai mis qu’une seule fois les pieds chez Liberty à Londres et ça m’en avait donné le tournis. Que choisir ? Et puis la peur de se louper, ça donne des sueurs froides. Hitchcock, à côté, c’est du pipi de chat !

 

J’ai finalement porté mon choix sur un t’it rouge qui ne payait pas de mine et malgré les efforts d’un vendeur au sens de l’humour plus que douteux qui cherchait à m’en vendre 50 mètres (je suis tombée sur le seul naze de toute la boutique), j’ai juste osé un demi mètre.

 

Grand Cop m’assurait qu’avec rien que ça, on pouvait faire un chèche. Déjà, un chèche, je ne savais pas ce que c’était. Imaginez, sous mes Tropiques !! Le port du chèche relève du suicide. L’asphyxie à petit feu. La mort subtile par sudation.

 

Une fois rentrée, je me suis lancée à la quête du Graal à la recherche d’un petit coupon de flanelle pour doubler mon ouvrage. Là aussi, il faut le vouloir. Pas beaucoup de tissu d’hiver dans nos boutiques. C’est une après-midi de dimanche, en traînant un Nain récalcitrant qui prétextait des devoirs urgents pour échapper au calvaire imposé par sa mère, que j’ai trouvé un petit imprimé qui ne faisait pas pyjama pilou pilou. Gris/rouge, le mélange parfait !

 

T’es même pas chèche

Sauf que, au moment de couper, je me suis alors aperçue que mon Liberty était en 140 au lieu du 110 habituel et que du coup, ma flanelle était trop étroite. C’est ma veine ça ! Impossible de couper en triangle en suivant ce tuto d’enfer proposé ICI. Pour une fois qu’on voulait me faire économiser du tissu !

T’es même pas chèche

Je mentionne donc quand même le tuto au cas où ça pourrait en aider certaines et moi je me contente d’une longue écharpe qui, au final m’a coûté tellement cher que je vais dormir avec pour rentabiliser mes dépenses. À moins que je ne me la fasse piquer par un des Nains ; un de ceux qui sont en Brittony profonde et se gèlent depuis le mois de septembre !

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je nonote...

Publié le par Fille Ainée

je nonote...

Dites, vous n’auriez pas l’impression que la Nono vient de plus en plus tôt ? Je ne parle ni du temps ni de l’ambiance générale mais plutôt de l’occasion. On n’a pas plus tôt fini Halloween que déjà les décorations fleurissent dans les magasins. Le premier qui s’avise de lancer les Christmas carols en boucle, je lui fais sa fête ! C’est d’un déprimant. Pourquoi un tel empressement ? Nos premiers marchés de Noël ont déjà eu lieu et je dois vous avouer que je suis incapable de me projeter si loin et d’acheter mes cadeaux.

 

Par contre, je le conçois, quand on a un t’it projet dans la tête, il faut bien prendre de l’avance. Mais pour avoir la permission de commencer ENCORE autre chose sans avoir terminé les projets des années précédentes, j’ai beaucoup parlementé avec moi-même. Et ça a donné ça : « mais enfin, Fille Aînée, tu n’es pas raisonnable ! Et le Santa’s Village commencé l’année dernière ? Et as-tu pensé au quilt mystère (qui du coup n’est plus du tout mystérieux) de Roxane - ICI pour rappel – que tu avais promis de terminer avant de commencer quoi que ce soit d’autre. Fille Aînée, tu me déçois ! Ressaisis-toi, allons. »

 

Il y a des moments où la nécessité veut que l’on devienne sourdingue et que l’on prétende à la sénilité. C’est officiel, je suis amnésique ! Et en plus interdite de site de perdition ce qui devrait éviter les tentations intempestives.

 

Ce nouveau projet est un rassemblement de petits blocs d’appliqué aperçus au hasard du Net. Aucune idée du nombre de blocs final mais ce qui est certain, c’est qu’il devra être réalisé en alternance avec un des UFOs qui encombre mon Atelier. Sinon j’aurais affaire à MOI !

je nonote...

Ce bloc ci vient d’un ouvrage de Shabby Fabrics intitulé Bringing Home the Tree que vous pouvez voir LA. Tout de suite, ça met dans l’ambiance vous ne trouvez pas ? Vous excuserez son aspect légèrement fripé ; le félin s'est couché dessus juste avant la photo. Aucune éducation !

Publié dans Patchwork

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S avant E, sans aucun doute !

Publié le par Fille Ainée

S avant E, sans aucun doute !

Cela ne faisait pas une semaine que j’étais rentrée sous mes Tropiques que je trainais déjà l’Homme acheter du tissu ! Mais quelle idée saugrenue, me direz-vous ? Et bien, certes, emmener l’Homme faire des emplettes, un samedi après-midi de surcroît, pourrait fort ressembler à une punition (autant pour lui que pour moi remarquez) mais comprenez qu’il me servait de prétexte.

 

Roublarde que je suis, j’ai pris l’excuse de vouloir lui acheter un coupon de tissu pour confectionner son costume de sultan (l’Homme joue un rôle hyyyyper important dans la prochaine pantomime) pour emprunter sa plastique. Et cette fois-ci, comme c’est lui qui sortait l’arme du délit de son portefeuille, inutile de cacher mon méfait.

 

Remarquez, ma Jumelle a également failli y laisser la vie quand j’ai interrompu ses vacances à Vienne, en pleine nuit, pour lui envoyer une photo de mes tissus à moins de 3 euros le mètre. J’espère qu’elle s’en est remise !

 

Parce que, figurez-vous, cela faisait longtemps que je piétinais d’impatience en feuilletant joyeusement le blog des Japan Couture Addicts LA. Et pour une fois que j’avais le bouquin qui rassemblait toutes ces créations que j’ai fait défiler en boucle tout l’été. Il a fallu que je me retienne jusqu’au retour.

 

J’étais initialement partie sur la E de Stylish Dress Book en me demandant cependant si la forme de cette robe ne faisait pas un peu ‘fin de grossesse’. Puis sur ce, j’ai découvert un très joli blog ICI qui m’a fait changer d’avis. La S ce sera ! Et la S ce fut !

Pour ne pas vouloir partir à l’aventure sans avoir mis toutes les chances de mon côté, j’ai longuement étudié la chose et consulté presque tous les blogs de celles qui l’avaient déjà réalisée.

 

Grosse question majeure : la taille ! Parce qu’il faut savoir que pour certains patrons japonais, c’est un peu comme se lancer dans une longue marche forcée à travers la jungle en tongs. Les dangers nous guettent à tous les tournants et c’est au moment où on marche dessus qu’on se rend compte qu’on est foutu !!

 

Quoi de plus exaspérant que de lire « j’ai coupé une taille 9 qui me va parfaitement ». Certes, j’en suis fort aise et on est contente pour toi mais c’est quoi ta taille de départ jeune donzelle ? Un 9 japonais correspond en général à un 38 mais ça encore faut-il le savoir. Et il m’a fallu des années semaines de recherches approfondies pour le découvrir. Alors c’est sûr que pour les débutantes es japon, le 9 ne dit pas grand chose.

 

Pour en revenir à ma S, comme j’ai fait pas mal d’excès pantagruéliques, j’ai préféré être très prudente et j’ai donc taillé un 11 (équivalent du 40) dans un coton japonais, généreusement acheté par l’Homme sans qu’il s’en doute ! Je suis fourbe !! Je précise donc que je fais normalement du 38 en haut et 40 en bas mais après trois mois passés en France, et avec la complicité d’une balance qui me ment j’en suis certaine, qui eut pu dire quelle taille je faisais à mon arrivée la semaine dernière !

 

Question réalisation, aucune difficulté aucune. C’est connu, le Japonais ne se prend pas la tête. Par contre, j’ai apporté quelques modifications.

 

J’ai légèrement creusé l’encolure car mon envie de vivre a vite pris le dessus après le premier essayage. Cette encolure vous scie le cou et rend l’acte de respirer humainement impossible. Ce qui bien sûr a eu comme conséquence que la parementure que je venais soigneusement de couper ne correspondait plus du tout. Je l’ai remplacée par un biais.

 

Le corsage m’allait bien mais j’avais pris soin de prendre de grandes marges de couture pour rattraper le fait que même en mangeant comme quatre, mes épaules n’avaient sans doute pas suivi le rythme de mon estomac. Et bien m’en a pris.

 

S avant E, sans aucun doute !

J'ai également légèrement repris les bracelets des manches qui étaient trop larges. Mes petits bras frêles nageaient dedans.

 

C’est au niveau de la jupe qu’il a fallu que je reprenne le tout. Personne ne m’avait prévenu que le patron taillait quand même grand. Une première dans l’histoire de la création japonisante ! À l’essayage, on avait plutôt l’impression que j’allais entamer une course en sac à patates. Du coup, j’ai eu le choix entre faire des pinces ou retailler le devant de la jupe. Partisante du moindre effort, j’ai donné un coup de ciseaux.

S avant E, sans aucun doute !

Au final, grâce à ma prudence, je me sens bien dans cette robe que je peux porter toute simple ou alors c'est l'occasion rêvée de ressortir cette ceinture obi qui n'attendait que ça.

S avant E, sans aucun doute !

Maintenant, il ne me reste plus qu’à m’attaquer au problème de l’estomac. Mais je vais me faire une E, tiens pardi !!

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