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Les jardins de Torcello... mais pas que

Publié le par Fille Ainée

Les jardins de Torcello... mais pas que

Ce roman nous plonge dans l'univers de Jess, une jeune française qui, refusant de reprendre l'hôtel familial, choisit de s'installer à Venise. Elle y vit modestement en proposant des visites guidées, explorant les recoins secrets de la ville et s'imprégnant de sa beauté et de son histoire. 

Lorsque l'appartement qu'elle occupe est mis en vente, Jess est contrainte de trouver une solution. C'est alors qu'elle rencontre Maxence, un célèbre avocat pénaliste vivant avec son compagnon Colin sur l'île de Torcello. Maxence lui propose un emploi d'assistante pour l'aider à trier ses dossiers juridiques. Parallèlement, il se consacre à la restauration des jardins de sa propriété, menacés par la montée des eaux. 

Au fil des journées, Jess se laisse envoûter par l'atmosphère mélancolique de Torcello et ce lieu devient pour elle un espace de réflexion et de transformation intérieure, l'aidant ainsi à affronter ses propres fantômes. 

Ce récit est empreint de poésie et à travers la beauté de la lagune vénitienne, l'autrice explore les thèmes de la mémoire, de la résilience et de la quête de soi. 

Lu quelques jours avant de partir pour notre escapade italienne dans le cadre de mon bookclub, je me suis dit qu'il était impossible de ne pas y aller, histoire de vérifier si vraiment cette île était telle que décrite dans le roman de Claudie Gallay. L'autrice m'a donné envie de découvrir cette île, en vrai, pour marcher dans les pas des personnages, ressentir le silence, la lumière, la lenteur.

Je vous avoue que j'ai été quelque peu déçue mais était-ce plutôt dû à la malchance de nous y trouver en même temps qu'une horde de gamins en voyage scolaire (italiens de surcroît donc imaginez le niveau sonore ) ou que le roman m'avait tellement fait rêver que je n'arrivais pas à transposer mes impressions de lecture sur le lieu réel ?

 

Les jardins de Torcello... mais pas que

Moins connue et beaucoup moins fréquentée que Murano et Burano, Torcello possède une atmosphère unique. Dès que l'on quitte l'embarcadère, un long chemin bordé de roseaux, de canaux étroits et de petits ponts en pierre nous mène vers le coeur de l'île.

Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que

L'île est en partie inhabitée, recouverte de végétation sauvage, de jardins privés et de ruines.

Malgré sa petite taille, Torcello abrite un riche héritage comme la basilique Santa Maria Assunta (datant du VIIème siècle) avec ses mosaïques byzantines. 

Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que

Torcello fut autrefois un centre important de la lagune, bien avant Venise. Elle comptait jusqu'à 20 000 habitants à son apogée mais fut peu à peu désertée à cause de la malaria. 

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Into the Wild

Publié le par Fille Ainée

Into the Wild

La dernière fois que ses parents l'ont vu, c'était le jour de sa remise de diplôme. Après la cérémonie, Christopher McCandless leur fait part de sa décision de partir à l'aventure à travers les États-Unis. Vingt-sept mois plus tard, son corps émacié est retrouvé en Alaska, dans un bus désaffecté. Il est visiblement mort de faim, perdu au coeur d'une nature aussi magnifique qu'impitoyable. 

Que s'est-il passé pour qu'il en arrive là ? Les documents et photos retrouvés près de lui témoignent d'une longue quête de vérité et de ses efforts désespérés pour survivre dans un environnement où la moindre erreur peut être fatale. 

En avril 1992, Christopher prend une décision radicale : s'enfoncer au coeur de l'Alaska avec un minimum de nourriture et d'équipement. ll veut repousser ses limites, se confronter à l'essence même de l'existence et prendre du recul sur le sens de sa vie. Mais cette quête du dépassement et de paix intérieure fait-elle de lui un jeune homme égoïste, indifférent à la souffrance de sa famille qu'il a laissé pendant plus de deux ans sans nouvelle ? Était-il mentalement troublé, suicidaire, inconscient ? Ou cherchait-il simplement à fuir un monde trop matérialiste et des relations familiales oppressantes ? 

Nous ne le saurons, malheureusement, jamais !

Son histoire, racontée par Jon Karkauer, est devenue un best seller et a été adaptée à l'écran par Sean Penn. Aujourd'hui, Christopher Mc Candless est devenu une figure emblématique pour tous ceux qui rêvent de s'affranchir des contraintes d'une société rigide pour vivre en harmonie avec la nature.

Un livre captivant et magnifiquement écrit que je recommande vivement. À chacun/chacune d'en tirer des conclusions personnelles.

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Chronique d'un chat à neuf vies et d'humains à mille problèmes

Publié le par Fille Ainée

Chronique d'un chat à neuf vies et d'humains à mille problèmes

Bastos, chat philosophe et vaguement suicidaire semble n'avoir qu'un seul but dans la vie : tester les nerfs de Raymond. Mais heureusement pour tout le monde, Raymond est très mauvais tireur.

Ce roman ne parle évidement pas seulement de l'art de survivre avec élégance mais c'est aussi une plongée dans un joyeux capharnaüm de vies humaines qui s'entrecroisent, s’entrechoquent et finissent par se réparer.

À la suite du décès d'un homme en voiture, c'est toute la vie d'un groupe d'hommes et de femmes qui bascule : un père se rapproche de sa fille, une femme retrouve un père qu'elle ne connaissait pas, des amours naissent, un petit-fils espiègle découvre ses grands-parents... Et sous des aspects rugueux, se cachent de grands coeurs. Les multiples décès sont plutôt bien venus, se font complices de chemins de vie et redressent de nombreux torts. 

Ca part parfois dans tous les sens, mais grâce à des chapitres courts et une écriture fluide, on passe d’un événement loufoque à un autre sans jamais lever les yeux du bouquin. Et des événements déjantés, il y en a ! Une lecture tellement agréable qu’on dévore tout d’un trait.

Je l’ai lu en une soirée au coin du feu, entouré de mes propres félins, ces experts en plans diaboliques. Je comprends Raymond, franchement : parfois, on se surprend à rêver d'allumage. Heureusement, mes félins savent que je ne possède pas d’arme. 

Bref, un roman drôle, touchant et parfaitement décalé, à lire d’une traite, en câlinant – ou en maudissant – votre boule de poils préférée.

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Si les murs pouvaient parler !

Publié le par Fille Ainée

Si les murs pouvaient parler !

À force d’en entendre parler et de le voir revenir dans la liste des livres à avoir lu, j’ai voulu savoir pourquoi ! En règle générale, je me méfie un peu des thrillers psychologiques dont tout le monde parle mais là, franchement, chapeau ! Surtout quand on sait que c’est un premier roman !

 

Je ne peux pas vraiment trop vous en dire pour ne pas gâcher le suspense mais je peux tout simplement vous avouer que je n’ai même pas vu venir la fin. Pendant toute la lecture, j’ai émis des hypothèses et bien sûr aucune n’a été la bonne.  

 

Alicia, jeune peintre britannique en vogue, vit dans une superbe maison près de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Quand elle est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang devant le cadavre de son mari, la presse s’enflamme. Aussitôt arrêtée, Alicia ne prononce plus le moindre mot, même au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.


Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, ambitieux psychiatre, n’a qu’une obsession : faire reparler Alicia. Quand un poste se libère dans la clinique où elle est internée, il réussit à s’y faire embaucher et entame avec elle une série de face-à-face glaçants dans l’espoir de lui extirper une parole. Alors qu’il commence à perdre espoir, Alicia s’anime soudain. Mais sa réaction est tout sauf ce à quoi il s’attendait...

 

Il n’est pas surprenant d’apprendre que l’auteur a étudié la psychanalyse, et a travaillé deux ans dans une clinique psychiatrique. Ca sent le vécu. Et ce qui est très différent des autres livres du genre, c'est que, s'il y a bien un meurtre dans les premières pages, il ne s'agit pas ici d'une enquête à proprement parler. La coupable est connue, elle a été prise sur le fait. Il s'agit de démêler ses motivations. Pourquoi Alicia a t-elle tué son mari alors qu’ils semblaient mener une vie de couple parfaite ?

 

Je vous laisse le découvrir…

 

 

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On patauge dans le marais

Publié le par Fille Ainée

On patauge dans le marais

Helena a un mari aimant, deux ravissantes petites filles et est fort occupée à vendre des confitures. Mais cette vie normale et bien rangée va s'effondrer lorsqu'elle apprend que son père s'est évadé de prison et qu’une chasse à l'homme est en cours. Le passé douloureux d’Helena remonte alors à la surface. Pendant vingt ans, elle a enfoui ses souvenirs si profondément que même son mari ignore la vérité.

 

Car Helena est l’enfant d’un viol. Sa mère, kidnappée adolescente, a été retenue prisonnière dans une cabane cachée au fond des marais du Michigan, sans électricité, sans chauffage, sans eau courante par un homme pervers narcissique, tyrannique et manipulateur. Helena a grandi comme une sauvageonne, sans aucun lien avec la civilisation humaine, et sans s’apercevoir à quel point son enfance était loin d’être normale.

 

Au milieu d’une nature hostile, cette "famille" vit en autarcie totale. Le père apprend à Helena l'art de la survie, la chasse, la pêche et les coutumes de sa culture amérindienne. Helena aime cette vie ; elle n'a rien connu d'autre. Elle aime aussi ce père autoritaire, faisant parfois preuve de cruauté, mais c'est son père, son modèle. Elle ignore tout de la condition de victime de sa mère.
 

Mais aujourd’hui, son père s’est évadé, tuant deux gardiens de prison et s’est volatilisé dans les marais, une zone qu’il connaît mieux que personne. Malgré la chasse à l’homme lancée par les autorités, Helena sait que la police n’a aucune chance de l’arrêter. La seule personne capable de retrouver cet expert en survie, que la presse a surnommé Le Roi des Marais, c'est Helena.

 

Il y a, dans ce thriller psychologique, deux histoires racontées parallèlement. Nous suivons d'une part les souvenirs d'enfance de la petite Helena, en alternance avec le récit de sa vie d'adulte. Certains y ont trouvé des longueurs notamment au moment où Helena se remémore ses souvenirs d’enfance mais comme les descriptions du marais et de la nature si sauvage sont tellement riches, cela ne m’a pas dérangé. Attention, quelques scènes sont violentes et peuvent perturber mais je pense qu’elles font partie de la mise en scène. Elles sont nécessaires pour comprendre le caractère complexe de ce père qu’Helena ne peut détester malgré ses fautes.

 

Attention, cette lecture n’est pas une lecture de plage !

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Le bruit de la soie

Publié le par Fille Ainée

Le bruit de la soie

Je viens de terminer ce premier roman de Sonia Velton et j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

 

L’action se déroule dans un quartier de Londres, à Spitalfields, quartier que Grand Nain et moi avions visité ICI, il y a quelques années. C’était donc, avec dans la tête des souvenirs de la maison de Dennis Severs, que j’ai dévoré ce roman.

 

1768, Londres. Quand Esther Thorel, l’épouse d’un maître soyeux huguenot, sauve Sara Kemp des griffes d’une mère maquerelle, elle pense accomplir la volonté de Dieu.  Mais Sara, loin d’être reconnaissante, se lasse bientôt de sa nouvelle vie de domestique au sein de la grande  demeure du quartier de Spitalfields, où retentit la cadence des métiers à tisser.

 

La relation entre les deux femmes se trouble peu à peu, et Sara se met en tête de découvrir ce qui préoccupe Esther. Car la maîtresse de maison a un secret : elle dessine depuis toujours et rêve que son mari, Elias, la laisse créer des motifs pour ses soieries.

 

Lorsque celui-ci balaye ses projets d’un refus moqueur, Esther va involontairement bouleverser le destin du foyer…

 

L'intrigue se déroule dans un contexte social mouvementé, au début d’une révolte ouvrière commence à poindre contre les maîtres. Il y a des rebondissements, de l'action, des secrets, de l'amour et des trahisons. Quels frissons !!!


Si vous êtes fan de Tracy Chevalier, ce roman plein de charme est pour vous.

 

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Sous nos yeux

Publié le par Fille Ainée

Sous nos yeux

Bon Moutie, je te préviens de suite, tu n’aimeras pas celui-là ! Car c’est un fait, nous n’avons absolument pas les mêmes goûts en  matière de lecture. Mais ça n’empêche que moi, j’ai drôlement bien aimé et je n’ai même pas vu venir la fin. Top quoi !

 

La petite Daisy Mason, 8 ans, disparait lors d’un barbecue donné dans le jardin de ses parents. Tout le voisinage était invité et pourtant personne n’a rien vu.

L’inspecteur Adam Fowley, qui prend en charge l’enquête, sait bien que, dans 90% des cas, c’est un proche qui a fait le coup. L’enquête est précise, rondement menée mais entre tweets virulents, omissions de détails importants, révélations stupéfiantes, commentaires Facebook assassins, terribles secrets, mensonges, vérités enfin dévoilées, petit à petit, la famille modèle que forme les Mason se désintègre. Le vernis de respectabilité s’effrite peu à peu sous la pression de l’enquête pleine de faux-semblants, de pistes surprenantes et de révélations inattendues.


Avec tous ces rebondissements, j’avoue que ce livre m’a tenu en haleine. Les chapitres se croisent mais ne se ressemblent pas.

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Il voulait être plombier, il sera couturier

Publié le par Fille Ainée

Ce livre retrace le destin hors du commun de Tomi, jeune juif hongrois, déporté en 1944.

 

Tomi a quatorze ans et ne veut absolument pas devenir tailleur pour hommes comme son père. Au contraire, il veut être plombier parce que la salopette bleue lui va bien. Alors, il peut toujours courir son père pour lui apprendre la couture ! Tomi a d'autres choses à penser. Il est indomptable, espiègle, têtu, malin, rebelle. Du haut de son arbre préféré, il rêve de filles, d'avenir, de gloire.

 

Mais la guerre le rattrape et il est envoyé en camp de concentration. Débrouillard et farouchement déterminé à échapper à la mort, Tomi se porte volontaire pour raccommoder les pyjamas rayés du camp. Son coup de bluff se transforme alors en coup de foudre. C’est dans les ténèbres que Tomi trouve l'espoir et sa vocation : coudre pour fermer les plaies, ourler pour rhabiller l'homme déshumanisé, surpiquer pour s'empêcher de penser.

 

Du camp de concentration au sommet de la haute couture française, Où passe l'aiguille retrace une histoire incroyable mais vraie, le destin exceptionnel du propre cousin de Véronique Mougin. Cet ancien déporté devenu le numéro deux d'une maison de haute couture lui a confié ses souvenirs. Des camps, lui seul et son père en reviendront. Et le silence qu’il a si longtemps gardé, c’est pour se protéger, pour ne plus penser à ceux qui ne sont jamais revenus. Son incroyable destin semble tenir de la fiction.

 

J’ai trouvé cet hommage à cet homme d’exception bouleversant. Sorti vivant de l’enfer des camps, il a su tirer son épingle du jeu.

 

Ce récit est d’une sensibilité extrême et le mot de la fin m’a beaucoup touché :

« Certains jours, figure-toi, je me demande ce que je serais devenu sans la déportation. Un plombier peut-être, un petit gars en salopette, un dilettante sans doute, en tout cas un type heureux sans le savoir. (…) ce bonheur que je sens si fort maintenant, c’est au camp que je le dois, comme les autres bonheurs de ma vie. (…) Tu leur diras ça aux gens, dans le bouquin, que du même point peuvent naître le meilleur et le pire, que la vie est retorse, tortueuse, inextricable, qu’elle te rend fou de chagrin, qu’elle te remplit de joie, en vérité c’est du fil la vie, tu comprends ? ».

 

Et oui, moi aussi je suis convaincue que quelques fois, d’épisodes pénibles peuvent naître des moments meilleurs. Mais ça, on ne le voit pas toujours de suite !

 

Regardez moi, par exemple, si je n’en avais pas bavé en cours d’anglais pendant toute ma scolarité, si je n’avais pas été si nulle dans la langue de Shakespeare, je n’aurais jamais atterri chez les Britons et du même coup, je n’aurais jamais rencontré Monsieur 3xrien, je n’aurais jamais eu mes Nains (peut-être d’autres mais moins beaux quand même ;-)) et je n’aurais peut-être jamais eu l’idée de bloguer et d’amuser la galerie ! Comme quoi, la vie est bien faite même si des fois on aimerait tant en changer. On ne sait jamais ce qui nous attend au tournant.

 

À lire de suite !

 

 

 

 

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Pour vous servir

Publié le par Fille Ainée

Pour vous servir

Françoise et Michel, son mari, tiennent tous les deux un restaurant. Mais quand leur affaire fait faillite, ils n’ont d’autre choix que de répondre à la première annonce venue et deviennent, du jour au lendemain gouvernante et cuisinier pour un couple d’aristocrates, dans un château très chic. Tandis que Michel noie son chagrin dans les restes de cave de son patron, Françoise, elle tient le rôle de fée du logis, psy, femme de ménage, assistante, confidente et punching-ball. Elle n'ignore rien des extravagances ni des secrets de ses employeurs fortunés, aristocrates maniaques, hommes d'affaires névrosés, héritière hystérique ou VIP. Elle raconte sa nouvelle vie à l'ombre de la leur, entre le salon et l'office.

 

Dans ce roman plein d’humour, Françoise raconte ses 20 ans de carrière silencieuse, ses mésaventures, ses doutes, les excentricités de ses patrons. Pour notre plus grand plaisir !

 

J’ai trouvé ce récit vrai fort bien écrit et quelques fois très drôle. On pourrait penser au début à une longue liste d’excentricités et de déboires mais non, je ne me suis jamais ennuyée. Et puis, la leçon 23 m’a particulièrement touchée et m’a rappelé nos SuperNannies. Je vous recommande vivement cette lecture.

 

Petite note pour Moutie : ce n'est pas un roman à l'eau de rose ;-) !

 

 

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Et qui va commander sur ce chantier ?

Publié le par Fille Ainée

Et qui va commander sur ce chantier ?

Je crois que je ne remercierais jamais assez Fraro qui, récemment, m’a fait découvrir ce livre. Parce que qu’est ce que j’ai ri ! Et puis, maintenant je me sens beaucoup moins seule, réconfortée dans le savoir que d’autres que moi souffrent ou ont souffert sur leur chantier de rénovation de maison. D’autres âmes innocentes qui, croyant embaucher des professionnels, se sont retrouvés face à des bozos du bâtiment et en ont vu de toutes les couleurs. Encore que Jean Paul Dubois semble avoir accumulé les déboires et qu’en comparaison, je pense m’en être plutôt bien sortie. 

 

Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s’éreinte à la tâche, les artisans défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. 
 

Ce récit est, semble t-il, un récit véridique, la chronique d'un douloureux combat. Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie et surtout d’une seule traite en ce qui me concerne.

 

C’est dès le début du livre que je me suis retrouvée dans les pages bien écrites :

 

- Vous avez une échelle ? Parce que nous on n’en a pas.
- Comment vous faites d’habitude ?
- On demande une échelle au type chez qui on travaille.
- Et s’il n’en a pas ?
- Vous rigolez ou quoi ? Tout le monde a une échelle !

 

Et bien oui, chez nous aussi nos maçons ont absolument tenus à emprunter notre escabeau qu’ils ont ensuite soigneusement recouvert d’enduit. Enduit qui se retrouvera sans doute sur tous les sols de la maison à chaque fois que l’on ressortira ce fameux escabeau pour faire de menus travaux.

 

Si donc vous voulez passer un très bon moment, je vous recommande vivement la lecture de ce petit livre, aux chapitres très courts et au rythme trépidant. Il est très bien écrit, avec beaucoup d’humour (et il en faut pour survivre à une telle aventure). Je vous promets un bon moment de détente !

 

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