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trouvailles rigolotes

Quelle Saga !

Publié le par Fille Ainée

Nous avons été partiellement déconfinés lundi dernier. Imaginez le dilemme : ce n’est pas parce que nous avons le droit de faire un peu de sport en extérieur en s’évitant les uns les autres que ce petit virus purulent a pour autant cessé d’exister ! Je le soupçonne de se cacher aux coins des rues et de nous observer d’un air goguenard en se disant qu’il nous aura un jour bientôt tous !

 

En attendant, je suis sortie !! Oui, j’ai gouté l’air frais et humide sans masque. Parce qu’aller courir avec un masque par 34 degrés c’est faire preuve d’abnégation de soi.

 

J’ai rencontré quelques personnes qui se sont empressées de changer de trottoir en me voyant arriver. Ça donne vraiment l’impression d’avoir la peste.

 

Je ne suis pas allée bien loin mais je suis surtout allée voir mon Cardinalier. Les feuilles mais surtout les tiges et les racines de cet arbre sont utilisées pour faire des tisanes contre la toux. Les tiges, quand on les mâche, ont goût de réglisse. Ce n’est pas tant l’arbre en lui-même qui m’intéresse, ce sont surtout ses graines, les graines église.

 

Le Cardinalier est un arbre tropical de la famille des légumineuses. Ses graines (que l’on appelle Saga seeds en Briton) sont d’un rouge éclatant ! Cette couleur symbolise les pouvoirs ancestraux mais également le danger. Ici, elles servent à protéger les enfants du mauvais œil. Et vu combien j’en ai ramassé jusqu'à présent, je crois que nous sommes à l’abri pendant un certain temps.

 

Quelle Saga !

Ces graines corail sont les plus anciennes perles végétales du monde. Du fait de leur taille et poids remarquablement uniformes (environ 0,26g), elles étaient utilisées par les orfèvres asiatiques pour peser les métaux précieux.

 

La graine en elle-même est à l’intérieur d’une enveloppe, le tégument rouge, qui a pour but de la conserver le plus longtemps possible dans le sol pour qu’elle puisse germer lorsque les conditions environnementales sont les plus favorables. Toutes ces petites graines sont à l’intérieur d’une gousse comme celle-ci :

 

Quelle Saga !

Attention, ces graines ne sont pas à mettre entre les mains des enfants car elles sont extrêmement toxiques. Elles contiennent de l’abrine mais encore faudrait-il pouvoir les ouvrir. Pour s’en servir comme arme fatale, il faut qu’elles soient absorbées broyées et comme le tégument rouge est ultra difficile à percer, il faut vraiment en vouloir à quelqu’un.

 

Et je vous dis cela de source sûre car il y a quelques années, j’en avais laissé un bol sur notre table de salon et mais celles-ci disparaissaient régulièrement. Je me suis aperçue que c’était le félin qui se servait. On se serait cru à l’apéritif, dis donc ! Mais comme il les avalaient entières et qu’elles ressortaient entières, le félin a survécu. A quoi lui servaient-elles ?! Je crois que cet animal n’a pas toute sa tête.

Quelle Saga !
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Casque ou écouteurs obligatoires

Publié le par Fille Ainée

L’holophonie, ça vous dit ? Personnellement, je viens juste de découvrir. Et super fière, je me suis empressée d’en parler à Petit Nain qui m’a regardé comme si je venais d’atterrir de la planète Mars.

 

L’holophonie est un système de restitution de champs sonores basé sur un modèle physique. Moi, j’ai rien compris de tout ça !

 

En fait, il s’agit d’un enregistrement réalisé à l’aide de deux micros. Chacun d’eux perçoit le son avec un léger déphasage dû à la distance entre les oreilles/micros et la vitesse du son. Le résultat est hallucinant.

 

Vous êtes prêt(e)s ? Alors cliquez, fermez les yeux et laissez-vous porter par la musique. Moutie, c’est un de tes morceaux préférés.

Bon week-end à tous et à toutes !

Publié dans Trouvailles rigolotes

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Maintenant tous les maris peuvent faire les courses

Publié le par Fille Ainée

Le temps est un peu maussade ce matin. Idéal pour rester à la maison et lire un bon bouquin… 😋 c’était une petite blagounette bien sûr.

 

Allez, nous entamons cette troisième semaine de confinement dans la joie et la bonne humeur et aujourd’hui, je vous ponds un petit article plein d’humour.

 

Depuis que le Senior Minister a annoncé il y a quelques jours que seul le chef de famille est autorisé à sortir faire les courses, on voit de plus en plus d’hommes dans les rayons des supermarchés.

 

Notez qu’aucune définition précise à ce terme de « chef » n’a été donnée ce qui fait que dans certaines familles, ça peut créer une certaine confusion et peut-être aussi entraîner de sérieuses remises en question.

 

Je pense donc que cette soudaine abondance de mâles dans les rayons est indéniablement une volonté de réaffirmer leur virilité pour certains ou de renforcer leur position dans le cocon familial pour d’autres. A moins que ce ne soit juste une stratégie minable pour échapper à l'enfer impitoyable du milieu carcéral familial ? 

 

Depuis le début de cette nouvelle tendance, les courses tournent souvent à une gigantesque chasse au trésor pour le plus grand plaisir des spectatrices comme moi.

 

L’Homme en mission "courses" en souvent vu errant comme une âme en peine, accroché à son téléphone, au bout duquel une Chargée des Affaires Domestiques tente en vain de le guider à distance. « Tu préfères quelle marque ? », « les algues japonaises, tu es sûre que tu les veux vertes ? (note à ce mari perdu : une algue est TOUJOURS verte). Ah, tu veux dire grillées » (Monsieur dur d’oreille avait confondu « green » avec « grilled »).

 

Et tandis que je me bidonne seule dans ma distance de sécurité, je remarque également que le mari perdu est très souvent accompagné d’un employé du magasin, à moins que ce ne soit le mari qui le suive à la trace telle une âme perdue.

 

Le regard paniqué, la sueur au front, le chef de famille est au bord de la dépression et reconsidère sérieusement ce titre qu’il s’est lui-même accordé, il n’y a même pas quelques heures, en franchissant d’un pas décidé le seuil de sa porte. Car là, face aux 42 variétés de choux et 20 marques de beurre, il regrette !

 

Je ne dois pas être la seule à avoir remarqué ce comportement et heureusement, le supermarché Tesco vient de publier un guide de courses pour maris dépressifs perdus. Extra ! Quelle belle initiative qui devrait en sauver plus d’un ! Mais du coup, moi, je vais moins rire.

 

Maintenant tous les maris peuvent faire les courses
Maintenant tous les maris peuvent faire les courses
Maintenant tous les maris peuvent faire les courses
Maintenant tous les maris peuvent faire les courses
Maintenant tous les maris peuvent faire les courses

Allez les filles, c’est qui le Chef réellement ?

 

Je vous souhaite une très bonne semaine et on tient le coup !

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Pour soutenir les troupes

Publié le par Fille Ainée

Petit bilan de cette courte semaine de confinement : les 3xrien tiennent le coup. J’espère que vous aussi. Je n’ai pas encore ressenti de tendances meurtrières mais si Monsieur 3xrien continue à semer ses chaussettes sales tous les matins, ça va mal finir !

J’ai fait une sortie au supermarché du coin dans lequel patates, riz et pâtes ont refait leur apparition dans les rayons. Par contre, le papier Q joue toujours à cache cache. Nous avons failli frôler la cata lorsque j’ai cru que la bière belge de l’Homme avait disparu.

Seul petit changement dans nos vies : plus de Face de Book ! Je ne supporte plus les imbécilités qui circulent, les fake news, les alarmistes et ceux qui annoncent qu’ils vont appeler la police si les sportifs ne cessent pas leurs activités en extérieur. J’ai même lu de source « sûre » qu’il était déconseillé de sortir car lorsqu’on éternue, les bactéries s’accrochent au tarmac, survivent pendant quelques heures et ensuite avec leurs petits bras crochus, se collent à nos semelles et viennent semer la zizanie dans les foyers. Je vous le confirme, il y a de grands malades parmi nous !

Pour donc confiner intelligemment, Moutie et moi écumons l’Internet et je viens de vous trouver un petit bijou ! L’Histoire de France contée par ceux qui l’ont vraiment vécue. Une bonne dose de fou rire pour réviser nos classiques. Vous m’en direz des nouvelles. Le site, Confessions d'Histoire est ICI et vous propose 5 vidéos. 

Interrogation la semaine prochaine !

Publié dans Trouvailles rigolotes

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J’ai testé pour vous un truc qui ne marche pas du tout !

Publié le par Fille Ainée

Il y a des moments dans la vie où il faut donner de sa personne. Et cette semaine dernière, j’ai enfin voulu en avoir le cœur net. Tout d’abord parce qu’en regardant la pub, j’ai cru à une blagounette.

 

Dans le registre du pipi caca prout, les 3xrien sont des pros ! Surtout aux heures des repas. Alors, pensez donc, une pub qui vante les mérites d’un désodorisant qui sauve la face et évite le drame après un passage aux toilettes, ca ne pouvait que faire tilt. Qu’il lève le doigt celui/celle qui n’a jamais laissé de trace mortelle dans un lieu public ! Qui n’a jamais dit silencieusement pardon en laissant sa place sur la tinette !

 

Je me suis donc dit qu’un truc pareil, ca allait faire un tabac. Parce que ça concerne absolument tout le monde et surtout parce que c’est américain. Et quand ça vient de ce côté là du monde…

 

VIPoo pour ceux/celles qui n’auraient pas saisi le jeu de mot, c’est un mélange de VIP (Very Important Person) et de Poo qui chez nos Britons farceurs est l’équivalent d’un Number Two, la grosse commission quoi. Parce que le Number One, c’est le petit pipi d’oiseau, le gazouillement de la mésange. Bref, vous comprenez à quoi je veux en venir.

 

Pour en revenir à notre histoire, ce n’est que lorsque j’ai aperçu par hasard, dans les rayons de mon supermarché local, l’objet en question que fut prise ma décision. Il fallait absolument que je teste ce vaporisateur.

 

Niveau prix, c’est pas le top, même le double d’un désodorisant normal, mais imaginez ce sujet de conversation d’enfer lors de mon prochain dîner entre amis. Encore faut-il que l’un d’eux soit pris d’une envie soudaine et l’annonce haut et fort à la société. Imaginez l’attente, le suspense et finalement ce déferlement de questions pour savoir si oui ou non, le vaporisateur en question a fonctionné. Et qui ensuite, sera assez courageux pour retourner sur les lieux du crime et humer l’air ambiant ?

 

Pour éviter de mettre mes invités dans l’embarras dans le cas où cette invention ne serait pas à la hauteur, je l’ai donc testé, dans l’intimité. Remarquez, comme je suis seule, en ce moment, à la maison, je suis loin d’être partiale. Suffit que ce jour là, j’ai le nez bouché et hop… à l’eau les résultats de mon test.

 

Il a fallu bien sûr attendre le moment propice parce que ca ne se fait pas sur commande ces choses là ! Et trouver un moment calme, de détente. Il existe 4 senteurs, et j’avais porté mon choix sur citron qui me semblait être le plus naturel. La lavande, j’en ai plein mon jardin, la rose me rappelle Belle-Maman et les fruits, bof.

 

Après avoir lu dans son intégralité le mode d’emploi, me voilà prête. J’asperge de 3 à 5 coups de pschitt l’eau de ma cuvette, et là, une très forte senteur de citron pas du tout bio se dégage. Je m’empresse donc de m’asseoir au plus vite pour empêcher la propagation de cette odeur chimique qui au final rappelle énormément la senteur des aérosols jusque là disponibles dans le commerce. Remarquez que je suis toujours confiante à ce stade là. Ces gouttelettes sont supposées former une couche qui empêche les odeurs de remonter à la surface. À mon humble avis, après 3 à 5 pschitt, on ne sent plus rien de quoi que ce soit ! On a les muqueuses brulées !

 

Je termine, je me lave les mains et pour moi, ça sent toujours l’odeur incroyablement pas naturelle des désodorisants WC. Ceux que l’on utilise habituellement et qui alerte immédiatement celui qui vous suit qu’un crime vient d’être commis et qu’il serait bon qu’un léger temps d’attente (si possible) soit respecté. Le temps que l’arôme citron/océan bleu/lavande – au choix – et non-digestion du curry de la veille se dissipe.

 

Malheureusement, le VIPoo citron persiste. Et ce qui va suivre, cher(e)s lecteurs/lectrices, n’est absolument pas une invention de ma part pour faire rire la galerie. La sonnette sonne ! Je tiens à préciser avant de continuer que, pour des raisons qui me sont encore inconnues, j’avais choisi de réaliser mon test sanitaire au rez-de-chaussée et non dans l’intimité de mes quartiers privés, à l’étage. Je m’empresse donc d’aller ouvrir et là, se tient mon voisin qui m’annonce qu’il vient me rendre mon salon de jardin emprunté il y a deux semaines et que… oh, voyez-vous ça, je n’ai pas encore vu la fin de tes travaux de rénovation Fille Aînée, puis-je entrer ?

 

Et là, je ne sais pas ce qui m’a prise parce que j’ai tout naturellement ouvert la porte et nous nous sommes longuement extasiés sur les nouveaux carreaux du vestibule pendant que sournoisement, s’infiltrait un délicat arôme de citron sanitaire. J’avoue que mon voisin est resté stoïque mais il est évident qu’il a immédiatement reconnu cette odeur très particulière. Peut-être que lui aussi avait opté pour fraîcheur citronnée, nul ne le saura.

 

En regardant à nouveau la pub, je suis quelque peu pantoise devant la mention « dangereux » qui apparaît à l’écran, tout à la fin. Qu’y a t-il de si dangereux dans ce produit ? À part peut-être l’overdose de vapeurs de faux citron ?

 

Il faut savoir que ce vaporisateur libère des substances qui ne font que cacher les odeurs néfastes. Ils ne font que gêner notre capacité à sentir en recouvrant nos conduits olfactifs d’un fin film huileux et relâchent un agent qui anesthésie nos terminaisons nerveuses. Sachant cela, je crois que je préfère encore retenir ma respiration ou attendre que le nuage toxique se soit envolé ailleurs ! Je vous laisse juge.

 

 

Publié dans Trouvailles rigolotes

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Regarder la bête droit dans les yeux !

Publié le par Fille Ainée

Ca fait un moment que je suis sur le qui-vive, à la guetter cette bestiole qui me bouffe mes feuilles de Combava. Sans elles, comment vais-je nourrir mes Nains ?!?

 

Regarder la bête droit dans les yeux !

Et ce matin, en arrosant mon jardin, dans la boîte ! Du coup, elle en a la goutte au nez !

Regarder la bête droit dans les yeux !

Tu fais plus trop ta maline, la chenille !

Regarder la bête droit dans les yeux !

Publié dans Trouvailles rigolotes

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Bangkok insolite…

Publié le par Fille Ainée

accrochez-vous ! (attention, ce blog contient des photos qui pourraient choquer les âmes sensibles !)

 

Sitôt rentrée de France, me voilà repartie en Thaïlande. À l’origine pour assister au tournoi de softball (pour les novices, le softball est un dérivé du baseball) de Moyen Nain à Bangkok. Sauf que le Nain en question a refusé que ses parents viennent l’encourager et du coup, ça nous a laissé beaucoup de temps libre.

 

Comme ce n’était pas notre première fois à Bangkok, Monsieur 3xrien a voulu faire « hors du commun ». Après un passage obligé au palais royal et une petite visite de courtoisie au bouddha qui passe sa vie couché (Petit Nain n’ayant jamais mis les pieds à Bangkok, nous nous devions de l’éduquer), nous avons traversé le fleuve pour nous rendre au Siriraj Medical Museum.

 

Le Siriraj Hospital est l’hôpital public le plus ancien et le plus grand de Thaïlande. Et au sein de cet hôpital, se situe un musée des curiosités médicales, réparti dans plusieurs bâtiments. On le surnomme le Musée de la Mort (Museum of Death).

 

Halloween est passé depuis longtemps mais ce musée là, c’est du vrai ! Interdiction de prendre des photos (Monsieur 3xrien a tout de même bravé l’interdiction pour remporter un seul et unique trophée), ce musée n’est pas recommandé pour les jeunes enfants et les âmes sensibles. Genre si vous avez facilement l’estomac retourné, n’y pensez même pas ! Pour ma part, je l’ai trouvé fascinant. Je suis passée très vite dans une des salles mais pour le reste, j’ai fait en sorte que mon estomac ne rende pas son contenu.

 

Le Ellis pathological museum est une exposition des différentes pathologies humaines collectionnées par le Dr Ellis. Embryons, bébés et enfants souffrant de maladies génétiques sont exposés dans des bocaux remplis de formol.

 

À côté, le Forensic Medicine museum – musée de la médecine légale - dans lequel sont recréées les scènes de charniers du tsunami qui a touché la Thaïlande en 2004. C’est du brut, photos à l’appui. Comment identifier un corps quand la mer l’a rendu méconnaissable.

 

Si à la vue de tout cela vous avez réussi à garder votre sang-froid, les photos montrant la différence entre un corps écrasé par un véhicule et un corps brûlé par un cocktail Molotov ne devraient pas vous poser de problème. Preuves et armes à l’appui, on apprend à reconnaître les blessures des victimes de meurtres violents, à distinguer la différence entre suicides et accidents et les corps momifiés des meurtriers exposés dans des cabines servent à dissuader les crimes violents. Comme celui de Si Ouey Sae Urng, le premier serial killer de l’histoire moderne thaïlandaise, qui mangeait le foie des enfants qu’il tuait. Il ferait moins le malin s’il se voyait dans cet état !

source : reallifeishorror.blogspot.com

source : reallifeishorror.blogspot.com

source : atlasobscura.com

source : atlasobscura.com

Une fois ces salles visitées, le Parasitology museum - musée des parasites – est une promenade dominicale dans un parc ! Explication des modes de propagation de la dengue, malaria et autres parasites, échantillons prélevés sur des patients. C’est dans cette salle que j’ai piqué un sprint. Pas envie de savoir ce qui se cache dans mon matelas ou l’eau de ma piscine.

 

La toute dernière exposition est le Congdon Anatomical museum – musée de l’anatomie. C’est elle que j’ai trouvé fascinante. Pour moi, le clou du spectacle. Et quel clou ! On entre directement dans le vif du sujet, sans chichi. Dès l’entrée, un corps humain coupé en tranches, exposé dans du formol. Et là, subitement, tout devient clair ! J’ai enfin retrouvé mon foie ! 

source : Monsieur 3xrien

source : Monsieur 3xrien

Des armoires remplies de squelettes, de corps accidentés, de fœtus malformés figés pour l’éternité. Des offrandes, jouets, cadeaux, ont été déposés au pied de ces armoires pour apaiser les esprits. C’est à la fois touchant et morbide.

Bangkok insolite…

Vous vous en doutez, ce musée n’est pas fait pour tout le monde. Mais si vous réussissez à vous détacher émotionnellement de tous ces corps humains, ce cabinet des curiosités est fascinant. La plupart des explications ne sont pas en anglais, ce qui est regrettable, mais demandez un casque audio à l’entrée. Il n’est pas proposé mais il est disponible. Nous avons fait la visite malheureusement sans et il aurait été plus intéressant de comprendre certaines pathologies.  

 

Alors, tenté ou pas ?

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A défaut de vouloir laver les carreaux…

Publié le par Fille Ainée

Ca y’est, je suis de retour dans mes pénates transpirantes ! Je dois vous avouer que cela fait du bien de se retrouver en short, T-shirt et tongs après avoir grelotté ces trois derniers mois. J’ai beaucoup aimé la neige, le gel, le verglas mais le point culminant de ce séjour a tout de même été ce petit matin très frileux quand il a fallu gratter le pare-brise. 22 ans que je n’avais rien gratté du tout !

 

Je reviens vers vous avec une petite découverte amusante dénichée dans le magazine duty free de l’avion. Il s’agit d’un parfum. Et j’ai trouvé son conditionnement bien pensé… du moins si vous cherchez à dissimuler vos achats et faire croire à l’Homme, qu’en fait, vous n’avez ramené que des produits ménagers dans votre panier de ménagère.

A défaut de vouloir laver les carreaux…

Par contre, si vous surprenez qui que ce soit en train de laver vos vitres avec ce flacon, vous aurez bien raison de vous fâcher. A ce prix là !

 

Pour celles qui préfèrent les travaux de peinture, un autre parfum existe en version pinceau. Il suffit de se peinturlurer le cou pour sentir le printemps. Par contre, inutile de le tremper dans la térébenthine ensuite !

A défaut de vouloir laver les carreaux…

J’ai l’impression que ces créateurs de parfum ne savent plus quoi inventer de nos jours.

Publié dans Trouvailles rigolotes

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Travaux de voirie

Publié le par Fille Ainée

La règle générale veut que lorsque l'on entreprend des travaux de rénovation de voirie, dans tout pays civilisé, on avertisse les propriétaires des voitures garées le long de ces voiries. En leur laissant au moins une semaine pour déplacer leurs voitures. Ici aussi ! Sauf que, certaines voitures ont été abandonnées ou alors les propriétaires ne savent pas lire ! Alors ça donne ça !!

Travaux de voirie

Des zèbras qui ne zèbrent qu'à moitié...

Travaux de voirie

et du bitume... artistiquement répandu autour de l'objet gênant ! L'art du contournement !!!

Et là, on ne peut s'empêcher de ricaner en se demandant pourquoi, mais pourquoi, les ouvriers n'ont pas pu la déplacer ! Ah Malaisie, tu ne cesseras de m'étonner. 

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Le charme fou d'un voyage dans le temps

Publié le par Fille Ainée

Imaginez que l’instant d’une visite, vous puissiez remonter dans le temps. Fermez les yeux, laissez-vous porter par les odeurs, les bruits. Laissez courir votre imagination. Mettez tous vos sens en éveil. Entrez dans la maison de Dennis Severs.

 

credit photo : Matt Brown - flickr

credit photo : Matt Brown - flickr

A la fin des années 70, un américain, Dennis Severs fait l’acquisition d’une maison dilapidée au cœur du quartier de Spitalfields, à Londres, et y emménage jusqu’à son décès en 1999. Son rêve d’artiste : y créer une capsule temporelle, un musée tridimensionnel, un tableau vivant dans une maison typique du Londres du 18eme siècle. Spitalfields est maintenant un quartier prisé de Londres mais au 18eme et 19eme siècle, c’est un quartier que l’on évite. Pauvreté, cholera, prostitution et crime y sont monnaie courante.

 

Au 18 Folgate street, Dennis Severs « installe » alors une famille de huguenots, tisseurs de soie, les Jervis, protestants français, ayant fui les dragonnades pour venir s’installer à Londres. Et le temps d’une visite, cette famille du 18e siècle nous fait remonter dans le temps.

 

On découvre, par petits groupes et dans le silence complet, l’intérieur de la maison. Il n’y a pas d’électricité, les 10 pièces reparties sur 5 étages de planchers craquants sont éclairées à la bougie. Gare à celui qui hausse la voix ou ose prendre des photos ! Dennis Severs allait même jusqu'à éjecter dans la rue quiconque manquait de respect et se permettait de rire. Le pauvre touriste asiatique de notre groupe qui n’a pu s’empêcher de dégainer son téléphone en a fait les frais.


Nous commençons la visite par le garde-manger. La pièce est sombre, tellement sombre que nous avons du mal à distinguer ce qui se trouve dans les coins. Il faut dire que la journée est maussade ce qui n’arrange rien à notre affaire !

credit photo : Roelof Bakker

credit photo : Roelof Bakker

Dans la cuisine, un feu crépite dans l’âtre. En entrant dans la pièce, on entend les pas de la cuisinière qui a prestement quitté les lieux. Il y a de la farine sur la table, une tourte inachevée… visiblement, notre arrivée a interrompu la préparation du repas. Profitant de son absence, nous faisons le tour de la pièce. Ici, pas de limite à notre curiosité, pas de corde pour nous empêcher de jeter furtivement un coup d’œil dans les placards laissés entrouverts. Au-dessus de nos têtes, nous entendons des pas. Serait-ce Monsieur Jervis ? L’éclairage à la bougie et ce feu dans la cheminée donne une ambiance irréelle à la scène. On se prend au jeu.

 

source inconnue

source inconnue

A l’étage, dans la salle à manger, la famille a quitté précipitamment les lieux en entendant notre arrivée. Des chaises renversées, des restes de diner, des verres à moitié vides. Serions-nous devenus des intrus ?

 

Source inconnue

Source inconnue

La famille se serait-elle, un instant, refugiée dans l’élégant salon de Madame Jervis, nous devançant ainsi d’une pièce à l’autre ?

Source inconnue

Source inconnue

Lorsque nous arrivons à l’étage supérieur, il subsiste un parfum de clou de girofle, d’orange. Nous sommes dans la chambre à coucher de Madame Jervis. Le lit est défait, les vêtements épars. Elle aussi se fait discrète.

 

Au dernier étage, nous sommes plongés dans une toute autre atmosphère. Sur les murs de l’escalier humide poussent des champignons, le linge pend et le plafond s’effondre. Dans la chambre, l’ombre de Charles Dickens plane.


 

Source inconnue

Source inconnue

Nous sommes visiblement passés au siècle suivant. Les Jervis, en difficulté financière, se sont résolus à louer les pièces du grenier à une famille d’ouvriers pour arrondir leurs fins de mois. Ca sent le rance, le moisi, l’urine. Devant la fenêtre, un chat noir ! Grand Nain et moi sommes ravis de ce détail qui rend la mise en scène si réelle. Ce n’est que lorsque le félin bouge l’oreille que nous réalisons, stupéfaites, qu’il s’agit d’un véritable chat noir et apprenons plus tard qu’il s’agit du chat de Dennis Severs que le musée a conservé après la mort de son maître pour le plus grand plaisir des visiteurs. Cela semble ridicule mais cet animal a été pour nous la cerise sur le gâteau. Le détail vivant qui a donné toute sa réalité à cette magnifique mise en scène.

Source inconnue

Source inconnue

Nous finissons la visite absolument charmées par ces lieux, convaincues que peut-être une fois les visites terminées, les Jervis reprennent possession de leur maison !

 

N’ayant pas pu prendre de photo, celles qui sont publiées dans cet article ont été « empruntées » sur le Net. Pour ceux/celles qui désirent en voir plus, cliquez ICI. Je vous recommande vivement ce détour insolite. Grand Nain et moi avons adoré !

 

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