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Chronique d'un chat à neuf vies et d'humains à mille problèmes

Publié le par Fille Ainée

Chronique d'un chat à neuf vies et d'humains à mille problèmes

Bastos, chat philosophe et vaguement suicidaire semble n'avoir qu'un seul but dans la vie : tester les nerfs de Raymond. Mais heureusement pour tout le monde, Raymond est très mauvais tireur.

Ce roman ne parle évidement pas seulement de l'art de survivre avec élégance mais c'est aussi une plongée dans un joyeux capharnaüm de vies humaines qui s'entrecroisent, s’entrechoquent et finissent par se réparer.

À la suite du décès d'un homme en voiture, c'est toute la vie d'un groupe d'hommes et de femmes qui bascule : un père se rapproche de sa fille, une femme retrouve un père qu'elle ne connaissait pas, des amours naissent, un petit-fils espiègle découvre ses grands-parents... Et sous des aspects rugueux, se cachent de grands coeurs. Les multiples décès sont plutôt bien venus, se font complices de chemins de vie et redressent de nombreux torts. 

Ca part parfois dans tous les sens, mais grâce à des chapitres courts et une écriture fluide, on passe d’un événement loufoque à un autre sans jamais lever les yeux du bouquin. Et des événements déjantés, il y en a ! Une lecture tellement agréable qu’on dévore tout d’un trait.

Je l’ai lu en une soirée au coin du feu, entouré de mes propres félins, ces experts en plans diaboliques. Je comprends Raymond, franchement : parfois, on se surprend à rêver d'allumage. Heureusement, mes félins savent que je ne possède pas d’arme. 

Bref, un roman drôle, touchant et parfaitement décalé, à lire d’une traite, en câlinant – ou en maudissant – votre boule de poils préférée.

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Si les murs pouvaient parler !

Publié le par Fille Ainée

Si les murs pouvaient parler !

À force d’en entendre parler et de le voir revenir dans la liste des livres à avoir lu, j’ai voulu savoir pourquoi ! En règle générale, je me méfie un peu des thrillers psychologiques dont tout le monde parle mais là, franchement, chapeau ! Surtout quand on sait que c’est un premier roman !

 

Je ne peux pas vraiment trop vous en dire pour ne pas gâcher le suspense mais je peux tout simplement vous avouer que je n’ai même pas vu venir la fin. Pendant toute la lecture, j’ai émis des hypothèses et bien sûr aucune n’a été la bonne.  

 

Alicia, jeune peintre britannique en vogue, vit dans une superbe maison près de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Quand elle est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang devant le cadavre de son mari, la presse s’enflamme. Aussitôt arrêtée, Alicia ne prononce plus le moindre mot, même au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.


Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, ambitieux psychiatre, n’a qu’une obsession : faire reparler Alicia. Quand un poste se libère dans la clinique où elle est internée, il réussit à s’y faire embaucher et entame avec elle une série de face-à-face glaçants dans l’espoir de lui extirper une parole. Alors qu’il commence à perdre espoir, Alicia s’anime soudain. Mais sa réaction est tout sauf ce à quoi il s’attendait...

 

Il n’est pas surprenant d’apprendre que l’auteur a étudié la psychanalyse, et a travaillé deux ans dans une clinique psychiatrique. Ca sent le vécu. Et ce qui est très différent des autres livres du genre, c'est que, s'il y a bien un meurtre dans les premières pages, il ne s'agit pas ici d'une enquête à proprement parler. La coupable est connue, elle a été prise sur le fait. Il s'agit de démêler ses motivations. Pourquoi Alicia a t-elle tué son mari alors qu’ils semblaient mener une vie de couple parfaite ?

 

Je vous laisse le découvrir…

 

 

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On patauge dans le marais

Publié le par Fille Ainée

On patauge dans le marais

Helena a un mari aimant, deux ravissantes petites filles et est fort occupée à vendre des confitures. Mais cette vie normale et bien rangée va s'effondrer lorsqu'elle apprend que son père s'est évadé de prison et qu’une chasse à l'homme est en cours. Le passé douloureux d’Helena remonte alors à la surface. Pendant vingt ans, elle a enfoui ses souvenirs si profondément que même son mari ignore la vérité.

 

Car Helena est l’enfant d’un viol. Sa mère, kidnappée adolescente, a été retenue prisonnière dans une cabane cachée au fond des marais du Michigan, sans électricité, sans chauffage, sans eau courante par un homme pervers narcissique, tyrannique et manipulateur. Helena a grandi comme une sauvageonne, sans aucun lien avec la civilisation humaine, et sans s’apercevoir à quel point son enfance était loin d’être normale.

 

Au milieu d’une nature hostile, cette "famille" vit en autarcie totale. Le père apprend à Helena l'art de la survie, la chasse, la pêche et les coutumes de sa culture amérindienne. Helena aime cette vie ; elle n'a rien connu d'autre. Elle aime aussi ce père autoritaire, faisant parfois preuve de cruauté, mais c'est son père, son modèle. Elle ignore tout de la condition de victime de sa mère.
 

Mais aujourd’hui, son père s’est évadé, tuant deux gardiens de prison et s’est volatilisé dans les marais, une zone qu’il connaît mieux que personne. Malgré la chasse à l’homme lancée par les autorités, Helena sait que la police n’a aucune chance de l’arrêter. La seule personne capable de retrouver cet expert en survie, que la presse a surnommé Le Roi des Marais, c'est Helena.

 

Il y a, dans ce thriller psychologique, deux histoires racontées parallèlement. Nous suivons d'une part les souvenirs d'enfance de la petite Helena, en alternance avec le récit de sa vie d'adulte. Certains y ont trouvé des longueurs notamment au moment où Helena se remémore ses souvenirs d’enfance mais comme les descriptions du marais et de la nature si sauvage sont tellement riches, cela ne m’a pas dérangé. Attention, quelques scènes sont violentes et peuvent perturber mais je pense qu’elles font partie de la mise en scène. Elles sont nécessaires pour comprendre le caractère complexe de ce père qu’Helena ne peut détester malgré ses fautes.

 

Attention, cette lecture n’est pas une lecture de plage !

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Le bruit de la soie

Publié le par Fille Ainée

Le bruit de la soie

Je viens de terminer ce premier roman de Sonia Velton et j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

 

L’action se déroule dans un quartier de Londres, à Spitalfields, quartier que Grand Nain et moi avions visité ICI, il y a quelques années. C’était donc, avec dans la tête des souvenirs de la maison de Dennis Severs, que j’ai dévoré ce roman.

 

1768, Londres. Quand Esther Thorel, l’épouse d’un maître soyeux huguenot, sauve Sara Kemp des griffes d’une mère maquerelle, elle pense accomplir la volonté de Dieu.  Mais Sara, loin d’être reconnaissante, se lasse bientôt de sa nouvelle vie de domestique au sein de la grande  demeure du quartier de Spitalfields, où retentit la cadence des métiers à tisser.

 

La relation entre les deux femmes se trouble peu à peu, et Sara se met en tête de découvrir ce qui préoccupe Esther. Car la maîtresse de maison a un secret : elle dessine depuis toujours et rêve que son mari, Elias, la laisse créer des motifs pour ses soieries.

 

Lorsque celui-ci balaye ses projets d’un refus moqueur, Esther va involontairement bouleverser le destin du foyer…

 

L'intrigue se déroule dans un contexte social mouvementé, au début d’une révolte ouvrière commence à poindre contre les maîtres. Il y a des rebondissements, de l'action, des secrets, de l'amour et des trahisons. Quels frissons !!!


Si vous êtes fan de Tracy Chevalier, ce roman plein de charme est pour vous.

 

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Sous nos yeux

Publié le par Fille Ainée

Sous nos yeux

Bon Moutie, je te préviens de suite, tu n’aimeras pas celui-là ! Car c’est un fait, nous n’avons absolument pas les mêmes goûts en  matière de lecture. Mais ça n’empêche que moi, j’ai drôlement bien aimé et je n’ai même pas vu venir la fin. Top quoi !

 

La petite Daisy Mason, 8 ans, disparait lors d’un barbecue donné dans le jardin de ses parents. Tout le voisinage était invité et pourtant personne n’a rien vu.

L’inspecteur Adam Fowley, qui prend en charge l’enquête, sait bien que, dans 90% des cas, c’est un proche qui a fait le coup. L’enquête est précise, rondement menée mais entre tweets virulents, omissions de détails importants, révélations stupéfiantes, commentaires Facebook assassins, terribles secrets, mensonges, vérités enfin dévoilées, petit à petit, la famille modèle que forme les Mason se désintègre. Le vernis de respectabilité s’effrite peu à peu sous la pression de l’enquête pleine de faux-semblants, de pistes surprenantes et de révélations inattendues.


Avec tous ces rebondissements, j’avoue que ce livre m’a tenu en haleine. Les chapitres se croisent mais ne se ressemblent pas.

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Il voulait être plombier, il sera couturier

Publié le par Fille Ainée

Ce livre retrace le destin hors du commun de Tomi, jeune juif hongrois, déporté en 1944.

 

Tomi a quatorze ans et ne veut absolument pas devenir tailleur pour hommes comme son père. Au contraire, il veut être plombier parce que la salopette bleue lui va bien. Alors, il peut toujours courir son père pour lui apprendre la couture ! Tomi a d'autres choses à penser. Il est indomptable, espiègle, têtu, malin, rebelle. Du haut de son arbre préféré, il rêve de filles, d'avenir, de gloire.

 

Mais la guerre le rattrape et il est envoyé en camp de concentration. Débrouillard et farouchement déterminé à échapper à la mort, Tomi se porte volontaire pour raccommoder les pyjamas rayés du camp. Son coup de bluff se transforme alors en coup de foudre. C’est dans les ténèbres que Tomi trouve l'espoir et sa vocation : coudre pour fermer les plaies, ourler pour rhabiller l'homme déshumanisé, surpiquer pour s'empêcher de penser.

 

Du camp de concentration au sommet de la haute couture française, Où passe l'aiguille retrace une histoire incroyable mais vraie, le destin exceptionnel du propre cousin de Véronique Mougin. Cet ancien déporté devenu le numéro deux d'une maison de haute couture lui a confié ses souvenirs. Des camps, lui seul et son père en reviendront. Et le silence qu’il a si longtemps gardé, c’est pour se protéger, pour ne plus penser à ceux qui ne sont jamais revenus. Son incroyable destin semble tenir de la fiction.

 

J’ai trouvé cet hommage à cet homme d’exception bouleversant. Sorti vivant de l’enfer des camps, il a su tirer son épingle du jeu.

 

Ce récit est d’une sensibilité extrême et le mot de la fin m’a beaucoup touché :

« Certains jours, figure-toi, je me demande ce que je serais devenu sans la déportation. Un plombier peut-être, un petit gars en salopette, un dilettante sans doute, en tout cas un type heureux sans le savoir. (…) ce bonheur que je sens si fort maintenant, c’est au camp que je le dois, comme les autres bonheurs de ma vie. (…) Tu leur diras ça aux gens, dans le bouquin, que du même point peuvent naître le meilleur et le pire, que la vie est retorse, tortueuse, inextricable, qu’elle te rend fou de chagrin, qu’elle te remplit de joie, en vérité c’est du fil la vie, tu comprends ? ».

 

Et oui, moi aussi je suis convaincue que quelques fois, d’épisodes pénibles peuvent naître des moments meilleurs. Mais ça, on ne le voit pas toujours de suite !

 

Regardez moi, par exemple, si je n’en avais pas bavé en cours d’anglais pendant toute ma scolarité, si je n’avais pas été si nulle dans la langue de Shakespeare, je n’aurais jamais atterri chez les Britons et du même coup, je n’aurais jamais rencontré Monsieur 3xrien, je n’aurais jamais eu mes Nains (peut-être d’autres mais moins beaux quand même ;-)) et je n’aurais peut-être jamais eu l’idée de bloguer et d’amuser la galerie ! Comme quoi, la vie est bien faite même si des fois on aimerait tant en changer. On ne sait jamais ce qui nous attend au tournant.

 

À lire de suite !

 

 

 

 

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Pour vous servir

Publié le par Fille Ainée

Pour vous servir

Françoise et Michel, son mari, tiennent tous les deux un restaurant. Mais quand leur affaire fait faillite, ils n’ont d’autre choix que de répondre à la première annonce venue et deviennent, du jour au lendemain gouvernante et cuisinier pour un couple d’aristocrates, dans un château très chic. Tandis que Michel noie son chagrin dans les restes de cave de son patron, Françoise, elle tient le rôle de fée du logis, psy, femme de ménage, assistante, confidente et punching-ball. Elle n'ignore rien des extravagances ni des secrets de ses employeurs fortunés, aristocrates maniaques, hommes d'affaires névrosés, héritière hystérique ou VIP. Elle raconte sa nouvelle vie à l'ombre de la leur, entre le salon et l'office.

 

Dans ce roman plein d’humour, Françoise raconte ses 20 ans de carrière silencieuse, ses mésaventures, ses doutes, les excentricités de ses patrons. Pour notre plus grand plaisir !

 

J’ai trouvé ce récit vrai fort bien écrit et quelques fois très drôle. On pourrait penser au début à une longue liste d’excentricités et de déboires mais non, je ne me suis jamais ennuyée. Et puis, la leçon 23 m’a particulièrement touchée et m’a rappelé nos SuperNannies. Je vous recommande vivement cette lecture.

 

Petite note pour Moutie : ce n'est pas un roman à l'eau de rose ;-) !

 

 

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Et qui va commander sur ce chantier ?

Publié le par Fille Ainée

Et qui va commander sur ce chantier ?

Je crois que je ne remercierais jamais assez Fraro qui, récemment, m’a fait découvrir ce livre. Parce que qu’est ce que j’ai ri ! Et puis, maintenant je me sens beaucoup moins seule, réconfortée dans le savoir que d’autres que moi souffrent ou ont souffert sur leur chantier de rénovation de maison. D’autres âmes innocentes qui, croyant embaucher des professionnels, se sont retrouvés face à des bozos du bâtiment et en ont vu de toutes les couleurs. Encore que Jean Paul Dubois semble avoir accumulé les déboires et qu’en comparaison, je pense m’en être plutôt bien sortie. 

 

Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s’éreinte à la tâche, les artisans défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. 
 

Ce récit est, semble t-il, un récit véridique, la chronique d'un douloureux combat. Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie et surtout d’une seule traite en ce qui me concerne.

 

C’est dès le début du livre que je me suis retrouvée dans les pages bien écrites :

 

- Vous avez une échelle ? Parce que nous on n’en a pas.
- Comment vous faites d’habitude ?
- On demande une échelle au type chez qui on travaille.
- Et s’il n’en a pas ?
- Vous rigolez ou quoi ? Tout le monde a une échelle !

 

Et bien oui, chez nous aussi nos maçons ont absolument tenus à emprunter notre escabeau qu’ils ont ensuite soigneusement recouvert d’enduit. Enduit qui se retrouvera sans doute sur tous les sols de la maison à chaque fois que l’on ressortira ce fameux escabeau pour faire de menus travaux.

 

Si donc vous voulez passer un très bon moment, je vous recommande vivement la lecture de ce petit livre, aux chapitres très courts et au rythme trépidant. Il est très bien écrit, avec beaucoup d’humour (et il en faut pour survivre à une telle aventure). Je vous promets un bon moment de détente !

 

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La goûteuse d’Hitler

Publié le par Fille Ainée

La goûteuse d’Hitler

Ce roman s’est inspiré, très librement, de l’histoire vraie de Margot Wölk qui, à l'âge de 96 ans, s’était enfin décidée à raconter son expérience pendant la guerre. Recrutée pour faire partie de ce cercle privé, elle était employée à goûter les plats servis à la table du Führer, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie.  

1943. Prusse Orientale. Elles sont dix, dix femmes devant une assiette, la faim au ventre mais surtout la peur nouant leurs entrailles ; chaque bouchée est peut-être la dernière ! Parmi elles, Rosa, elle aussi recrutée de force pendant que son mari Gregor, lui, est au front. Considérée comme « l'étrangère » car elle vient de Berlin, Rosa s’est réfugiée chez ses beaux-parents en attendant le retour de son mari.

Mais entre les murs du réfectoire, c’est une autre guerre qui s’affronte. Des affinités se créent mais également de la jalousie, de l’hostilité et des révélations qui vont bouleverser des vies.

Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois vouloir survivre et accepter l'idée de mourir.

« À la table du Loup », c’est ainsi que le titre de ce livre a été traduit en anglais et je trouve qu’il reflète davantage son contenu plutôt qu’un simple « goûteuse ».

Je dois avouer que j’ai moyennement aimé ce livre car le style de l’auteure est assez difficile à suivre. Dans un même paragraphe, sans prévenir, elle passe d’un personnage à l’autre et sous peu que vous soyez peu attentif, vous êtes bon pour relire le passage en entier.

Le démarrage est également lent, le style alambiqué et une progression dans l’histoire pas toujours facile à suivre à cause de nombreux retours en arrière qui se produisent sans crier gare.

La fin est un peu décevante et je suis restée sur ma faim au niveau de la troisième partie. De nombreux blancs sont laissés dans la vie de Rosa qui donnent l’impression que l’auteure a eu envie de terminer au plus vite son roman pour respecter un délai de publication. Pourquoi avoir passé tant de temps sur les deux premières parties pour expédier de telle façon la dernière ? C’est bâclé !

Je retiendrais tout de même cette très jolie phrase :

« Vous avez beau ne pas supporter le chapelet de boutons sur votre peau, l’intense soulagement que vous éprouvez à vous gratter contredit votre envie de guérir. »

 

 

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Et de trois !

Publié le par Fille Ainée

Et de trois !

Je vous avais parlé du premier La Veuve, puis du deuxième La Coupure et il était d’une évidente évidence que je lise le troisième ! C’est chose faite et j’en suis ravie mais tout aussi frustrée car il n’existe pas de quatrième pour le moment ! Il serait temps que Madame Barton se mette au travail !!

 

Notez qu’il n’est pas nécessaire de lire ces trois romans policiers psychologiques dans l’ordre. On y retrouve Kate Waters, la journaliste et DI Sparkes, le policier. Mais même sans avoir eu connaissance des deux premières affaires, il est très facile de suivre cette nouvelle enquête.

 

Alex et Rosie, 18 ans, partent en Thaïlande pour une année sabbatique et après quelques semaines manquent de donner de leurs nouvelles. Leurs familles, désespérées, paniquées, font alors appel aux autorités pour les retrouver. Kate Waters, toujours avide de scoop, se charge immédiatement de l’affaire. Une occasion bienvenue pour elle de se rapprocher de son fils Jake, parti vivre à Phuket deux ans auparavant et dont elle n’a presque plus de nouvelles.

 

Mais ce qui s’apparente au départ à une simple fugue d’ados qui aurait mal tournée, s’avère rapidement être quelque chose de plus sérieux. Les découvertes alarmantes se succèdent, le nombre de suspects se multiplie et la piste criminelle ne peut plus être écartée.

 

Face à la complexité de l’affaire et au manque de coopération des autorités sur place, Kate ne voit qu’une seule issue : se rendre sur les lieux afin de prendre l’enquête en main. Mais cette fois elle est loin d’imaginer à quel point elle va être impliquée personnellement …

 

Comme tous les romans de Fiona Barton, celui-ci se divise en chapitres courts donnant tour à tour la parole à la journaliste Kate Waters, au détective, DI Sparkes, à Alex et à ses parents. On ne s’ennuie pas. L’action est rudement menée, le doute est semé et les rebondissements ne manquent pas.

 

Je suis définitivement fan de Madame Barton et j’ai dévoré ce roman. Le Suspect est le pire cauchemar de tous les parents. C’est une histoire prenante qui, parce qu’elle se déroule en Thaïlande, est très proche de notre histoire personnelle.

 

Demandez à Moyen Nain quand nous avons refusé de le laisser partir en voyage de fin d’année avec ses jeunes collègues alors qu’il n ‘avait que 15 ans ! Le Nain en question était furieux mais en tant que parents je pense que nous avons fait du bon boulot et si le Nain est toujours là pour nous le reprocher et bien tant mieux !

 

 

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