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Pour vous servir

Publié le par Fille Ainée

Pour vous servir

Françoise et Michel, son mari, tiennent tous les deux un restaurant. Mais quand leur affaire fait faillite, ils n’ont d’autre choix que de répondre à la première annonce venue et deviennent, du jour au lendemain gouvernante et cuisinier pour un couple d’aristocrates, dans un château très chic. Tandis que Michel noie son chagrin dans les restes de cave de son patron, Françoise, elle tient le rôle de fée du logis, psy, femme de ménage, assistante, confidente et punching-ball. Elle n'ignore rien des extravagances ni des secrets de ses employeurs fortunés, aristocrates maniaques, hommes d'affaires névrosés, héritière hystérique ou VIP. Elle raconte sa nouvelle vie à l'ombre de la leur, entre le salon et l'office.

 

Dans ce roman plein d’humour, Françoise raconte ses 20 ans de carrière silencieuse, ses mésaventures, ses doutes, les excentricités de ses patrons. Pour notre plus grand plaisir !

 

J’ai trouvé ce récit vrai fort bien écrit et quelques fois très drôle. On pourrait penser au début à une longue liste d’excentricités et de déboires mais non, je ne me suis jamais ennuyée. Et puis, la leçon 23 m’a particulièrement touchée et m’a rappelé nos SuperNannies. Je vous recommande vivement cette lecture.

 

Petite note pour Moutie : ce n'est pas un roman à l'eau de rose ;-) !

 

 

Publié dans Au fil des pages

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C'était pas le bon jour !

Publié le par Fille Ainée

C'était pas le bon jour !

Voici le deuxième bloc de Trotti qui confirme son choix de rouge alors que je me suis lancée dans du bleu. Résultat impeccable. Bravo ! J'ai hâte de voir sa suite. 

C'était pas le bon jour !

Quant à moi, j’aurais du y réfléchir à deux fois avant de réaliser ce troisième bloc Sulky à peine descendue de l'avion. En effet, sous l’influence du décalage horaire, j’en ai fait des bêtises de débutante. Mais bon, j’ai quand même réussi à m’en sortir sans trop de dégâts. Mais la prochaine fois, j’irai faire la sieste avant !

 

En pleine construction de façade, je me suis aperçue que j’allais sans doute manquer de tissu. Il a donc fallu que j’assemble quelques morceaux pour réussir à monter ce mur correctement. Les fissures ne se voient pas trop au final mais quelle nouille je suis !

 

Je me suis tout de même aperçue qu’une erreur (pas la mienne heureusement) s’était glissée au niveau de la numérotation. Alors attention, corrigez sur vos copies pour éviter d’aller dans le mur et de devoir découdre (comme moi par exemple !).

 

 

 

 

 

 

C'était pas le bon jour !

Et au moment de l’assemblage de toutes les parties, soulagée d’avoir enfin réussi à sauver ma peau, voilà que je réalise que j’ai oublié le gazon devant la porte d’entrée. Triple nouille ! Il a fallu appeler le paysagiste d’urgence pour remédier au problème.

C'était pas le bon jour !

Ce bloc a l’air rapide d’exécution comme ça mais détrompez-vous. Les quatre log cabins du haut ont un petit côté vicieux !

C'était pas le bon jour !

Rendez-vous le 16 mars pour notre quatrième bloc et la présentation du troisième Trotti !

Publié dans Patchwork, Sulky Village

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Partir à l'aventure

Publié le par Fille Ainée

Mon ouvrage inspiré librement des cartes de vacances généreusement partagées par Roxane ICI progresse. Aujourd’hui, je pose mes valises.

 

 

 

Partir à l'aventure

J’ai délaissé l’épuisette et la carte routière pour rajouter des valises et un sac à dos. Je suis visiblement partie pour un moment et loin ! Ma valise de marque à roulettes est pleine à craquer et il va me falloir des bras en plus pour porter le reste. Mais où puis-je bien aller ?

Partir à l'aventure
Partir à l'aventure

Publié dans Patchwork

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L’inexorabilité du départ

Publié le par Fille Ainée

Il est parfois difficile d’habiter loin, sur un autre continent. Chaque retour aux sources est une fête mais chaque départ, un moment d’émotion dont on se passerait bien. Et ce n’est pas parce que l'on part souvent que l’on s’y habitue pour autant. Et si en plus on sème ses Nains aux quatre coins du monde…

 

Alors à chaque fois, Moutie et moi, nous nous réunissons quelques jours pour coudre une bricole ensemble. D’habitude, c’est un truc qui ne sert à rien mais nous fait beaucoup rire. Il y a eu Adam et sa poitrine velue ICI, une théière pique aiguille LA et bien d’autres encore qui, à défaut d’avoir une utilité quelconque, ont eu le mérite de nous faire oublier le départ imminent.

 

Le week-end dernier, Cadette s’est jointe à nous et là… je ne vous raconte pas. Où plutôt si !! Elle voulait faire de la couture mais pas un truc qui ne servirait à rien. Nous avons donc porté notre choix sur un sac pour emmener sa boîte déjeuner au bureau. Histoire de crâner à la cantine !


 

L’inexorabilité du départ
L’inexorabilité du départ

Et comme ce sac ne pouvait décemment pas sortir seul, il a fallu rajouter une pochette à couverts, un set de table et une serviette. Le tout taillé dans un vieux drap vintage.

 

 

 

L’inexorabilité du départ
L’inexorabilité du départ

Le fou rire est parti lorsque Cadette, encouragée par ses travaux couturesques, a voulu continuer sur sa lancée et émis l’idée de se coudre un chapeau de soleil. Chapeau assorti à sa panoplie et qu’elle se proposait alors de porter à la cantine. Une fois calmées, nous avons tiré un trait sur le drap vintage et opté pour un imprimé différent. 

 

 

L’inexorabilité du départ
L’inexorabilité du départ

Ce beau chapeau est entièrement réversible.

L’inexorabilité du départ
L’inexorabilité du départ

Je n’ai pas de patron à vous proposer, ni pour le sac, ni pour la pochette à couverts car nous nous sommes contentées de glaner des idées sur notre Site de Perdition mais le patron gratuit du chapeau ainsi que les explications (en briton) se trouvent ICI.  

Publié dans L'Atelier des Copines

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Et qui va commander sur ce chantier ?

Publié le par Fille Ainée

Et qui va commander sur ce chantier ?

Je crois que je ne remercierais jamais assez Fraro qui, récemment, m’a fait découvrir ce livre. Parce que qu’est ce que j’ai ri ! Et puis, maintenant je me sens beaucoup moins seule, réconfortée dans le savoir que d’autres que moi souffrent ou ont souffert sur leur chantier de rénovation de maison. D’autres âmes innocentes qui, croyant embaucher des professionnels, se sont retrouvés face à des bozos du bâtiment et en ont vu de toutes les couleurs. Encore que Jean Paul Dubois semble avoir accumulé les déboires et qu’en comparaison, je pense m’en être plutôt bien sortie. 

 

Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s’éreinte à la tâche, les artisans défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. 
 

Ce récit est, semble t-il, un récit véridique, la chronique d'un douloureux combat. Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie et surtout d’une seule traite en ce qui me concerne.

 

C’est dès le début du livre que je me suis retrouvée dans les pages bien écrites :

 

- Vous avez une échelle ? Parce que nous on n’en a pas.
- Comment vous faites d’habitude ?
- On demande une échelle au type chez qui on travaille.
- Et s’il n’en a pas ?
- Vous rigolez ou quoi ? Tout le monde a une échelle !

 

Et bien oui, chez nous aussi nos maçons ont absolument tenus à emprunter notre escabeau qu’ils ont ensuite soigneusement recouvert d’enduit. Enduit qui se retrouvera sans doute sur tous les sols de la maison à chaque fois que l’on ressortira ce fameux escabeau pour faire de menus travaux.

 

Si donc vous voulez passer un très bon moment, je vous recommande vivement la lecture de ce petit livre, aux chapitres très courts et au rythme trépidant. Il est très bien écrit, avec beaucoup d’humour (et il en faut pour survivre à une telle aventure). Je vous promets un bon moment de détente !

 

Publié dans Au fil des pages

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Quand les vacances continuent…

Publié le par Fille Ainée

Je m’apprête à rejoindre mes Tropiques et avant de partir, un petit passage à l’hôtel s’impose.

 

Quand les vacances continuent…

Ce bloc est le deuxième de la série du Village du Père Noël proposé par Roxane ICI. Comme je l’avais déjà annoncé auparavant pour le premier bloc, je préfère incorporer ces jolies créations à un ouvrage déjà entamé. Celui des cartes postales.

 

 

Quand les vacances continuent…

Il me semblait donc logique qu’on peut également choisir de rester à l’hôtel, en tout confort, pendant quelques jours de vacances et j'ai donc détourné le bloc d'origine. 

Mon hôtel est un trois étoiles plein de charme.

Quand les vacances continuent…

Publié dans Patchwork

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Quel toupet !

Publié le par Fille Ainée

Je cherchais pour une des chambres à coucher de notre Airbnb un plafonnier original. Un truc qui ferait design sans me coûter une fortune. C’est Moutie qui m’a déniché cette création sur notre Site de Perdition. Au début, j’ai cru qu’elle plaisantait et puis en y pensant, je me suis dit pourquoi pas. Je n’avais pas grand chose à perdre si j’utilisais la technique du papier mâché.


 

Quel toupet !

Il a d’abord fallu que je me trouve un ballon et que je souffle dedans sans hyper ventiler. Le gonflage n’étant pas mon point fort, j’ai pris mon temps et puis surtout j’avais la frousse que le ballon m’éclate à la figure.

 

Pour le papier mâché, j’ai innové. Plutôt que de momifier mon ballon avec des bandelettes trempées dans la colle, j’ai sacrifié trois rouleaux de papier toilette blanc que j’ai tout d’abord trempés dans l’eau puis malaxés comme si ma vie en dépendait.

 

La recette dénichée sur mon Site de Perdition conseillait de mélanger le papier avec le mixeur plongeant que je n’avais pas. J’ai donc tenté d’utiliser mon mixeur pas plongeant et je vous le déconseille vivement. Je me suis très vite arrêtée lorsque j’ai senti une forte odeur de caoutchouc brûlé. Le moteur tournait mais pas les lames. Vous imaginez le tableau !

 

Ma pâte à papier n’est donc pas aussi limpide que je l’aurais souhaité mais à défaut, j’ai passé pas mal de temps à me défaire des grumeaux. Une fois malaxée, il faut mettre cette pâte dans un torchon et l’essorer pour se débarrasser de plus d’eau possible. Mais attention, évitez de trop essorer sinon vous allez avoir du mal à faire tenir la pâte sur le ballon. Mélangez ensuite 3 cuillères à soupe de colle à papier peint par rouleau (donc 9 au total pour moi) et laissez reposer pendant 10 minutes pour que la colle imprègne bien la pulpe de papier.

 

Vient ensuite la partie qui prend le plus de temps : l’enrobage ! Heureusement, ce jour là, il faisait exceptionnellement chaud pour un mois de janvier et j’ai passé un bon moment sur la terrasse à étaler mes grumeaux sur la surface du ballon. Et lorsque tout a été terminé, je lui ai trouvé des allures de perruques de juges britons. Vous ne trouvez pas ?

 

Quel toupet !
Vous ne trouvez pas qu'il y a une ressemblance ?

Vous ne trouvez pas qu'il y a une ressemblance ?

Le temps de séchage est assez long et pour être sûre de mon coup, j’ai laissé ma perruque tranquille pendant une semaine avant de crever mon ballon et de le regarder se dégonfler.

 

Quel toupet !

Est venue ensuite la peinture de l’intérieur.

 

Quel toupet !

Mon seul souci restait le cercle en bois. Il s’est avéré qu’au moment où je cherchais l’inspiration, je me suis prise les pieds dans du lierre. Idée de génie me suis-je dit ! Merci Dame Nature. Une petite couronne plus tard, et j’avais le perchoir idéal pour mon zozio.

 

Quel toupet !

La couronne a été délicatement collée avec un pistolet à colle. L’oiseau est en fait une pince à linge en plastique. Il me fallait un petit truc très léger pour éviter de faire basculer le devant de mon luminaire !

 

 

Quel toupet !

Voilà comment, avec très peu de moyen, on peut recréer une idée design qui doit coûter une fortune.

Quel toupet !

Bon, certes, mon plafonnier a toujours quelques allures de perruque britonne mais au moins je me serais amusée.

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Il s’en bat les coui…

Publié le par Fille Ainée

Cet article est un exutoire à ma colère, ma frustration et je suis certaine qu’à la fin, j’aurais trouvé mon Nirvana.

 

La raison pour laquelle je suis toujours dans ma Provence Natale est que nous faisons encore et toujours des travaux. Comme il est maintenant devenu une évidence que si nous ne sommes pas sur place, les artisans ne se déplacent pas ou viennent sur le chantier au dernier moment et bâclent la chose, il est essentiel que je sois là pour mettre la pression.

 

Nos maçons avaient déjà réalisé de gros travaux de rénovation il y a deux ans et nous étions enchantés du résultat final. Cette première expérience s’était très bien déroulée. Les travaux avaient été effectués dans les temps et nous n’avions pas eu à nous plaindre. Cette année, ça ressemble à la Foire de Paris !

 

La familiarité avec laquelle ils se comportent maintenant à mon égard indique qu’ils se sentent chez eux, en terrain conquis. Et le fait que je sois seule à la maison les pousse à faire preuve d’un grand manque de manières que j’ai du mal à tolérer. On dirait de grands gamins mal élevés.

 

Comme je suis souvent absente, je leur ai confié les clés. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il faille en faire usage comme si la maison leur appartenait.

 

Le chef de ce chantier, que nous appellerons Maçon A pour plus de facilité, est incapable de frapper. Du moins à une porte. Et encore moins si je suis à l’intérieur de la pièce et que de surcroit, il me voit à travers la vitre. Cela doit lui sembler d’une évidence évidente que j’ai des yeux derrière la tête et que je dois sentir sa présence alors qu’il est sur le point d’entrer.

 

La première fois, j’ai bien failli sortir de mon corps lorsque d’une main lourde, il a poussé la porte. Et lorsque d’un air horrifié, mon regard s’est posé sur ses chaussures de sureté pleines de boue qu’il traînait dans mon Atelier tout propre, il est parti d’un grand fou rire. Maçon A, tu viens, sans t’en rendre compte, de signer ton arrêt de mort !

 

Je m’étais bien jurée, cette année, de rester discrète et de les laisser travailler. Parce que, figurez-vous - Moutie m’ayant très bien élevée - j’avais pris l’habitude la première année, d’aller les saluer à leur arrivée et de leur proposer un café. Et un matin, cette politesse m’a valu une douche froide. J’ai surpris Maçon B en train de se moquer de moi en montant ses moellons. On se serait cru à la maternelle !

 

Forte de cette expérience déplaisante, je m’efforce donc, cette année, de me trouver des activités à l’écart du chantier. Sauf que… ce n’est pas toujours évident ! Comme ce matin où, sortant de la douche dans mon plus simple appareil, j’ouvre la porte de mon dressing pour me trouver presque nez à nez avec Maçon A. La moutarde m’est montée au nez et je suis alors partie à la charge, en peignoir cette fois-ci, les cheveux mouillés. L’homme a eu l’air très bête et, depuis, entre dans la maison en beuglant pour manifester sa présence.

 

Ces travaux ne devaient pas durer plus de deux semaines sauf que plus le temps passe et moins j’en vois le bout. Mais je pense en avoir trouvé la raison. Maçons A & B débarquent à midi le lundi, énervés car ils se sont trouvés coincés dans les embouteillages, m’appellent pour me dire qu’ils sont arrivés mais qu’ils vont aller prendre le temps de déjeuner au café du village. J’en reste perplexe ! Si ça avait été mon cas, je me serais contentée d’un sandwich à la va-vite. Et bien non, pause déjeuner oblige, les voilà qui débarquent à 14 heures pour repartir à 16 heures acheter des matériaux. À ce rythme là, je me félicite de ne pas les payer à la journée.

 

Nos maçons arrivent en général les mains vides et vont se servir dans l’atelier de Monsieur 3xrien. C’est ainsi que j’ai vu passer nos gaines électriques, ma tronçonneuse, notre escabeau qui depuis se cache sous une couche d’enduit qui va prendre des heures à nettoyer, un niveau, et j’en oublie… Ca rentre et ça sort et je vois passer avec horreur des outils tous neufs que Monsieur 3xrien n’a même pas encore utilisés. Le week-end dernier, j’ai mis un stop à ce trafic en verrouillant l’atelier et en perdant la clé. Du coup, ils sont passés chez le voisin, qui le pauvre, n’était pas prévenu.

 

Pour clore cet article en beauté, il faut absolument que je vous raconte cette fameuse après-midi, la semaine dernière. Maçons A & B prennent régulièrement leur déjeuner au café du coin qui, saisissant l’opportunité, s’est mis à offrir des menus ouvriers… malheureusement très arrosés ! Déjà que cela n’est pas très rassurant de constater que nos maçons tètent bien le cubi de rosé sur le chantier (mis au frais avec la bouteille de rouge dans un seau d’eau), il leur faut également descendre la bouteille pendant le repas. C’est en réalisant tout cela, que je me suis mise à douter de la qualité du travail exécuté les après-midis. Je ne suis maintenant plus trop certaine que mon plan de travail est vraiment plan ! Mais pour m’en assurer, encore faudrait-il que je retrouve mon niveau !

 

Pour en revenir donc à cette fameuse pause déjeuner, jeudi dernier, j’ai été très surprise d’entendre ce grand silence, qui d’habitude indique le départ des maçons, vers onze heures. La boum boum box qui diffusait, tous les jours, radio je ne sais pas quoi, s’était soudain tue. « Si tôt ? » fut ma première pensée ! Et là, je les observe, de loin, assis à notre table de jardin, en train de prendre l’apéritif. À midi, les rats maçons quittent le navire et je ne vois plus personne jusqu’à 15 heures. Mais dans quel état rentrent-ils ?!?

 

Maçon A, l’œil vitreux, m’annonce que, comme ils ne comptent pas revenir la semaine suivante, ils sont allés dire au revoir aux propriétaires du café et ont ouvert une bouteille. Plutôt deux si j’en crois la couleur violacée de son nez. Je ne dis rien. Ils prétendent, tous les deux s’agiter sur un reste de chantier, rangent leurs outils et, pour se faire pardonner, m’invitent à terminer, avec eux, le cubi alors qu’ils sont déjà complètement pochetronnés.

 

Quelques heures plus tard, non seulement ce cubi est vide mais ils ont entamé le mien. Oui, vous avez bien lu. Une fois la poche vide, voilà que Maçon A me demande si j’ai une bouteille au frais. J’en reste sans voix. Maintenant avec le recul, je trouve des tas de reparties cinglantes mais sur le coup, je n’ai rien trouvé à protester. C’est ainsi que j’ai laissé, entre leurs mains, mon propre cubi qu’ils ont alors entrepris de démolir.

 

Le plus gênant dans l’histoire est que, fortement imbibé, Macon B s’est alors mis à pleurer en me parlant de ses déboires conjugaux et que Maçon A n’a cessé de me répéter qu’il s’en tapait les coui…. J’aurais franchement préféré qu’il laisse cette partie de son anatomie tranquille et quitte les lieux.

 

Ce qu’ils ont fait au volant de leur camion. En reculant, j’ai cru qu’ils allaient emporter la piscine hors sol et j’ai croisé les doigts très fort pour qu’ils n’enlèvent pas, au passage, le portail tout neuf.

 

En partant, sûrs d'eux, ils m’ont dit « à l’année prochaine » mais, voyez-vous - si j'en avais eu une paire - j'aurais aimé leur répondre "franchement, je m’en bats les coui…. de vous revoir !"

 

 

 

Publié dans Tranches de vie

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Kim, j’te Balance !

Publié le par Fille Ainée

Celles/ceux qui me suivent depuis un moment connaissent ma passion pour les créations de Kim Hargreaves. Dans une prochaine vie, je veux être testeuse de ses modèles ! Je veux TOUS les faire. En attendant, je me contente de quelques uns. Le dernier en date : Balance.

Kim, j’te Balance !

Balance est un gilet tout coton réalisé avec Panama de chez Katia. Le modèle est issu du livre Calm ICI et vous le trouvez également sur Ravelry LA. Attention, ce modèle n’est pas pour les âmes sensibles.

Kim, j’te Balance !

Surtout qu’arrivée au niveau des manches, j’ai remarqué une erreur dans le point dentelle qui à mon avis nécessiterait une réécriture de tout le paragraphe de mise en place. Je m’y suis reprise à plusieurs fois pour commencer mon mancheron. Pour les initiées, au lieu de P2tog, yon, P2, il faut lire P2, yon, P2tog. Bon d’un autre côté, cette manche est tellement petite que vous allez très vite vous en apercevoir. Mais c’est irritant à la fin.

Kim, j’te Balance !

Avez-vous remarqué que je tricote des pulls hyper chauds sous mes Tropiques et qu’une fois arrivée dans ma Provence Natale, je me mets aux ouvrages en coton. Ne cherchez pas à comprendre !

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Verre très poli !

Publié le par Fille Ainée

J’expérimente toujours et encore. On dirait un savant fou dans son laboratoire, les cheveux hirsutes, débraillé ! La vaisselle n’est pas lavée, la pile de repassage monte, monte, mais qu’est-ce que je m’éclate !

 

Aujourd’hui, je joue avec du verre. J’ai la nostalgie des grandes promenades sur la plage, à ramasser du verre poli par la mer. Des petits morceaux qui, quand on les trempe dans l’eau, se mettent à briller. Et sur mon Site de Perdition, j’ai appris à simuler cet effet. On s’y croirait presque.

 

J’ai bien fait de garder tous ces petits pots en verre et de manger autant de sauce Nantua. Bien lavés, ils nous servent aux travaux de peinture, à faire des bougies ; le recyclage de ces récipients est sans limite.

 

La recette demande de la colle Elmer qui coûte une fortune, surtout si vous n’avez pas besoin de peindre toute la collection de vases anciens de Mémé. Une colle blanche toute simple remplit très bien les mêmes fonctions. Ajoutez un petit tube de colorant alimentaire de la couleur de votre choix et qui vous resservira sans doute en cuisine.


 

Verre très poli !

Versez un peu de colle blanche dans un petit pot, quelques gouttes de colorant alimentaire jusqu'à l’obtention de la teinte désirée et si le mélange vous semble trop épais, quelques gouttes d’eau. Mélangez bien. Appliquez à l’extérieur du pot en verre avec un pinceau mousse.


 

Verre très poli !

La première couche fera des traînées, mais avant séchage complet de cette dernière, appliquez une deuxième couche. Et laissez sécher entièrement.

 

 

 

Verre très poli !

Le résultat final n’est pas uniforme mais c’est à s’y méprendre. L’effet est bluffant.

Verre très poli !

Pour finir votre création, rajoutez une cordelette de chanvre pour cacher le haut.

Verre très poli !

Et si l’ouverture de votre petit pot permet d’y glisser une bougie, c'est encore plus joli !!

 

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