Lisons...
« La voleuse de livres » est une fiction dans laquelle il est question d’une fillette, de mots, d’un accordéoniste, d’allemands fanatiques, d’un boxeur juif, et de vols. Le tout narré par la Mort !
En 1939, la folie des hommes contraint la Mort à travailler sans relâche. Lasse de son labeur, Elle doit cependant continuer à cueillir l’âme de ceux dont l’heure est venue. C’est en venant récupérer une petite âme dans un train que la Mort croise Liesel, une petite fille de 9 ans. Son frère vient de mourir alors qu’ils partaient vers leur famille d’adoption ; leur mère ne pouvant plus subvenir à leurs besoins.
C'est lors de l’enterrement de son petit frère que Liesel vole son premier livre, un «manuel de fossoyeur» qui tombe de la poche d’un apprenti. Mais elle ne sait pas lire et se raccroche à ce livre car c’est la dernière chose qui lui rappelle son frère. Et puis peu à peu, la fillette apprend à lire, les mots prennent une importance extraordinaire et sa passion pour les livres la conduit à s’approprier de manière frauduleuse d’autres ouvrages qui l’accompagneront au fil de sa vie et lui permettront de « supporter » et de comprendre ce qui se passe autour d’elle. Cette histoire s’inscrit dans une Allemagne en pleine guerre, engagée dans un conflit et une idéologie que certains ne partagent pas forcément.
Ce roman est loin d’être sombre, c’est plutôt une histoire émouvante contée par un narrateur peu ordinaire qui se prend d’affection pour une petite fille évoluant dans un contexte de folie.
J’avoue que j’ai eu, pour commencer, un peu de mal à m’impliquer dans l’histoire. Le style de l’auteur est assez particulier, il joue souvent avec le lecteur, allant quelques fois jusqu'à lui raconter la fin de l’histoire avant même d’en connaître vraiment le début. Mais une fois que vous aurez dépassé les premiers chapitres, vous vous trouverez vite comme moi, dans l’incapacité de le poser, ce qui, comme moi, vous donnera de belles cernes sous les yeux le lendemain matin !!