Osons rêver !
Chaque année, je me dis “je le fais” et chaque année, je trouve toutes les excuses possibles et imaginables pour faire marche arrière et restée confortablement cachée dans mon Atelier. Et bien, c’est terminé !
C’est une vidéo envoyée par Cathy qui m’a servie de grand coup de pied au derrière et qui m’a enfin décidée à me lancer à vendre mes bricolos au prochain marché de Noël de l’école des Nains.
D’abord, regardons cette vidéo. Comme elle est en briton, je en vous traduis les grandes lignes.
Ca commence par notre chemin de vie. Aujourd'hui, nous sommes dans le présent. Mais quand il s’agit du futur et de cette question vitale (sorte de question absolument bête que l’on vous pose en entretien d’embauche du style "où vous voyez-vous dans 5 ans" – et ne répondez surtout pas « à votre place ») la réponse est en général, « je ne sais pas », « je n’en ai aucune idée ». Mais par contre, nous avons tous une idée très claire de ce que l’on ne veut pas devenir.
Dès le plus jeune âge, on nous serine que croire en soi-même est un signe d’arrogance, qu’il faut cesser de rêver et travailler dur. Et bien non justement. Pour réaliser ses objectifs, il faut rêver à ce que l’on veut faire. Tout dépend de ce en quoi l’on croit.
Pour ce faire, il faut comprendre plusieurs concepts. Commençons par celui de la zone de confort. Nous évoluons dans un environnement que nous contrôlons. Un environnement constitué de choses plaisantes ou non mais qui arrivent sans surprise. Que ce soit les embouteillages pour aller travailler ou un patron irascible. Un environnement qui nous est familier. Nos habitudes, notre routine, nos compétences et notre attitude font toutes parties de notre zone de confort.
Il existe ensuite la zone d’apprentissage. Nous quittons la zone de confort pour entrer dans la zone d’apprentissage afin d’élargir nos horizons. C’est dans cette nouvelle zone que nous apprenons une nouvelle langue, voyageons, apprenons à connaître d’autres cultures. C’est une zone pour apprendre, observer et expérimenter. Il y a des gens qui s’éclatent dans cette zone mais, pour d’autres par contre, c’est une zone qui fait peur et pour l’éviter ils se consignent à leur zone de confort. Pour ces gens là, quitter leur zone de confort est considéré comme dangereux.
Au-delà de la zone d’apprentissage, se trouve la zone de panique également appelée la zone de l’inexpérience. Ceux qui refusent que vous entriez dans cette zone sont en général ceux qui ne quittent jamais leur zone de confort. Ceux qui vous disent « mais si quelque chose tournait mal ? ». Un peu comme les premiers explorateurs qui pensaient que la terre était plate et refusaient de s’éloigner de la côte. Mais si au contraire, cette zone permettait d’avancer ?
Dans ce cas, la zone de panique devient la zone magique. La zone dans laquelle des choses fantastiques se produisent. Des choses que vous ne connaissez pas encore car vous n’avez jamais essayé. C’est la grande zone du défi !
Certains pensent que s’ils entrent dans la zone de panique, ils ne pourront revenir en arrière. Que leur zone de confort disparaît. Faux ! Cette zone de panique permet d’élargir les zones de confort et d’apprentissage. Le changement ne représente pas la perte de vos acquis mais un ajout. C’est un développement. Ce n’est pas la peur de l’inconnu qui se manifeste mais la peur de perdre de ce que nous avons et pire encore de ce que nous sommes.
Il faut ensuite prendre en considération la tension émotionnelle et la tension créative qui sont deux tensions conflictuelles. La tension émotionnelle nous tire vers la zone de confort et la tension créative nous pousse vers l’avant. Mais pour progresser il faut que notre motivation sorte victorieuse de ce combat contre nos peurs. Peur de ce que peuvent dire les autres, peur de l’échec et du ridicule.
Comment atteindre son but ? Il faut d’abord croire en soi-même. Nous sommes la star de notre propre vie. Contrôler nos peurs pour faire grandir notre estime de soi.
Derniers conseils : soyons patients au niveau de nos rêves, confiants dans nos objectifs, persévérants et surtout restons positifs.
Osons rêver !
J’ai regardé cette vidéo plusieurs fois et à chaque fois, je me suis dite « mais c’est bien sûr ». Il est fort probable que je vais avoir quelques moments de flottement mais ce qui est important c’est le soutien de mes Nains et de Monsieur 3xrien. Et même si je me prends une gamelle et que je rentre à la maison avec un plein stock, au moins j’aurai tenté le coup et je n’aurai pas besoin d’inventer d’excuses pour le prochain marché.
Donc premier prototype venant directement de chez Modern and Vintage, ICI, qui d’ailleurs le vendent hors de prix.
Une pochette pour le téléphone de la T'ite Pomme.
Demain, je passe au format tablette. Mais ma version à moi cette fois-ci.