Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Deux de plus et je vois la fin !

Publié le par Fille Ainée

C’est presque terminé !! Il ne me reste plus que deux blocs pour franchir la ligne d’arrivée (et peut-être en finir un autre ?!?)

 

Charlotte Shopper qui visiblement a fait chauffer sa plastique.

 

 

Deux de plus et je vois la fin !

Moi, je lui conseille de ralentir un peu pour éviter des fins de mois difficiles.

Deux de plus et je vois la fin !

Sarah Sewing qui, comme moi, se dépêche de terminer ses ouvrages pour pouvoir en commencer d’autres, sans doute.

Deux de plus et je vois la fin !

Moi, j’ai promis à Monsieur 3xrien de ne plus acheter de tissu avant d’avoir écoulé un peu de mon stock. On va voir combien de temps je tiens !

Deux de plus et je vois la fin !

Publié dans An Angel's Story, Patchwork

Partager cet article
Repost0

Marre d’être un pigeon !

Publié le par Fille Ainée

Je le sais, j’en suis consciente, cet article ne va pas me rendre populaire auprès de certaines mais je commence à en avoir ras le bol.

 

Ras le bol de quoi ? De certains blogs qui en ont plein la bouche des créateurs/trices de patrons couture hors de prix alors que le Net foisonne de patrons gratuits qui leurs ressemblent comme deux gouttes d’eau.

 

C’est un peu comme l’histoire de la poule et de l’œuf. Qui est venu en premier ? Le patron gratuit qui a inspiré sa version payante ou celle qui a transpiré sur son patron payant pour se le voir copier et offrir à tous les vents ? J’ai mon opinion là-dessus, surtout quand on farfouille un peu sur les sites anglo-saxons et que l’on s’aperçoit qu’il faudrait être vraiment nouille pour dépenser jusqu'à 18 euros alors que le même modèle est disponible sur un simple clic sans engager sa plastique.

 

Il suffit quelques fois d’une toute petite modification comme un pli ou une fronce pour obtenir le même résultat. Je sais, il faut bien gagner sa vie mais quand c’est pour pondre une jupe froncée toute bête et la vendre avec des explications simplistes en faisant croire au monde entier qu’on a inventé la poule, j’explose.

 

C’est pour cela que j’ai rajouté un tag sur ce blog : le « c’est gratos » pour accéder à tous les patrons déjà testés et qui ne vous coûteront pas les yeux de la tête (laissez-moi juste quelques jours pour remonter dans le temps !).

 

Il y a certes des créations qui quelques fois me tapent dans l’œil et pour lesquelles je suis incapable de me retenir. Mais ces patrons font preuve d’originalité et pour cela, il faut bien reconnaître le talent créateur. Mais si c’est pour publier un truc qu’on a déjà vu des centaines de fois sur d’autres sites, en déplaçant un bouton pour prouver qu’on a réfléchi à l’astuce, zut alors !

 

Le but de ce blog n’est pas de faire la crâneuse avec des patrons de créateurs en vogue. Le blog de La Niaiseuse en est un parfait exemple. Elle se prend en photo sous toutes les coutures, affichant un sourire des plus niais, et en a plein la bouche de sa Pretty Mercery, Deer and Doe et j’en passe. À croire que c’est une refoulée du tapis rouge !

 

Elle coud, certes, fort bien, mais est-il vraiment nécessaire de prendre autant de poses en minaudant comme elle le fait ? Ce n’est pas pour sa silhouette que l’on vient sur son blog mais pour ses talents de couturière. De toute façon, elle est sponsorisée et c’est ce qui enlève là tout le plaisir de la découverte.

 

Si vous saviez combien je passe de temps sur mon site de perdition à la recherche du patron idéal. Mes tableaux sont des vrais tableaux de chasse. Mais ce qui me fait le plus plaisir, c’est de dénicher le patron gratuit qui ressemble de très près à celui que la Niaiseuse a eu un jour publié. Histoire de lui prouver que l’on n’a pas besoin d’avoir un compte en banque bien garni pour pouvoir coudre comme les pros !

 

Pour bien vous prouver où je veux en venir avec mon blabla, prenons un exemple : Datura. Datura est, je cite « une blouse sans manches forme liquette avec dos boutonné en bas », proposée par Deer and Doe ICI au prix de 14 euros sous forme papier et 11 euros sous forme PDF. Un patron de blouse sans manche à ce prix, ça me donne des palpitations ! Et je frôle l’infarctus quand je constate que cette blouse a des petits airs de Sorbetto, un patron proposé gratuitement par Colette LA. Même pas besoin d’être bilingue en anglais tellement ce patron est simple à réaliser.

 

Pour donc vous montrer comment on peut passer d'un Sorbetto à une Datura en quelques heures, je vous en ai fait la démo ci-dessous :


 

Marre d’être un pigeon !

Je n’avais pas de barème de taille pour Sorbetto mais j’ai jugé que le 10 correspondait à peu près au 38 et j’ai eu raison. Une fois coupé mon patron papier, il m’a fallu le bricoler. Pour le devant, j’ai tracé un empiècement juste au-dessus de la pince de poitrine et j’ai coupé mon panneau en deux. C’est tout bête, vous pouvez y aller au pif. De toute façon, si vous vous trompez, vous pouvez toujours réimprimer la page, c’est sans risque !

 

Pour tailler les morceaux dans le tissu, procédez de la façon suivante :

  • empiècement devant sur la pliure du tissu en retirant les marges données pour faire le pli ;
  • panneau devant sous poitrine sur la pliure du tissu en retirant également les marges pour le pli. Remarque : j’ai préféré laisser ce pli que j’ai transformé en pli creux plutôt que plat. J’aurais pu tout aussi bien l’éliminer pour qu’il ressemble à Datura ;
  • empiècement dos sur la pliure du tissu
  • panneau dos en deux parties en laissant une marge pour former la bande de boutonnières. Remarque : ma bande de boutonnières est fausse car il est très facile de passer la tête. Donc pourquoi se fatiguer inutilement ?

 

Une fois tous les morceaux coupés, ça roule tout seul. Sauf que, j’ai du déplacer deux fois les pinces de poitrine (je suis visiblement mal foutue), diminuer les coutures sur les côtés, rallonger la blouse que je trouvais trop courte au départ et enfin, dessiner moi-même le col claudine.

Marre d’être un pigeon !
Marre d’être un pigeon !

Au final, si on oublie le pli creux, ma version gratos de Sorbetto ressemble à s'y méprendre à Datura. Et je n’ai ABSOLUMENT rien déboursé. Elle m’aura, certes, pris plus de temps que la version officielle mais quelle importance ! C’est le résultat qui compte.

Marre d’être un pigeon !

Ne croyez pas que cet exemple soit le seul que j’ai trouvé. Vous en verrez bientôt passer un autre encore plus évident. Voilà pourquoi je vous dis que l’on se moque parfois de nous. 

Partager cet article
Repost0

Comment faire durer les restes

Publié le par Fille Ainée

Comment faire durer les restes

Parce que chez les 3xrien on n’aime pas gâcher les restes, avec ce qui me restait de mon sac à viande, j’ai réalisé un chemisier. Je ne sais pas d’où me vient cette fixation sur les mancherons et le col Lavallière mais il me les fallait.

Comment faire durer les restes
Comment faire durer les restes

Ce chemisier n’existe pas. Ne cherchez pas le patron, il est sorti de la tête de Pour mes jolis Mômes ICI. Et comme son interprétation me plaisait beaucoup, je me suis dit que, moi aussi, j'en aurais un.

 

Ma réalisation est donc un assemblage de Bombay pour le chemisier lui-même, tiré de Couture pour l’Été d’Annabel Benilan, et qui m’avait également servi pour faire une première version personnalisée LA.

 

Le patron des mancherons est généreusement offert par Hélène ICI.

Comment faire durer les restes

Quant au col, je l’ai dessiné toute seule comme une grande et si vous voulez des conseils pour le montage, rendez-vous LA, sur le site de Deer and Doe pour un tuto bien expliqué.

Comment faire durer les restes
Comment faire durer les restes

Vous ne verrez plus rien d’autre à partir de mon sac à viande car je l’ai totalement épuisé. Je ne sais même pas s’il m’en reste assez pour me faire un mouchoir !

Partager cet article
Repost0

C’est dans le sac !

Publié le par Fille Ainée

Ce n’est que récemment que j’ai commencé à m’intéresser au linge de maison. Plus particulièrement, aux draps que l’on récupère dans les boutiques de recyclage. Ces vieux draps dont plus personne ne veut, récupérés dans les armoires de Mémé Ginette, dont il a fallu vider la maison à son départ en maison de retraite.

 

Des draps qui pour la plupart ont été très peu utilisés. Des draps qui me tendent les bras et me supplient de leur donner une seconde vie. Imaginez tout ce métrage de tissu dans lequel, si le motif le permet, je peux me tailler des robes à très peu de frais !

 

C’est donc lors d’une de mes visites à la recyclerie locale que j’ai déniché un sac à viande. Le nom m’a fait rire, cela faisait longtemps que je l’avais entendu. Pas très appétissant mais à la vue de ce petit imprimé fleuri, style Liberty, qu’est ce que je m’en fichais du nom qu’il portait ! 2 euros pour plus de 3 mètres de tissu. Il aurait fallu être inconsciente pour laisser passer une telle occasion. Remarquez, comme d’habitude, je n’avais alors strictement aucune idée de ce que j’allais en faire.

 

Ce n’est qu’en rentrant sous mes Tropiques surchauffées quand j’ai retrouvé ce patron de McCall’s que cela n’a fait aucun doute ! Mon sac à viande allait devenir une petite robe aux allures vintage. 

C’est dans le sac !

Quelle taille choisir ? Là, j’ai longtemps réfléchi car je fais d’habitude une taille 10 pour le haut et 12 pour le bas. J’ai donc farfouillé sur le Net pour savoir comment il taillait. Aucun détail à ce sujet ce qui veut habituellement dire qu’il n’y a pas de coucou. Sauf que, en prenant mes mesures, pour vraiment être sure de ne pas me tromper, voilà que tout fout l’camp. Et puis je réalise que le patron est taillé pour des Miss. À mon âge, je ne suis plus une miss et, afin de jouer la carte sureté, j’ai taillé en respectant le barême des tailles : 12 pour le corsage (pour mon 38) et 14 pour la jupe (pour mon 40). Impeccable ! Ca tombe pile poil. Il a juste fallu que je modifie la taille de la jupe pour qu’elle s’adapte au corsage.

C’est dans le sac !

Par contre, mon tissu étant assez transparent, il était obligatoire que je double la jupe avec un tissu fin blanc.

C’est dans le sac !

J’adoooooore cette robe ! Je m’y sens bien, elle est légère et la jupe coupée en biais bouge très naturellement.

 

Referais-je ce patron ? Oh oui, oh oui, oh oui. Peut-être la version C avec ses petites manches volantées, ou bien la version A pour aller à la plage. Je crois que le plus difficile dans tout patron, c’est de trouver sa taille. Ensuite, tout roule !

C’est dans le sac !

Allez voir dans les armoires de Mémé Ginette, peut-être y trouverez-vous votre bonheur !

Partager cet article
Repost0

La Veuve

Publié le par Fille Ainée

La Veuve

Emportée dans mon élan après la lecture de La Coupure ICI, j’ai continué avec La Veuve.

 

La vie de Jane Taylor a toujours été ordinaire. Un travail sans histoire, une jolie maison, un mari attentionné, en somme tout ce dont elle pouvait rêver, ou presque. Jusqu'au jour où une petite fille disparaît et les médias désignent Glen, son époux, comme le suspect principal. Jane devient alors l'épouse d'un criminel et les quatre années qui suivent ressemblent à une descente aux enfers.

 

Mais aujourd'hui, Glen est mort. Ne reste que Jane, celle qui a tout subi, qui pourtant n'est jamais partie. Traquée par un policier en quête de vérité et une journaliste sans scrupules, la veuve va-t-elle enfin livrer sa version de l'histoire ? 

 

Ce roman donne tour à tour la parole à la veuve, la journaliste Kate Waters, déjà rencontrée dans La Coupure (en fait, ce roman se situe avant La Coupure dans l’ordre chronologique), au policier Bob Sparkes et à Dawn, la mère de la petite fille. J'en déduis que tous les romans de Madame Barton doivent être construits de la même façon. 

 

Également, tout comme le précèdent, c’est un roman très bien construit, un peu plus difficile à suivre à cause des nombreux flashbacks de l’histoire (demande donc beaucoup plus d’attention), mais terriblement bien écrit et c’est ça qui le sauve.

 

Car, oui, j’ai été un peu déçue. On se lance dans la lecture avec l'espoir qu'on sera floué, trompé.... parce qu'on adore ces polars psychologiques qui vous roulent dans la farine. On attend ce dernier moment quand soudain VLAN, le dénouement vous prend par surprise et vous vous dites mince, j'ai été berné(e) ! Car c’est sûr, tout au long de l’histoire, on pense tout connaître tellement on est intelligent ! Malheureusement pour La Coupure, il ne se passe rien et l’histoire se termine comme elle a commencé. Aucune surprise et on a envie de réclamer son argent.

 

Ceci dit, cela n’enlève rien au plaisir de la lecture et au fait que j’ai passé de bonnes soirées avec mon bouquin. Mais je reste sur ma faim et je suis, de ce fait, ravie d’avoir commencé par le deuxième roman de Madame Barton car, du coup, je sais qu’elle peut mieux faire. Et cela ne m’a pas empêché de commencer la lecture du troisième. Et cette fois-ci, je l’attends ce fichu VLAN de dernier chapitre !!

 

Publié dans Au fil des pages

Partager cet article
Repost0

Les bouchées doubles

Publié le par Fille Ainée

Il devait, à l’origine, être prêt pour le départ à l’université de Grand Nain, et puis, impossible de vous dire ce qui s’est passé entretemps mais trois ans plus tard, cet ouvrage a peu progressé et dans quelques mois mon Nain termine ses études. Ce qui ne me rajeunit guère !

 

 

Les bouchées doubles

J’ai donc pris la décision de terminer mon quilt coûte que coûte. Le dernier bloc date de novembre 2015 ICI, c’est-à-dire 7 mois avant le départ de Grand Nain. Que les années passent vite !

Les bouchées doubles

Pour rattraper mon grand retard et me faire pardonner, je vous présente Harriet Homebody et son cottage si chic.

Les bouchées doubles

Et comme il faut aller encore plus vite que mon ombre, voici Angela.

Les bouchées doubles

J'avoue que j'aime beaucoup la tête du canin !

Les bouchées doubles

Cet ouvrage doit impérativement être terminé avant la fin du mois pour que je puisse ensuite le faire matelasser et l'emmener avec moi, dans mes valises, aux vacances de Pâques. Alors, je fends la bise...

Publié dans An Angel's Story, Patchwork

Partager cet article
Repost0