All the light we cannot see
Il y a des livres que l’on a envie de lire d’une traite mais une fois terminés on regrette de les avoir lus si vite. Et c’est le cas de « All the light we cannot see »
Nous sommes en 1942. Marie-Laure vit avec son père, à Paris, près du Musée d’Histoire Naturelle dans lequel il travaille comme « Maître des 1 000 serrures ». A l’âge de 6 ans, Marie-Laure perd la vue et son père lui construit une magnifique miniature de son quartier afin qu’elle puisse mémoriser son chemin. Mais alors qu’elle a douze ans, les Nazis occupent Paris et le père et la fille prennent la fuite pour se réfugier à Saint-Malo, où vit en reclus le grand-oncle de Marie-Laure, dans une grande maison près de la mer. Avec eux, ils emportent ce qui pourrait bien être le diamant le plus précieux et surtout le plus dangereux du musée.
Dans une ville minière en Allemagne, un orphelin, Werner, grandit avec sa sœur. Une radio primitive trouvée dans la rue leur seul jouet. Werner devient expert à construire et réparer ces nouveaux instruments cruciaux dans cette époque troublée. Un talent qui lui vaut une place au sein des Jeunesses Hitlériennes, académie où la brutalité fait partie du quotidien. Une mission pour traquer les résistants le jette dans le chaos de la guerre. De plus en plus conscient du coût humain de son intelligence, Werner s’enfonce dans les horreurs des combats pour finalement arriver à Saint-Malo, où son chemin croise celui de Marie-Laure.
« All the Light we cannot see » est constitué de petits chapitres, la plupart d’entres eux faisant moins de 5 pages, alternant les personnages de l’histoire. Le titre du livre donne tout son sens au style d’Anthony Doerr : formel et élégant, direct mais également poétique. On se régale de ses métaphores. Pour la première fois, je n’ai pas regretté mes nuits d’insomnie du au décalage horaire.
Ce roman n’a malheureusement pas été traduit en français mais trois autres des œuvres de Doerr le sont. Faites-vous plaisir !