La course aux débris
Le week-end s’annonce radieux, comme l’a été la semaine passée d’ailleurs. Comme c’est un crime de rester enfermé quand il fait aussi beau, aujourd’hui, nous allions l’utile à l’agréable et nous allons nettoyer, avec un groupe de volontaires, la plage locale. Parce que franchement, c’est pas beau à voir.
Je passe devant tous les matins en allant courir dans la montagne. Oui, j’ai repris le sport à perdre haleine et je me sens bien ! Je ne suis pas une grande sportive, loin de là, mais je prends ça au sérieux et quand je suis lancée, je ne m’arrête plus. Par contre, pour certains de mes collègues « sus transpiration », c’est pas vraiment le cas ! Je m’explique.
Au cours de mes foulées, je rencontre (et cette liste n’est pas exhaustive) :
- celui qui marche en écoutant sa radio à fond. Euh, les écouteurs, c’est fait pour les chiens ?
- celui qui court avec son copain en lui racontant ses exploits du week-end. Je ne sais pas mais quand je cours je gère mon souffle, non ? Je le garde pour la petite montée traître qui ne manque jamais de se rappeler à moi !
- celui qui mâche son chewing-gum. Je n’attends qu’une seule chose, c’est qu’il l’avale et qu’il s’étouffe (oh la méchante !). Comment respirer correctement avec un truc dans la bouche. Celui-là doit être copain avec celui qui papote. D’ailleurs, ils courent souvent ensemble.
- Celui que l’on croise et qui ne dit pas bonjour. Ici, on se salue entre collègues coureurs.
- Celui qui sitôt qu’il a terminé s’allume une cigarette. Alors là le comble ! Court-il pour se donner bonne conscience et se dire qu’il a mérité sa clope ?
Bref, je ne m’ennuie pas, mais en attendant la plage se couvre d’immondices ! Et quand on regarde ça de plus près, c’est époustouflant combien on trouve de mégots de cigarette !
Bon week-end !