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Têtes de…

Publié le par Fille Ainée

Depuis que nous avons repeint le mur du salon, j’ai des envies de déco ambiance anglaise. Je me vois déjà, l’hiver prochain, lovée sur un canapé en suédine, devant la cheminée, enveloppée dans une couverture jaune moutarde pendant que l’Homme s’enfonce avec délice dans son Chesterfield. Seulement va falloir attendre un peu ma fille !

 

Pour tromper l’attente, je cogite pour créer l’ambiance.

 

Je n’ai jamais été une grande fan des trophées de chasse au mur mais depuis quelques temps, je glane des idées de taxidermie en toute fausseté. C’est quand même beaucoup moins cruel !

 

Mon magasin d’arts créatifs stocke, en ce moment, une tête de cerf en papier mâché. Un truc fabriqué aux Philippines où visiblement les cerfs abondent dans les forêts locales. Hummm pas sûr !

 

Un petit tour sur mon Site de Perdition et le tour est joué. Il ne me restait plus qu’à trouver de jolies serviettes en papier et je peux vous assurer que de nos jours, le choix est vaste.


 

Têtes de…

Les bois de mon premier cerf sont ce que j’appelle un happy accident qui peut se traduire par accident providentiel. J’avais tout d’abord l’intention de les peindre couleur métallisée rouille. J’ai choisi d’utiliser les peintures Martha Stewart Crafts qui sont des peintures de très bonne qualité mais attention, vendues un prix exorbitant en France. J’ai d’ailleurs failli en tomber de ma chaise lorsque j’ai voulu glisser un lien dans cet article. Du coup, je m'abstiens *.

 

La version rouille ne m’ayant pas convaincue, j’ai décidé de passer une deuxième couche bronze brossé car les pois de ma serviette en papier se rapprochent de cette couleur. Seulement voilà, au séchage, la première couche rouille est légèrement ressortie. Et je trouve ça trop beau. Comme quoi, quelques fois, les erreurs conduisent à de très chouettes résultats.

 

J’ai ensuite peint la tête de mon cerf avec une peinture acrylique correspondant à la couleur de fond de mes serviettes. Et avant de coller, je les ai dédoublées pour ne retenir que la couche supérieure. Ça a l'air facile comme ça, mais bonjour la galère pour l'enlever ! Du coup, petite astuce, mettez un peu de colle sur votre pouce et index, attrapez la serviette entre les deux, attendez que la colle sèche et écartez les deux doigts. Normalement, la couche supérieure de la serviette vient toute seule. J'ai bien dit normalement !

 

Têtes de…

Niveau colle, je ne jure plus que par le Mod Podge dont vous trouverez toute la gamme LA. C’est une colle à base d’eau qui sert à la fois de support ET de finition. Il existe des tas d'astuces gratuites sur le Net pour fabriquer vous même cette potion magique (un mélange de colle blanche et d’eau) mais au prix où elle est vendue chez moi, pourquoi se compliquer la vie.

 

Celle que j’ai utilisée pour coller mes serviettes est une version mate et pour la couche de finition, je me suis servie de la version lustrée. Il suffit de badigeonner généreusement le support, appliquer la serviette, rebadigeonner par-dessus, laisser sécher et au final, la colle disparaît. Je recommande le badigeon final pour protéger le support de la poussière.

 

Têtes de…

Sans exercer aucune retenue et curieuse de connaître l’effet rendu par le Mod Podge pailleté, je me suis lancée à la tête d’un deuxième tableau de chasse. Cette tête là a été entièrement recouverte d’une serviette motif Liberty. 

 

Têtes de…

Et pourquoi s'arrêter là quand on s'amuse tellement ?!

Têtes de…

Du coup, ma troisième tête a pris une allure différente. Des bois recouverts de peinture irisée. 

 

Têtes de…

Je suis conquise ! Le seul dilemme réside maintenant dans le transport de ces têtes vers mon salon sans les écraser.

 

Laquelle des trois préférez-vous ?

Têtes de…

* À moins que vous n'ayez, sous le coude, une bonne combine pour vous les procurer moins cher, n'hésitez pas à me contacter. Je peux en glisser quelques unes dans ma valise. 

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Pourquoi s’en priver ?

Publié le par Fille Ainée

Pourquoi s’en priver ?

Comme je vous l’avais déjà avoué ICI, les broderies à la machine d’Helen Newton me font battre le cœur. Et c’est donc sans vergogne que je persiste et signe cette deuxième copie :

Pourquoi s’en priver ?

Ça fait quand même beaucoup de points de nœud !

Pourquoi s’en priver ?

Publié dans Broderie en folie

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Dans la famille Ploubalay, je veux…

Publié le par Fille Ainée

Le père, la mère et la fille !

 

Aujourd’hui, je vous présente mon arbre généalogique. Ou plutôt une partie. Un petit projet débuté en binôme avec Moutie, lors de mon dernier passage chez elle. Nous nous sommes aperçues que nous avions épinglé la même chose sur nos Sites de Perdition et du coup, comme nous avions du temps devant nous, c’est en pouffant de rire que nous avons brodé.

 

Pour son projet que vous pouvez voir ICI, Moutie a utilisé des cercles à broder qui traînaient dans ses placards. Je pensais la suivre mais je me suis aperçue que même sous mes Tropiques, ces derniers étaient un peu trop chers pour mettre mon ouvrage à exécution ; il m’en faut 9. J’ai donc déniché, dans ma boutique de travaux manuels, des ronds en bois sur lesquels j’ai collé une épaisseur de molleton.

 

Attention, avant de commencer, je tiens à préciser que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite !

 

Mon arbre se compose de 9 membres issus de deux familles bretonnes. Aujourd’hui, je vous présente les Ploubalay.

 

Les Ploubalay sont des gens simples, modestes avec des valeurs humaines extraordinaires. C’est une famille sur laquelle vous pouvez compter dans les moments difficiles. Surtout Yvon, le grand-père :

 

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Dernier d’une fratrie de six garçons, le jeune Yvon se bat très tôt pour se faire une place dans cette famille bruyante de marins pêcheurs. Elevé à la dure par une mère alcoolique et un père absent, l’Yvon devient très vite un petit garçon débrouillard et magouilleur. Chahuté à l’école pour sa petite taille (ils sont nuls ces gosses !), l’Yvon décide très tôt de quitter les bancs de l’école où il s’ennuie à mourir pour apprendre le métier, avec le père, sur le chalut. Ce n’est pas une vie facile tous les jours mais au moins les poissons ne savent pas ricaner.

 

En grandissant, l’Yvon devient un homme franc, honnête, qui ne mâche pas ses mots. Attention, personne, je dis bien personne, n’ose contredire l’Yvon ! Surtout après une bolée de cidre.

 

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Alors qu’il vient juste d’avoir 20 ans, il remporte le gros lot ! La Céleste vient lui taper dans l’œil au bal des marins pêcheurs. Il en reste tout nouille devient cette grande fille extravertie dont les parents viennent juste de reprendre l’épicerie du village.

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Elle est venue avec sa copine, la Céleste, passer la soirée à danser le twist. L’Yvon, lui, ne sait pas danser. Il faut dire que ça ne lui sert pas à grand chose pour attraper les crabes mais en la voyant se dandiner avec sa copine sur la piste, il se prend des airs de Travolta (qui n’est pas encore né à cette époque, vous vous en doutez). Et c’est sa façon bien à lui de se tortiller devant l’orchestre qui attire l’attention de la Céleste. Et elle n’en revient pas !

 

Elle vient de la ville, voyez-vous, elle a des valeurs, une éducation et surtout elle a passé des heures chez Madame Tadeupiedanlmemesabot à perfectionner ses déhanchés. Alors, de voir, là, soudain, ce petit énergumène faire un hachis de Let’s Twist Again, elle ne peut se retenir d’éclater de rire. Et l’Yvon le sait bien, une fille qui rit, c’est une fille dans son lit !

 

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Sauf que ce soir là, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Pour se donner du courage, l’Yvon abuse de la bolée de cidre à 5% et tombe dans un coma éthylique, dans un coin du dancing. Il se réveille le lendemain avec un torticolis qui lui donne beaucoup de peine surtout pour relever les paniers de homards. Et puis lui qui n’a jamais le mal de mer, pour une raison qu’il ne s’explique toujours pas, donne à manger aux poissons, par-dessus bord. Pas sûr que ces derniers aient apprécié ces relents de cidre à 5%. Remarquez à ce stade là, l’alcool avait du s’évaporer !

 

Heureusement, la vie est bien faite et très rapidement, l’Yvon trouve un stratagème de ouf pour aller faire le coq devient l’objet de sa convoitise. Il profite d’un moment de liberté pour aller s’acheter une boîte de thon (un comble pour un marin pêcheur !) car il sait que la Céleste sert les clients derrière le comptoir ce jour-là. Comme il sait faire le pitre, il la fait rire et – nous passerons sur les détails car ce blog est un blog familial – l’Yvon et la Céleste accueille la Marie !

 

Une malédiction pour un marin pêcheur d’appeler sa fille Marie alors que sa femme se prénomme Céleste (pour ceux/celles qui ne connaissent pas le mystère du Mary Céleste cliquez LA pour avoir l’air moins bête !) mais il n’a pas eu beaucoup le choix. En effet, le jour de la naissance de son rejeton, il était en mer et c’est Belle-Maman qui est allée déclarer la naissance de la crevette. Et Belle-Maman, l’Yvon – même après une bolée de cidre – il l’évite ! 

 

 

Dans la famille Ploubalay, je veux…

La Marie, c’est la prunelle des yeux de son père. Il lui passe tout. Un peu chieuse au début, elle s’est rudement arrangée en grandissant. Gamine intelligente, astucieuse, elle décide très vite, pour éviter de se retrouver derrière le comptoir de l’épicerie familiale, de partir faire ses études à la ville. Ce sera le tournant de sa vie ! Mais ça, c’est une autre histoire. Une que je vous raconterai la semaine prochaine !

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Notre source d'inspiration, Moutie et moi, se trouve ICI. Des petits tableaux réalisés par Ana Carolina et qu'elle a surnommés Anacardia Dolls

Publié dans Broderie en folie

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Bay

Publié le par Fille Ainée

Je persiste et signe : mon nouveau Kim Hargreaves. Celui-ci n’était pas prévu mais il fallait bien que je m’occupe pendant mes nombreuses heures de vol, le mois dernier, et du coup, ma petite veste est là !

 

Bay

Cet ouvrage est tiré de « Breeze », publié en 2009. Plus je me plonge dans les modèles de ce designer et plus je remarque que certains d’entre eux refont surface au fur et à mesure que les années passent. Cette petite veste est en effet réapparue sous différents noms depuis mais la basque est toujours la même. Qu’importe, elle me plaît.

 

Je trouve cette veste très féminine et hyper facile à réaliser même si elle m’a donné quelques soucis aux niveaux des mesures. Kim Hargreaves utilise en effet une laine qui rétrécit après le premier lavage et les mesures données pour ce modèle prennent en compte ce phénomène. Comme ma laine est pur acrylique, il a fallu que je sois hyper vigilante et modifie notamment la longueur sous peine de perdre ce joli effet basque. Parce qu’une basque en plein milieu des hanches, c’est loin d’être flatteur. Je n’ai pas cessé d’être dans le questionnement et de me regarder dans la glace !

Bay

Il me semble que j'aurais pu même la faire encore plus près du corps mais avec quelques épaisseurs en-dessous, elle devrait aller pile poil. 

 

Seul petit regret : le devant de la basque rebique et comme ma laine contient un fil métallique, le gros coup de fer est exclu. 

 

La grosse surprise a été cette boutonnière inattendue au poignet. Aucune photo du livre ne la montre ! 

Bay

Au final, un ouvrage qui est très vite tombé des aiguilles et qui va rejoindre la pléthore de pulls et gilets que je mettrai peu souvent ! 

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Toujours entre deux valises !

Publié le par Fille Ainée

Mon dada en ce moment, c’est la broderie à la machine. J’adoooooore tous ces petits points noirs qui soulignent les contours. Il suffit juste de trouver l’inspiration. C’est une création d’Helen Newton qui a attiré mon attention récemment mais vendue à plus de 90 euros sur Etsy, j’ai bien failli m’étrangler !

Toujours entre deux valises !

Remarquez, je ne lui souhaite que du bonheur à cette dame et si elle réussit à vendre ses ouvrages à ce prix là tant mieux, mais d’un autre côté, la tentation pousse également à la trahison. Parce que, vois-tu Helen, moi aussi je sais piquer à la machine, et pour bien moins que ça ! Donc tu t’exposes au plagiat éhonté avec un truc pareil !

 

 

Toujours entre deux valises !

Mea Culpa, oui, j’ai copié. C’était trop tentant. Mais je l’assume totalement et je n’hésite pas à citer mes sources.

J’ai tout de même apporté ma touche personnelle en personnalisant ce petit tableau. Les étiquettes des valises retracent le parcours de vie des 3xrien. Notez que je n’ai pas écrit Londres mais UK et j’espère que Monsieur 3xrien ne m’en voudra pas ; ça prenait vraiment trop de place sur une si petite étiquette !

Toujours entre deux valises !
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Aedin

Publié le par Fille Ainée

Juste tombé des aiguilles, ce pull, que j'ai tricoté légèrement plus long que le modèle d’origine et qui du coup ressemble plus à une tunique. Nous l'appellerons donc une punique !

 

Aedin

Maintenant que je l’ai terminé, je me demande pourquoi j’ai dépensé 6 £ à l’achat. Ce n’est pas que je regrette mon choix mais simplement parce que ça a commencé à coincer dès le début. Et en général, ce n’est pas de très bon augure !

 

Impossible de suivre les explications quant au placement du diagramme du point dentelle et j’ai du recommencer plusieurs fois sans succès. Ou peut-être étais-je particulièrement bouchée ce jour là mais au final, j’ai du recalculer moi-même les mailles pour être certaine que mon dessin allait être centré. De tels débuts sont désagréables et laissent un arrière gout de n'y revenez pas.

 

Aedin

Bon, au final, comme il est monté assez vite avec des aiguilles du 4, il ne m’aura pas pris beaucoup de temps. Il est simplement resté en gestation pendant l’été car je l’avais laissé inachevé avant de partir en France. Et bien entendu, au retour, il m’a été difficile d’y retrouver mes petits sans en défaire quelques rangs. Ne laissez jamais un ouvrage en plan ne cesse-je de répéter et pourtant je suis la première à le faire. Quelle nouille ! Mais au moins, pour celui-là, les aiguilles étaient toujours attachées à l’ouvrage et je n’ai pas eu de mésaventures comme pour le manteau de Petit Nain ICI.

 

Je regrette malheureusement qu'au niveau de la conception, il n'y ait aucune différence entre le devant et le derrière et du coup, l'encolure - si trop large - entrave un peu la respiration. J'ai horreur qu'on me coupe le cou ; j'ai donc diminué la largeur de la bande de côtes. 

 

Aedin

On ne peut pas dire que je sois prise d’une passion dévorante à son égard mais – comme disent les Britons – peut-être grandira t-il sur moi (it will grow on me) ! Dans tous les cas, il est bien chaud. Je l’ai tricoté avec la Lima de Drops Design, mi laine, mi Alpaga. Peut-être quelques courants d’air seront à signaler avec tous ces trous trous dentelle !

 

Si vous voulez les explications, elles sont LA.

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