Angèle... hic
Ce soir là, c'était book club avec les copines et ne voulant pas arriver les mains vides, je me suis ruée sur mon Site de Perdition pour dénicher une idée rapide à réaliser.
Il allait de soi que ma réalisation porte sur le thème de la Nono et c'est avec grand plaisir que j'ai découvert ce petit ange rustique sur le site de Dutch Blue. Vite à l'Atelier avec un félin et une tasse de thé...
Les instructions pour télécharger le patron sont claires mais la démarche plus laborieuse. Au lieu de télécharger le fichier, je vous conseille plutôt de cliquer droit sur l'image pour l'imprimer.
Le triomphe de l'obsession
Qui n'a jamais eu un coup de foudre pour un vêtement ?
Celles qui me suivent depuis quelques temps savent parfaitement qu'il n'est pas dans mes habitudes d'acheter des patrons. Le Net regorge en effet suffisamment de patrons gratuits. Et bien aujourd'hui n'est pas coutume et je vous présente la jupe éventail de Scoop Patterns.
Je ne saurai expliquer pourquoi cette jupe m'a fait un effet aussi monstre dès que je l'ai vue - sa coupe flatteuse, la simplicité du devant alors que toute l'action se situe au dos, tous ces petits plis ? - mais elle a vite tourné à l'obsession.
J'ai longtemps débattu avec ma conscience sur le réel besoin d'en acquérir le patron et je suis heureuse d'avoir, au final, cédé à la tentation. Justifiant cependant mon achat en prétextant un cadeau de Noël prématuré.
Mon choix de tissu - un velours côtelé léger - a coulé de source dès mon entrée dans la boutique. Vous seriez en droit, certes, de vous poser la question sur la légitimité d'un achat de tissu alors que mes cartons en regorgent mais sachez que d'une, les dits cartons sont en train de flotter en pleine mer dans notre container de déménagement et de deux, ce n'est pas en habitant sous les Tropiques que l'on est tenté de stocker des tissus hivernaux.
Bref, pour en revenir à ce velours, je m'en frottais les mains d'avance. Alas, catastrophe, il n'en restait pas assez sur le rouleau. Moi qui me voyais déjà me ruer dans mon Atelier sitôt rentrée à la maison, me voilà en train de jongler, dans ma tête, avec les centimètres. Et en plus, il avait fallu que je jette mon dévolu sur un tissu à motifs, m'empêchant ainsi de tourner mes pièces de patron pour la coupe ! Qu'importe, c'est à cet instant même que mon entêtement légendaire a pris le dessus me forçant à jeter toute précaution au vent.
Et bien j'en ai bavé ! À un moment donné, il a bien fallu que je me rende à l'evidence que je n'allais pas y arriver même avec la meilleure volonté du monde. Et j'ai bien failli baisser les bras. Mais alors que je me préparais à ranger mon tissu dans la catégorie des "on verra plus tard", lumière s'est faite ! Raccourcissons. Et mon obstination a payé car je ne pense pas que ma jupe m'en ai voulu.
Par contre, le détail qui tue et qui nous ramène toutes à la triste réalité des joies des imprévus du textile : les collants qui collent ! Il aurait peut-être fallu que je rajoute une doublure mais là, ensuite, c'est toute une histoire d'électricité statique qui sournoisement remonte les jupes.
Cette petite imperfection ne gâchera pas mon euphorie couturesque et l'impression d'avoir vaincu la bête.
Au final, la réalisation de cette jupe éventail n'a pas présenté de difficulté autre que ma pénurie de tissu et je pense en refaire d'autres modèles pour les beaux jours.
Chronique d'un chat à neuf vies et d'humains à mille problèmes
Bastos, chat philosophe et vaguement suicidaire semble n'avoir qu'un seul but dans la vie : tester les nerfs de Raymond. Mais heureusement pour tout le monde, Raymond est très mauvais tireur.
Ce roman ne parle évidement pas seulement de l'art de survivre avec élégance mais c'est aussi une plongée dans un joyeux capharnaüm de vies humaines qui s'entrecroisent, s’entrechoquent et finissent par se réparer.
À la suite du décès d'un homme en voiture, c'est toute la vie d'un groupe d'hommes et de femmes qui bascule : un père se rapproche de sa fille, une femme retrouve un père qu'elle ne connaissait pas, des amours naissent, un petit-fils espiègle découvre ses grands-parents... Et sous des aspects rugueux, se cachent de grands coeurs. Les multiples décès sont plutôt bien venus, se font complices de chemins de vie et redressent de nombreux torts.
Ca part parfois dans tous les sens, mais grâce à des chapitres courts et une écriture fluide, on passe d’un événement loufoque à un autre sans jamais lever les yeux du bouquin. Et des événements déjantés, il y en a ! Une lecture tellement agréable qu’on dévore tout d’un trait.
Je l’ai lu en une soirée au coin du feu, entouré de mes propres félins, ces experts en plans diaboliques. Je comprends Raymond, franchement : parfois, on se surprend à rêver d'allumage. Heureusement, mes félins savent que je ne possède pas d’arme.
Bref, un roman drôle, touchant et parfaitement décalé, à lire d’une traite, en câlinant – ou en maudissant – votre boule de poils préférée.
Quelle bande de moutons !
Les températures baissent, les oreilles se rafraîchissent, il faut donc prendre des mesures urgentes !
Sans modèle pour le bandeau mais en ayant une idée quand même assez précise de mon tour de tête, je me suis lancée à partir d'une grille dénichée sur mon Site de Perdition. Je ne sais pas trop d'où elle vient mais il semble que Drops Design en soit à l'origine.
Le motif se tricote sur 42 mailles qui peuvent évidemment se répéter à l'infini. Mon tour de tête a nécessité 126 mailles (donc 3 répétitions) pour une laine qui se tricote avec des aiguilles du 4. Et j'ai tricoté en rond mais rien ne vous oblige à me suivre si vous préférez tricoter à plat et faire une couture discrète pour fermer le cercle.
Pour réaliser ce bandeau hivernal, j'ai employé de la laine acrylique très bon marché, dénichée dans un magasin de jardinage. Qui l'eut cru ?
Je ne suis pas super fan de cette technique de tricot (beaucoup de manoeuvres pour éviter de s'emmêler les pinceaux pelotes) mais au final, je suis assez contente du résultat.