Chouette branche
Dénichées sur un blog italien très sympa ICI, ces petites chouettes.
Je les ai déclinées dans des couleurs vives et depuis, elles ne perdent pas une miette de ce qui se passe dans le jardin !
Elles intriguent même les félins !
Et puis, quand elles se reproduisent...
La Magnum Manie
Mais jusqu’où iront-ils ?
Personnellement, je n’aime pas les glaces. Où alors, seulement celles au citron vert et à la cerise. Donc au final, je n’aime que les sorbets.
Mes Nains par contre, c’est une autre histoire ! Quant à Monsieur 3xrien, je n’ose même pas en parler. Alors, quand par hasard, Moyen Nain et moi avons fait la découverte de la nouvelle boutique Magnum, dans notre centre commercial local, imaginez le frétillement du Nain !
Le concept est simple. Vous commandez un mélange de petites saloperies gourmandises qui viendront enrober votre glace. Le but est de créer votre propre Magnum. Un Magnum qui ne ressemblera en rien à celui du voisin, un Magnum qui portera votre signature. Mais attention, vous n’avez droit qu’à trois gourmandises parmi les 17 proposées. Frustrant hein ? Des pétales de rose, des miettes de biscuit nid d’abeille (honeycomb brittle), des bonbons qui pétillent dans la bouche, des miettes de cookies, du bacon ( !!), du piment ( !!!!). Bref, une vraie décadence sur stick en bois ! Une décadence qui n’est pas bon marché par contre. A raison de 10 euros par Magnum, vous avez intérêt à tout lécher ! Et gare à celui qui la laisse tomber.
Une fois que vous avez choisi vos poisons, au bain ! Et là vous avez le choix entre une trempette chocolat au lait, chocolat noir ou chocolat blanc. Non, Moutie, on ne trempe qu’une fois ! Et dans un seul chocolat. Il ne reste ensuite plus qu’à saupoudrer votre Magnum de vos enrobages et le tour est joué.
Voici celui de Grand Nain qui est resté fort sage.
J’adore le concept et je m’incline devant l’intelligence de celui qui, un jour, a pondu cette idée. Un homme (ou une femme peut-être) qui a su détourner à ses fins la gourmande faiblesse de ces concitoyens. Mais vous ne m’attraperez pas !
Pour l'anecdocte, le magasin s'appelle "Magnum Pleasure Store". Je pense que tout est dans le titre !
Pour ne plus s’emmêler les crayons !
Je sais, ce n’est pas encore la rentrée mais chez les 3xrien, on y pense quand même. Surtout qu’avant la grande transhumance de l’été, il faut acheter les uniformes pour le mois de septembre. Alors, immanquablement, ça met dans le bain !
Pour un peu de peps sur les bureaux de nos futurs Einstein…
Vous les retrouvez également LA.
Pour ne pas corner les pages
S’il y a bien une chose que je ne supporte pas, ce sont les pages cornées. Style j’ai eu la flemme de trouver un marque-page alors je corne. J’abime, je détériore, je détruis. Surtout les livres de bibliothèque qui passent entre plusieurs mains et du coup, on ne sait plus à qui appartient la corne et on finit par lire la page d'un autre ! Je ne sais pas moi, un trombone, une feuille de papier ou encore la queue du chat peuvent très bien faire office de marque-page !
Remarquez, depuis que je lis sur tablette, le problème ne se pose plus. Ma page reste ouverte à l’endroit où je l’ai laissée la veille, pas un coup de vent ne vient perturber le fil de mon histoire.
Pour ma prochaine vente privée, j’ai donc tenté l’expérience : le marque-page de luxe. S’ils me restent tous sur les bras, je saurais avec certitude que l’avenir de la corne est assuré. Mais il me reste un mince espoir !
J’ai trouvé le modèle ICI et vous avez toutes les explications incluses.
Et pour ceux/celles qui s'intéressent à ma petite boutique en ligne, j'ai enfin réussi à compiler un catalogue de mes ouvrages. L'été approchant, si l'une de ces créations vous tente, je peux toujours la glisser dans ma valise. Le catalogue est ICI.
Quand les murs n’ont pas que des oreilles…
mais aussi des petites portes ?
Nous sommes espiègles chez les 3xrien. Et puis, on aime rêver un peu aussi ! Surtout dans ce monde de brutes ! Alors, avec Monsieur 3xrien, on a voulu faire croire aux Nains que des petites créatures taquines vivaient dans nos murs. Vous savez celles qui déplacent vos clés de voiture ou cachent vos lunettes ?
Inconditionnelle de La Cinquième Dimension (The Twilight Zone), cette croyance un peu loufoque me rappelle tout à fait l’épisode intitulé « Les coulisses du temps » (saison 1, épisode 15c) dans lequel des petits hommes bleus reconstruisent minute par minute notre quotidien en faisant quelques fois de petites erreurs comme de ne pas remettre à leur place lunettes ou téléphones. Erreur vite corrigée la minute suivante ! Chez les 3xrien, nous préférons penser que ce sont les petits habitants des murs qui se permettent d’emprunter nos affaires !
J’avoue que la construction de cette porte nous a posé bien des difficultés. Projet initial : acheter en boutique une porte de maison de poupée. Je me suis vite rendue compte que c’était genre mission impossible. Etape suivante donc, notre magasin local de bricolage. Et là, je me suis vite faite des amis parmi les vendeurs. Ou alors, ils me croient complètement déjantée.
Une bonne âme m’a dirigée vers le rayon du balsa et m’a vite découragée en me disant qu’il me faudrait avoir recours au plan B pour le reste des accessoires. Que cela ne tienne ! C’est au rayon des ferrures que j’ai trouvé la poignée de la porte et la boîte aux lettres,
et chez l’Australien, au rayon des perles et colliers, le marteau de la porte.
J’ai ensuite mis Monsieur 3xrien au travail. Et là Mesdames, si vous voulez avoir la paix le dimanche ! Pas un mot, ni un murmure, l’Homme a travaillé consciencieusement pendant tout le week-end du 1er mai. Il est même sorti sans se faire prier pour aller acheter les outils qui lui manquaient !
Après quelques coups de pinceau et de vernis, nos petits habitants ont emménagé. Je ne sais pas à quoi ressemble leur intérieur mais j’espère qu’ils resteront avec nous un bon moment. Du moins, ça me donnera une excuse parfaite pour expliquer mes absences quand je cherche les lunettes qui se trouvent en fait sur ma tête.
Ras la casquette de la boulette
Non, je ne suis pas en retard dans la publication de cet article, disons que j’ai eu l’esprit ailleurs. Délaissée par Moutie qui préfère vadrouiller, jusqu’au cou dans les préparatifs d’une vente privée et très sollicitée dans les trajets taxi pour emmener le Nain à ses examens, je perds un peu le fil du temps.
Mon dernier bloc appliqué était prêt depuis longtemps (si, si) mais il manquait les fameuses boulettes rouges. Et le week-end dernier, j’ai craqué. Ce bloc paraîtra sans boulette ! Et que celle qui ose s’en plaindre me jette la première pierre, je lui renverrai ! De toute façon, Moutie triche constamment ; elle met des boutons.
Promis, le dernier bloc piécé du Jingle BOM sera publié dans les temps. Rendez-vous 1er juin pour l’heure de vérité.
Pas froid du tout
Pas parce qu’on avait des frissons, mais tout simplement parce que j’avais envie de tricoter cette viscose de bambou multicolore et que le point me plaisait beaucoup. Du coup, c’est Petit Nain qui a battu le reste de l’équipe au poteau et qui se voit attribué le port de cette écharpe qui lui servira peut-être l’hiver prochain !
Les explications sont ICI. J'ai préféré débuter mon ouvrage par 6 rangs de jersey pour lui donner un effet roulotté.
Je ne changerais qu'une seule chose pour améliorer le motif. A la fin des rangs endroits, je terminerais plutôt par Pl, SSK (au lieu de K2tog), YO, K2.
L'Envol du Papillon
Brillant professeur à Harvard, Alice adore sa vie, qu'elle partage entre ses cours, la recherche et sa famille. Peu de temps avant son cinquantième anniversaire, elle s'étonne de ses trous de mémoire qui deviennent de plus en plus fréquents. Sans doute le stress.
Mais, un jour, Alice se perd dans son quartier en faisant son jogging, et décide de consulter un médecin. Le diagnostic est sans appel : elle est atteinte d'un Alzheimer précoce. A mesure que ses souvenirs s'effacent et que ses repères disparaissent, Alice doit apprendre à vivre au présent.
Ecrit du point de vue d'Alice, on suit sa lente descente dans les pertes de mémoire : pertes à court terme, problèmes d'orientation... et rapidement les troubles s'accentuent.
L'Envol du papillon aborde le sujet de la maladie d'Alzheimer avec force et justesse, et brosse le portrait bouleversant d'une femme qui se bat pour rester elle même, jusqu'au bout.
Malgré le tragique de l'histoire, il n'y a pas de lamentations. C’est un très bon roman, fort et touchant, et très bien documenté sur cette maladie. L’auteure, Lisa Genova, est diplômée en neurosciences.
Avant de regarder le film qui a été tiré de ce roman, faites-vous plaisir, lisez le livre !
Dans de beaux draps !
Nous n’avons pas beaucoup l’occasion de rester sous la couette chez les 3xrien. Debout à 6h grâce au Hurleur pendant la semaine, impossible de dormir tard le week-end. Les Nains cumulent les activités. Equitation, volontariat à la SPA, trampoline, netball, golf… on s’active beaucoup chez nous. Et puis, cocooner, c’est plutôt réservé aux jours maussades et ici, on les compte sur les doigts de la main. Alors, rester au lit, sous la couette, alors qu’il fait un soleil magnifique, ça ressemble plutôt à de la décadence ou à une grossière perte de temps ! Ca n’empêche, on peut quand même essayer, non ?
Comme les soldes de blanc n’existent pas sous les Tropiques, la seule solution pour changer de draps souvent et à moindre coût : les faire soi-même. Et ça j’adore. D’une part parce que tout est permis, d’autre part parce qu’on évite ainsi les versions roses à pompons et autres nunucheries locales.
C’est sur le site de Fig Tree Quilts, ICI, que j’ai trouvé l’inspiration. Le log cabin en lui-même n’est pas un motif très original mais il a l’avantage d’être simple à réaliser, rapide et surtout de permettre des tas de combinaisons différentes avec un seul modèle de bloc. J’ai opté pour le « diamond pattern ». Qui allait vraiment très bien avec le jelly roll acheté l’année dernière en Nouvelle-Zélande. Un Moda "Scrumptious" ! N’en dites pas plus.
Rapide certes mais un peu répétitif quand même. Surtout au bout de 36 blocs. Mais je ne me suis pas découragée. Même pendant la coupe et l’assemblage à la chaîne. Parce qu’à chaque bloc, j’ai varié les couleurs. Et au bout du compte, ça donne un résultat super chouette.
Je suis partie sur l’idée d’une housse de couette. Chouette ! Sauf que, petit problème. Ma housse n’allait pas durer longtemps, surtout au bout de plusieurs lavages car pas de surfilage des tissus au niveau des blocs. Il me fallait donc passer au plan B. Comment faire en sorte que ma housse soit résistante au lavage et durable ? Un édredon, pardi !
Plan B : l’édredon. Sauf que, petit problème. Ou trouver un molleton qui me donne l’effet douillet de l’édredon ? (Rappelez-vous, j’habite sous les Tropiques).
Petite sortie chez le Suédois, et là, oh bonheur, oh béatitude, je trouve une couette taille style mon lit. La grosse épine dans le pied chez le Suédois d’habitude est que toutes les housses de couette sont de taille lilliputienne. Je suis désormais convaincue que le suédois moyen est court sur pattes et adore les contacts humains. Leurs lits sont tellement étroits que la notion même de chaleur humaine saute aux yeux. Tandis que, nous, sous les Tropiques, plus tu dors loin de l’autre, mieux tu te portes. Surtout si l’autre ronfle ! N’y voyez-là aucune allusion à ma vie conjugale.
Pour en revenir donc à ma couette, elle était parfaite ! Genre, je pouvais pas souhaiter mieux. Petit saut chez l’Australien pour acquérir un coton doux, tout doux pour réaliser le côté pile de mon édredon et le tour était joué.
Seul embarras au niveau de la réalisation, le côté encombrant de la chose. Une couette superking prend énormément de place dans l’Atelier et sous le pied de biche. Petite anecdote : j’ai réalisé en repassant mon édredon que j’avais « oublié » une épingle à l’intérieur. Pas grave, c’est du côté de Monsieur 3xrien. Et comme il a l’habitude de s’enrouler dans les draps et de me laisser me refroidir sous la climature….. (rire diabolique)