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et si on allait se promener

Dans une boîte de crayons de couleur...

Publié le par Fille Ainée

Éloignons-nous de Venise, voulez-vous ? Je vous ai déjà emmené à Torcello mais il nous reste encore à explorer Murano et Burano

À vrai dire, Murano est une île charmante, délicieuse, une fois les touristes repartis sur la Sérénissime mais au-delà des vitrines et ateliers (payants) de verre soufflé, nous n'y avons pas trouvé grand chose à faire à part le musée du verre. Petite déception pour moi car après avoir lu "La Fileuse de Verre" de Tracy Chevalier, je m'attendais à retrouver la même ambiance.

Cependant, nous avions réservé une nuit sur place et ce fut là où la magie opéra. Le soir, Murano se vide et le calme s'installe. Un délice !

​​​​​​​Par contre, Burano est l'antidote parfaite à la gravité de Venise. Pas de palais grandiose, à la place une explosion de couleurs : rose bonbon, jaune citron, vert menthe, bleu lagon. Chaque maison semble s'être levée un matin en décidant de porter la couleur la plus audacieuse du quartier. C'est comme si un arc-en-ciel s'était posé sur l'île. 

 

Dans une boîte de crayons de couleur...

La légende dit que les pêcheurs peignaient leurs maisons dans des tons vifs pour pouvoir les reconnaître de loin par temps de brume. Une autre version - beaucoup plus amusante - raconte que leurs femmes nouaient un foulard de la couleur de la maison autour du bras de leurs maris lorsqu'ils sortaient le soir pour aller boire. Ainsi, après une nuit passée à s'enivrer, ceux qui avaient encore tous leurs esprits savaient où déposer les moins vaillants.

Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...

Bref, vous l'aurez compris Burano est l'île où l'on flâne, où on déambule. 

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Les jardins de Torcello... mais pas que

Publié le par Fille Ainée

Les jardins de Torcello... mais pas que

Ce roman nous plonge dans l'univers de Jess, une jeune française qui, refusant de reprendre l'hôtel familial, choisit de s'installer à Venise. Elle y vit modestement en proposant des visites guidées, explorant les recoins secrets de la ville et s'imprégnant de sa beauté et de son histoire. 

Lorsque l'appartement qu'elle occupe est mis en vente, Jess est contrainte de trouver une solution. C'est alors qu'elle rencontre Maxence, un célèbre avocat pénaliste vivant avec son compagnon Colin sur l'île de Torcello. Maxence lui propose un emploi d'assistante pour l'aider à trier ses dossiers juridiques. Parallèlement, il se consacre à la restauration des jardins de sa propriété, menacés par la montée des eaux. 

Au fil des journées, Jess se laisse envoûter par l'atmosphère mélancolique de Torcello et ce lieu devient pour elle un espace de réflexion et de transformation intérieure, l'aidant ainsi à affronter ses propres fantômes. 

Ce récit est empreint de poésie et à travers la beauté de la lagune vénitienne, l'autrice explore les thèmes de la mémoire, de la résilience et de la quête de soi. 

Lu quelques jours avant de partir pour notre escapade italienne dans le cadre de mon bookclub, je me suis dit qu'il était impossible de ne pas y aller, histoire de vérifier si vraiment cette île était telle que décrite dans le roman de Claudie Gallay. L'autrice m'a donné envie de découvrir cette île, en vrai, pour marcher dans les pas des personnages, ressentir le silence, la lumière, la lenteur.

Je vous avoue que j'ai été quelque peu déçue mais était-ce plutôt dû à la malchance de nous y trouver en même temps qu'une horde de gamins en voyage scolaire (italiens de surcroît donc imaginez le niveau sonore ) ou que le roman m'avait tellement fait rêver que je n'arrivais pas à transposer mes impressions de lecture sur le lieu réel ?

 

Les jardins de Torcello... mais pas que

Moins connue et beaucoup moins fréquentée que Murano et Burano, Torcello possède une atmosphère unique. Dès que l'on quitte l'embarcadère, un long chemin bordé de roseaux, de canaux étroits et de petits ponts en pierre nous mène vers le coeur de l'île.

Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que

L'île est en partie inhabitée, recouverte de végétation sauvage, de jardins privés et de ruines.

Malgré sa petite taille, Torcello abrite un riche héritage comme la basilique Santa Maria Assunta (datant du VIIème siècle) avec ses mosaïques byzantines. 

Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que

Torcello fut autrefois un centre important de la lagune, bien avant Venise. Elle comptait jusqu'à 20 000 habitants à son apogée mais fut peu à peu désertée à cause de la malaria. 

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Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Publié le par Fille Ainée

Comme promis, ce week-end, je vous emmène de nouveau à Venise continuer notre visite. Cette fois-ci, nous allons découvrir ensemble le Palais des Doges, symbole majeur du pouvoir politique de la République de Venise. Il servait de residence au doge (chef de l'état), de siège du gouvernement et de palais de justice. 

C'est un bâtiment richement décoré, célèbre pour sa façade en pierre blanche et rose,

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

sa cour intérieure, 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

et son escalier d'or. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Tout le long des couloirs, on peut voir des bossa di Leone, c'est-à-dire des "bouches de lion". 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Ces boîtes aux lettres murales étaient utilisées à l'époque de la République pour collecter des dénonciations anonymes. Les citoyens pouvaient y glisser des lettres dénonçant des fraudes, délits ou comportements suspects. 

Un voilà un qui n'avait pas vraiment l'air de s'en inquiéter !

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Les plafonds et murs du Palais sont somptueusement décorés de peintures monumentales réalisées par certains des plus grands artistes vénitiens de la Renaissance et du Baroque. Ces oeuvres servaient autant à impressionner qu'à transmettre l'image d'une République puissante et vertueuse. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Le Palais des Doges abrite également la prison, reliée par le Pont des Soupirs. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Autre visite incontournable de la Place Saint-Marc : la basilique du même nom. Ce monuments religieux est un des plus emblématiques de Venise. Elle a été construite au XIème siècle pour abriter les reliques de Saint Marc l'évangéliste, volées à Alexandrie par des marchands vénitiens. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Mélange unique de style byzantin, roman et gothique avec des dômes orientaux et des mosaïques en or. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

À l'origine, chapelle du doge, elle devient cathédrale de Venise en 1807. Elle renferme de nombreuses oeuvres précieuses, comme le Pala d'Oro, un retable en or orné de pierres précieuses, caché derriere cet autel. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

J'ai adoré les sols qui ressemblent, ne trouvez-vous pas, à du patchwork ?

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

La basilique Saint-Marc est véritablement le symbole de la puissance religieuse et commerciale de Venise à son apogée !

Notre visite suivante est le Teatro de La Fenice, un des opéras les plus célèbres d'Italie. Son nom signifie Le Phénix, symbole de renaissance, ce qui est ironique et approprié, car il a été détruit plusieurs fois par des incendies... et toujours reconstruit. C'est dans ce lieu que fut créé La Traviata en 1853.

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Tout comme nous, après avoir navigué entre doges, dorures, dômes et drames lyriques, vous avez probablement besoin d'une pause. Arrêtons-nous donc sur le Pont du Rialto pour admirer la vue sur le grand canal. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Je vous retrouve dans quelques jours pour aller explorer les îles environnantes. 

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Et si on allait se gondoler !

Publié le par Fille Ainée

Venise, ville où seules les gondoles créent des embouteillages dans les canaux dignes du périphérique parisien.

Et si on allait se gondoler !

400 ponts et pas un seul sans escalier. Si franchement, après deux jours de visite, vous n'avez pas des mollets en béton c'est que vous avez triché !

Des maisons les pieds dans l'eau qui pourtant tiennent debout depuis des siècles. Certaines penchent légèrement, un peu comme nous après quelques verres d'Apérol Spritz.

Cliquez pour faire défiler tous ces palais
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Cliquez pour faire défiler tous ces palais

Cette ville est un immense labyrinthe dans laquelle se perdre dans les ruelles étroites est non seulement autorisé mais carrément recommandé. Attention cependant à ne pas glisser sur des marches perfides recouvertes d'algues ; un faux pas et vous pourriez piquer du nez dans les eaux troubles de la lagune. 

Monsieur 3xrien m'a offert 3 jours dans la Sérénissime et je me suis régalée ! Et bizarrement, j'ai développé une obsession assez particulière pour les sonnettes et les poignées de porte. Est-ce normal Docteur ?

Et si on allait se gondoler !
Et si on allait se gondoler !
Et si on allait se gondoler !
Et si on allait se gondoler !
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Et si on allait se gondoler !
Et si on allait se gondoler !
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Et si on allait se gondoler !
Et si on allait se gondoler !
Et si on allait se gondoler !Et si on allait se gondoler !
Et si on allait se gondoler !Et si on allait se gondoler !

Ces jours prochains, je vous emmène au Palais des Doges et à la Basilique. Je vous montrerai en passant le Pont des Soupirs, le Rialto et le Grand Canal. 

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Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Publié le par Fille Ainée

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

J'ai profité du retour de Monsieur 3xrien dans nos contrées pour faire un petit saut à Paris sous prétexte de l'accueillir à l'aéroport. Il me fallait une excuse car c'est bien beau la campagne mais au bout de quelques semaines, je languissais du bruit de la ville et des odeurs de pots d'échappement. Et au programme de ces quelques jours, figurait l'exposition Dolce&Gabbana au Grand Palais. Et là, je dois vous avouer, je me suis régalée !

Cette exposition propose un voyage passionnant à travers l'univers créatif de Domenico Dolce et Stefano Gabbana et les créations présentées rendent hommage au processus de production de l'Alta Moda, autrement dit, le "fait main".

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Dès l'entrée dans la première salle, on a le souffle coupé. Des miroirs au plafond, des tableaux au mur, des tenues en dentelle et point de croix sur du tulle. Un hommage aux régions du sud de l'Italie. Pas certaine de pouvoir porter tout ceci dans le métro ni pour sortir les poubelles mais qui sommes-nous, simples mortels, pour juger la mode du luxe ?

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Rêve de Divinités

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Tenues inspirées des déesses de l'antiquité. La mise en scène est somptueuse !

Traditions siciliennes

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

La Sicile, terre de traditions ancestrales semble revivre. Panneaux de bois peints et carreaux de céramique réalisés à la main par des artisans. 

Baroque blanc

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Ces véritables sculptures textiles s'inspirent des maîtres stucateurs de l'époque baroque. Ces vêtements sont des hommages aux decorations en stuc blanc des intérieurs des demeures et églises baroques du XVIIème et XVIIIème siècles. Des anges, des volutes, des draperies...

Mais également, une veuve noire aux manches angéliques !
Mais également, une veuve noire aux manches angéliques !

Mais également, une veuve noire aux manches angéliques !

Dévotion

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Brodé sur les vêtements, agrémenté de cristaux, le motif du "coeur sacré" enrichit une multitude de créations de Dolce&Gabbana

Le Guépard

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Franchissez le seuil de cette salle et vous êtes immédiatement transporté(e) dans la Galerie des Glaces du Palazzo Gangi de Palerme, dans laquelle se déroule la célèbre scène de bal du Guépard, film légendaire du cinéma italien réalisé par Luchino Visconti en 1963. 

Opéra 

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Dans l'univers de Dolce&Gabbana, le théâtre et la vie réelle sont intimement mêlés. La mode est un spectacle que les mannequins interprètent comme des acteurs, habillés de vêtements inspirés de l'opéra et du ballet. 

Le savoir-faire du verre 

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Peut-être l'une de mes salles favorites. Par contre, difficile de se mouvoir dans une tenue brodée entièrement de verre, argentée, ornée de dentelle en lurex et d'éléments en plexiglas gravés à la main, de lamés de paillettes, de cristaux et de cuir miroitant. Ca berlute sec !! Une tenue pour répondre au scintillement de la transparence des lustres vénitiens ? 

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Et moi qui pensais que l'exposition Dior que je vous avais présentée ICI n'aurait jamais d'égale, c'est pour le coup que je me suis vue changer d'avis. Un gros coup de coeur !

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Ma liste du seau

Publié le par Fille Ainée

Merci Agnès de t'inquiéter. Effectivement, mon silence aurait pu annoncer de sombres moments, et je ne dis pas qu’il n’y en a pas eu, mais comparé aux tempêtes que certaines d’entre vous ont traversées ces dernières années, je me dis que je n'ai vraiment pas le droit de me plaindre. Quant à Instagram, c’est loin d’être ma tasse de thé. Perso, j’aime bien m'étaler, détailler, bref, papoter en long, en large, et en travers, plutôt que de balancer une photo à la va-vite, comme un os qu’on lance à un chien, sans l’histoire qui va avec. Mais bon, Moyen Nain, commençant à s’inquiéter que je devienne carrément "has been" a du coup proposé de me coacher sur l’art d’instagramer. Donc, préparez-vous, un de ces jours (quand j’aurai dompté la bête) je vous enverrai le lien de mon compte ! En attendant.... j'aimerais vous emmener dans mon seau !

La Bucket List - littéralement "la liste du seau" - est cette fameuse liste de trucs qu’on rêve de faire avant le grand départ. Mais rassurez-vous, je n’ai pas prévu de me lancer dans l'exécution de ce programme de sitôt. Au contraire, l’année dernière, j'ai eu une petite révélation et j’ai décidé de cocher quelques cases. Parmi mes ambitions légèrement folles : voir une aurore boréale (sans geler sur place) et partir en croisière en Alaska (toujours sans geler sur place) mais comme il n'est pas facile de trouver autant de glace sous Les Tropiques, je me suis rabattue sur un objectif plus facile à atteindre. Et j'entends par là, voir la fleur qui pue. 
 

Oui, c'est dit, mon ambition était d'admirer de près la Rafflesia, cette fleur qui sent la viande en décomposition et que l'on ne trouve que dans les régions tropicales. Et cette fleur étonnante ne se contente pas de pousser n’importe où ! Pour la trouver, nous avons dû grimper en altitude, en direction des plantations de thé, celles-là mêmes où Moutie et moi étions perdues dans la brume.

Cette simple fleur - la plus grande fleur du monde végétal - peut atteindre jusqu'à un mètre de diamètre ! Elle n’a ni tige, ni feuille, ni racine et est incapable de photosynthèse. Elle se colle donc à une vigne et la ponctionne sans vergogne pour s'épanouir.

Pourquoi ce surnom flatteur de "fleur cadavre" ? Mais pour attirer les mouches bien sûr ! Ces dernières sont ses partenaires de pollinisation et pour s'attirer leurs faveurs, elle exhale un délicieux parfum de charogne. Enfin c'est ce qu'on dit parce que perso, nous avons mis notre nez dedans et ... rien ! Mais d'un autre côté, nous n'avons pas l'odorat d'une mouche.

Comme elle ne fleurit que quelques jours mais met des mois à atteindre sa taille définitive (ressemblant un peu à un gros chou rouge), le seul moyen de la trouver est de s'en remettre aux populations locales.

Nous avons donc suivi notre guide dans la jungle malaisienne, traversé des ruisseaux, escaladé des collines pour enfin trouver la perle rare. 

Une fabuleuse aventure junglesque au cours de laquelle Monsieur 3xrien a perdu les semelles de ses chaussures de randonnée - finissant ainsi presque pieds nus - mais qui nous a laissé rempli d'émotion devant les miracles de la Nature. 

 
 

 

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Dior, je t'adore

Publié le par Fille Ainée

C’est en septembre 2017 que j’étais allée voir l’exposition Christian Dior, à Paris, au Musée des Arts Décoratifs. J’en avais alors pris plein les yeux !

 

Pour celles/ceux qui n’ont pas pu s’y rendre (ou qui, comme moi, veulent s'y replonger), ce musée met en ligne cette exposition illustrant 70 ans de Haute Couture.

 

Installez-vous confortablement, ouvrez grandes vos mirettes et regardez la vidéo ci-dessous.

 

Bon week-end !

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Prague - suite

Publié le par Fille Ainée

Pour cette deuxième journée de découverte de Prague, nous commencerons par la Maison Municipale. Bâtiment construit entre 1905 et 1911, il est situé à l’emplacement de la demeure royale appelée Cour royale, habitation temporaire du roi Zikmund.

Le bâtiment est considéré de façon générale comme un exemple important de l’Art nouveau à Prague. 

Prague - suite

En face du bâtiment, énorme contraste architectural : cette banque à l’allure plus que sévère. Influence communiste, nul doute !

Prague - suite

Rentrons à présent dans la Maison Municipale. La salle Smetana est l'espace central du premier étage. C’est dans cette salle que sont donnés les concerts les plus connus à l’occasion du Printemps de Prague.

 

 

Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite

À côté de cette salle, des petits salons comme celui-ci dans lequel les femmes étaient autorisées à se retirer et à boire seules !

Prague - suite
Prague - suite

La visite se poursuit dans le reste du théâtre.

Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite

Nous sommes restés longtemps sous le charme de cette visite. C’est à vous donner des envies de revenir dans le temps.

 

Promenade à nouveau dans les rues… On ne s'en lasse pas !

 

 

Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite

Et quand la nuit tombe…

Prague - suite

Nous avons passé notre dernier jour à explorer le cimetière juif. Une visite très émouvante…

Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite
Prague - suite

Pour clore notre dernière journée, il était essentiel que nous brûlions quelques calories. Après avoir déjeuné dans un petit restaurant dans le quartier Mala Strana, nous avons vaillamment grimpé la colline de Pétrin. Je vous passe les gémissements de certains de nos Nains qui remplis jusqu'à la gorge de jarret de porc, éprouvaient quelques difficultés à avancer.

 

On l'a tué ce cochon !

On l'a tué ce cochon !

Nous avons en effet refusé d’emprunter le funiculaire, lui préférant l’option « tu en baveras dans la montée ». Au sommet, une tour qui ressemble de près loin à notre très chère Tour Eiffel.

Prague - suite

Pour récompenser nos Nains de leurs efforts suprêmes dans la montée, nous leur avons offert un tour dans la galerie des glaces. Une visite kitch qui a bien fait rire tout le monde. Si seulement l'accueil avait été plus aimable !

 

Prague - suite

Récompense au retour (pour faire marcher les Nains) : un trdelnik ! Une pâtisserie traditionnelle sucrée, à base de pâte de farine, enroulée autour d’une brochette en bois, puis grillée à la braise et recouverte de sucre et de noisettes pilées. Le genre de truc que si tu n’en as plus à rien à faire de tes artères, eh ben vas y mon gars ! Pire encore quand elle est servie remplie de Nutella.

 

 

Prague - suite

Au final, reviendrons nous à Prague ? Peut-être que oui la Mouette !

 

 

Prague - suite

Trois jours auront suffi à cette découverte mais nous ont certainement donné l’envie d’aller voir ce qui se passe dans la campagne tchèque.

Allez, laissez-vous tenter !

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Prague... matique !

Publié le par Fille Ainée

Cela faisait quand même longtemps que nous n’étions pas allés nous promener, vous et moi ! Un petit bol d’air frais ne faisant pas de mal, je vous emmène à Prague, en République Tchèque.

 

Pour nous, l’occasion de nous y retrouver en famille pour la Nono dernière mais je dois avouer que, grâce à cette entreprise ferroviaire publique française et sa bande de joyeux lurons, les choses étaient plutôt mal parties dès le début. Je m’abstiendrais de tout commentaire négatif mais je ne les remercierais pas non plus.

 

Nous sommes difficilement partis de Lyon et après un léger saut de puce, sommes arrivés à Prague. C’est tellement facile que nous nous sommes demandés pourquoi nous n’y avions pas pensé plus tôt ! Nous avions loué un loft en plein cœur du vieux quartier, à deux pas de la place de la vieille ville.

 

Je ne partagerai pas avec vous l’adresse de notre location car, bien que confortable et hyper pratique, ce loft nous a réservé quelques surprises.

 

Prévu pour 6 personnes, il ne proposait que 4 chaises de salle à manger (nos Nains ont adoré ce jeu des chaises musicales improvisé. Je doute que les voisins du dessous aient apprécié notre ambiance festive !), uniquement du savon pour se laver alors qu’il nous était promis gel douche et shampoing (avec des Nains qui se lavent les cheveux tous les jours vous imaginez aisément les hurlements en constatant cette pénurie), un matelas gonflable en guise de lit pour deux personnes et qui s’est systématiquement dégonflé tous les matins (Moyen Nain a cru y vivre sa dernière heure) et un tapis qui n’avait sans doute jamais vu passer l’aspirateur et sur lequel j’ai retrouvé des touffes de cheveux longs (je dormais sur le canapé lit du Suédois, le nez à ras la moquette !). Bref, une expérience que nous ne renouvèlerons pas mais qui, maintenant qu’elle s’est achevée, nous fait beaucoup rire.

 

Donc, pour en revenir à Prague, nous avons tout simplement adoré ! L’ambiance festive de fin d’année sur les marchés de Noël, l’architecture, les grandes balades à pied… tout sauf peut-être l’accueil de certains locaux maussades (on dirait qu’ils en ont ras la casquette des touristes) et des pratiques peu honnêtes de certains commerçants. Mais bon, on passera sur tout ça pour ne retenir que le meilleur. Par contre, ne nous parlez plus JAMAIS ni de porc, ni de pommes de terre.

 

Le premier soir, à notre arrivée, arrêt obligatoire au marché de Noël sur la place de la vieille ville. Je vous avoue que je m’attendais à davantage de petits stands d’artisanat et au final, il n’y a presque que de la nourriture. Nous nous sommes jetés sur les jarrets de porc et je dois vous avouer que ces pauvres cochons ne sont pas morts en vain. Arrivant tout droit de Malaisie – pays musulman où le goret se fait rare – nous nous sommes vite rattrapés. Sur ça et le vin chaud ! Et puis quelle atmosphère ! Par contre, quelle foule aussi ! Mais bon, on s’est tous tenus la main pour éviter d’en semer de partout.

 

 

 

Prague... matique !
L'église de Notre Dame du Tyn

L'église de Notre Dame du Tyn

Eglise Saint Nicolas dans laquelle sont donnés des concerts

Eglise Saint Nicolas dans laquelle sont donnés des concerts

Notre premier jour de découverte a débuté, à nouveau, sur la vieille place histoire de voir en plus clair ce que nous avions fait la nuit précédente. Les Nains ont du me maudire car j’avais constamment le nez en l’air et bien évidement j’ai considérablement ralenti l’allure de notre expédition. Mais tout est tellement beau !

 

Premier arrêt obligé devant l’horloge astronomique médiévale sur laquelle défilent, toutes les heures, les douze apôtres et un petit squelette qui agite sa clochette. Si vous n’aimez pas les bains de foule, fuyez à toutes jambes.  

Prague... matique !

Ensuite, découverte de l’intérieur de l’église Saint Nicolas que nous n’avions pas eu la chance de découvrir la veille. Cette église est de style baroque et est le théâtre de nombreux concerts, notamment d’orgue.

Prague... matique !

Son lustre, offert par la Russie, pèse 1 400 kg.

Prague... matique !

Puis direction, à pied, vers le château. Il faut pour cela traverser la Vltava en passant, au préalable, devant le Rudolfinum, un bâtiment néo renaissance qui sert de salle de concert.

 

Prague... matique !

Nous avons adoré nous promener, le nez au vent, dans les petites rues de la vieille ville. Impossible de se perdre.

 

Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !

Si au passage, il vous prend l'envie de choisir une petite porte d’entrée pour votre humble demeure…

Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !

Au loin, le château nous attend…

Prague... matique !

Personnellement, je n’ai pas trouvé cet édifice si extraordinaire que cela. Nous retiendrons de cette visite uniquement le plafond de la salle du Palais Royal sur lequel ont été peints des blasons. Versailles, à côté, tu n’as rien à lui envier à ce château.

Prague... matique !
Prague... matique !

Dans l’enceinte du château, on peut également visiter la cathédrale Saint Guy. Sachez cependant que, même sans payer, vous pouvez entrer dans cette cathédrale mais vous ne pouvez pas accéder à l’intégralité du lieu. Alors, je vous fais visiter…

 

 

Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !

Comprise dans le circuit de visite du château (si bien entendu vous avez acheté un billet), se trouve la Ruelle d’Or. Un gros coup de cœur pour ma part que j’ai, malheureusement, négligé de prendre en photo. Il faut dire qu’il y avait foule et que je me suis totalement perdue dans ces petites maisonnettes miniatures adossées au mur d’enceinte du château. Si c’était à refaire, de cette visite, je retiendrais uniquement la cathédrale et cette ruelle.

 

Quittons à présent le château pour rentrer vers la vieille ville en passant par les ruelles.

Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !

Il nous a bien entendu fallu emprunter le pont Charles et nous n’étions pas les seuls !! Ce pont est un symbole de la ville, envahi de touristes, musiciens, et artistes divers.

Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !
Prague... matique !

Pour finir la journée en beauté, Monsieur 3xrien avait réservé des billets de concert dans la chapelle des miroirs du Clementinum. Un endroit vraiment magique. Cependant, je ne suis pas sûre que Petit Nain ait totalement apprécié les Quatre Saisons de Vivaldi sans étouffer un bâillement.

 

Prague... matique !
Prague... matique !

Sur cette note, je vous propose de continuer notre découverte la semaine prochaine si bien entendu cela vous dit !

 

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Faudra t-il un jour rentrer ?

Publié le par Fille Ainée

C’est ce que l’on se demande après quelques jours passés à Luang Prabang. On vit au ralenti, on se laisse prendre au rythme lent des journées, la chaleur nous endort.

 

Pour nous rafraîchir, Monsieur 3xrien tenait absolument à aller voir la fameuse cascade de Kuang Si. Située à une trentaine de kilomètres de Luang Prabang, c’est à Tuk Tuk que nous avons fait la route. Au bout de 40 minutes d’une route semée d’ornières, nous avons atteint notre destination légèrement tassés. Mais la « torture » en vaut certainement la peine.

 

Faudra t-il un jour rentrer ?

Les chutes d’eau sont magnifiques et l’eau turquoise invite à la baignade. Ce que nous avons le plus apprécié est l’absence de détritus ! Tout est propre !! Et oui, ici en Malaisie, il existe des endroits magnifiques (peut-être pas autant) mais pour les atteindre, il faut enjamber des tonnes d’immondices laissées par les locaux après leurs pique-niques. Et ça, c’est insupportable.

 

Faudra t-il un jour rentrer ?

L’eau est fraîche mais poussée par Petit Nain et son Père, je m’y suis jetée. Les petits poissons viennent même vous chatouiller les orteils.

 

Nous avons fait une pause déjeuner délicieuse dans un petit restaurant à l’écart et à la fin du repas, rien de meilleur que de sauter dans la piscine naturelle privée.

 

Faudra t-il un jour rentrer ?

Notre périple laotien s’est terminé par la visite du musée du palais royal. Le bâtiment en lui-même n’a rien d’extraordinaire mais le temple à côté est magnifique.

Faudra t-il un jour rentrer ?
Faudra t-il un jour rentrer ?
Faudra t-il un jour rentrer ?
Faudra t-il un jour rentrer ?

Si notre petite excursion vous tente, vous pouvez cliquer ICI pour plus d’informations. Ce site est très bien fait. Et si vous avez besoin d’adresses pour organiser votre séjour, n’hésitez pas à me contacter.

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