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Concours de points

Publié le par Fille Ainée

Zeliane m’a contactée il y a quelques semaines pour me proposer de participer à un concours organisé par son club de broderie de Fleury les Aubrais près d'Orléans.

 

Il s’agit de réaliser un ouvrage sur le thème de la gourmandise. Il peut s’agir de points de croix , stumpwork , broderie traditionnelle, blackwork etc... tout ce qui vous passe par la tête du moment que cela reste de la broderie ! Le tout est à réaliser sur une toile de 21 sur 30 cm environ de façon à pouvoir être facilement envoyé dans une grande enveloppe avant le 20 août.

 

Une fois entre les mains de Zeliane, les projets seront exposés pendant la 3ème expo du club en septembre 2013 et celui qui remporte le plus de votes des visiteurs de l’expo gagne l’entière considération de ces dames et un petit cadeau.

 

En 2011, le concours portait sur le thème des oiseaux et une quarantaine de brodeuses de toute la France avaient participé.

 

J’ai trouvé l’idée très sympathique et même si je n’aurais pas l’occasion d’aller voir l’exposition, j’ai été ravie de répondre à l’appel de Zeliane.

 

Dire oui, ce n’est pas ce qui a été le plus dur. Le moment d’euphorie passé, je me suis grattée la tête un bon moment et je me suis mise à entendre des voix !

 

Génial, on m’a invité à participer. Bon, je fais quoi ?

 

Prends un truc qui existe déjà, ce sera plus facile (c’est permis). La Gourmandise, c’est un thème super facile.

 

Ah non, je suis Fille Aînée, je vais créer quelque chose d’unique.

 

Mais p’ove Fille, dans quoi t’es-tu engagée ? Tu es inconsciente ou quoi ? Tu réalises le travail que ca va te demander ? En plus de tout ce que tu es en train de faire en ce moment ? Et tu n’as même pas vidé le quart de ton panier UFO !

 

Mais je vais gérer, c’est certain. D’abord, je finis le Yoko et après, je me lance à corps perdu dans mon projet. Tu verras.

 

Mais la broderie traditionnelle, ca fait combien de temps que tu n’en as pas fait ? Et toutes ces dames qui toutes les semaines s’entraînent, alors que toi, p’ove Fille, tu n’alignes que des croix et des points invisibles !

 

Je vais réviser mes classiques, sois en certaine. Y’a pas d’raison.

 

Voilà où j’en suis. J’ai fait taire les voix car maintenant que je me suis engagée, il faut foncer. J’ai dessiné mon projet sur une feuille de papier, mis les Nains et Monsieur 3xrien à contribution, j’ai commencé à broder les grandes lignes et j’en suis maintenant aux petits détails.

 

Et pour me remettre dans le bain, j’ai réalisé une petite broderie sur le maillot d’une toute petite Joana, née il y a trois semaines. Sa maman vient toutes les semaines au club de point de croix et nous a présenté la semaine dernière sa plus belle réalisation ! 

 

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J’ai eu, moi aussi, l’espace d’un instant, l’envie d’en faire une toute pareille et puis la voix de la raison m’a filé une grande claque. Fille Aînée aurais-tu perdu la tête ?

 

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Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je crois avoir maitrisé le point de poste là, non ? Je vais passer à autre chose.

 

Pour en revenir à Zeliane, celle-ci invite toutes celles qui sont intéressées à se joindre à ce concours (du style plus on est de fous, plus on rit) et je vous laisse voir ça avec elle. Toutes les explications sont ICI. Et n’oubliez pas de relayer l’info. C’est sympa !

 



Publié dans Broderie en folie

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Et de 3 !

Publié le par Fille Ainée

J’ai promis à Monsieur 3xrien que je m’arrêterais là mais c’est pas donné d’avance. C’est pas d’ma faute !

 

Migraine du matin, chagrin ! Surtout quand je n’ai plus de petites pilules magiques, celles qui en 30mn top chrono vous rendent le sourire. Alors samedi dernier, j’embauche Grand Nain. Le but du jeu est de lâcher le Nain au petit centre commercial du coin, qu’il court à la pharmacie pendant que je fais le tour du pâté de maisons, puis de reprendre le Nain au même endroit en espérant qu’il a terminé sinon je suis bonne pour m'refaire un autre pâté. Tout ça pour éviter d’avoir à me garer parce que le week-end c’est galère. Le Nain est rôdé, la manip ne devrait en tout et pour tout ne prendre que 10mn. Seulement, samedi dernier, y’a eu un hic !

 

En attendant au feu, je l’ai vu la petite boule de poils noirs, dans le caniveau, à peine 20cm des voitures qui passaient à toute vitesse. Le Nain a sauté de voiture, traversé la route et récupéré la boule pendant que j’me faisais le pâté.

 

Monsieur 3xrien n’a pas eu beaucoup le choix et dans cette affaire, il s’incline devant la suprématie féminine du clan 3xrien. Je vous présente Ginie, quelques semaines et quelques vers.

 

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Maintenant ce que j’aimerais savoir c’est si tous les chats du quartier sont noirs où si on ne pourrait pas les faire dans d’autres couleurs pour changer un peu ? Du moins ceux que je récupère !

 


Publié dans Carnet de bord malais

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Pataugeons dans l’estuaire boueux

Publié le par Fille Ainée

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Les femmes et les enfants de moins de 18 ans ne sont pas autorisés

 

 

Ca commençait bien ! Et bien, non justement, c’était la fin, la fin de la visite guidée de Merdeka Square, la place de l’indépendance à Kuala Lumpur.

 

Revenons un instant en arrière, à l’époque où on se déplaçait en rickshaw et la climature n’existait pas.

 

Explorons le quartier historique de Kuala Lumpur, revenons à l’endroit où la ville a pris naissance, là où les cultures, les couleurs et les croyances se sont mélangées – et se mélangent encore – pour donner sa véritable identité à la capitale de la Malaisie.

 

Remontons dans le temps, bien avant que les Britons ne débarquent et ne fassent la loi. Laissez-moi vous racontez-ça façon « Fille Ainée ».

 

Dans les années 1820, quelques Indonésiens de Sumatra décident d’aller voir ailleurs si j’y suis et traversent allègrement le Straits de Melaka. Au début, c’est un peu le bazar, personne n’est vraiment aux commandes. Et puis en 1857, Raja Abdullah, le chef malais de l’époque décide d’envoyer 87 chinois explorer les rives du Klang, la rivière qui passe dans son jardinet afin d’étendre son territoire et par la même occasion trouver de nouvelles mines d’étain.

 

Au bout de 3 jours, ces pauvres mineurs chinois arrivent à l’endroit qui va devenir Kuala Lumpur mais qui pour le moment ressemble à un marécage au milieu de la jungle. Bon, on ne peut pas dire que tout allait en leur défaveur puisque au lieu de mettre 10 à 15 jours en saison sèche, ces chinois ne mirent que 3 jours. En saison des pluies, ça coule tout seul.

 

Donc les voilà arrivés. Mais où s’installer ? Comme il n’y a pas assez de profondeur dans la rivière pour continuer en bateau, les chinois descendent et marchent. Ils se font bouffer par les moustiques et les sangsues, c’est la jungle, il faut sortir la machette. Il y a du en avoir un qui a dit à ses copains « j’en ai ras-le-bol, on s’arrête là ». Et là, c’est à la confluence des rivières Klang et Gombak. 

 

Kuala Lumpur signifie « estuaire boueux ». Et pour cause ! En moins d’un an, seuls 18 mineurs chinois survivent au camping des Flots Bleus. Mais ca ne découragent pas les autres, ceux qui les suivent, avides de richesses et d’espoir de vie meilleure. Et ceux là aussi se font bouffer par les moustiques, les sangsues, succombent à la malaria, le fièvre dengue et le choléra, perdent tout dans les incendies et les inondations. Bref, c’est pas le Club Med !

 

Entre temps, en 1824, les Britons jouent au jeu des 7 familles avec les Hollandais et échangent Benncoolen à Sumatra contre Malaya. Ils avaient du zieuter un truc et les autres n’ont rien vu venir !

 

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Sur ce, un p’tit chinois de rien, Yap Ah Loy, débarque à Malaya à l’âge de 17 ans. Il est jeune, il est fort et surtout, il en veut. On lui a promis de grandes choses et il fait tout pour y arriver. Il commence comme laboureur puis devient cuisto, vend ensuite des cochons puis enfin monte les échelons d’une secte chinoise ultra secrète. 

 

A ce moment, on trouve dans le village du futur Kuala Lumpur, 1 000 chinois, 500 à 700 Malais et des Britons. Et ca ne se passe pas très bien. Les Hakka et les Hokien (deux groupes ethniques chinois) se tapent constamment dessus, se sont de constantes petites guéguerres qui exaspèrent les Britons qui décident alors de nommer un administrateur. Et puis surtout, c’est qu’on n’avance pas ! Yap Ah Loy devient donc, en 1868, le 3eme Kapitan de Kuala Lumpur. Et là ca ne rigole plus. C'est le Zorro de l’époque. Sauf que de Zorro, il n’a que le cheval parce que tout le reste laisse un peu à désirer !

 

C’est un parieur invétéré, il fume de l’opium et le distribue allègrement et puis il aime jouer avec les filles du quartier. Mais c’est quand même lui qui va remettre de l’ordre dans la ville et transformer Kuala Lumpur en une ville minière très prospère. Et puis surtout, il s’entend très bien avec les Britons du coin et vas-y que j’t’echange des bons services « tu m’donnes ce bout de terrain, j’te nettoie tes rivières ».

 

Voilà donc résumée simplement, la naissance de Kuala Lumpur. La capitale de la Malaisie est riche en histoire mais malheureusement le progrès détruit petit à petit ces témoignages culturels. Les Malais, friands de  modernisme en oublient de préserver le passé. Les bâtiments historiques sont consumés par le délabrement et il devient de plus en plus coûteux de les faire restaurer. Cependant, pour faire prendre conscience de la nécessité de préserver cet héritage culturel, la mairie de Kuala Lumpur organise, trois fois par semaine, des visites guidées gratuites de la ville.

 

Nous avons commencé par la Kuala Lumpur City Gallery qui était à l’époque l’Imprimerie gouvernementale.

 

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C’était là qu’étaient imprimés la feuille de chou locale, mais aussi les documents officiels et les billets de train ! Monsieur J. Russell, en charge de l’Imprimerie, est un homme influent car il connait tous les potins de la ville et c’est lui qui décide ce qui va être imprimé ou ce qui doit resté sous le manteau. Vaut mieux l’avoir dans sa poche, celui-là.

 

A côté de l’Imprimerie, se trouve l’ancienne Chartered Bank.

 

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C’est à présent un restaurant. Le problème avec cette banque, c’est que la chambre forte se trouvait au sous-sol et que les inondations étaient nombreuses. En 1926, lors d’une grosse crue, Kuala Lumpur est sous les eaux, les employés de la banque ont de l’eau jusqu'à la taille et les billets au sous-sol nagent, apprennent le crawl et sortent les bouées.

 

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photo Internet

 

Qu’à cela ne tiennent, dès que les eaux se retirent et qu’il fait beau, on sort les billets et on les met à sécher sur la pelouse, devant la banque. Attention au p’tit coup d’vent !

 

Nous traversons la rue pour nous rendre dans le bâtiment qui abrite à présent le musée du textile.

 

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Construit en 1896, c’est dans ce bâtiment que se trouvaient les bureaux de la société ferroviaire « Federated Malay States Railways ». L’architecture est de style islamique et Moghol.

 

Derrière le musée, se trouve le pont le plus vieux de toute la ville, le « market street bridge ». On y voit encore de vieilles échoppes qui si elles ne sont pas rapidement restaurées et préservées tomberont bientôt en poussière.

 

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C’est de ce pont, que l’on peut voir le lieu de naissance de Kuala Lumpur, à l’endroit où se trouve maintenant Masjid Jamek, la plus vieille mosquée de la ville.

 

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Nous longeons le Gombak, passons derrière le Sultan Abdul Samad Building, à présent siège du Ministère de l’Information, de la Communication et des Arts et qui, avant la construction des tours Petronas, était le symbole de la Malaisie.

 

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C’est également un des premiers exemples de l’architecture Moghol en Malaisie. La tour de 41 mètres de haut, avec son horloge, vient directement d’Angleterre ! Mais à l’époque, ce bâtiment abritait la cour de justice et c’est là que s’est déroulé le procès le plus retentissant des années 1910. Celui-ci dure 10 jours et attire énormément l’attention. Une première : des Britons lavent leur linge sale en public !

 

En Avril 1911, Esthel Proudlock (quel nom !), épouse de Monsieur Proudlock, proviseur de la très prestigieuse école de garçons, la Victoria Institution, reçoit, un soir, en l’absence de son mari, la visite d’un homme. On retrouve ce dernier quelques minutes tard, au pied de l’escalier de Monsieur et Madame Proudlock, le corps troué de balles que Madame finit de trouer avec 4 balles de plus !

 

Que s’est-il passé ? A t-il tenté d’abuser d’elle, comme elle le prétend ? A t-il refusé de sortir les poubelles ? S’est-il mal tenu à table ? Nul ne le sait et ne l’a jamais su. Mais ce qui est certain, c’est que les incohérences de l’alibi de Madame Proudlock font qu’elle se retrouve en prison où elle y reste 5 mois avant que l’opinion publique qui a pitié d’elle et surtout son mari ne l’en fasse sortir. Elle est acquittée, prend la fuite vers l’Angleterre et ne remettra jamais les pieds en Malaisie. « Va t’en vilaine » ! Somerset Maugham en fait une pièce de théâtre « The Letter ».

 

Passons ensuite dans l’ancienne mairie qui abrite de nos jours le plus vieux théâtre de la ville. L’intérieur a été détruit par un incendie en 1992 mais a été restauré.

 

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A côté du théâtre, se trouve la cathédrale Sainte Marie mais Notre Dame n’a rien à craindre. Cette toute petite structure ne pouvait accueillir que 50 personnes.

 

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photo Internet

 

 

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Nous finissons notre visite par le Royal Selangor Club, la Mecque du colonialisme briton de l’époque.

 

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Fondé en 1884, c’est là que les expatriés se retrouvaient pour boire un verre, manger des sandwichs au concombre et boire le thé en levant le petit doigt. Et surtout pour jouer au cricket !

 

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A son ouverture, les femmes n’y étaient pas admises et elles ne le sont toujours pas au Long Bar. Mais pourquoi donc ?

 

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La raison invoquée par ces messieurs étaient que c’était un lieu où ils se réunissaient pour boire, ce qui les rendaient agités et lorsqu’ils regardaient les matchs qui se déroulaient sur la pelouse devant le bar, il se pouvait qu’ils perdent le contrôle d’eux-mêmes et ne désiraient pas que ces dames assistent à cette exubérance. Mouais, glauque comme excuse !

 

Le Club fut vite surnommé « the Spotted Dog » (le chien à pois) car la femme d’un des membres fondateurs arrivait toujours avec ses chiens – deux dalmatiens – qu’elle attachait dehors, à l’entrée. On dit aussi que son surnom lui aurait été donné en raison des règles d’admission qui ne faisaient aucune distinction entre race et classe au niveau des membres mais la plupart des Malais et des Chinois évitaient cependant le Club. Il y avait donc beaucoup plus de « blancs » que de « couleur » au sein des membres.

 

Personnellement, j’ai trouvé que ce Club qui se dit « select » a perdu de son cachet. Il y fait sombre, les moquettes sentent le renfermé et auraient besoin d’un bon coup d’aspirateur et rien ne me tente plus que de mettre le pied au Long Bar, histoire de secouer un bon coup ce traditionalisme démodé du siècle dernier.

 

Voici donc comment se termine notre visite de Merdeka Square.

 

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C’est sur cette place que le 31 août 1957, le drapeau britannique est baissé pour laisser flotter à sa place, à 95m du sol, le drapeau de la Malaisie. C’est la fin d’une grande époque, de l’emprise britannique sur le pays. La pelouse sur laquelle jouaient les Britons au cricket ne voit plus passer que les touristes et les commémorations.

 

J’espère que vous avez aimé la visite et que vous êtes prêts à me suivre dans la prochaine. Et n’oubliez pas le guide à la fin !

 

Publié dans Petits bricolages

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Pâte d’amour

Publié le par Fille Ainée

Pour égayer votre week-end, et pour rappeler à Petit Nain que les dents jaunes, ca n’est plus la mode :

 


Pour résumer l’action, Frank, dentifrice de son état, est terriblement amoureux de Nancy, brosse à dents du sien. Seulement, impossible de la rejoindre pour lui prouver qu’ils sont fait l’un pour l’autre. Jusqu'à ce que…

 

à en perdre la tête !

 

Publié dans Trouvailles rigolotes

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Le ver est dans la pomme

Publié le par Fille Ainée

Encore un !

 

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Mais celui-là n’ira pas rejoindre ma collection. Je l’ai offert à une amie chez qui j’étais invitée à déjeuner mardi dernier.

 

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Malheureusement, suite à un don généreux de miasmes de la part de Grand Nain, je n’ai pu m’y rendre. Mais ce n’est pas pour autant que j’ai gardé le coussin pique-épingles !

 

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Et pour compléter mon petit cadeau, j’avais fait des pommes et le ver qui va avec, le tout en pâte Fimo. J’ai pris plaisir à reprendre cette activité manuelle avec Petit Nain qui lui faisait des pâtés de couleur rouge qui allaient bien avec mes yeux de lapin russe.

 

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Publié dans Pique pique aiguille

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Ah, Betina, regarde-moi dans l'oeil

Publié le par Fille Ainée

Il y a quelques jours, nous sommes allés visiter le musée des sciences et plus particulièrement, l’exposition Star Trek. Mes Nains ne connaissaient pas. Alors que je me pâmais devant le beau Capitaine Kirk, mes Nains eux, n’ont d’yeux que pour le Pirate des Caraïbes ou le Seigneur des Anneaux.

 

Nous avons commencé notre visite, Monsieur 3xrien et moi, en poussant la chansonnette du générique. Les Nains marchaient trois pas derrière au cas où c’eut été contagieux !

 

Mais en rentrant, il a bien fallu louer un des épisodes pour leur montrer qu’on n’avait pas totalement perdu la tête et que même Spock pouvait déboucher une bouteille de vin avec ses ondes mentales.

 

Depuis, Petit Nain est passé du monde des princesses à celui de la science fiction et c’est ainsi que Betina a fait son entrée dans sa chambre, comme cale-porte !

 

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Betina a beau être verte et n’avoir qu’un œil, elle n’en reste pas moins coquette et porte sur les cils, une couche de vernis à ongles bleu foncé et une à paillettes dorées. Betina est également pleine de riz (un reste de son passage en Chine peut-être) pour lui donner assez de poids pour retenir la porte de Petit Nain qui a la fâcheuse manie de se refermer.

 

Sur le modèle d’origine (déniché sur Pinterest of course) Betina avait les jambes plus longues mais je les trouvais encombrantes et surtout n’avais pas envie de trébucher.  Je lui ai donc fait des membres à la Casimir et à Betina de se débrouiller avec ca !

 

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"Salutations terrien" 

 

Je vous laisse, mon téléphone intergalactique sonne. Beam me up Scotty !

 


 

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Le coup d’chaud du Yoko

Publié le par Fille Ainée

Le voilà enfin terminé ce bloc 3. Ce n’est pas que je l’ai trouvé particulièrement compliqué mais vous avez du remarquer que j’ai eu la tête un peu ailleurs ces derniers jours et que sous l’emprise « Pinterest », je me suis dispersée. J’arrive donc bonne dernière et Nat remporte ce bloc haut la main.

 

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J’ai fait, comme d’hab, quelques modifications, surtout au niveaux des arbres et je suis certaine que Madame Yoko ne m’en voudra pas.

 

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Surtout si, comme moi, elle a suivi les conseils de Nat et de Chipie et qu’elle a regardé la vidéo de Quiltmania. Lui reste t-il des cheveux ?

 

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Je n’ai pas visionné les vidéos pour les blocs 1 & 2 mais je me suis dite qu’il n’était peut-être pas trop tard pour apprendre. De ce fait, je me suis assise devant celle du bloc 3 ICI. J’ai failli en tomber de ma chaise !

 

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13mn 58 de pur supplice. Un carnage ! Je n’en veux absolument pas à Béatrice qui se contente, j’en suis persuadée, de suivre les ordres de Quiltmania sous la torture mais j’aimerais quand même faire quelques remarques.

 

Tout d’abord, une question vitale : « Béatrice, où avez-vous acheté ce tube de colle car au rythme où vous l’utilisez, et sachant que ce quilt mystère comprend 6 blocs, il va vous en falloir un stock considérable ! ».

 

Le carnage a commencé très tôt dans cette vidéo. « Béatrice, puis-je me permettre de vous faire remarquer que lorsque vous coupez vos pièces, il est en général préférable d’avoir, au préalable, repassé le tissu pour éviter de faire des erreurs de coupe ». Mais bon, c’est mon opinion personnelle.

 

Passons donc vite sur les plis disgracieux de la façade de la maison, et suivons Beatrice, qui pleine d’enthousiasme, à 2mn 25,  encolle ses marges de couture à grands coups de tube. Ah ! On encolle en appliqué ? Beatrice reviendrait-elle d’un stage d’encollage intensif ou serait-elle sponsorisée par UHU ! Personnellement, mais c’est encore là mon opinion, on m’a toujours appris que pour l’appliqué, la technique demande que l’on marque les coutures soit avec son ongle si on est Vampirella, soit avec un stylet, puis on peut éventuellement repasser si ce sont des coutures droites ou aplatir avec ses gros doigts si ce sont des arrondis. La colle ? Du jamais vu ! C’est un truc de feignasse ça !

 

Béatrice bâtit ensuite allègrement les côtés de la maison sur le fond du bloc. « Mais Béatrice , auriez-vous perdu la tête ? Pourquoi ne les collez-vous pas puisque vous avez la main si preste ! ». Donc Béatrice souffrant d’une légère amnésie continue à bâtir les côtés de la façade. Seulement maintenant, il lui faut créer des ouvertures pour y glisser les fenêtres. "Mais Béa (à force on est devenues copines), n’eut-il pas été plus facile de faire ces ouvertures avant de bâtir les côtés de la maison ? Quand vous aviez tout le loisir de bouger le tissu sans contrainte ?" Enfin, moi ce que j’en dit ! C’est mon opinion personnelle !

 

A 5mn 25, Béa, après avoir encollé vers l’intérieur les marges de couture des ouvertures des fenêtres, glisse le tissu de la fenêtre avec beaucoup…d’empressementde volonté…de difficulté, parce que là encore il eut été judicieux de le faire avant de bâtir et de poser la façade sur le fond ensuite. Bon je crains de vous lasser à force de me répéter, mais c’est comme dans les films d’horreur, j’ai eu beau crier très fort à Béa de défaire cette saleté de fil de bâti, elle ne m’a pas entendu !

 

Béa ayant enfin réussi l’impossible, s’attaque ensuite au ruban qui sépare les deux parties de la façade. Et d’une main légère, elle….(devinez), oui, elle encolle le ruban ! Trop forte cette Béa. Seulement, il lui résiste car elle l’a coupé trop court mais qu’importe. Et pour la pose du toit ? Rebelote, Béa, elle encolle. D’ailleurs, elle encolle tout ce qui lui passe sous la main ! Et, on ne peut qu’admirer la dextérité de Béa qui habilement encolle une étroite bande de tissu alors que la façade de la maison est juste en-dessous sans faire une seule tache sur cette dernière. Alors que nous, pauvres novices, nous aurions déjà bavé sur la façade et ruiné notre première maison ! Béa, c'est une pro.

 

Et vous me croyez maintenant quand je vous dit qu’elle en a un stock immense de ces tubes magiques qui font tout le travail à votre place ? Parce qu’attention, j’ai tout compris moi, après 11mn24 de cours. L’appliqué, ce n’est en fait que du collage et les points invisibles, et bien on s'en contrebalance !

 

Béa, merci, tu me sauves la vie. A partir de maintenant, je colle tout, je ne couds plus rien, et Nat, fait gaffe parce qu’à ce rythme là, le Yoko, je te l’ai terminé dans une semaine. Et si par hasard, on ne sait jamais, j’avais besoin de faire quelques points, je suis la méthode de Cadette, je mets quelques agrafes !

 

Yoko, j’ai eu chaud. Votre quilt, j’ai bien failli le faire selon la méthode traditionnelle et j’y aurais peut-être laissé ma peau. Grace à Béa, ma vie a pris un nouveau sens et je vous conseille d’aller voir chez Pôle Emploi s’il y a des débouchés pour une ex-créatrice d’appliqué du Moyen-âge. Bonne chance ! Moi, j’vais coller le bloc 4 !

 


 

Publié dans Patchwork

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C’est chacun mon tour

Publié le par Fille Ainée

Il est temps que je vous parle un peu de la monarchie en Malaisie qui est un système unique car la Malaisie est une des rares monarchies électives au monde. Un régime qui ressemble de très loin à celui des Emirats arabes unis.

 

9 états de la Malaisie ont leur propre sultan, à l’exception de Sarawak, Sabah, Melaka et Penang qui sont gouvernés par un gouverneur. Tous les 5 ans, 1 des 9 sultans est élu Roi de Malaisie (ou Yang di-Pertuan Agongpar le Conseil Royal. The Sultan élu quitte alors son état, se fait remplacer par son fils héritier et vient s’installer au Palais National de Kuala Lumpur pour régner.  Une fois que cette période de 5 ans est écoulée, un autre Sultan vient prendre sa place et devient Roi. Ce n’est donc qu’au bout de 45 ans que le Sultan sortant revient à nouveau au pouvoir. Ce qui est le cas du Roi actuel le sultan Abdul Halim de l’état de Kedah. Agé de 84 ans, il est 14eme Roi de Malaisie depuis 2006 et assure pour la deuxième fois son règne. Tiendra t-il jusqu’au bout ? A noter, son épouse (qui est sa deuxième) a 30 ans de moins que lui !

 

Par la constitution, ce souverain est le chef de l’Islam en Malaisie mais son rôle est essentiellement protocolaire et spirituel et il n’a en fait que peu de pouvoir. On le sort de temps en temps en grande pompe mais c’est le Cabinet, dirigé par le Premier Ministre, qui a le pouvoir exécutif.

 

Lorsque le nouveau Roi élu quitte ses pénates pour venir régner sur ses sujets, on le loge au Palais National « Istana Negara ». Le nouveau palais a été inauguré en 2011 mais jusqu'à cette date, le Roi et son entourage logeait ici :

 

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Cet ancien palais était jusqu'à présent fermé au public et il n’était possible de l’admirer qu’à travers la grille. Est-ce un besoin de réunir des fonds pour financer les aménagements du nouveau palais qui a poussé le Roi à ouvrir les portes de son ancienne demeure ? Nous ne le saurons sans doute jamais mais la visite est pleine de surprises.

 

D'abord, on la fait pieds nus pour éviter d’abimer les sols (si tout le monde faisait ca à Versailles, les parquets souffriraient beaucoup moins) et on parcourt les pièces du palais avec un sac en plastique contenant ses chaussures. On est agréablement surpris de constater que tout comme nous, le Roi fait sa petite lessive (machine à laver abandonnée sur place), utilise Internet (modem laissé sur la table de chevet dans la chambre à coucher royale) et, le comble, regarde son programme favori sur un écran monstrueux oublié par le progrès technique. Ce qui nous a le plus fait rire : le cabinet médical et sa chaise de dentiste au rez-de-chaussée et le mini cinema avec des sièges tellement durs que je pense que le Roi ne s'est jamais endormi devant son film.

 

Les photos étant interdites à l'intérieur du Palais, je me suis permise d'en emprunter quelques unes à la feuille de chou locale.

 

Le salon de la chambre à coucher royale :

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Photo Yazit Razali


La salle de bain royale :

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Photo Yazit Razali

Le lit royal (avec internet) :

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Photo Yazit Razali

Le bureau royal :

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Photo Yazit Razali


Construit en 1928, ce palais était à l’origine la résidence de Monsieur Chan, un millionnaire chinois qui avait fait fortune dans les mines d’étain. Il construisit cette énorme maison pour y accueillir ses 26 femmes venues de Hong Kong dans les années 1920. On comprend le besoin d’espace !

Pendant la deuxième guerre mondiale, la famille Chan se refugie en Inde et des officiers japonais occupent la maison de 1942 à 1945. Istana Negara fut ensuite acheté par les britanniques  (R.A.F.) qui le revendirent à l’état de Selangor pour devenir la résidence du Sultan de Selangor jusqu’en 1957 qui la céda ensuite au gouvernement fédéral.

La vue est imprenable et on n’est pas embêté par les voisins (28 acres de terrain)

 

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et même si la moquette montre des signes de fatigue et les murs des traces de doigts, on reste quand même ébloui par le bling bling des dorures. Grand Nain n’a pas cessé de s’extasier devant le papier peint. Le Nain a des goûts modestes !

 

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Mais on ne peut s’empêcher de sourire devant les copies des passeports de Monsieur et Madame. Profession de Monsieur : Sultan de Kedah (ca en jette), profession de Madame : femme du Sultan de Kedah (là ca fait grincer des dents !).

 

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Publié dans Carnet de bord malais

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Oh Valentin !

Publié le par Fille Ainée

Publié dans Tranches de vie

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Leçon de points

Publié le par Fille Ainée

Depuis quelques semaines, je rejoins, tous les jeudis matins, un groupe de françaises qui brodent, papotent, échangent des idées, des adresses, bref se retrouvent autour d’un bout de tissu dans une atmosphère très conviviale.

 

Et la semaine dernière, ces dames m’ont demandé de leur apprendre quelques points de broderie traditionnelle pour les changer du banal point de croix. Seulement, je suis contre l’idée d’apprendre bêtement. Et comme chez Fille Ainée, il faut toujours qu’un apprentissage soit ludique, je leur propose d’apprendre demain le point lancé, le point de nœud, le point de feston et le point de poste

 

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avec ce coussin pique-épingle, qui une fois sa mission accomplie, ira rejoindre ses collègues sur mon étagère de collection.

 

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Le modèle original appartient à une petite boutique etsy "The Daily Pincushion" que vous trouverez ICI.

 


Publié dans Pique pique aiguille

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