Tu sais ou tu sau –rien ?
Aujourd’hui, je vous emmène à Malacca - ville qui a donné le nom au détroit qui sépare la Malaisie de l'Indonésie et qu'empruntent tous les bateaux navigant entre l'Europe et la Chine. Cet ancien comptoir portugais, sur lequel les Hollandais ont ensuite mis la main, a fini sous régime britannique. Il faut dire que les enjeux étaient énormes et le commerce d’épices très lucratif.
Malacca est une oasis culturelle, riche d'un passé colonial. De son histoire tumultueuse subsistent de nombreux styles architecturaux et une culture particulière. Les petites rues font penser à Macau,
les rives du fleuve à Singapour
et les bâtiments qui servaient à l’administration du commerce maritime sont d’influence hollandaise. Le tout servi avec une petite sauce exotique.
Mais le clou de la visite a été pour nous le restaurant en bord de fleuve dans lequel nous avons déjeuné. Non seulement les plats étaient délicieux mais le spectacle inhabituel. Car figurez-vous qu’à nos pieds se baignaient des varans énormes. Cet « petite bête » peut atteindre 3 mètres de long et peser jusqu'à 60 kgs. Les varans sont semi aquatiques et carnivores.
Lorsqu’ils nagent, c’est sans les bras, car c'est avec leur queue qu’ils se dirigent.
Et regardez-moi cette langue. On dirait celle d’un serpent !
Un p'tit plongeon, ca vous tente ?