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broderie en folie

Recouvrons notre pain quotidien

Publié le par Fille Ainée

Je suis en train de vider mes caisses. Parce que figurez-vous, l’Homme et moi, sommes sur un grand projet dont je vous reparlerai dans quelques semaines. Il m’a donc demandé de faire du vide dans l’Atelier. Et en même temps, je redécouvre des trucs que j’avais complètement oubliés. Comme des petites grilles de points de croix, comme celle-là.


 

Recouvrons notre pain quotidien

Cela faisait une éternité que je n’avais pas aligné trois points sur une toile et c’est en partie du au fait que j’ai la vue qui baisse. Je ne désespère pas de terminer certains ouvrages laissés en plan surtout que j’ai réussi à me dénicher des lunettes loupe. Ça devrait tout changer. Sauf que, les ouvrages en question sont en France et que je suis coincée sous mes Tropiques tropicales. Ils devront donc encore attendre.

 

 

Recouvrons notre pain quotidien

Sauf cette petite grille retrouvée au fond d’un carton. Elle m’avait été offerte suite à un concours organisé par un club de broderie en 2013 et pour lequel j’avais créé un ouvrage sur le thème de la gourmandise ICI. Ouvrage créé de toute pièce par mes soins mais qui malheureusement n’avait pas remporté de prix. Cette grille de consolation m’avait un peu déçue car j’avais passé de longues heures à travailler sur mon ouvrage inédit alors que les trois gagnantes s’étaient contentées d’acheter des grilles dans le commerce, en s’appliquant à ne pas en changer une seule couleur. Dégoutée.

 

Du coup, j’ai ressorti cette grille, récupéré une serviette en lin achetée chez le Suédois et je me suis remise à broder avec mes lunettes grossissantes. Elles ont littéralement changé ma vie !! Je vois tout !!

 

Recouvrons notre pain quotidien

Pour donner un peu de poids à ma serviette et éviter qu’elle ne s’envole, j’ai enfilé des perles. Là aussi, cela faisait une éternité. J’ai suivi un tuto que vous trouverez LA.

 

 

Recouvrons notre pain quotidien
Recouvrons notre pain quotidien

Il ne nous reste plus qu’à manger du pain maintenant. Ce qui n’est pas chose facile sous nos climats humides. Oubliez les baguettes croustillantes !

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Mon armoire à linge

Publié le par Fille Ainée

Mon armoire à linge

Cela a toujours été mon rêve : une armoire à linge qui, dès qu’on ouvre les portes, dégage des senteurs de lavande et de coton frais.

 

Ma première armoire était un truc monumental autour duquel on avait construit un mur sans la déplacer. Il a bien entendu fallu que j’abandonne l’idée d’emporter cette armoire avec moi et j’ai dû la laisser sur place au moment du déménagement.

 

Ma deuxième armoire a été chinée chez un brocanteur et comme je n’aimais pas vraiment sa couleur d’origine, je l’ai repeinte en blanc. Mais lors du lessivage préalable, une des portes s’est gondolée et depuis mon armoire ne ferme pas si bien.

 

Je ne désespère donc pas, un jour, de trouver mon bonheur parfait. En attendant, je me contente de celle-ci. Elle penche un peu sur le côté mais comme personne n’est parfait, cela ne me dérange absolument pas.


 

Mon armoire à linge
Mon armoire à linge

Pour réaliser ce tableau textile, je me suis très franchement inspirée du travail d’Helen Newton, que j’avais déjà présenté dans un article précédent ICI. Les couleurs d’origine étant un peu fades, j’y ai rajouté ma touche personnelle et j’ai complété avec quelques éléments glanés sur d’autres ouvrages pour que mon tableau tienne dans son cadre.

Mon armoire à linge

Publié dans Broderie en folie

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Copycat !

Publié le par Fille Ainée

Copycat !

Coupable ! Oui, je suis coupable de plagiat, moi aussi. Mais quand c’est beau et que ça rend heureux pourquoi s’en priver ?

 

J’admire les broderies à la machine en free motion d’Helen Newton. Alors quand elle, aussi, s’approprie duTilda, ça devient de la guimauve pour les yeux.

 

J’ai sorti les perles, les paillettes et les flonflons. Et comme il traînait un petit cadre vide dans mes tiroirs…

 

 

Copycat !

Si vous aussi la broderie à la machine vous tente, allez voir ICI, chez Lily Blossom, la boutique Etsy d'Helen Newton

Moi, je vais passer au confessional pour essayer de me faire pardonner cet acte de piraterie... C'est pas gagné d'avance !

Copycat !

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Joindre l’utile à l’agréable

Publié le par Fille Ainée

Voici quelques temps que ma boutique préférée me fait les yeux doux pour que je vienne y donner des cours. Imaginez le frétillement !!! Imaginez-moi donner des cours de broderie dans une boutique remplie de tissus Tilda. Monsieur 3xrien en a des bouffées de chaleur. Moi aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Je pense qu’il en vient à regretter de ne pas avoir mis de limite de dépense sur ma plastique.

 

Comme il me fallait un prototype pour attirer le chaland et que je refusais de faire de l’inutile qui atterrirait inévitablement dans un tiroir, j’ai fait fonctionner mes cellules grises en déperdition et j’ai pondu ceci : un petit sac de courses pliable à glisser dans son sac.

 

Joindre l’utile à l’agréable

Le principe est simple et, en ces temps de réchauffement climatique et d’anti gaspillage, rien de mieux pour remplacer les vilains sacs plastiques. Une fois plié, mon sac a la taille d’un petit calepin.

 

Joindre l’utile à l’agréable
Joindre l’utile à l’agréable

Afin de montrer le plus de points possibles, j’ai brodé aux points de tige, avant, nœud, lancé, poste, chaînette et fougère.

Joindre l’utile à l’agréable
Joindre l’utile à l’agréable

L’abeille et la coccinelle ont été montées sur un petit rond en plastique bombé autour duquel on fronce un cercle de tissu et que l’on coud ensuite sur le fond. Je ne connaissais pas et comme une nouille, j’ai totalement oublié de prendre une photo avant pour vous montrer à quoi ça ressemble. Une sorte de lentille de contact dure en fait.

 

 

Joindre l’utile à l’agréable
Joindre l’utile à l’agréable

J’espère que mon prototype plaira à la clientèle ! Les premiers cours commencent dans quinze jours et si, par le plus heureux des hasards, vous voyez passer quelques ouvrages aux couleurs Tilda ces mois prochains, je compte sur votre discrétion.

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C’en est fini des Le Guennec !

Publié le par Fille Ainée

Ah, cet arbre généalogique a un peu pris racine mais je ne pouvais pas vous laisser finir l’année sans achever son histoire !

 

Je vous avais raconté, il y a quelques semaines, la branche des Le Guennec. Il ne me reste plus qu’à vous présenter la troisième génération. Le résultat d’une fusion passionnelle entre Marie Ploubalay et Brendan Le Guennec. Et qu’est-ce qu’ils en sont fiers de ces marmots ! Ou plutôt, des « marmottes », parce qu’il n’y a que des filles. On nage dans le rose.

 

Les grands-parents, de chaque côté, en sont devenus gagas. Ils les ont couvertes de cadeaux, ces gamines. Depuis le début. Alors bien entendu, ça a failli mettre la zizanie dans l’harmonie familiale.

 

C’en est fini des Le Guennec !

Toute petite, Marie la Bigleuse (à ne pas confondre avec sa mère, mais comme on manquait sérieusement d’inspiration le jour de sa naissance, son père n’a rien su trouver d’autre !) a parfaitement compris qu’elle était la prunelle des yeux de son père. Et elle lui en fait voir de belles.

C’en est fini des Le Guennec !

Une vraie peste et pourtant on lui donnerait le bon Dieu sans confession. 

 

C’en est fini des Le Guennec !

Sa petite sœur, Albina, quant à elle, est un heureux accident. On ne l’attendait plus.

C’en est fini des Le Guennec !

C’est pendant un séjour en Espagne, après trois Margarita, et affublé d’un sombrero que le Brendan a voulu faire Tarzan accroché au lustre de leur location de vacances, ce qui a beaucoup fait rire la Marie qui n’a rien vu venir !

 

 

C’en est fini des Le Guennec !

Mais le plus attachant dans toute cette histoire c’est Toutouasamemere, le caniche d’origine égyptienne que les filles ont reçu un Noël. Une bien belle bête qui se prête volontiers aux toilettages fréquents qu’on lui fait subir.

C’en est fini des Le Guennec !

Comme ce chien fait vraiment partie de la famille, je n’ai pas hésité à le faire figurer sur mon tableau de chasse de famille.

C’en est fini des Le Guennec !

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Bretagne, ton univers impitoyaaaable…

Publié le par Fille Ainée

Cela ne vous rappelle pas Dallas ? Et bien chez les Ploubalay, c’est tout comme ! La semaine dernière, je vous ai présenté Céleste, Yvon et Marie Ploubalay et aujourd’hui, nous passons à la belle-famille, les Le Guennec.

 

Je vous avais quitté en ménageant le suspens et en vous parlant du départ de la Marie pour la ville, faire ses études, et échapper ainsi à l’enfer impitoyable de l’épicerie familiale.

 

Et bien la Marie, elle est super contente de son choix car figurez-vous, c’est là-bas qu’elle croise Brendan Le Guennec, un soir à la sortie des cours. Il passe là, par hasard, et ce sont des effluves musqués d’eau de toilette qui font relever la tête de Marie.

 

Bretagne, ton univers impitoyaaaable…

Ah ce parfum d’algues séchées et de hareng saur, ça lui manquait finalement à la Marie ! Elle se serait crue au port, à attendre le retour des chaluts à marée basse, pendant le crachin ! Ce soir là, elle aurait pu lui sauter au cou tellement elle avait le mal du pays mais elle se contente de l’inviter prendre un café. Et depuis, ils ne se quittent plus. Et, pour lui faire plaisir, Brendan ne change jamais d’eau de toilette et prend très peu de douches.

 

Brendan, c’est un poète, un rêveur, et si la Marie ne l’avait pas alpagué ce soir là, il aurait bien pu passer son chemin sans la voir. Tellement il est dans la lune, tellement il est myope ! Et c’eût été dommage quand même.

 

Bretagne, ton univers impitoyaaaable…

Un peu bohème, les choses matérielles de la vie lui importent peu. D’ailleurs avant de rencontrer la Marie, il avait l’intention de partir vivre dans un kibboutz, au fin fond de la Porte de Clignancourt, à deux pas du périphérique. Mais le destin en décide autrement.

 

Une fois les études de la Marie terminées, ils rentrent tous les deux au pays, Brendan se coupe les cheveux (un peu), la barbe (pas beaucoup) et il lance une petite entreprise d’élevage de wakame breton – algues qui, on le dit et il y croit, contribuent à développer le QI des moules. D’ailleurs, pour le prouver, Brendan en consomme d’énormes quantités afin de se donner toutes les chances de gagner à ce jeu télévisé qu’il regarde tous les jours et auquel il vient de s’inscrire.  

 

C’est d’ailleurs un truc qui fait hurler de rire son père, Yaël Le Guennec ! Il se demande comment il a fait pour produire un rejeton pareil. Un fils unique qu’il destinait à de grandes choses mais qui, très tôt, refuse le carcan familial.

 

Bretagne, ton univers impitoyaaaable…

Il sait, lui, Yaël Le Guennec, que le wakame sera de courte durée – il l’a d’ailleurs bien dit à la Nolwenn – mais personne ne veut l’écouter. Tous les matins, il part chercher Les Echos (pas ceux de la mode, les autres !) au bureau de tabac du coin. Et c’est devant son café et son verre de gniole qu’il épluche assidûment la section « capital finance » et souligne à grands coups de surligneur rageurs les investissements qui lui paraissent les plus sages. Pas besoin de participer à un jeu télévisé pour gagner !

 

Bretagne, ton univers impitoyaaaable…

La Nolwenn le laisse parler. Elle sait que depuis son départ à la retraite, son mari trouve le temps long. Il avait bien commencé le crochet mais s’est vite lassé. Pas son truc, lui a t-il dit. Il est ensuite passé aux pâtés de sable mais depuis que la mer a détruit son dernier projet architectural de grande envergure, le Yaël a lâché sa pelle et son râteau. Il ne lui reste plus que le club de tarot qui se réunit tous les mercredis mais là encore, il y a de l’eau dans le gaz.

 

Alors elle le chouchoute. Elle passe des heures en cuisine à lui mijoter des petits plats, chauffe l’intérieur de ses charentaises avec des petits sacs amoureusement remplis de noyaux de cerise et repasse ses mouchoirs. La Nolwenn, elle sait y faire pour lui remonter le moral… et pourtant !

 

Leur rencontre n’est pas banale !

 

Jeune, on ne peut pas dire que la Nolwenn eut été un modèle de beauté et elle s’était résignée à rester vieille fille. Ses parents, las de sa mine dépitée, décidèrent alors de l’inscrire sur Mystic, le site breton de rencontre de la région.

 

Bretagne, ton univers impitoyaaaable…

Si Finder avait, alors, existé, le pauvre Yaël s’en serait peut-être mieux tiré ! Seulement voilà, le photographe de l’agence est un tel génie (d’ailleurs il perd un peu son temps dans ce trou perdu) que le Yaël – Tanguy Quine 37 - flashe immédiatement sur le profil de Marie Nière 53, 36 ans, cherche homme sérieux pour relation stable et durable.

 

Ils se donnent rendez-vous à la foire de Saint Beurk, dans le Tunnel de l’Amour que tient le cousin du Yaël. Dans l’obscurité, le Yaël doit avouer qu’il ne regarde pas de très près cette Marie Nière 53 mais quand ils sortent, il se fait prendre la main sous sa jupe. Dans l’impossibilité de se dépêtrer de cette situation compromettante, il est contraint d’épouser la Nolwenn sous peine de s’exposer aux foudres du cousin craignant une mauvaise publicité. Le temps de dire ouf, ce fut fait !

 

 

Bretagne, ton univers impitoyaaaable…

Au final, du moment qu’elle lui fiche la paix et lui réchauffe ses charentaises, le Yaël est content. Et ce qui le réjouie le plus dans tout ça, ce sont ses petits enfants…

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Pourquoi s’en priver ?

Publié le par Fille Ainée

Pourquoi s’en priver ?

Comme je vous l’avais déjà avoué ICI, les broderies à la machine d’Helen Newton me font battre le cœur. Et c’est donc sans vergogne que je persiste et signe cette deuxième copie :

Pourquoi s’en priver ?

Ça fait quand même beaucoup de points de nœud !

Pourquoi s’en priver ?

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Dans la famille Ploubalay, je veux…

Publié le par Fille Ainée

Le père, la mère et la fille !

 

Aujourd’hui, je vous présente mon arbre généalogique. Ou plutôt une partie. Un petit projet débuté en binôme avec Moutie, lors de mon dernier passage chez elle. Nous nous sommes aperçues que nous avions épinglé la même chose sur nos Sites de Perdition et du coup, comme nous avions du temps devant nous, c’est en pouffant de rire que nous avons brodé.

 

Pour son projet que vous pouvez voir ICI, Moutie a utilisé des cercles à broder qui traînaient dans ses placards. Je pensais la suivre mais je me suis aperçue que même sous mes Tropiques, ces derniers étaient un peu trop chers pour mettre mon ouvrage à exécution ; il m’en faut 9. J’ai donc déniché, dans ma boutique de travaux manuels, des ronds en bois sur lesquels j’ai collé une épaisseur de molleton.

 

Attention, avant de commencer, je tiens à préciser que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite !

 

Mon arbre se compose de 9 membres issus de deux familles bretonnes. Aujourd’hui, je vous présente les Ploubalay.

 

Les Ploubalay sont des gens simples, modestes avec des valeurs humaines extraordinaires. C’est une famille sur laquelle vous pouvez compter dans les moments difficiles. Surtout Yvon, le grand-père :

 

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Dernier d’une fratrie de six garçons, le jeune Yvon se bat très tôt pour se faire une place dans cette famille bruyante de marins pêcheurs. Elevé à la dure par une mère alcoolique et un père absent, l’Yvon devient très vite un petit garçon débrouillard et magouilleur. Chahuté à l’école pour sa petite taille (ils sont nuls ces gosses !), l’Yvon décide très tôt de quitter les bancs de l’école où il s’ennuie à mourir pour apprendre le métier, avec le père, sur le chalut. Ce n’est pas une vie facile tous les jours mais au moins les poissons ne savent pas ricaner.

 

En grandissant, l’Yvon devient un homme franc, honnête, qui ne mâche pas ses mots. Attention, personne, je dis bien personne, n’ose contredire l’Yvon ! Surtout après une bolée de cidre.

 

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Alors qu’il vient juste d’avoir 20 ans, il remporte le gros lot ! La Céleste vient lui taper dans l’œil au bal des marins pêcheurs. Il en reste tout nouille devient cette grande fille extravertie dont les parents viennent juste de reprendre l’épicerie du village.

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Elle est venue avec sa copine, la Céleste, passer la soirée à danser le twist. L’Yvon, lui, ne sait pas danser. Il faut dire que ça ne lui sert pas à grand chose pour attraper les crabes mais en la voyant se dandiner avec sa copine sur la piste, il se prend des airs de Travolta (qui n’est pas encore né à cette époque, vous vous en doutez). Et c’est sa façon bien à lui de se tortiller devant l’orchestre qui attire l’attention de la Céleste. Et elle n’en revient pas !

 

Elle vient de la ville, voyez-vous, elle a des valeurs, une éducation et surtout elle a passé des heures chez Madame Tadeupiedanlmemesabot à perfectionner ses déhanchés. Alors, de voir, là, soudain, ce petit énergumène faire un hachis de Let’s Twist Again, elle ne peut se retenir d’éclater de rire. Et l’Yvon le sait bien, une fille qui rit, c’est une fille dans son lit !

 

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Sauf que ce soir là, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Pour se donner du courage, l’Yvon abuse de la bolée de cidre à 5% et tombe dans un coma éthylique, dans un coin du dancing. Il se réveille le lendemain avec un torticolis qui lui donne beaucoup de peine surtout pour relever les paniers de homards. Et puis lui qui n’a jamais le mal de mer, pour une raison qu’il ne s’explique toujours pas, donne à manger aux poissons, par-dessus bord. Pas sûr que ces derniers aient apprécié ces relents de cidre à 5%. Remarquez à ce stade là, l’alcool avait du s’évaporer !

 

Heureusement, la vie est bien faite et très rapidement, l’Yvon trouve un stratagème de ouf pour aller faire le coq devient l’objet de sa convoitise. Il profite d’un moment de liberté pour aller s’acheter une boîte de thon (un comble pour un marin pêcheur !) car il sait que la Céleste sert les clients derrière le comptoir ce jour-là. Comme il sait faire le pitre, il la fait rire et – nous passerons sur les détails car ce blog est un blog familial – l’Yvon et la Céleste accueille la Marie !

 

Une malédiction pour un marin pêcheur d’appeler sa fille Marie alors que sa femme se prénomme Céleste (pour ceux/celles qui ne connaissent pas le mystère du Mary Céleste cliquez LA pour avoir l’air moins bête !) mais il n’a pas eu beaucoup le choix. En effet, le jour de la naissance de son rejeton, il était en mer et c’est Belle-Maman qui est allée déclarer la naissance de la crevette. Et Belle-Maman, l’Yvon – même après une bolée de cidre – il l’évite ! 

 

 

Dans la famille Ploubalay, je veux…

La Marie, c’est la prunelle des yeux de son père. Il lui passe tout. Un peu chieuse au début, elle s’est rudement arrangée en grandissant. Gamine intelligente, astucieuse, elle décide très vite, pour éviter de se retrouver derrière le comptoir de l’épicerie familiale, de partir faire ses études à la ville. Ce sera le tournant de sa vie ! Mais ça, c’est une autre histoire. Une que je vous raconterai la semaine prochaine !

Dans la famille Ploubalay, je veux…

Notre source d'inspiration, Moutie et moi, se trouve ICI. Des petits tableaux réalisés par Ana Carolina et qu'elle a surnommés Anacardia Dolls

Publié dans Broderie en folie

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Toujours entre deux valises !

Publié le par Fille Ainée

Mon dada en ce moment, c’est la broderie à la machine. J’adoooooore tous ces petits points noirs qui soulignent les contours. Il suffit juste de trouver l’inspiration. C’est une création d’Helen Newton qui a attiré mon attention récemment mais vendue à plus de 90 euros sur Etsy, j’ai bien failli m’étrangler !

Toujours entre deux valises !

Remarquez, je ne lui souhaite que du bonheur à cette dame et si elle réussit à vendre ses ouvrages à ce prix là tant mieux, mais d’un autre côté, la tentation pousse également à la trahison. Parce que, vois-tu Helen, moi aussi je sais piquer à la machine, et pour bien moins que ça ! Donc tu t’exposes au plagiat éhonté avec un truc pareil !

 

 

Toujours entre deux valises !

Mea Culpa, oui, j’ai copié. C’était trop tentant. Mais je l’assume totalement et je n’hésite pas à citer mes sources.

J’ai tout de même apporté ma touche personnelle en personnalisant ce petit tableau. Les étiquettes des valises retracent le parcours de vie des 3xrien. Notez que je n’ai pas écrit Londres mais UK et j’espère que Monsieur 3xrien ne m’en voudra pas ; ça prenait vraiment trop de place sur une si petite étiquette !

Toujours entre deux valises !
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J’ai la boule !

Publié le par Fille Ainée

Quand ça commence à sentir le sapin...

J’ai la boule !

La grille est vendue ICI

J’ai la boule !

Une fois brodée, il ne vous reste plus qu'à suivre le tuto ci-dessous (vous n'êtes pas obligé(e) de vous déguiser en renne pour l'occasion !) pour réaliser votre boule de Noël.

J'ai choisi de ne pas transpercer ma boule pour faire passer l'attache mais je me suis contentée de coller un rond de feutrine au pistolet à colle. Pourquoi se compliquer la vie ?

Si cette année, c'est Noël petit budget, il existe des tas de grilles gratuites sur le Net pour obtenir le même résultat. 

 

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