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Mais qui ne l’a pas lu ?

Publié le par Fille Ainée

Et bien, il y avait moi, mais voilà que je viens de réparer cette grossière erreur. J’ai lu « Oscar et la dame rose » en quelques soirs et j’en suis restée toute attendrie.

 

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Oscar, dix ans, vit ses derniers jours dans une unité de soins spécialisés où il est traité pour un cancer inopérable. Sur les conseils de Mamie Rose, il accepte d’écrire à un Dieu auquel il ne croit pas mais à qui il confie son quotidien , ses douleurs, ses petites joies. Douze lettres extrêmement émouvantes, pleines de rêves, de fraîcheur et de douleur, qui retracent tout le cycle de la vie. Une existence ramenée à l’échelle de douze jours.

 

Avec la lucidité d’un condamné, Oscar nous délivre un beau message d’espoir : il convient d’apprendre, avant tout, à oser vivre sa vie, puis à accepter sa mort.

 

Loin de sombrer dans le mélo, sans fioriture et tout en simplicité, Eric-Emmanuel Schmitt nous délivre un récit d’une grande délicatesse, débordant de spontanéité et d’émotion, d’humanité et de bonheur. Et l’écrivain parvient même à nous faire sourire avec cette histoire formidablement belle et attendrissante, mais aussi terriblement cruelle et poignante. Dans un style léger et vivant, au travers de ce récit extrêmement poétique, le petit Oscar nous donne une formidable leçon de vie.

 


Publié dans Au fil des pages

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Après l’effort, le réconfort.

Publié le par Fille Ainée

Il faisait aujourd'hui une journée splendide et c’est donc en masse que nous avons décidé de faire du vélo. Moi qui me plaignais des cyclistes en grappe, et bien nous voilà tous partis, avec nos voisins, sur les petites routes de campagne. Et en plus, on roulait en plein milieu de la chaussée ! Petit Nain qui pourtant débute dans la pédale nous a fait un superbe 6 km et un vol plané niveau professionnel ! Admirez le paysage ! A quoi ça sert Monsieur Evans de traverser notre belle région à toute vitesse si vous n’en profitez pas ?

 

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Et pour se remettre de notre effort physique, nous avons dîné dans un bar à tapas, dans un magnifique petit village, sur une place abritée par des platanes. Petit Nain en a oublié ses blessures ! Ben maintenant, il va falloir les brûler toutes ces calories !

 

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Villedieu

 

 

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Après la pluie, le beau temps ?

Publié le par Fille Ainée

La brume se lèverait-elle enfin ?

 

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La vue de ma chambre à 6h30 le matin. Plaisir gratuit !

 

Je me suis sentie, ce matin, des fourmillements dans les doigts. Serait-ce un signe annonciateur ?

 

J’ai redécouvert, il y a quelques jours, cette racine, trouvée l’année dernière lors d’une promenade au bord de la rivière. Sa forme m’avait alors inspirée mais par manque de temps, ce morceau de bois était resté à l’établi en attendant mon retour. Il m’a rappelé les souvenirs chaleureux de l’été dernier, les fous rires à scier, poncer, clouer, et je me suis dite qu’il serait dommage que ma racine rejoigne le tas de bois pour l’hiver prochain.

 

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A votre avis, que pourrais-je en faire ? Cogitons !

 

 

Publié dans Petits bricolages

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Palette de couleurs

Publié le par Fille Ainée

Pour celles/ceux qui ont aimé mon ouvrage de Marie Suarez présenté hier, allez voir celui de Sylvie ICI. Elle a choisi le jaune et le vert. Et moi, j’aime beaucoup sa personnalisation avec des éléments séchés et le papillon en hardanger. Comme quoi, il ne faut jamais copier bêtement un modèle ! Bravo Sylvie.

 

 

Publié dans L'Atelier des Copines

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Le déclic

Publié le par Fille Ainée

Il y a parfois des passages dans la vie qui sont plus douloureux que d’autres. Des mauvais moments à passer, des décisions difficiles à prendre, des grattages de méninges, des triturages de cervelle…. Et puis, il arrive un moment où on se dit « ça suffit » ! Alors, on fait doucement son deuil de ce qui était, n’est plus et ne sera jamais, et là, c’est le soulagement ! On peut enfin aller de l’avant.

 

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Marie Suarez a intitulé cet ouvrage « Printemps » mais, moi, je lui ai donné le nom de « Renouveau ». Car c’est en y travaillant depuis mon arrivée en France cet été, dans le silence de mon Atelier troublé uniquement par le bourdonnement des abeilles qui butinent ma vigne (les poivrotes !), que j’ai enfin vu clair ! J’ai apporté quelques modifications à sa version originale et j’ai fusionné 2 modèles donnés dans les numéros 5 & 6 de « Il était un fil ».

 

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Ce tableau figurera comme pièce centrale d’un quilt qui ne devrait pas tarder à voir le jour. YAPLUKA !

 

Pour toi NN.

 


Publié dans Petites croix

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Vas-y Paulo, mouille le maillot !

Publié le par Fille Ainée

Et bien cette année, c’est sous la pluie qu’elle passe la caravane du Tour de France. Mes Nains adorent ça, s’agglutiner au bord de la route, lever les bras pour attraper des bidulus publicitaires, sauter pour une casquette , un aimant de frigo, une serviette éponge. Moi, ça me laisse plutôt froide et je me demande toujours comment je vais pouvoir discrètement faire disparaître ces articles si précieux.

 

Par contre, ce qui m’amuse énormément, c’est de croiser tous ces gens en camping cars, qui la veille du passage des cyclistes, garent leurs véhicules au bord de la route, en plein virage, pour ne pas en perdre une miette le lendemain (sachant bien que le passage du peloton se fait en général en 3 secondes chrono), et dînent dans les vapeurs d’essence entre la route et leur camping car. Gare à celui qui rate le virage et emporte les assiettes ! Même pas peur la groupie du deux-roues !

 

Et puis, il y a celui qui les jours précédant la course se découvre soudain l’âme d’un grand sportif, celui qui avec ses copains circule en grappe le long des petites routes de campagne et ne comprend pas le concept du « roule en file indienne, patate ! ». Non, celui-là, il s’entraîne pour le grand jour et rien ne l’arrête même pas les priorités dans les ronds-points. D’ailleurs, il m’a déjà fait savoir qu’à partir du moment où il est avec ses copains, je dois le laisser passer. Si ça peut lui faire plaisir !

 

Alors, avec mes Nains, on le regarde transpirer par plus de 30°c en plein soleil, et on observe la mode cycliste bien entendu. Parce que pour le coureur du dimanche, c’est le maillot qui fait le sportif ! Un peu comme Monsieur Moutie qui pour regarder tous les matchs du tournoi des 6 Nations à la télé, revêtait le survêtement ! Qu’est-ce qu’ils sont beaux ces maillots de cyclisme, vous ne trouvez pas ? Nous avons d’ailleurs remarqué que même le macho le plus endurci, le rose pastel, le jaune poussin et le bleu azur, il ose ! Et puis qu’est-ce qu’ils sont moulants ! Chez les 3xrien, on les a d’ailleurs appelé des moule-bouboules ! Allez savoir pourquoi ;-) D’ailleurs, on préfère ceux avec des bretelles intégrées, portés, de préférence sans maillot dessous pour donner l’impression d’une virilité masculine absolue ! Comme si nous avions vraiment besoin d'être convaincu.

 

Mais rassurez-vous Messieurs, notre équipe de chercheurs a trouvé pour vous, dans un grand magasin de sport, l’accessoire indispensable pour booster votre confiance, même moulé dans du rose citron !

 

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Ne voyez dans cet article aucune ironie, ni vulgarité de ma part ! Moi, je trouve ça tellement beau le sport !

 

Publié dans Trouvailles rigolotes

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Voir Arles… et crever !

Publié le par Fille Ainée

Savez-vous pourquoi on dit « voir Venise et mourir » ? Et bien, dans les temps anciens, il existait une petite île à côté de Venise qui s’appelait Morire. Et au fil tu temps, un peu comme le téléphone arabe, l’expression s’est déformée. Moi, par contre, j’aurais préféré éviter ! Laissez-moi vous raconter ma journée de vendredi.

 

Je me suis embarquée, hier, avec une voiture pleine de Nains sur la route d’Arles pour une belle journée en perspective. Tout allait bien, sauf qu’avec Monsieur 3xrien, on s’était un « peu » froissé au moment de la vaisselle du petit-déjeuner et que l’on ne s’adressait plus la parole. Mais bon, ça vous arrive aussi non ?

 

Mais voilà qu’à peine en chemin, la voiture derrière moi se met à klaxonner et à me faire des appels de phares. J’ose, un instant, penser que c’est à cause de mon charme exubérant ou la couleur de ma voiture mais en se retournant, mes Nains me disent que le conducteur cherche à me faire comprendre quelque chose. Moyen Nain (celui qui n’a pas de tête) ayant été le dernier à fermer le coffre, nous pensons tous que c’est parce que ce dernier est mal fermé (le coffre, pas le Nain). Je me range sur le bas-côté et le conducteur me crie « votre pneu arrière est à plat » ! Sacrebleu et crotte de mouche, mon pire cauchemar ! Et c’est en plus la première fois que cela m’arrive.

 

Ne nous affolons pas. Deux cas de figures se présentent à moi. Un, je me mets au bord de la route et j’use de mes charmes pour me faire aider. Problème, d’une, Monsieur 3xien est là (zut et rezut), de deux, je suis envahie de Nains et ça, ça gâche mes chances de rencontrer mon héro (ça ne vous ai jamais arrivé, vous, de rêver du Superman du pneu ?). Bon, Monsieur 3xrien propose ses services mais rappelez-vous que je ne lui parle PLUS. Non, je veux faire toute seule ! A moi le cambouis, la graisse et les traces noires sur ma robe d’été. Je ne lâcherai pas le morceau, c’est une question de fierté féminine. MLF, je rejoins tes rangs !

 

Bon, évidemment, ne désirant ni me donner un tour de rein en dévissant des boulons vissés par un malade de la visseuse électrique, ni me casser les ongles, j’ai quand même laissé Monsieur 3xrien me donner un petit coup de pouce (dans le silence le plus complet) mais ne le dites à personne. Petit arret ensuite, chez un professionnel de la gomme pour me réparer une valve fuyante, et nous voilà repartis sur la route. Sauf que, bien sur, c’est l’heure du déjeuner et que moi, le ventre gargouillant, je conduis mal.

 

Remise d’émotions et éveil des papilles, à Vaison la Romaine, dans un charmant petit restaurant caché dans une petite rue. Les Nains adorent. Ce que j’apprécie le plus, c’est le menu enfant. Pas pour moi bien sur, mais pour Petit Nain (les deux autres dévorent la Carte et me coûtent cher). Ras le bol des menus enfants steak haché frites ! Comment voulez-vous apprendre à vos Nains à apprécier la gastronomie française et éveiller leurs papilles gustatives si vous leur servez une semelle de cheval accompagnée de frites nageant dans l’huile rance ? Non, le restaurant proposait à la jeune génération magret de canard et moelleux au chocolat. Bravo !

 

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Petit Nain n’en a pas laissé une miette ! Pour ceux/celles qui sont d’accord avec moi et qui veulent l’adresse de cette halte gourmande, c’est ICI.

 

Nous avons finalement digéré fini notre journée en explorant les petites rues et la ville médiévale,

 

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en s’éclaboussant à la fontaine,

 

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en dégustant des glaces en regardant les Nains faire de la balançoire

 

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et en pataugeant dans la rivière,

 

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celle-là même qui avait débordé en septembre 1992. Petite pensée pour ceux/celles qui avaient tout perdu.

 

 

 

 

Bon, et bien finalement, il avait bien raison Bizet. Nous ne l’avons jamais vu l’Arlésienne !

 

 

“Il s’appelait Jan. C’était un admirable paysan de vingt ans, sage comme une fille, solide et le visage ouvert.
Comme il était très beau, les femmes le regardaient ; mais lui n’en avait qu’une en tête, - une petite Arlésienne, toute en velours et en dentelles, qu’il avait rencontrée sur la Lice d’Arles, une fois. - Au mas, on ne vit pas d’abord cette liaison avec plaisir. La fille passait pour coquette, et ses parents n’étaient pas du pays. Mais Jan voulait son Arlésienne à toute force. Il disait:
- Je mourrai si on ne me la donne pas.
Il fallut en passer par-là. On décida de les marier après la moisson.Donc, un dimanche soir, dans la cour du mas, la famille achevait de dîner. C’était presque un repas de noces. La fiancée n’y assistait pas, mais on avait bu en son honneur tout le temps… 
[...] Une fenêtre qui s’ouvre, le bruit d’un corps sur les dalles de la cour, et c’est tout… Il s’était dit, le pauvre enfant: “Je l’aime trop… Je m’en vais”.”


Alphonse Daudet, “Lettres de mon moulin”, L’Arlésienne, 1869

 

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Il fait trop beau pour travailler !

Publié le par Fille Ainée

Trop chaud, trop orageux, trop tard, trop tôt, trop fatiguant. Mes excuses sont nombreuses pour expliquer mon manque de courage. Même Les Parisiennes vous le disent ! J’adore cette version années 60 des Spice Girls !

 

 

 

 

J’ai eu juste assez de courage cette semaine pour remplir une autre case.

 

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Grille tirée de « Douceur de vivre » de Jardin Privé et qui fait l'objet d'un SAL en ce moment sur certains blogs. Comme ma case était plus grande que le motif, j’ai complété à ma sauce.

 

 

 

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« C'est gris partout et triste, on dirait un jour de contrôle de maths »

Publié le par Fille Ainée

"Depuis ma rencontre avec Vivi, je me sens plus fort et plus intelligent. J'ai moins honte de moi, de notre pauvreté. La honte, ça m'étouffe, ça me donne envie de vomir. Vivi m'a enlevé de la caboche les idées de mort qui me hantaient. Elle est joyeuse. Elle rit à toutes mes bêtises. Elle siffle comme un garçon. Elle m'embrasse et me dit qu'elle m'aime. C'est ma cigale."

 

Je connaissais Claude Couderc plus comme réalisateur de grandes enquêtes pour la télévision que comme écrivain, alors c’était avec un peu de curiosité que j’ai commencé son récit autobiographique « Le petit ». Mais dès la première page, je ne voulais plus le lâcher.

 

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« Le petit » est le récit de son enfance dans un milieu pauvre dont il a honte, c’est également son premier amour pour Vivi qu’il appelle « ma cigale » et qui lui redonne envie de vivre et d’affronter le monde des grands.

 

J’ai trouvé son récit frais, innocent, et attachant. Le monde de l’enfance a souvent été la matière des reportages et documentaires de Claude Couderc, surtout le mal de l’enfance et de la violence. Cherche t-il à exorciser ses démons ? Si la réponse est affirmative, alors, c’est fait sans pesanteur, sans vulgarité même si quelques fois le vocabulaire employé est « couleur nature ».

 


Publié dans Au fil des pages

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Si Proust me voyait, il serait fier de moi !

Publié le par Fille Ainée

L’été ! Période pendant laquelle on n’a pas forcément très envie de cuisiner, surtout quand on a les pieds dans la piscine ou quand on est allongée sur sa chaise longue pour surveiller le trempage des Nains. Et puis, c’est aussi le temps des apéritifs, qui ici, sont souvent impromptus et nombreux !

 

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C’est ainsi qu’un soir, alors que je finissais une tournée de mini madeleines, nous en sommes venus à vouloir essayer la version salée des copines de Proust. Et c’est de là, qu’est né le cupcake à la tomate séchée/mozzarella/olive noire/basilic (promis je lui trouverai un nom plus court), cuit avec amour dans les nouveaux moules en silicone de Grand Nain qui a bien voulu me les prêter pour l’occasion (de toute façon, c’est moi qui les avais achetés !). La recette est LA mais je vous conseille de rajouter la petite feuille verte de basilic pour lui donner un goût encore plus chouette !

 

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Par contre, je vous déconseille de faire comme moi, à savoir papoter sur MSN en même temps et ne plus se souvenir si on a oui ou non ajouté les 4 cuillères à soupe de lait !

 

 

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