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Marre des pétales et des perles

Publié le par Fille Ainée

Marre des pétales et des perles

Il était temps que je le termine celui-là parce que ce n’était pas une partie de plaisir. Enfin, il faut tout de même avouer que je n’avais sans doute pas toute ma tête à certains moments mais cela n’est pas une raison.

 

Lorsque je suis tombée sur le modèle de CE joli pull-over, ça n’a pas fait un pli. Il me le fallait. Parce que vous le savez tellement mieux que moi, j’ai toujours besoin de nouveaux lainages, surtout en ce moment ;-).

 

Je trouvais sa forme agréable et le fait qu’il y ait de la dentelle a fini de me convaincre. Je me suis donc jetée dans ce projet comme une moule à la mer.


 

Marre des pétales et des perles

C’est au niveau de l’encolure que les ennuis ont commencé. Voilà que je lis « votre ouvrage mesure 8.5 ». Seulement dans ma tête, il s’agissait de pouces et non de centimètres. Comme pour toute situation difficile, j’ai laissé reposer l’affaire en me disant qu’inévitablement demain était un autre jour et que tout allait miraculeusement se résoudre. Et j’ai eu raison. Ou plutôt, j’ai appris à lire et ai réalisé qu’il s’agissait effectivement de centimètres et que je ne m’étais absolument pas trompée.

 

Forte de cette assurance, me voilà repartie sur ma lancée. Je dois vous dire que l’intégration des mailles des manches a été une étape un peu plus ardue que prévue. Ne faisant absolument pas confiance en mes pouvoirs divinatoires, j’ai suivi à la lettre et au ralenti les explications un peu brumeuses de la créatrice du modèle. Tout s’est bien déroulé jusqu’au moment où je réalise que le dos de mon pullover presque tombé des aiguilles aurait du être en jersey et non au point dentelle.


 

Marre des pétales et des perles

Sacrebleu, nom d’une mouche !! Frénétiquement, je relis les explications, retourne sur le site et je m’aperçois que je ne suis pas la seule à avoir fait la même erreur. Rien, que nenni, au niveau des explications du dos ne mentionne noir sur blanc qu’il faille tricoter en jersey. On m’a dupée !


 

Marre des pétales et des perles

Comme il est beaucoup trop tard pour rattraper mon erreur et que de toute façon ma version est tout aussi sympa, je continue ma progression nonchalante… jusqu’aux épaules. Et là, je ne m’explique absolument pas pourquoi mais je me convaincs toute seule que j’ai loupé un truc. Rebelote, je laisse reposer l’ouvrage en priant les Dieux de la maille jetée. Et ça marche. Quelques jours plus tard, je réalise que je suis dans le bon chemin et je termine comme une gagnante. Mais qu’est-ce que j’en aurais bavé dans les dernières longueurs !

Marre des pétales et des perles

Ce joli pull en alpaca va rejoindre ses confrères dans une valise qui, peut-être, un jour, repartira vers des climats plus frileux.

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Des fins fonds de l'océan...

Publié le par Fille Ainée

Des fins fonds de l'océan...

Gros coup de mou ces derniers temps ! Il y a des jours où je n’en vois pas la fin de cette pandémie et vu ce qui se passe en ce moment en Europe avec la résurgence des cas, je ne serais pas surprise si la Malaisie prenait la décision, en fin de mois, de continuer à garder ses frontières fermées.

 

Ce n’est quand même pas compliqué de garder ses distances et de porter un masque ? Et ne me dites pas que c’est parce qu’il fait trop chaud.

 

Ca fait 8 mois que je n’ai pas vu mes Nains et que j’ai dit à bientôt en vitesse à Moutie sur un quai de gare. Nous avons maintenant renoncé à rentrer pour les fêtes de Noël et j’attends sincèrement l’année 2021 pour tout reprendre à zéro. On efface tout et on recommence !

 

Pour tromper l’attente, je me consacre avec assiduité à la confection de merdouilles totalement inutiles. Dans la catégorie des trucs purement décoratifs et qui ne servent à rien, je frappe fort et je m’attribue un Oscar. Parce que figurez-vous que pour réaliser mes merdouilles, j’ai suivi un tuto crochet en russe, sous-titré en briton. Du jamais vu ! Moi, la quiche en crochet ! Et attention, ce ne sont toujours pas des napperons. Je tiens la promesse faite à Monsieur 3xrien.

 

Des fins fonds de l'océan...

J’ai tout d’abord commencé avec une conque, c’est-à-dire le plus compliqué des deux projets mollusqueux. Allez comprendre ! Parce que j’aimais la forme, parce que ça me rappelait les vacances, parce que c’était différent des napperons.

 

Une fois terminé mon coquillage et quand même relativement fière de moi, je suis passée à un nautile. C’est un projet tout simple mais tout aussi amusant à réaliser.

 

Des fins fonds de l'océan...

Le seul petit souci rencontré en fin de réalisation a été que mon coton était trop mou et qu’il ne gardait pas sa forme. I fallait que j’amidonne mes mollusques. Après quelques petites recherches, j’ai découvert qu’il me suffisait simplement de diluer de la maïzena dans de l’eau, d’épaissir mon mélange et de tremper mes coquillages dans ma concoction. Monsieur Moutie y est même allé de sa contribution en me conseillant également l’amidon de pomme de terre ou l’eau de riz. Décidément, quelle affaire familiale ! Poissonniers de père en fille !!

 

Le hic, c’est que j’ai fait tremper mes coquillages un jour où le temps était maussade et que le lendemain, non seulement ils n’étaient pas secs mais ils avaient jaunis et dégageaient une légère odeur de marée. Du coup, je les ai mis à rincer à la machine à laver et miracle… la température de l’eau a rétréci les fibres et mes coquillages sont ressortis bien fermes de leur cycle de lavage.

 

Des fins fonds de l'océan...

J’ai ensuite pris quelques jours pour trouver une utilité à mes mollusques, non sans avoir demandé à plusieurs reprises à Monsieur 3xrien s’il validait mon projet décoratif. Sa première réaction a été un immense fou rire (j’aurais au moins eu le mérite de divertir les troupes) et puis d’un air condescendant, il a approuvé. Qu’est-ce que c’est difficile d’être un génie dans ce monde de brutes !

 

 

Des fins fonds de l'océan...
Des fins fonds de l'océan...

Si vous aussi vous désirez vous lancer…

Si cela peut aider certaines d'entres vous, vous pouvez trouver sur ce blog ICI les explications en français pour un fossile qui ressemble fortement au nautile. Et profitez-en pour cliquer sur le lien des moules frites de la braderie de Lille, elles sont bluffantes !

 

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On patauge dans le marais

Publié le par Fille Ainée

On patauge dans le marais

Helena a un mari aimant, deux ravissantes petites filles et est fort occupée à vendre des confitures. Mais cette vie normale et bien rangée va s'effondrer lorsqu'elle apprend que son père s'est évadé de prison et qu’une chasse à l'homme est en cours. Le passé douloureux d’Helena remonte alors à la surface. Pendant vingt ans, elle a enfoui ses souvenirs si profondément que même son mari ignore la vérité.

 

Car Helena est l’enfant d’un viol. Sa mère, kidnappée adolescente, a été retenue prisonnière dans une cabane cachée au fond des marais du Michigan, sans électricité, sans chauffage, sans eau courante par un homme pervers narcissique, tyrannique et manipulateur. Helena a grandi comme une sauvageonne, sans aucun lien avec la civilisation humaine, et sans s’apercevoir à quel point son enfance était loin d’être normale.

 

Au milieu d’une nature hostile, cette "famille" vit en autarcie totale. Le père apprend à Helena l'art de la survie, la chasse, la pêche et les coutumes de sa culture amérindienne. Helena aime cette vie ; elle n'a rien connu d'autre. Elle aime aussi ce père autoritaire, faisant parfois preuve de cruauté, mais c'est son père, son modèle. Elle ignore tout de la condition de victime de sa mère.
 

Mais aujourd’hui, son père s’est évadé, tuant deux gardiens de prison et s’est volatilisé dans les marais, une zone qu’il connaît mieux que personne. Malgré la chasse à l’homme lancée par les autorités, Helena sait que la police n’a aucune chance de l’arrêter. La seule personne capable de retrouver cet expert en survie, que la presse a surnommé Le Roi des Marais, c'est Helena.

 

Il y a, dans ce thriller psychologique, deux histoires racontées parallèlement. Nous suivons d'une part les souvenirs d'enfance de la petite Helena, en alternance avec le récit de sa vie d'adulte. Certains y ont trouvé des longueurs notamment au moment où Helena se remémore ses souvenirs d’enfance mais comme les descriptions du marais et de la nature si sauvage sont tellement riches, cela ne m’a pas dérangé. Attention, quelques scènes sont violentes et peuvent perturber mais je pense qu’elles font partie de la mise en scène. Elles sont nécessaires pour comprendre le caractère complexe de ce père qu’Helena ne peut détester malgré ses fautes.

 

Attention, cette lecture n’est pas une lecture de plage !

Publié dans Au fil des pages

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Sulky, c’est fini !

Publié le par Fille Ainée

@Trotti

@Trotti

Belle boutique de patch pour Trotti mais comme il faisait trop chaud, elle a préféré rester à l'intérieur et terminer la pinède voisine plus tard. 

Sulky, c’est fini !

Et voilà, notre belle aventure du Sulky Village s’achève aujourd’hui – du moins en ce qui concerne la partie paper piecing parce que maintenant les filles, il va falloir bosser sur le quilting – et c’est avec un petit pincement au cœur que je vous révèle le dernier bloc : la boulangerie.

 

Sulky, c’est fini !

Je me suis bien entendu empressée d’assembler tous mes blocs et de coudre une bande de côté mais je n’ai pas encore rajouté les détails pour chaque maison. Je vais prendre mon temps et je vous montrerai tout cela une fois terminé. Il faut bien laisser un peu de suspense.

 

 

Sulky, c’est fini !

Je remercie celles qui m’ont accompagnée dans cette aventure. Il n’est pas trop tard pour vous joindre à nous (surtout que Trotti et moi avons essuyé les plâtres donc il n’y a plus rien à craindre).

Sulky, c’est fini !
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Mon armoire à linge

Publié le par Fille Ainée

Mon armoire à linge

Cela a toujours été mon rêve : une armoire à linge qui, dès qu’on ouvre les portes, dégage des senteurs de lavande et de coton frais.

 

Ma première armoire était un truc monumental autour duquel on avait construit un mur sans la déplacer. Il a bien entendu fallu que j’abandonne l’idée d’emporter cette armoire avec moi et j’ai dû la laisser sur place au moment du déménagement.

 

Ma deuxième armoire a été chinée chez un brocanteur et comme je n’aimais pas vraiment sa couleur d’origine, je l’ai repeinte en blanc. Mais lors du lessivage préalable, une des portes s’est gondolée et depuis mon armoire ne ferme pas si bien.

 

Je ne désespère donc pas, un jour, de trouver mon bonheur parfait. En attendant, je me contente de celle-ci. Elle penche un peu sur le côté mais comme personne n’est parfait, cela ne me dérange absolument pas.


 

Mon armoire à linge
Mon armoire à linge

Pour réaliser ce tableau textile, je me suis très franchement inspirée du travail d’Helen Newton, que j’avais déjà présenté dans un article précédent ICI. Les couleurs d’origine étant un peu fades, j’y ai rajouté ma touche personnelle et j’ai complété avec quelques éléments glanés sur d’autres ouvrages pour que mon tableau tienne dans son cadre.

Mon armoire à linge

Publié dans Broderie en folie

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Nyssa

Publié le par Fille Ainée

Petit Nain devrait faire sa rentrée début septembre (je dis bien devrait car de nos jours nous ne sommes plus sûrs de rien !) et pour ces deux dernières années de scolarité, il ne portera plus d’uniforme. Il faut donc équiper le Nain en question et à cet âge, qu’est-ce que c’est difficile de trouver un terrain commun !!

 

Nyssa

Les règles de l’école sont simples : rien de trop court ni de trop décolleté. Comme le choix est un peu limité, nous avons eu recours aux patrons gratuits glanés sur le Net. Et du coup, c’est Moa qui s’y colle !

 

Nyssa

Je crois que je n’ai jamais rien cousu pour Petit Nain. Rien de rien. Car lorsque mon Nain a pointé son nez, il a hérité de toute la garde-robe de ses aînés. Et puis, en grandissant, il est devenu tellement difficile que, pour éviter qu’il y ait du sang sur les murs, j’ai préféré le laisser choisir ses tenues. Pas souvent en accord avec mes goûts personnels mais que n’aurais-je pas fait pour avoir la paix !

 

Nyssa

C’était donc avec beaucoup d’appréhension que nous avons choisi, ensemble, une tenue. Et encore, jusqu’au dernier moment j’ai serré les dents en me disant que l’affaire était loin d’être gagnée.

C’est Nyssa qui a remporté la compétition. Une robe portefeuille qui va à ravir aux formes de mon Nain qui doit en avoir hérité de son père car moi, c’est Cadette qui a tout pris !

Nyssa

Le patron est à télécharger gratuitement ICI. Il suffit de donner son adresse mail et on vous envoie un lien pour le télécharger.

 

 

Nyssa

La réalisation de cette robe est hyper simple. Ce qui m’a donné le plus de mal a été l’assemblage de toutes ces pages car faute de place, il a fallu se mettre à genoux pour étaler tout cela à même le sol. Et à mon âge, on n’est jamais sûr de pouvoir se relever facilement !

Nyssa
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