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petits bricolages

Le mur de Grand Nain

Publié le par Fille Ainée

Ce n’est pas le mur de Berlin mais presque. Où c’est plutôt la preuve que si vos parents ne vous laissent pas crayonner sur les murs quand vous êtes petit (rassurez-vous deux de mes Nains m’ont vengée chez leurs grands-parents), immanquablement vous présentez des séquelles à l’âge adulte et vous vous rattrapez puissance 10 plus tard.

 

Bon, ceci dit, je ne pense pas que mon propriétaire pousse des hurlements puisqu’il avait été prévenu au moment de la signature du bail et que c’est même lui qui a faire peindre le mur pour faire ressortir mes graffitis. J’ai choisi la couleur et il a été l’acheter. Un homme en or, non ?

 

Aidée de Miss S., ma partner in craft, nous avons obéi aux souhaits de Grand Nain. Armée d’une craie et juchée sur une échelle, Miss S. a dessiné l’arbre et ses feuilles et je me suis contentée de colorier dans les traits sans dépasser.

 

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Les alouettes sont un pochoir de Martha Stewart, celle qui a fait quelques semaines au fond du trou pour avoir oublié de payer ses impôts – ou détourné des fonds, je ne sais plus - et heureusement qu’ils l’ont libérée sinon, je faisais comment moi ?

 

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Et comme c’était la grande migration, quelques petits oiseaux ont élus domicile sur le haut du baldaquin. Attention aux retombées ! (Patron gratuit de Spoolsewing ICI)

 

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On a quand même réussi à en attraper deux pour les mettre en cage !

 

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Maintenant, je peux passer aux murs de la Gare du Nord sans souci. Quoique...

 


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Pataugeons dans l’estuaire boueux

Publié le par Fille Ainée

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Les femmes et les enfants de moins de 18 ans ne sont pas autorisés

 

 

Ca commençait bien ! Et bien, non justement, c’était la fin, la fin de la visite guidée de Merdeka Square, la place de l’indépendance à Kuala Lumpur.

 

Revenons un instant en arrière, à l’époque où on se déplaçait en rickshaw et la climature n’existait pas.

 

Explorons le quartier historique de Kuala Lumpur, revenons à l’endroit où la ville a pris naissance, là où les cultures, les couleurs et les croyances se sont mélangées – et se mélangent encore – pour donner sa véritable identité à la capitale de la Malaisie.

 

Remontons dans le temps, bien avant que les Britons ne débarquent et ne fassent la loi. Laissez-moi vous racontez-ça façon « Fille Ainée ».

 

Dans les années 1820, quelques Indonésiens de Sumatra décident d’aller voir ailleurs si j’y suis et traversent allègrement le Straits de Melaka. Au début, c’est un peu le bazar, personne n’est vraiment aux commandes. Et puis en 1857, Raja Abdullah, le chef malais de l’époque décide d’envoyer 87 chinois explorer les rives du Klang, la rivière qui passe dans son jardinet afin d’étendre son territoire et par la même occasion trouver de nouvelles mines d’étain.

 

Au bout de 3 jours, ces pauvres mineurs chinois arrivent à l’endroit qui va devenir Kuala Lumpur mais qui pour le moment ressemble à un marécage au milieu de la jungle. Bon, on ne peut pas dire que tout allait en leur défaveur puisque au lieu de mettre 10 à 15 jours en saison sèche, ces chinois ne mirent que 3 jours. En saison des pluies, ça coule tout seul.

 

Donc les voilà arrivés. Mais où s’installer ? Comme il n’y a pas assez de profondeur dans la rivière pour continuer en bateau, les chinois descendent et marchent. Ils se font bouffer par les moustiques et les sangsues, c’est la jungle, il faut sortir la machette. Il y a du en avoir un qui a dit à ses copains « j’en ai ras-le-bol, on s’arrête là ». Et là, c’est à la confluence des rivières Klang et Gombak. 

 

Kuala Lumpur signifie « estuaire boueux ». Et pour cause ! En moins d’un an, seuls 18 mineurs chinois survivent au camping des Flots Bleus. Mais ca ne découragent pas les autres, ceux qui les suivent, avides de richesses et d’espoir de vie meilleure. Et ceux là aussi se font bouffer par les moustiques, les sangsues, succombent à la malaria, le fièvre dengue et le choléra, perdent tout dans les incendies et les inondations. Bref, c’est pas le Club Med !

 

Entre temps, en 1824, les Britons jouent au jeu des 7 familles avec les Hollandais et échangent Benncoolen à Sumatra contre Malaya. Ils avaient du zieuter un truc et les autres n’ont rien vu venir !

 

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Sur ce, un p’tit chinois de rien, Yap Ah Loy, débarque à Malaya à l’âge de 17 ans. Il est jeune, il est fort et surtout, il en veut. On lui a promis de grandes choses et il fait tout pour y arriver. Il commence comme laboureur puis devient cuisto, vend ensuite des cochons puis enfin monte les échelons d’une secte chinoise ultra secrète. 

 

A ce moment, on trouve dans le village du futur Kuala Lumpur, 1 000 chinois, 500 à 700 Malais et des Britons. Et ca ne se passe pas très bien. Les Hakka et les Hokien (deux groupes ethniques chinois) se tapent constamment dessus, se sont de constantes petites guéguerres qui exaspèrent les Britons qui décident alors de nommer un administrateur. Et puis surtout, c’est qu’on n’avance pas ! Yap Ah Loy devient donc, en 1868, le 3eme Kapitan de Kuala Lumpur. Et là ca ne rigole plus. C'est le Zorro de l’époque. Sauf que de Zorro, il n’a que le cheval parce que tout le reste laisse un peu à désirer !

 

C’est un parieur invétéré, il fume de l’opium et le distribue allègrement et puis il aime jouer avec les filles du quartier. Mais c’est quand même lui qui va remettre de l’ordre dans la ville et transformer Kuala Lumpur en une ville minière très prospère. Et puis surtout, il s’entend très bien avec les Britons du coin et vas-y que j’t’echange des bons services « tu m’donnes ce bout de terrain, j’te nettoie tes rivières ».

 

Voilà donc résumée simplement, la naissance de Kuala Lumpur. La capitale de la Malaisie est riche en histoire mais malheureusement le progrès détruit petit à petit ces témoignages culturels. Les Malais, friands de  modernisme en oublient de préserver le passé. Les bâtiments historiques sont consumés par le délabrement et il devient de plus en plus coûteux de les faire restaurer. Cependant, pour faire prendre conscience de la nécessité de préserver cet héritage culturel, la mairie de Kuala Lumpur organise, trois fois par semaine, des visites guidées gratuites de la ville.

 

Nous avons commencé par la Kuala Lumpur City Gallery qui était à l’époque l’Imprimerie gouvernementale.

 

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C’était là qu’étaient imprimés la feuille de chou locale, mais aussi les documents officiels et les billets de train ! Monsieur J. Russell, en charge de l’Imprimerie, est un homme influent car il connait tous les potins de la ville et c’est lui qui décide ce qui va être imprimé ou ce qui doit resté sous le manteau. Vaut mieux l’avoir dans sa poche, celui-là.

 

A côté de l’Imprimerie, se trouve l’ancienne Chartered Bank.

 

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C’est à présent un restaurant. Le problème avec cette banque, c’est que la chambre forte se trouvait au sous-sol et que les inondations étaient nombreuses. En 1926, lors d’une grosse crue, Kuala Lumpur est sous les eaux, les employés de la banque ont de l’eau jusqu'à la taille et les billets au sous-sol nagent, apprennent le crawl et sortent les bouées.

 

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photo Internet

 

Qu’à cela ne tiennent, dès que les eaux se retirent et qu’il fait beau, on sort les billets et on les met à sécher sur la pelouse, devant la banque. Attention au p’tit coup d’vent !

 

Nous traversons la rue pour nous rendre dans le bâtiment qui abrite à présent le musée du textile.

 

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Construit en 1896, c’est dans ce bâtiment que se trouvaient les bureaux de la société ferroviaire « Federated Malay States Railways ». L’architecture est de style islamique et Moghol.

 

Derrière le musée, se trouve le pont le plus vieux de toute la ville, le « market street bridge ». On y voit encore de vieilles échoppes qui si elles ne sont pas rapidement restaurées et préservées tomberont bientôt en poussière.

 

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C’est de ce pont, que l’on peut voir le lieu de naissance de Kuala Lumpur, à l’endroit où se trouve maintenant Masjid Jamek, la plus vieille mosquée de la ville.

 

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Nous longeons le Gombak, passons derrière le Sultan Abdul Samad Building, à présent siège du Ministère de l’Information, de la Communication et des Arts et qui, avant la construction des tours Petronas, était le symbole de la Malaisie.

 

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C’est également un des premiers exemples de l’architecture Moghol en Malaisie. La tour de 41 mètres de haut, avec son horloge, vient directement d’Angleterre ! Mais à l’époque, ce bâtiment abritait la cour de justice et c’est là que s’est déroulé le procès le plus retentissant des années 1910. Celui-ci dure 10 jours et attire énormément l’attention. Une première : des Britons lavent leur linge sale en public !

 

En Avril 1911, Esthel Proudlock (quel nom !), épouse de Monsieur Proudlock, proviseur de la très prestigieuse école de garçons, la Victoria Institution, reçoit, un soir, en l’absence de son mari, la visite d’un homme. On retrouve ce dernier quelques minutes tard, au pied de l’escalier de Monsieur et Madame Proudlock, le corps troué de balles que Madame finit de trouer avec 4 balles de plus !

 

Que s’est-il passé ? A t-il tenté d’abuser d’elle, comme elle le prétend ? A t-il refusé de sortir les poubelles ? S’est-il mal tenu à table ? Nul ne le sait et ne l’a jamais su. Mais ce qui est certain, c’est que les incohérences de l’alibi de Madame Proudlock font qu’elle se retrouve en prison où elle y reste 5 mois avant que l’opinion publique qui a pitié d’elle et surtout son mari ne l’en fasse sortir. Elle est acquittée, prend la fuite vers l’Angleterre et ne remettra jamais les pieds en Malaisie. « Va t’en vilaine » ! Somerset Maugham en fait une pièce de théâtre « The Letter ».

 

Passons ensuite dans l’ancienne mairie qui abrite de nos jours le plus vieux théâtre de la ville. L’intérieur a été détruit par un incendie en 1992 mais a été restauré.

 

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A côté du théâtre, se trouve la cathédrale Sainte Marie mais Notre Dame n’a rien à craindre. Cette toute petite structure ne pouvait accueillir que 50 personnes.

 

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photo Internet

 

 

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Nous finissons notre visite par le Royal Selangor Club, la Mecque du colonialisme briton de l’époque.

 

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Fondé en 1884, c’est là que les expatriés se retrouvaient pour boire un verre, manger des sandwichs au concombre et boire le thé en levant le petit doigt. Et surtout pour jouer au cricket !

 

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A son ouverture, les femmes n’y étaient pas admises et elles ne le sont toujours pas au Long Bar. Mais pourquoi donc ?

 

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La raison invoquée par ces messieurs étaient que c’était un lieu où ils se réunissaient pour boire, ce qui les rendaient agités et lorsqu’ils regardaient les matchs qui se déroulaient sur la pelouse devant le bar, il se pouvait qu’ils perdent le contrôle d’eux-mêmes et ne désiraient pas que ces dames assistent à cette exubérance. Mouais, glauque comme excuse !

 

Le Club fut vite surnommé « the Spotted Dog » (le chien à pois) car la femme d’un des membres fondateurs arrivait toujours avec ses chiens – deux dalmatiens – qu’elle attachait dehors, à l’entrée. On dit aussi que son surnom lui aurait été donné en raison des règles d’admission qui ne faisaient aucune distinction entre race et classe au niveau des membres mais la plupart des Malais et des Chinois évitaient cependant le Club. Il y avait donc beaucoup plus de « blancs » que de « couleur » au sein des membres.

 

Personnellement, j’ai trouvé que ce Club qui se dit « select » a perdu de son cachet. Il y fait sombre, les moquettes sentent le renfermé et auraient besoin d’un bon coup d’aspirateur et rien ne me tente plus que de mettre le pied au Long Bar, histoire de secouer un bon coup ce traditionalisme démodé du siècle dernier.

 

Voici donc comment se termine notre visite de Merdeka Square.

 

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C’est sur cette place que le 31 août 1957, le drapeau britannique est baissé pour laisser flotter à sa place, à 95m du sol, le drapeau de la Malaisie. C’est la fin d’une grande époque, de l’emprise britannique sur le pays. La pelouse sur laquelle jouaient les Britons au cricket ne voit plus passer que les touristes et les commémorations.

 

J’espère que vous avez aimé la visite et que vous êtes prêts à me suivre dans la prochaine. Et n’oubliez pas le guide à la fin !

 

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Quand on vous confie la clé du château…

Publié le par Fille Ainée

il convient de ne pas la perdre !

 

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Remarquez celle-ci, il serait difficile de l’égarer car elle est énorme et ne tient dans aucune poche.

 

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En attendant que je finisse de macérer dans la carlingue de l’avion qui nous ramène vers notre île chaude et humide, je vous la confie. Prenez-en soin, elle m’est précieuse !

 

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Après la pluie, le beau temps ?

Publié le par Fille Ainée

La brume se lèverait-elle enfin ?

 

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La vue de ma chambre à 6h30 le matin. Plaisir gratuit !

 

Je me suis sentie, ce matin, des fourmillements dans les doigts. Serait-ce un signe annonciateur ?

 

J’ai redécouvert, il y a quelques jours, cette racine, trouvée l’année dernière lors d’une promenade au bord de la rivière. Sa forme m’avait alors inspirée mais par manque de temps, ce morceau de bois était resté à l’établi en attendant mon retour. Il m’a rappelé les souvenirs chaleureux de l’été dernier, les fous rires à scier, poncer, clouer, et je me suis dite qu’il serait dommage que ma racine rejoigne le tas de bois pour l’hiver prochain.

 

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A votre avis, que pourrais-je en faire ? Cogitons !

 

 

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Le chuchotement des murs

Publié le par Fille Ainée

Si vous n’avez pas bien suivi l’épisode de mon atelier l’année dernière, il est encore temps de vous rattraper ICI.

 

En résumé, c’était une pièce délabrée dans le fond du jardin dans laquelle je faisais des rencontres nocturnes fort peu plaisantes, qui était passée entre les mains de Netter Nachbar, et est depuis devenue mon antre de création.

 

Une fois terminée, cette pièce avait donné lieu à une profusion d’idées, une débauche de matière grise, une orgie de petites réalisations. Et puis, il avait fallu la refermer, avec tristesse, et repartir vers mon île chaude et humide, là où je suis obligée de créer sur un coin de la table de la salle à manger. Et il m’a cruellement manqué mon atelier !

 

C’est donc avec une grande émotion que j’ai ouvert à nouveau sa porte en revenant dans ma Provence natale mais comme il reste peu à y faire, que l’inspiration me faisait défaut et que le temps me manquait, j’ai préféré, jusqu'à présent aller broder au bord de la rivière. Je trouve très apaisant d’écouter le clapotis de l’eau, le chant des grenouilles et le bavardage incessant de Petit Nain. Cette rivière est un endroit superbe dans lequel on n’a pas besoin de penser à quoi que ce soit !

 

Et pourtant, le week-end dernier, j’ai entendu un léger chuchotement s’échapper de mon atelier. Je me suis approchée, et là, j’ai entendu les murs que me disaient « et bien alors Fille Aînée, tu ne viens pas le finir ce travail entamé l’été dernier ? ». Alors, armée d’un tout nouveau pochoir et de mon pinceau, voilà comment je les ai caressé les murs de mon atelier. Et c’est loin d’être terminé ! Quand je pense que lorsque j’étais petite Monsieur Moutie m’empêchait de dessiner sur les murs. Voici ce qui arrive aux enfants que l’on frustre !

 

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Chapeaux les sorcières !

Publié le par Fille Ainée

Nains désœuvrés = papier mâché ! Voilà ma toute dernière devise.

 

Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de patouille avec les Nains. Et franchement, c’est dommage parce qu’en fin de compte, on y a tous trouvé beaucoup de plaisir. Par contre, un conseil, un seul, si vous voulez nous suivre : protégez TOUT ! Le Nain a l’étrange pouvoir d’asperger de la colle partout MEME derrière lui. Et pour ceux/celles qui nous connaissent, vous savez exactement lequel de mes Nains en avait sur le derrière !?!

 

Pour réaliser un de ces chapeaux de sorcières, vous aurez besoin d’une grande surface de travail bien protégée. J’ai investi dans une nappe en plastique.

 

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Puis faites comme nous, allez faire les poubelles (de recyclage) pour récupérer la presse locale.

 

Sortez votre plus grande assiette du placard.

 

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Investissez dans un grand pot de colle blanche. C’est un truc génial qui se lave à l’eau, se décolle facilement des bagues si comme moi vous oubliez de les retirer avant et fait des boulettes marrantes lorsqu’elle sèche.

 

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2 grandes feuilles cartonnées.

 

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Avec votre grande assiette, tracez un cercle sur une des feuilles de carton, puis découpez le cône dans l’autre.

 

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Fixez le cône au bord du chapeau avec du ruban adhésif. Voilà votre support terminé. 

 

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Utilisez un gros boudin de papier journal pour former l’extrémité supérieure du chapeau. Fixez avec du ruban adhésif.

 

Et là, la patouille commence. Mon conseil, retirez vos bagues et tout ce qui vous est précieux. Revêtez votre plus grand tablier et mettez vos Nains tout nus. S’il fait trop froid, de grands T-shirts qui ne craignent pas les taches feront l’affaire.

 

Diluez la colle avec de l’eau dans un récipient et remuez bien. La recette préconise 4 parts de colle pour une part d’eau. Personnellement, j’y vais au pif et je verse l’eau jusqu'à ce que la colle me semble assez liquide. Il faut simplement savoir que plus vous mettez d’eau plus le projet mettra de temps à sécher.

 

Découpez votre papier journal en bandes que vous trempez dans la colle en enlevant l’excès de liquide avant de les coller sur votre support. L’idéal est de coller les bandes d’abord dans un sens puis dans l’autre, puis en diagonale puis dans le sens qui vous plaira ! Je mets en général 4 couches de papier journal pour rendre l’ouvrage vraiment solide mais si vos Nains en ont assez après 3 couches (le Nain est connu pour son manque de patience et sa perte d’intérêt rapide), pas de problème ! Afin de réduire par la suite le nombre de couches de peinture pour faire disparaître le papier journal, vous pouvez finir la 4eme couche avec du papier blanc comme par exemple du papier de cuisine absorbant.

 

Une fois la patouille terminée, laissez votre chapeau sécher pendant au moins 2 à 3 jours. Comme vous pouvez le constater, les miens sont en plein milieu du salon et resterons-là jusqu'à ce qu’ils soient prêts à passer à la peinture. Pourquoi pas?

 

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Et après un coup de pinceau, voilà le résultat !

 

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Ensuite, rien ne vous empêche d’y faire des petits trous et de placer un éclairage de jardin à l’intérieur, pour une fois la nuit tombée, leur donner un effet magique ! Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre le passage des sorcières.

 

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Quand je fais à la fois les poubelles et les boutiques…

Publié le par Fille Ainée

Cela donne ceci :

 

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Vous souvenez-vous de cette sale habitude que j’ai de faire les poubelles ? Et bien, l’année dernière, j’y avais déniché une petite chaise en bois qui me rappelait les vieilles chaises d’école. Elle était un peu bancale et avait triste mine mais elle avait du charme. Si Monsieur 3xrien avait été là, il m’aurait immédiatement demandé de la laisser à son triste sort et d’aller me laver les mains (c’est déjà arrivé).

 

Et lorsque le mois dernier, en faisant du shopping à Paris avec Cadette dans mon magasin préféré de la rue de Rivoli, j’ai croisé cette chaise là :

 

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mon sang n’a fait qu’un tour.

 

Un petit coup de peinture, un dessin à main levée avec la tremblote et en retenant mon souffle, un petit coup de cire cérusée pour pouvoir glisser plus vite de mon siège en cas d’urgence, et ma petite chaise minable est partie pour une seconde vie. 

 

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Boutons de rose et Graines de lin

Publié le par Fille Ainée

Je n’en avais pas particulièrement besoin mais en passant sur un de mes blogs préférés, je suis tombée en arrêt sur le coussin à aiguilles de petits détails. Et là, ça a fait clic ! Parce que voyez-vous, depuis mon passage au salon de l’AEF, j’ai une petite idée derrière la tête qui ne demandait qu’à germer.

 

J’ai donc attendu que les Nains disparaissent pour sortir la pâte Fimo (sinon tout le monde veut y mettre du sien), j’ai cliqué sur TonTube et c’était parti.

 

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J’ai beaucoup aimé l’idée de remplir le coussin avec des graines de lin pour empêcher les épingles de rouiller. Et en plus, on peut utiliser le reste dans la salade du déjeuner !


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Tout le monde à l’eau !

Publié le par Fille Ainée

Il fait tellement beau aujourd’hui ! On va se baigner ?

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Retour de marché

Publié le par Fille Ainée

La chose qui m’exaspère le plus quand je couds l’été est le manque de fournitures.  Lorsque arrive le moment crucial des finitions et qu’au dernier moment, je m’aperçois que je n’ai ni LE ruban, ni LE coton à broder, ni LE bouton pour terminer mon ouvrage, mais surtout qu’il me faut faire 50km pour me procurer l’article manquant. Ca m’agace et je peste.

 

Alors, hier, j’ai pris le taureau par les cornes et je suis allée faire mes « provisions » au marché. Et là, tenez-vous bien, je suis revenue avec 158 échevettes de coton à broder DMC (de toutes façons il me manquera quand même une couleur), des galons à revendre (euh… peut-être pas ceux-là, je les garde) et les jambes en guimauve d’avoir arpenté les rues. J’ai adoré fouiller, fouiner et surtout j’ai rencontré un petit monsieur adorable qui s’est fait un plaisir de couper mes longueurs de ruban. Il faut dire qu’il devait s’ennuyer car lorsque je suis arrivée dans sa boutique, il dormait, le nez sur son comptoir. J’aurais pu repartir avec le stock entier sans qu’il s’en aperçoive !

 

Et aujourd’hui, j’ai recruté les petites mains de Moyen Nain de jardin pour ranger mes rubans sur des cartes qui iront remplir ma nouvelle boîte à rubans.

Collages13

Documents278Modèle pris sur un site dont je ne me souviens plus l’adresse !!
 

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