139 pages pour résumer 12 ans
"Je suis né libre et j'ai goûté aux joies de la liberté pendant plus de trente ans. Jusqu'au jour où je fus capturé et réduit en esclavage. On m'a suggéré qu'un livre sur ma vie et mes infortunes pourrait intéresser les gens." - Solomon Northup
En 1841, à Washington, Solomon Northup, noir, est un homme libre. Mais un jour, deux hommes l’abordent et sous prétexte de jouer du violon dans un cirque itinérant, lui propose de les suivre jusqu’à New York. Solomon est curieux. Il n’est jamais allé à New York. Mais à peine en route, il est drogué, enlevé, son identité effacée et il est contraint de se présenter comme un esclave de naissance.
Pendant douze terribles années, Solomon est vendu de propriété en propriété, travaillant dans les champs de coton ou sur des chantiers de construction en Louisiane. Dormant à même le sol poussiéreux, affamé, fouetté, il est menacé de mort par des maîtres qui le considèrent comme un sous-homme. Seule sa volonté de fer lui permet de ne pas sombrer dans la folie. Car il n'a qu'un objectif : survivre pour retrouver sa femme et ses trois enfants.
Cet ouvrage a été publié peu de temps après « La Case de l’oncle Tom », lui donnant ainsi toute sa crédibilité. « 12 ans un esclave » s’est vendu à 30 000 copies, ce qui à cette époque, a été considéré comme un énorme succès. Malheureusement, au 19eme siècle, le livre tombe dans l’oubli et n'est ensuite redécouvert qu'au debut des années 60 par deux historiens de la Louisiane. Ces deux historiens retracent les pas de Solomon Northup et vérifient les faits évoqués dans son livre.
Relatée à la première personne, cette histoire poignante de 12 ans de la vie d’un esclave avait, à l'époque, donné lieu à de nombreux débats politiques concernant l’esclavage.
J’ai commencé ce livre à cause du film. Mais comme à chaque fois qu’un livre est adapté à l’écran (même si c’est par Steve McQueen), je préfère lire d’abord l’original. Et je n’ai pas été déçue ! Une histoire poignante, envoûtante ! 139 pages dont je n’ai pu me décoller et qui même terminées me hantent encore.