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La robe de la Niaiseuse

Publié le par Fille Ainée

Il y a quelques semaines, je vous parlais de CE blog, celui sur lequel on se demande si elle parle vraiment de ses créations ou si c'est un prétexte pour se regarder le nombril sur chaque photo en prenant la pose des millions de fois, type " regardez comme je suis belle ! ".

 

Et bien figurez-vous que sans le savoir, j’avais épinglé un de ses articles une année et ce n’est que tout récemment, en reprenant ce pin que j’ai réalisé qu’il venait d'elle.

 

Maintenant, évidemment, en cliquant sur le lien, vous allez de suite savoir de qui je veux parler et je ne vais peut-être pas me faire que des amies. Qu’importe, comme ça, vous verrez plus précisément de quoi je veux parler !

 

C’est donc sa robe Perlanna qui avait retenu mon attention : un mélange de Anna par By Hand London que j’avais déjà réalisée par deux fois ICI et LA et la jupe Perle de Nacre par Grain de Couture. Je n’avais pas le bouquin pour réaliser la jupe mais faut-il vraiment être sortie de la cuisse de Jupiter pour couper une jupe crayon et lui rajouter quelques plis ? Je me suis servie d'un tuto (que je ne retrouve malheureusement pas) pour dessiner le patron de ma jupe mais si vous hésitez encore à tripatouiller un patron, Burda ICI en vend un pour 0,99 euros. Ça c’est une affaire !

La robe de la Niaiseuse

Petite remarque cependant en ce qui concerne la version Burda. Le dos de la jupe est également à plis ce qui pour certaines d’entre nous n’est peut-être pas très flatteur. Je recommande un derrière plat de jupe crayon traditionnelle pour éviter de faire t’ite boule.

La robe de la Niaiseuse

Comme j’avais déjà fait deux versions de ma robe Anna, l’adapter à la jupe n’a pas représenté un défi majeur. Et je trouve la coupe de cette Perlanna très flatteuse. Merci la Niaiseuse ! 

La robe de la Niaiseuse
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Cendrillon fait son comeback

Publié le par Fille Ainée

Tous les ans, à l’occasion de la Saint Patrick, la communauté irlandaise de Kuala Lumpur organise un grand bal, THE bal de l’année et les places se vendent fort cher. Il y a même une liste d’attente. Ceux qui appartiennent à la Irish Society font la queue dès 4 heures du matin pour acheter leurs tickets qui, en général, partent dans l’heure. Plus vous arrivez tôt et plus votre table se trouve près de celle des VIPs. Cet évènement réunit un peu plus de 1 000 personnes mais toutes ne sont pas irlandaises. Monsieur 3xrien et moi en sommes la preuve flagrante.

 

Le bal de Cendrillon à côté, c’est du pipi de chat ! Des mois à l’avance, on cherche sa robe, on perd du poids, on pense à sa coiffure, ses bijoux, ses chaussures. Ça relève du défi, ça demande une stratégie à faire pâlir un maréchal de guerre !

 

Comme il existe peu de boutiques abordables dans lesquelles dénicher une robe de soirée qui ne coûte ni un bras ni une jambe, il faut parfois profiter d’un voyage à l’étranger pour trouver celle qui nous transformera en belle d’un soir. Et surtout, surtout, hors de question qu’elle ressemble à celle d’une autre.

 

Grande débutante que j’étais, il y a quelques années, je me suis retrouvée à faire la queue au buffet des fromages, sur le coup des 1 heure du matin, avec juste derrière moi une fille qui portait la MÊME robe que moi. Impensable !! Remarquez, comme elle était dans mon dos et que je ne la voyais pas (et surtout ma robe était d’un noir classique) cela ne m’a pas beaucoup dérangée. Et puis, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de vrai fromage alors robe ou pas robe, mon attention s’est vite portée ailleurs !

 

Cette année, forte de toutes ces expériences, je me suis lancée. C’est également aussi suite à la robe que j’avais confectionnée pour la prom de Moyen Nain ICI que je me suis dit qu’il n’y avait pas de raison, que j'en étais fort capable et que, au moins, la mienne allait être UNIQUE !!

 

Cela faisait quelques mois que j’avais repéré une jupe asymétrique dont le patron gratuit était très généreusement partagé par Moodsewciety LA. La jupe Iris est impressionnante mais pour aller faire les courses tous les jours, elle est peu pratique.

 

Cette jupe s’appelle une high low. En bon gaulois, ça veut dire qu’elle est plus courte devant que derrière. Et moi les traînes de princesse, ça me fait rêver. Par contre, il faut faire attention car il y a toujours un imbécile qui vous suit de trop près et vous marche dessus ce qui vous fait reculer de trois mètres d’un seul coup ! J’ai appris à Monsieur 3xrien à me suivre de loin et c’est lui qui ferme la marche pour éviter les accidents.

 

Iris n’est pas une high low traditionnelle. La plupart des patrons proposent une moitié de jupe en cercle courte raccordée à une autre moitié plus longue. Iris est en fait un ensemble de deux jupes en cercle complètes. C’est ce qui lui donne cet effet bluffant. Un peu comme ici sur cette photo, sauf que le devant de la jupe est une jupe en cercle complete, mais cette illustration vous aidera à comprendre où je veux en venir :

Cendrillon fait son comeback

C’est donc armée de mon patron que je me suis rendue chez mon marchand de tissu et j’ai acheté 6 mètres de satin mariage (wedding satin) ROUGE !! Je ne sais pas pourquoi mais je me voyais dans cette couleur. À côté de ce rouge, il y avait un bleu roi magnifique. Tiraillée entre les deux, il a bien fallu choisir. Peut-être l’année prochaine…

Cendrillon fait son comeback

Ce tissu a un certain poids et c’est exactement ce qu’il fallait pour le tomber de ma jupe.

 

Une fois rentrée à la maison, le plus dur restait à faire. D’abord, imprimer le patron puis se mettre à quatre pattes pour l’assembler et enfin recruter l’aide de SuperNanny pour étaler le tissu et couper.

Cendrillon fait son comeback
Cendrillon fait son comeback

Cette étape m’a fait transpirer plus que d’habitude. Ce n’est pas la première fois que je me fais une jupe mais c’est la première fois que c’est LA jupe. Pourtant, à moins de 4 euros le mètre (oui vous avez bien lu), je ne prenais pas beaucoup de risques si ce n’est celui d’avoir à retourner dans ma boutique pour 6 mètres de plus en cas de lourd échec.

 

Félin No 3 faisait de grands cercles autour de mon tissu (étonnant comment dès qu’on étale un truc par terre, il faille à tout prix qu’il s’installe dessus !!). On aurait dit un vautour autour d’un truc mort.

 

Cendrillon fait son comeback

L’assemblage de ma jupe m’a pris 30 minutes top chrono. J’ai passé plus de temps à télécharger, imprimer, assembler et épingler le patron !

 

La deuxième étape s’est avérée plus complexe. Comme il me restait pas mal de tissu dans les chutes, j’ai décidé de tailler mon corsage à même le tissu au lieu de faire une toile. Là, je me suis lancée sans filet ou plutôt sans patron.

 

Mon premier essai s’est soldé par un échec. La ceinture n’était pas assez haute et tirait la partie buste vers le bas et mes pinces de poitrine étaient tellement pointues que Jean Paul Gaultier aurait été trop fier de moi. J’ai retaillé ma ceinture et c’est chez Burda ICI que j’ai trouvé le truc pour obtenir des pinces de poitrine qui ne me font pas ressembler à un Spoutnik. Les explications sont en briton mais les photos qui les illustrent coulent de source. Cette robe est devenue un vrai cas d’étude !

 

Mon deuxième essai de corsage a été le bon et je m’en suis servie pour couper la doublure. Sachant que la jupe m’avait pris 30 minutes, le corsage lui a demandé presque deux jours de travail. Il faut dire que j’ai pris mon temps.

 

De chaque côté de mon haut, il a fallu que je place deux baleines. Chose que je n’avais pas faite pour la réalisation de la robe de Moyen Nain et qui à présent s’imposait. Si Moyen Nain savait que sa robe m’a servi de ‘brouillon’ ! Tout en cousant mes biais qui servent de logement pour les baleines, j’ai inséré les passants pour mes bretelles. Là encore, chose que je n’avais pas faite pour la robe de Moyen Nain et qui m’a valu de coudre mes passants à la main après coup.

 

Cendrillon fait son comeback

La réalisation des bretelles m’a pris quelques heures car les premières étant trop étroites, il m’a été impossible de les retourner. Et finalement, au bout de ma troisième tentative (notez qu’à ce stade là j’étais prête à jeter l’éponge), j’ai vu le bout du tunnel !

 

Comme vous pouvez le constater, l’intérieur de mon haut est propre et il ne restait plus qu’à y coudre des bonnets en mousse car le port du soutien lolo était hors de question. J’ai investi dans une paire de mousse taille M mais au moment de les recouvrir, je me suis aperçue que la couture au milieu du bonnet allait se voir à travers le tissu. Oh que NON !!

 

Il a fallu passer au plan B : cacher un soutien gorge le plus discrètement possible. Je me suis donc rendue dans notre grand magasin local et pour la modeste somme de 4 euros, je me suis offerte un soutien lolos en latex avec, à l’intérieur des bonnets, deux petites mains pour me soutenir !! J’ai coupé les côtés pour ne garder que les bonnets que j’ai fixés avec quelques points dans la doublure.

 

Cendrillon fait son comeback

Les finitions de ma robe m’ont pris quelques après-midis et deux bons films. Après un essai sur une chute de tissu pour faire un ourlet à la machine, il est vite devenu clair que le tissu était trop épais pour être retourné deux fois. La couture d’un biais était la seule option. Comme j’avais 12 mètres de jupe à ourler, la situation était critique. Je n’avais dans mon stock apparent que 6 mètres de biais rouge et comme Monsieur 3xrien travaille à côté d’une mercerie, je l’avais envoyé en mission hyper urgente pour m’acheter les 6 mètres manquants. À ce point là, je dois rendre hommage à l’Homme.

 

Il y a des jours, où j’ai l’impression de parler dans le vide. L’Homme rentre souvent préoccupé, fatigué et sélectivement sourd d’une oreille. Ce jour là, il a du sentir la pression, l’électricité dans l’air, où il a du voir le désespoir dans mes yeux et comprendre que s’il voulait manger il avait intérêt à courir à la mercerie. Le Dieu de la couture l’a sauvé in extremis quand j’ai retrouvé dans un fond de tiroir les 6 mètres manquants. Qui l’eût cru ?

 

C’est donc à la main, au point invisible, que j’ai rabattu mes 12 mètres d’ourlet.

 

Inutile de vous dire que cette robe a nécessité de nombreux essayages mais au bout du compte c’était la seule façon de s’assurer qu’elle m’allait bien. Pour finir le corsage, j’ai investi dans quelques faux rubis que j’ai collés au fer à repasser. Cette étape m’a rendue nerveuse car je me suis longuement demandé si la chaleur du fer n’allait pas endommager mon tissu. Et bien non, il a tenu le coup ce qui a été très pratique pour repasser mes coutures à plat.

Encore quelques uns de plus et le tour est joué !

Encore quelques uns de plus et le tour est joué !

Cendrillon fait son comeback

Ce bal se termine sur le coup des 6 heures du matin mais je vous rassure, Monsieur 3xrien et moi serons couchés depuis longtemps. Nous n’avons jamais goûté à la soupe servie à 4 heures du matin pour ranimer les esprits embués par l’alcool qui coule à flot.

Cendrillon fait son comeback
Cendrillon fait son comeback
Cendrillon fait son comeback
Cendrillon fait son comeback
Cendrillon fait son comeback

Cet article a été rédigé samedi après-midi, juste avant notre départ pour le bal. Et je tiens à revenir sur certains de mes propos.

 

Le premier à avoir marché sur ma traîne a été Monsieur 3xrien, à la descente du taxi. Je n’avais pas fait trois pas que l’Homme m’arrêtait net dans ma progression. Une façon sûre de s’assurer que mes points de couture allaient tenir le coup toute la soirée. Nombreux sont ceux, en effet, qui se sont essuyé les pieds sur ma robe !

 

Quant à notre heure de coucher, moi qui vous assurais que l’Homme et moi allions être sages, et bien, c’est à 4h30 du matin, les pieds en compote d’avoir tant dansé et l’esprit un peu brumeux

après quelques verres (je l’avoue) que nous avons finalement rejoint notre lit douillet. La journée de dimanche a été très tranquille, c’est le moins qu’on puisse dire ;-)

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Celle qui a failli ne jamais sortir du panier

Publié le par Fille Ainée

Il y a des jours avec et des jours sans et, en général, ces jours là, mon panier des « j’aurai ta peau » se remplit. C’est ce qui est arrivé à cette p’ove robe à smocks du Burda de mai 2014, la 133, robe de plage sport chic.

 

Celle qui a failli ne jamais sortir du panier

Un design hyper simple, une réalisation super rapide (sur le principe) sauf que, au moment de coudre mes smocks, ça ne collait pas ! 13 lignes de smocks, un vrai calvaire. Surtout quand il faut les défaire.

 

Ma première tentative m’a donné des smocks trop lâches. Je n’ai pas compris pourquoi. Alors que d’habitude, je suis une championne des smocks à la machine, cette fois-là, j’aurais pu en mettre deux comme moi dans ma robe.

 

Deuxième tentative, je change de méthode et je me lance dans les points zigzags de chaque côté de l’élastique. Une vraie bouillie ! Heureusement, je n’ai pas insisté après le deuxième rang car j’ai mis plus de temps à défaire ce carnage qu’à coudre la robe en entier !

 

C’est à ce moment là que ma robe a rejoint le fameux panier et je me suis dit que peut-être en la laissant reposer un peu, les Dieux du smock seraient avec moi. Seulement, le miracle tant attendu ne s’est jamais produit.

 

J’ai remis ça quelques semaines plus tard, et là, c’est mon fil élastique qui m’a lâché. Evidemment, à force de m’acharner, j’avais vidé la bobine.

 

C’est à ma quatrième tentative que j’ai vu la lumière au bout du tunnel ! Et que j’ai compris ce qui n’allait pas la première fois. Ça pourra toujours me servir pour une autre robe !

 

Celle qui a failli ne jamais sortir du panier

La taille est un peu serrée mais au bout de quelques lavages et en arrêtant de manger pendant plusieurs mois, elle devrait se desserrer légèrement ! Je ne vais quand même pas me plaindre après tant d’efforts.

 

Celle qui a failli ne jamais sortir du panier

Vous remarquerez la concordance du motif, au niveau de la couture du milieu, sur le devant de ma robe, j’en suis très fière !

Celle qui a failli ne jamais sortir du panier

Somme toute, une petite robe qui fait trop chic pour ne rester qu’à la plage. Et je suis fière de lui avoir porté secours. Il reste encore quelques ‘cadavres’ au fond de mon panier mais j’ai refermé le couvercle. On verra ça plus tard.

Celle qui a failli ne jamais sortir du panier
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Le comble !

Publié le par Fille Ainée

Dans ma quête du Graal en matière de patron gratuit, je suis, un jour, tombée sur la « button back blouse » généreusement offerte par le magazine briton Love Sewing Magazine.

 

Ce magazine publie des patrons en partenariat avec l’émission The Great British Sewing Bee qui est l’équivalent de notre Cousu Main. Enfin, c’est plutôt le contraire car les Gaulois ont généralement tendance à copier sur leurs voisins d’outre-manche.

 

À chaque épisode, vous connaissez le principe : trois étapes. La première consiste à suivre, à la lettre, un patron pochette. Et bien, le lendemain de l’émission, ce même patron se retrouve dans le magazine et on peut le télécharger sous format PDF gratuitement (mais sans les explications bien entendu).

 

Revenons à la saison 1 épisode 2 au cours de laquelle, une candidate, Tilly, arrive à l’étape 3 avec un patron de chemisier qu’elle a dessiné elle-même pour le modèle en chair et en os qui lui a été attribué au premier épisode. Une jeune femme tout à fait normale (pour une fois qu’elles ne sont pas toutes squelettiques !). Notez que c’est la deuxième fois que Tilly est face à son modèle. Et bien, cela ne l’empêche pas de se planter dans les mensurations. Du coup, elle passe un bon moment à revoir ses pinces. On aurait pu penser qu’une fois rentrée chez elle, à la fin du 1er épisode, elle aurait mis toutes les chances de son côté et revu son patron. Non ! Tilly n’a, en aucun cas, tenu compte des formes de la jeune femme avec qui elle a déjà passé plus de la moitié d’une journée !  

 

Moment de stress, vous devez vous en douter quand Tilly réalise que les autres candidats en sont déjà à la coupe du tissu et à l’assemblage alors qu’elle en est toujours à crayonner ses pinces de poitrine.

 

Vient le moment de vérité lorsqu’il faut tout arrêter, habiller son mannequin et présenter son chemisier. Tilly n’a malheureusement pas terminé. C’est d’une évidence mais je me demande quand même comment elle a fait son compte dans les 6 heures imparties. 6 heures c’est beaucoup ! Surtout quand on sait qu’elle avait toute la semaine pour se préparer et répéter. À sa place, j’aurais déjà habillé tout le voisinage.

 

Pour vous résumer l’affaire, Tilly n’a jamais eu le temps de faire l’ourlet de son chemisier, ni le poignet de sa deuxième manche. C’est bancal ! Ca ne ressemble à rien et bien évidemment, Tilly prend la porte. Elle aura tenu 2 épisodes !! On ne peut pas dire non plus que le reste de ses réalisations restera dans les annales du Great British Sewing Bee. Rien de transcendant ! Le lendemain, le patron de la blouse terminée paraît dans le magazine. Merci.

 

Et bien figurez-vous que…. (roulements de tambour), Tilly rentre chez elle ET récidive sur son blog avec sa blouse mal terminée en proposant À LA VENTE !!!!, pour la modique somme de 14 euros, ce truc ni fait ni à faire qu’elle appelle maintenant la blouse Mathilde LA. Je suffoque, je m’étrangle, je suis outragée.

 

Oh attendez, non cette blouse est légèrement différente de celle proposée dans le magazine Love Sewing ! Elle n’a plus de passepoil sur le devant et elle présente des plis. Oh la fourbe !! C’est le même patron, proposé par la même personne mais pour 14 euros de plus, vous avez droit à 6 plis. Oui Madame, c’est une affaire !! J’en postillonne de fureur.

 

Et bien je vais vous prouver ici même comment on peut faire disparaître un passepoil et réapparaitre 4 plis pour 0 euros. Ça c’est de la  magie ! Et le tout, en moins de 6 heures. Comme 6 heures d’affilée, c’est difficile à trouver, j’ai attendu que le Nain parte à l’école, l’Homme au boulot, et j’ai jeté les félins dehors.

 

C’est parti…

 

D’abord, téléchargez le patron format PDF ICI. Il suffit juste de vous inscrire sur le site et ensuite vous avez accès à de nombreux patrons gratuits. Attention, tous ces patrons sont disponibles sans instruction. Il faut bien évidemment acheter le magazine.

 

Le comble !

J’ai été légèrement retardée car Petit Nain, bien qu’ayant promis de me rendre mon rouleau de scotch, l’avait enfoui dans sa chambre. Et une chambre d’ado, on sait tous à quoi ça ressemble. Remarquez, j’ai retrouvé pas mal de trucs perdus par la même occasion. 

 

On découpe, on assemble et on se lance.

Le comble !

La blouse Mathilde comporte 6 plis au total sur le devant. Je n’en ai fait que 4 mais le principe est le même. Il suffit juste de rajouter un peu plus de tissu. Déterminez la profondeur des plis – les miens font 2,5 cm – tracez-les sur une feuille de papier et collez la feuille au patron. Coupez ensuite comme si de rien n’était. Les autres pièces du patron ne changent pas.

 

Le comble !
Le comble !

Pour déterminer où placer vos plis, repérer le milieu de l’empiècement et faites-le correspondre au milieu de la pièce du devant. Mes plis commencent à 8 cm des emmanchures et se trouvent donc juste au niveau de la poitrine. Mais c’est un choix personnel.

 

Les pinailleurs (et j’en connais un qui me fera la remarque) noteront que mes raccords de motifs sont désastreux. Je sais !! Mais si j’avais été candidate à cette émission, rassurez-vous, j’aurais choisi soit un imprimé à motifs discrets (moi aussi j’aime les pois) ou un tissu uni pour éviter l’élimination. Sauf que chez moi, dans mon Atelier, je suis la reine des lieux et que je n’avais pas d’autre imprimé. On dira que j’aurais pu mieux faire et on passe à l’étape suivante.

Le comble !

C’est au moment de monter les manches que je me suis aperçue que non seulement Tilly avait rajouté des plis mais avait également rajouté des fronces en haut des manches. La roublarde ! Comme il était trop tard et que j’avais déjà coupé les miennes, je n’ai pas pu modifier mon patron pour le faire ressembler à Mathilde.

Le comble !

La modification d’une manche prend deux minutes. Il suffit juste de faire des entailles, d’écarter le patron papier et l’affaire est dans le sac. Un petit dessin vaut mieux que de grands discours. Voyez LA. Ou regardez ci-dessous :

Le comble !

Je suis ravie de vous confirmer qu’en 6 heures, vous avez largement le temps de terminer votre ouvrage. J’ai rendu ma copie au bout de 4h30, tout en ayant fait deux pauses et répondu à une urgence médicale (suite à une attaque malsaine de mon fer à repasser).

Le comble !

Comme vous pouvez le constater, elle ne s’est pas vraiment foulée la Tilly. Je me demande même si c’est vraiment légal. Mais plus je vois passer de patrons et plus je me dis qu’avec ce qui est disponible gratuitement sur le blog et si on est débrouillarde, on peut s’éclater pour vraiment pas cher !

Le comble !

En conclusion, non contente d’avoir extorqué une somme rondelette de ses innocentes victimes, Tilly se lance désormais dans des cours de couture. À moins qu’elle se soit énormément améliorée depuis la saison 1, je crains que Tilly ne déçoive ses fans. Cela ne me viendrait pas à l’idée. Pensez-vous, une candidate qui se fait éliminer au deuxième épisode et qui donne des cours de couture, il faut oser ! 

 

Remarquez, si ça marche tant mieux. Elle a eu au moins le courage de se lancer. Et si j'en prenais de la graine, hein ?

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