Pour rattraper mon retard de la semaine dernière – vacances obligent – cette semaine j’ai mis les bouchées doubles.
Par contre, pour vous les présenter, je ne vais plus traduire les textes qui accompagnent ces blocs mais je vais plutôt vous en faire une interprétation libre – à la Fille Aînée – car je ne suis pas certaine que traduire ces textes sans l’accord préalable de l’auteur soit une bonne idée. Et n’ayant aucune envie de me retrouver derrière les barreaux à manger des bananes le reste de ma vie, une option beaucoup plus sûre s’impose.
On démarre fort avec un bloc tout simple certes mais qui m’a pris la tête pour faire concorder les pointes. Et puis j’ai abandonné au bout du cinquième essai parce qu’il ne faut quand même pas s’en rendre malade !
Rencontre avec le General Lee (bloc de Belle, notre espionne malchanceuse)
8 Juillet 1864, Belle est au boulot à coudre des chemises quand M. Pugh arrive avec deux ambulances et un chariot. Belle saute dans l’ambulance et en 10 mn la voici arrivée à Tupelo, le quartier général du General Forrest. Et c’est là qu’elle rencontre le General Lee qu’elle trouve assez séduisant. Elle dîne ensuite avec le Major Rambeaut et passe une soirée fantastique avec tous les copains de ce dernier. Et puis, ils partent tous se battre. Où ? Elle n’en sait rien du tout ! (quelle espionne !!).
Jeux, Musique et Tricot
20 Juillet 1864, Matinée superbe, Miss Lou donne à Belle du coton pour tricoter des chaussettes à Eddie. Mais la feignasse lâche les chaussettes pour jouer au Bagammon, aux échecs et jouer de la musique (Eddie va avoir froid aux pieds en attendant !). Elle enseigne à Miss Lou deux morceaux de musique (c’était pas de l’Elton John à l’époque !). Miss Lou apprend facilement mais elle n’est pas très douée. Le frère de Miss Lou, le Lieutenant Watt Young, débarque en permission mais les filles le rendent timide ! Ensuite, ils se rendent tous à l’étang sauf Hal qui est malade. Mme Tom Young et Mme King viennent rendre visite à Belle après le diner et tout le monde s’amuse. Hal et Belle sont en désaccord – Belle jure qu’elle finira ses chaussettes et Hal prétend que non et de ce fait éteint la lumière. Belle rallume et fini sa chaussette (quelle tension !).
Maintenant, on passe chez Rebecca.
Dan Littlefield
12 Janvier 1864, Alors que Rebecca attend l’arrivée de la luge, la voici qui commence à papoter avec ses voisins. Et c’est là que subitement, à son plus grand choc, elle apprend le décès de Dan Littlefield. Alors qu’il y a 4 jours, ce dernier préparait son retour chez lui ! La nouvelle est arrivée hier par lettre à sa mère, Mme Littlefield, envoyée par une infirmière de l’hôpital où il est mort. Le pauvre, c’est la variole qui l’a emporté. Et bien qu’il ait eu l’air de s’en remettre, des maladies précédentes l’ayant affaibli, ça l’a achevé. Pauvre Dan, il était noble, courageux, énergétique, de confiance, généreux et entier. Il va manquer au petit cercle d’amis de Rebecca et tous ceux qui le connaissaient se souviendront de lui car il avait toujours un mot gentil et un sourire pour tous. Dan est le 8eme ami de Rebecca (quelle hécatombe !) à mourir. Il avait 26 ans. Pauvre Clara Calkins, sa fiancée ! Elle a le cœur brisé. Elle était complètement prostrée et inconsciente en apprenant la nouvelle.
Bloc de Susie King Taylor
La signification de la guerre
Susie s’interroge sur la véritable signification de la guerre. Ce texte a été écrit à la fin de la guerre, après 1861. Susie se souvient de l’appel le matin (elle vivait dans un fort), de l’extinction des feux, des alertes en pleine nuit, du froid, de la pluie. Et l’anxiété, le matin. Car c’était souvent la nuit que les rebelles venaient attaquer le fort pour enlever des hommes de couleur (Susie est noire) et les recruter dans leurs rangs. Elle fut témoin des horreurs de la guerre et mariée à un homme qui pendant 18 mois n’a jamais été payé mais vivait de ses rations.
Bloc de Mary notre superwoman
Recruter de l’aide en négociant
1er octobre 1862, Mary est toujours au moulin pour sa farine mais gros souci, elle n’a pas d’argent pour la payer. Alors elle donne un cheval. Ensuite, elle part faire des courses en ville, poste une lettre pour son mari, coupe du maïs, déchire sa robe et la raccommode.
4 octobre 1862, Earl Rowe vient travailler pour elle pour $.50 par jour. Elle va chez belle-maman chercher du poivre, puis chez Mme Rowes et en rapporte 3 cachets. Elle coud un peu puis remplace la serrure.
8 octobre 1862, elle se rend à la foire avec sa famille à Coldwater. Son mari lui offre un spectacle de poney (il est mignon !). Mais non, elle est têtue la Mary, elle veut lui rembourser sitôt rentrée à la maison. Et puis son père lui emprunte un dollar (le rat !).
15 octobre 1862, M. Kyes (l’Homme) récolte le blé, son père aussi et ils vont tous les deux la vendre. Elle récupère $70 dollars sur la vente des deux récoltes.
Deux blocs de Sarah
Plus d’unité
16 février 1861, le père de Sarah rapporte les journaux à son retour à la maison et c’est là qu’elle apprend que Davis du Mississipi et Alexander Stephens de la Géorgie ont été élus président et vice-président de la confédération sudiste. L’envie lui prend d’écrire aux Etats-Unis pour exprimer sa tristesse devant cette séparation. Cependant, le choix des dirigeants lui paraît sage car on les dit honnêtes et modérés.
Splendide victoire
28 juillet 1861, superbe victoire de l’armée sudiste mardi dernier mais Sarah a préféré attendre que celle-ci soit confirmée pour l’écrire dans son journal. La bataille a commencé dimanche dernier, très tôt le matin, et a continué dans la nuit. Les troupes nordistes étaient au nombre de 60 000 alors que les rangs des sudistes n’en comptaient que 35 000. A un moment donné la situation a failli tourner mais les renforts sont arrivés et l’ennemi a pris la fuite en laissant leurs blessés et provisions. Beauregard et Johnston étaient aux commandes mais Davis les a rejoint à midi. Beauregard et Johnston sont des hommes courageux et les pertes de l’ennemi se chiffrent à 10/15 000 alors que l’armée sudiste n’a perdu que 500 tués et 1 000 ont été blessés. Les troupes sudistes ont capturé 61 canons ainsi que des armes et des munitions, des bagages et des provisions. Le rapport concernant l’armée fédérale n’est par contre pas glorieux car on a retrouvé parmi les documents des notes pour des dîners donnés par McDowell au moment de sa marche sur Richmond.