Viens voir mon p’tit tas d’cailloux !
Nouvelle petite promenade hier. Nous avons entassé les Nains dans mon char à filles, direction Gordes.
Arrêt en route à Venasque pour admirer un des plus beaux villages de France.
Puis Gordes pour pause déjeuner. Tous les parkings sont payants ; ça sent le jmenfouplenlapoche à plein nez. Comme nous en avions assez des restaurants à l’escroque, nous avons soigneusement fait trois tours de place pour finalement nous poser dans la cour d’un petit établissement où nous avons, ma foi, fort bien mangé.
Pour faire passer le tout, petit tour de ville. Attention, chaussez-vous bien car les pierres sont glissantes et la pente est raide. Pour freiner la chute des touristes imprudents, certains habitants ont planté d’énormes cactus dans les fourrés. Aie, aie, aie !
L’objectif de la journée étant le village des Bories, nous avons ensuite pris les petits sentiers qui sillonnent la garrigue pour nous arrêter sur notre tas de cailloux ! Ces petites maisons de campagne, aménagées de façon très rudimentaire et construites sans mortier, uniquement à partir d’un savant empilage de pierres non jointées, servaient d’habitation. Quand on pense que certains y vivaient encore dans les années 70, moi je dis non merci. Impossible de trouver une prise de courant pour brancher ma MAC, dormir à côté des cochons, très peu pour moi et je le mets où mon beurre en plein été pour le conserver ?
Passage obligé à l’Abbaye de Sénanque sur le chemin du retour. Les lavandes ont été coupées, mais la vue est toujours aussi magnifique.
Et enfin, petit détour dans le village du Barroux, perché sur son piton calcaire, où se déroulait la fête médiévale. Nous n’en avons vu que la fin et c’est dommage mais c’est noté dans nos carnets pour l’année prochaine. Danse des chevaliers (que certains avaient oublié), art médiéval, costumes d’époque et concert rock médiéval que nous avons beaucoup apprécié !
Retour légèrement mouvementé et la jeune donzelle surexcitée qui a bien failli se retrouver à 10 mètres plus bas sous le pont, encastrée dans sa poubelle, en voulant doubler l’imbécile en Saab décapotable qui roulait au pas et a trouvé intelligent de se déporter sur la gauche devant moi pour l’empêcher de passer peut remercier son ange gardien. Cascade impressionnante sur le parapet du pont dont elle se serait bien passé ! Je le répète encore et encore : il vaut mieux arriver 15 minutes plus tard chez Mémé Ginette, en vie, et manger sa soupe froide plutôt que de se retrouver dans le lit de la rivière à ressembler à une sardine à la tomate. Mémé Ginette n’a pas d’ouvre-boîte !