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Carmen en pleine transition

Publié le par Fille Ainée

J’ai bien cru qu’elle allait m’en vouloir, mais Françoise m’a rassuré en m’écrivant : « j'en suis à la tranche de vie aux loisirs sans fin... donc rien ne me presse… sauf l'urgence ». J’ai trouvé ça fort bien dit.

 

Se croyant abandonnée, Françoise a donc terminé toute seule son châle avec une bordure de son cru. Moi, je dis chapeau ! Alors que la plupart d’entre nous auraient sagement attendu comme la Belle au Bois Dormant, Françoise, elle, a pris les devants, embrassé sa grenouille et pris le large avec elle. Elle est depuis passée aux chaussettes avec lesquelles elle vit très heureuse.

 

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Si donc vous m’avez attendu sagement ou que vous êtes encore dans les répétitions du Yucca – je vous rappelle qu’il y en a 12 - voici la troisième partie du châle de Carmen : le diagramme de transition (le transition chart). A la fin de ce chart, vous aurez 413 mailles sur les aiguilles et ça commence à peser sur les genoux.

 

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Modèle et diagrammes © 2009 Elizabeth Freeman


Dans ce transition chart, on repère quelques petits symboles nouveaux comme le triangle à 3 pattes au début du rang 7. C’est un S2KP, également connu sous le nom de slip2, knit 3rd, pass2 over 3rd. Un vrai nom de code !

 

Slip 2 : facile, ca veut dire faites glisser deux mailles sur l’aiguille droite, Knit 3rd, tricotez la 3eme à l’endroit et pass2 over 3rd, faites passer les 2 mailles glissées sur la 3eme tricotée. Un jeu d’enfant ce triangle à 3 pattes !

 

Le petit « b » maintenant. Celui du rang 17. Le K1 tbl. C’est en fait une façon de tricoter une maille à l’endroit tout en la prenant par l’arrière. Rien de tel qu’une petite vidéo en briton pour vous expliquer. L’effet rendu est une maille légèrement en relief.  

 

 

Ensuite passons au N. La voilà la noppe tant attendue ! Comme je vous l’avais annoncé, je n’ai pas fait de noppe. D’une, car je n’avais pas assez de laine pour terminer mon châle, de deux, parce qu’avec la laine employée, je savais que la noppe n’allait pas se voir. A vous de voir… sachant que le tout dernier rang du châle, celui où on se dit « génial, j’ai bientôt terminé » peut aisément vous prendre la journée à cause de ses satanées noppes. Une noppe se fait sur 7 ou 9 mailles.

 

Et enfin, le triangle tout bête. Si vous avez fait une noppe, il vous faut tricoter ensemble toutes les mailles de la noppe à l’envers.

 

Petite remarque : lorsque la case est noire, la maille n'existe pas. Passez à la suivante.

 

Voilà, c’est pas compliqué. Je reviendrai la semaine prochaine voir où vous en êtes.

 

 

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Alors l'oripeau de Carmen ?

Publié le par Fille Ainée

Où en êtes-vous de vos répétitions Yucca ? Contrairement à ce que pensait Françoise qui a foncé comme la bise (je vous montre tout ça lundi) et qui supposait que mon projet était tombé dans le Triangle des Bermudes, je ne vous ai pas oublié loin de là. J’attends simplement que Flo, ma Chef Testeuse, me donne le feu vert (non, je ne te mets pas la pression Flo !).

 

Pour vous faire patienter, je vous montre ce qu’une artiste hollandaise, Noortje de Keijzer a réalisé l’été dernier pour son examen d’école de design : Arthur, l’Homme Tricot.

 

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Source: noortjedekeijzer.nl


C’est parce qu’il était temps pour elle d’avoir un homme dans sa vie que Noortje en a inventé un. Et moi, je vous le dit, celui-là c’est l’Homme Idéal !

 

 

Et si ca vous tente, Arthur est maintenant tricoté à la chaîne, à la machine. Le pied ! Je peux l'avoir un peu plus musclé ? 

 


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Le Yoko, c’est pas trop tôt

Publié le par Fille Ainée

Bon, disons que j’aurais pu prétexter nos vacances en Nouvelle-Zélande, ou encore le séjour de Tricotine, ou bien alors la rentrée des classes, mais soyons honnête, entre nos déplacements, nos sorties et mes accès de feignasserie, oui, je l’avoue, j’ai traîné ce bloc 4 comme un Dalton son boulet.

 

Démarré comme un pet sur une toile cirée, il a très vite pris un mauvais virage et j’ai, sans le vouloir, laissé ma concurrente prendre une sérieuse avance. Seulement voilà, la roublarde a voulu me faire le coup du « les 4 premiers blocs feraient super bien sur les murs de mon nouvel Atelier, donc je m’arrête là » et j’ai donc pris le mors aux dents et me voilà de nouveau en mode « compet ». Comme les cyclistes, j’ai revêtu le maillot moule-boules, je suis dopée à mort et prête à transpirer sur mes deux derniers blocs. Tu ne gagneras pas Roublarde ! Comme moi, tu en baveras. On est ensemble jusqu'à la fin !

 

Je vous présente donc ce quatrième bloc Yoko, également surnommé « le bloc de la fenêtre en overdose » (et encore, il paraît que ce n’est rien comparé au bloc 5, mais je ne veux rien savoir). Il est vrai qu’elle n’y est pas allée de main morte, la Yoko. Elle a passé un contrat avec son laveur de carreaux. J’ai également remarqué que les marches étaient plutôt hautes et qu’il fallait être sportif pour habiter en haut du village.

 

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A part ceci, j’ai bien entendu ajouté ma touche personnelle à tout ce petit monde. A côté de chez Madame Durand, pousse à présent un magnifique jasmin multicolore comme celui que j’ai dans le jardin. Sauf que le mien a plutôt l’air d’une vieille crevure en ce moment.

 

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Et Madame Dupont, sa voisine du bas, a fait pousser, devant chez elle, des lavandes dans lesquelles viennent s’oublier les chats, la nuit.

 

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Lorsque l’on descend la rue, on remarque que Monsieur le Curé a laissé sa bicyclette devant le presbytère et que la fontaine qui existait au cadastre a été vandalisée par des hooligans britons et donc démolie pour faire place à un futur HLM. Quel dommage !

 

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La petite église du village a été baptisée récemment et c’est maintenant à l’église Ste Mary que l’on va à la messe le dimanche matin. Quant à Monsieur le Curé, grâce aux bonnes œuvres de ses paroissiens, il a pu s’offrir une belle sonnette rouge pour sa bicyclette !

 

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Lancée dans toutes ses améliorations et rénovations villagesques, je ne me suis pas aperçue qu’il manquait un atout majeur à mon tableau : l’éclairage nocturne pour empêcher les hooligans britons de détériorer les lavandes de Madame Dupont ! Et c’est là que le grattage de cervelet a pris toute son ampleur. Parce que voyez-vous, je lisais bien que la Dame Yoko avait prévu un « candélabre » mais je ne voyais pas où. Car voyez-vous, pour moi, un candélabre, c’est un chandelier à plusieurs branches. Mais k’il est où le chandelier ?

 

Et soudain, la lumière fut ! Dis traductrice, tu l’as eu où ton diplôme ? Un Kinder Surprise ? Depuis quand un réverbère se traduit-il par candélabre ? QuiltMania a fait traduire les explications de Dame Yoko par des Chinois. Méfiez-vous.

 

 

 

Publié dans Patchwork

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Livia, mais pourquoi toi ?

Publié le par Fille Ainée

Vivait dans notre jardin une adorable petite tortue étoilée d’Inde que nous avions appelée Livia comme l’agent immobilier qui nous avait présenté la maison.

 

Livia avait été recueillie du zoo par les locataires précédents et coulait des jours heureux à l’ombre des plantes du jardin. Livia savait reconnaître nos pieds (mon vernis rouge flamboyant y était sans doute pour quelque chose) et « accourait » en se léchant les babines car nous lui apportions souvent de la laitue bien fraîche, des tomates mûres et du concombre. Gourmande, il n’était pas rare de retrouver Livia devant la porte du frigo.

 

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Seulement voilà, hier matin nous avons retrouvé Livia sur le dos, la tête lacérée par un bec d’oiseau sans doute. Transportée d’urgence chez le vétérinaire, Livia n’a malheureusement pas survécu et c’est avec le cœur bien lourd que nous lui avons dit adieu ce matin.

 

Cette petite tortue est une espèce en voie de disparation et protégée. La bestiole qui l’a sauvagement agressée a intérêt à être sur ses gardes. Les 3xrien ont déterré la hache de guerre !

 

 

 

Publié dans Carnet de bord malais

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Aérons Tricotine !

Publié le par Fille Ainée

Après 2 ans d’intenses négociations, elle a enfin osé ! Tricotine a pris l’avion pour venir passer 15 jours avec nous. Il faut dire que son périple n’a pas été aussi facile que celui que nous entreprenons chaque été pour rejoindre nos pénates vacanciennes puisque Tricotine, partant de sa Provence Natale, est d’abord passée par Lyon, puis Amsterdam avant de poser le pied à Kuala Lumpur. Je l’ai donc récupérée à l’aéroport légèrement déshydratée, le cheveu en bataille et les yeux dans les poches. En moins de deux minutes, elle avait tombé la veste, puis le gilet et c’est tout juste si le T-shirt n’y passait pas aussi. Gros choc thermique pour Tricotine puisqu’elle est passée de 5 à 35 degrés !

 

Pour la remettre de ses émotions et de la fatigue du voyage, je l’ai abandonnée au bord de ma piscine. Tricotine n’a eu qu’un seul mot pour décrire son nouveau calvaire : l’enfer des Seychelles ! Effectivement, se baigner dans une eau à 31 degrés n’est pas humain et c’est donc pour nous faire pardonner que Monsieur 3xrien et moi-même avons décidé de sortir Tricotine de ce supplice.

 

Nous sommes allés explorer Putrajaya, la nouvelle capitale administrative de la Malaisie. A 20 km au sud de Kuala Lumpur, Putrajaya est à la fois une ville et un territoire fédéral. La plupart de ses habitants sont des fonctionnaires et cette ville « intelligente », terminée en 2010, est entièrement gérée par informatique. Une sorte de Silicon Valley de l’Asie. Près de 40% de son territoire sont dévolus aux espaces verts. On y trouve parcs et jardins mais également un énorme lac artificiel de 650 hectares alimenté par deux rivières qui ont été détournées à cet effet. On n’a pas lésiné sur les moyens !

 

Le temps nous manquait pour aller voir la reconstitution de la ville de Colmar, du Pont Alexandre-III de Paris et du château du Haut-Koenigsbourg, mais nous n’avons pas manqué la visite de la mosquée Putra.

 

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Comme Tricotine n’avait pas encore assez chaud, nous avons pensé qu’une petite robe bleue, tout coton, capuche comprise, la comblerait.

 

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En effet, quand la sueur vous dégouline le long des jambes, on se sent tout de suite beaucoup plus réceptif à la culture locale !

 

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Nous marchions comme il se doit tous en file indienne derrière Monsieur 3xrien, et cette humilité nous a permis l’accès à la salle des prières dans laquelle un guide hyper sympathique s’est fait un plaisir de nous expliquer l’architecture de la mosquée.

 

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Cette magnifique mosquée dont les ¾ semblent flotter sur le lac Putrajaya est construite principalement en granit rose. Son minaret mesure 116 mètres de hauteur (ne sachant pas de quelle couleur le peindre, les entrepreneurs ont laissé l'ordinateur choisir). Cette mosquée toute neuve (elle a été terminée en 1999) peut accueillir environ 10 000 personnes à l'intérieur de ses murs et 5 000 personnes dans son parc.

 

Nous sommes ensuite allés nous promener aux alentours,

 

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Un des palais du Sultan de Selangor

 

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Le bureau du Premier Ministre

 

puis dans le parc et fidèle à la tradition Moutienne, c’est avec un sac rempli de graines et de feuilles de toutes formes que je suis rentrée à la maison. Maintenant il suffit de planter et d’attendre.

 

Quant à Tricotine, nous l’avons passée sous la douche, mise au lit et aujourd'hui, on la laisse en cuisine. Faudrait quand même pas qu’elle se croie en vacances !

 

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J’aime pas le camping, mais qu’est-ce que c’était chouette !

Publié le par Fille Ainée

C’est vrai que le camping des Flots Bleus en plein mois de juillet, ce n’est pas du tout mon truc. Mais le p’tit camping néo-zélandais qui ne paye pas de mine, en bordure d’un lac, là j’adopte !

 

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Même les araignées dans les toilettes qui vous regardent avec des yeux globuleux, la bave aux babines, les douches à courant d’air dans lesquelles s’exercent les mouches au Kung Fu et le café lyophilisé sur un réchaud à gaz n’ont pas réussi à gâcher mon plaisir !

 

Comme pour une cérémonie des Oscars, je tiens à remercier mon chauffeur, Monsieur 3xrien, pour avoir manœuvré avec dextérité, sur les petites routes de Nouvelle Zélande, un énorme camping-car de 7 m de long et pour l’avoir rendu avec les 4 roues, Cheergirl, notre GPS, pour avoir patiemment toléré nos caprices routiers, Grand Nain pour nous avoir diverti toutes les nuits avec des monologues inintelligibles, Petit et Moyen Nains pour ne pas s’être entretués en essayant de savoir qui avait piqué la couette de l’autre pendant la nuit, et enfin surtout la Nouvelle Zélande pour :

 

Ses paysages magnifiques et sa nature sauvage,

 

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Ses champs de laine sur pattes et congrégations bovines,

 

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Ses arbres géants. Les Kauris sont les arbres les plus impressionants de Nouvelle Zélande. Cet arbreTane Mahuta, qui s'apparente au séquoia, ne tenait pas dans l'objectif de mon appareil photo. J'ai du le filmer. On l'appelle Dieu de la Forêt. Il fait une hauteur de 17m et son tronc a un diamètre de 13m. Quant à son âge, il laisse rêveur : ce géant a plus de 1 000 ans ! Ces arbres ont une croissance très lente : il leur faut 800 ans pour atteindre leur taille maximale ! Pour les découvrir : la forêt Waipoua au nord- ouest d'Auckland. 

 

 

Ses plages de sable fin,

 

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Ses villages historiques,

 

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La petite ville de Russell, première ville portuaire fondée par les Européens.

C'était la première capitale de la Nouvelle Zélande.

 

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Ses vers luisants dans les grottes Waitomo et Ruakuri qui sont si beaux dans l'obscurité,

 

Ses studios de cinéma à Hobbiton qui ont tellement enchanté Grand Nain, fan du Seigneur des Anneaux, qu’il en est resté sans voix,

 

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Ses volcans,

 

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Le mont Tarawera qui le 10 juin 1886 entra en éruption et enseveli les villages voisins.

 

Ses mares de boue de plus de 100 degrés et ses geysers à Rotorua dans la Baie of Plenty. L’odeur d’oeuf pourri qui règne sur la ville pourrait faire fuir un sconse ! Par contre, si vous avez du mal à digérer votre déjeuner, personne n’y verra que du feu ! A condition d’être discret, bien entendu ! L’odeur de souffre est infecte mais qu’importe, le spectacle en vaut la chandelle. Ou alors, armez-vous d’une pince à linge ! L'eau bouillonne, s'agite, explose. Il vaut mieux ne pas y mettre la main. 

 

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Ses chutes d'eau impressionantes,

 

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Whangarei Falls (26m)

 

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Huka Falls

 

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300 000 litres d'eau à la minute ! Une couleur bleu glacier.

 

Ses barrages et ses canards si intelligents,

 

 

 

 

Je vous assure qu'ils savent compter ! Dès que retentit la 4eme alarme - celle qui annonce l'ouverture immédiate des portes du barrage d'Aratiatia - c'est sauve qui peut !

 

 

 

 Assez d'eau pour remplir 5 piscines olympiques en 1 minute !


Ses locaux si accueillants et si inquiets de préserver la beauté de leurs paysages.

 

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On lave les semelles de ses chaussures en rentrant et en sortant de la forêt pour éviter de transmettre des maladies.

 

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"Les spores de champignons menacent les Kauris. Veuillez nettoyer vos chaussures avant d'entrer dans une autre forêt"

 

Nous aurions bien aimé rester mais il faut bien renflouer les caisses pour nos prochaines vacances. Par contre, la prochaine fois, si on pouvait prendre AirCalin ce serait quand même beaucoup plus sympa que Malaysia Airlines. Parce que 11 h de vol avec des hôtesses pas heureuses de vivre, c'est pas le pied !

 

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