Des fins fonds de l'océan...
Gros coup de mou ces derniers temps ! Il y a des jours où je n’en vois pas la fin de cette pandémie et vu ce qui se passe en ce moment en Europe avec la résurgence des cas, je ne serais pas surprise si la Malaisie prenait la décision, en fin de mois, de continuer à garder ses frontières fermées.
Ce n’est quand même pas compliqué de garder ses distances et de porter un masque ? Et ne me dites pas que c’est parce qu’il fait trop chaud.
Ca fait 8 mois que je n’ai pas vu mes Nains et que j’ai dit à bientôt en vitesse à Moutie sur un quai de gare. Nous avons maintenant renoncé à rentrer pour les fêtes de Noël et j’attends sincèrement l’année 2021 pour tout reprendre à zéro. On efface tout et on recommence !
Pour tromper l’attente, je me consacre avec assiduité à la confection de merdouilles totalement inutiles. Dans la catégorie des trucs purement décoratifs et qui ne servent à rien, je frappe fort et je m’attribue un Oscar. Parce que figurez-vous que pour réaliser mes merdouilles, j’ai suivi un tuto crochet en russe, sous-titré en briton. Du jamais vu ! Moi, la quiche en crochet ! Et attention, ce ne sont toujours pas des napperons. Je tiens la promesse faite à Monsieur 3xrien.
J’ai tout d’abord commencé avec une conque, c’est-à-dire le plus compliqué des deux projets mollusqueux. Allez comprendre ! Parce que j’aimais la forme, parce que ça me rappelait les vacances, parce que c’était différent des napperons.
Une fois terminé mon coquillage et quand même relativement fière de moi, je suis passée à un nautile. C’est un projet tout simple mais tout aussi amusant à réaliser.
Le seul petit souci rencontré en fin de réalisation a été que mon coton était trop mou et qu’il ne gardait pas sa forme. I fallait que j’amidonne mes mollusques. Après quelques petites recherches, j’ai découvert qu’il me suffisait simplement de diluer de la maïzena dans de l’eau, d’épaissir mon mélange et de tremper mes coquillages dans ma concoction. Monsieur Moutie y est même allé de sa contribution en me conseillant également l’amidon de pomme de terre ou l’eau de riz. Décidément, quelle affaire familiale ! Poissonniers de père en fille !!
Le hic, c’est que j’ai fait tremper mes coquillages un jour où le temps était maussade et que le lendemain, non seulement ils n’étaient pas secs mais ils avaient jaunis et dégageaient une légère odeur de marée. Du coup, je les ai mis à rincer à la machine à laver et miracle… la température de l’eau a rétréci les fibres et mes coquillages sont ressortis bien fermes de leur cycle de lavage.
J’ai ensuite pris quelques jours pour trouver une utilité à mes mollusques, non sans avoir demandé à plusieurs reprises à Monsieur 3xrien s’il validait mon projet décoratif. Sa première réaction a été un immense fou rire (j’aurais au moins eu le mérite de divertir les troupes) et puis d’un air condescendant, il a approuvé. Qu’est-ce que c’est difficile d’être un génie dans ce monde de brutes !
Si vous aussi vous désirez vous lancer…
Si cela peut aider certaines d'entres vous, vous pouvez trouver sur ce blog ICI les explications en français pour un fossile qui ressemble fortement au nautile. Et profitez-en pour cliquer sur le lien des moules frites de la braderie de Lille, elles sont bluffantes !