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Médusée !

Publié le par Fille Ainée

Médusée !

Sous l'océan glissent des corps gélatineux,
valsent au gré des courants, gracieux et paresseux.

Médusée !

Quel style, quelle élégance, on dirait qu'ils sont en transe.
En tutus fluorescents, ils sont plein d'assurance.

Médusée !

Mais si par malheur, vous les touchez
un petit choc et vous allez jurer.

 

Médusée !

Ces méduses-ci se laissent facilement admirer
et vous ne risquez pas de vous faire piquer. 

Médusée !

Une idée reprise à partir de mon article ICI mais cette fois-ci sans perle et sans fille de l'air. Le tuto se trouve toujours LA

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Au bord du vide

Publié le par Fille Ainée

Quand la météo fait grise mine et que même les escargots s'entraînent à la brasse coulée, on oublie ses envies bucoliques et on dégaine le mode improvisation créative.

Toutefois, cette opération n'est pas sans danger et il fallu faire preuve d'une grande discrétion au moment de l'infiltration... dans le repaire de l'Homme, son temple, son sanctuaire, son terrain sacré. Interdite d'entrée (surtout en son absence), il faut ruser. 

Une fois dans la place, récupérer une chute de bois qui, on l'espère, n'est pas censée servir pour un projet futur, de la colle à bois et une scie (juré, je l'ai remise à sa place). 

Et dans ma boîte des OKAOU, je retrouve une bobine en bois mise de côté.

Au bord du vide

Un peu d'huile de coude, un peu de sciure, beaucoup de colle et je crée un truc entre art et inutile mais qui, au moins, aura eu le mérite de m'occuper quelques heures. 

Au bord du vide

Mais qui reside donc dans cette minuscule maison perchée sur la colline ? Quel être minuscule, mais vaillant, doté de sacrés mollets pour gravir l'échelle de corde, occupe les lieux ? Je vous laisse en décider. 

Au bord du vide
Au bord du vide
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Miniature en mode majeur

Publié le par Fille Ainée

Miniature en mode majeur

Bienvenue dans une lanterne pas comme les autres !

Ici, on n'éclaire pas, on raconte. 

Vous êtes dans le salon d'une musicienne un brin rêveuse. Pas de doute, elle était là à peine quelques instants plus tôt. La preuve ? Ses chaussures abandonnées sur le tapis du salon, à côté de quelques partitions en désordre. 

Miniature en mode majeur

Elle s'était installée dans son fauteuil moelleux pour jouer du violon et puis a soudain changé d'avis. Son absence est si fraîche qu'on entend presque encore la dernière note flotter dans l'air.

Miniature en mode majeur

Dans l'âtre crépite un bon feu de bois. Même si le printemps joue à cache-cache derrière les rideaux du salon, l'air reste un brin frisquet. Et puis avouons-le, rien ne vaut le crépitement rassurant d'une bûche. 

Miniature en mode majeur

Au-dessus de la cheminée, une galerie de portraits observe la scène et semble désapprouver le joyeux désordre qui règne. 

Miniature en mode majeur

Sur la table basse, sont éparpillés des magazines de mode. 

Miniature en mode majeur

Il est temps de nous éclipser car ce salon est bien trop vivant pour rester vide longtemps !

Je dois vous avouer que je me suis beaucoup amusée à recréer cette petite scène de vie avec les moyens du bord. 

La lanterne ? Elle vient tout droit de chez le Suédois (vous savez celui où on va juste pour des bougies et on ressort avec un canapé et des boulettes). Je l'avais achetée pour un tout autre usage. C'est ce qu'on appelle une reconversion éclairée !

Cela dit, elle m'a donné du fil à retordre. Les meubles sont à l'échelle 1:24 - autant dire qu'il m'a fallu des doigts agiles et une bonne loupe. Mais ce fut un joli défi. 

Commençons par le tapis du salon. Et je vous vois sourire ! Car oui, je sais, j'ai toujours juré haut et fort et avec une conviction quasi militaire que jamais ô grand jamais, je ne ferais de napperon. Mais voilà, c'est fâcheux, ce tapis ressemble un peu à un napperon, je vous l'accorde. Mais nuance cruciale, ce n'en est pas un ! C'est un TAPIS !!

Pour réaliser le fauteuil moelleux dans lequel aime s'asseoir notre musicienne, je me suis appuyée sur un tuto trouvé sur le Net ICI. Il est en briton et même si votre anglais est limité, vous n'aurez aucun mal à suivre. Les images parlent d'elles-mêmes. Le gabarit est gentiment fourni sous la vidéo mais je vous mets le lien LA au cas où. 

Petite précision utile, il est prévu pour une échelle 1:12. Je l'ai donc imprimé à 50% et une fois découpé, je l'ai reporté sur de la cartonnette. J'ai réussi à le faire tenir droit avec beaucoup d'adhésif.

Le tuto de la cheminée, élément central du salon et qui ajoute une touche chaleureuse à la pièce, se trouve ICI. Et le gabarit LA. Il suffit de vous inscrire pour pouvoir l'imprimer. J'ai apporté quelques modifications car je voulais faire de la place pour accrocher les portraits de famille. Vous en trouverez à foison sur le Site de Perdition. À vous de choisir à quoi la Grande-Tante Eugénie ou l'oncle Maurice pouvaient bien ressembler. 

La plante verte est une composition personnelle pour laquelle j'ai ressorti mes crayons de couleur. La lampe, sur la table basse, est un joyeux assemblage de perles, et les accessoires (chaussures, violon, cheval à bascule et lampe sur la cheminée) proviennent de mon stock de charms achetés il y a fort longtemps sur mon île chaude et humide. Il était temps vraiment de leur trouver une utilité. 

Il ne me reste plus qu'à vous parler de la table basse, pièce maîtresse de ce salon miniature. Chinée chez un antiquaire, cette table a été soigneusement restaurée et entretenue avec amour par la propriétaire des lieux. Si les meubles pouvaient parler, celui-là vous dirait qu'il a été réalisé en balsa et cure-dents (et beaucoup de colle à bois !). Son but principal est d'accueillir magazines et autres bibelots. 

Nous voici arrivés à la fin de notre visite. J'espère que vous y avez pris plaisir et que cette petite incursion dans l'univers minuscule de ce salon vous a apporté un peu de magie et vous a peut-être fait sourire. Merci d'avoir pris le temps de découvrir ce petit monde où chaque objet raconte une histoire, chaque détail a son importance et, où, finalement, la taille des choses n'a aucun impact sur la grandeur des émotions qu'elles suscitent. Et je tiens particulièrement à remercier mon imprimante qui a fait un boulot colossal.

Comme pour toute visite guidée, merci de ne pas oublier le guide en sortant !

 

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Un Cocon... sans papillon !

Publié le par Fille Ainée

Un Cocon... sans papillon !

Lors du dernier séjour de Cadette dans mes pénates provençales, nous avions décidé de nous lancer dans la confection de la veste Cocoon de Sew Different.

De mon côté, pas de souci. Un chouette lainage attendait sagement son heure, frétillant presque à l'idée d'être coupé. En revanche, pour Cadette, la chasse au tissu idéal s'est presque transformée en une véritable épopée, digne d'une quête du Graal, avec moins de chevaliers et plus de rouleaux de tissu à considérer. 

Un Cocon... sans papillon !

Si vous avez cliqué sur le lien donné plus haut, vous aurez sans doute écarquillé les yeux en découvrant que ce patron est payant... alors que sur mon Site de Perdition, il est répertorié comme gratuit. Hérésie ? Arnaque ? Que nenni... il fut gratuit mais seulement pour un temps. Le coup classique. Et là, j'entends déjà les esprits affûtés murmurer : "mais alors... aurait-elle osé... PAYER !".

Je tiens beaucoup à ma réputation de radine patentée mais je sais, parfois, que même les plus inflexibles des principes vacillent face à une jolie coupe et un tissu qui n'attend que cela. Mais c'est là que Cadette est intervenue. Car figurez-vous, cette maligne n'avait pas laissé passer l'aubaine ! Elle avait dégainé son clic salvateur et téléchargé le patron à l'époque bénie où il était encore gratuit. 

J'aurais quand même pu m'appliquer au repassage !

J'aurais quand même pu m'appliquer au repassage !

De ce fait, il était logique que Cadette ait la priorité. Et puis, soyons honnêtes, observer quelqu'un d'autre essuyer les plâtres avant de se lancer, est une stratégie qui a fait ses preuves. Cadette s'est donc attaquée à la découpe de sa veste sous mon regard attentif et légèrement machiavélique (si elle se plante, je saurais quoi éviter !). Heureusement, la realisation ne présentait pas de piège sournois même si nous n'avions pas d'explications détaillées. 

Et hop, c'est dans la poche !

Et hop, c'est dans la poche !

Au premier essayage, ce fut le drame. Mais qui bon sang lui a fait des bras si courts ? Cadette luttait presque pour atteindre ses poches. Si nous avions seulement réalisé notre erreur plus tôt, nous nous serions épargné beaucoup de travail. Mais comme disait ma Grand-Mère, faire et défaire, c'est toujours travailler. La frustration était immense mais pas catastrophique. Donc, on reprend tout et on recoupe.

Sauf que... deuxième drame. En remontant les pièces du bas de la veste, je commets l'erreur fatale ! Dans un élan de confiance totalement injustifié, j'intervertis les pièces et la veste de Cadette perd ainsi son effet bulle qui en faisait tout son charme. Autant dire que c'est un constat accablant. Une erreur de débutante qu'à mon âge, je ne devrais plus faire. Cadette, quant à elle, encaisse le coup et se demande même si elle ne devrait pas plutôt se mettre au tricot. 

Un Cocon... sans papillon !

Mon esprit est maintenant un peu flou et il me semble - mais vraiment alors en toute incertitude - que d'autres petits soucis ont jalonné notre périple. Tout ce chaos aurait-il débuté car Cadette voulait un col châle et que sa veste se ferme ? Une chose est sûre, je suis contente que le col n'ait jamais vu le jour. Soyons honnêtes, je ne voulais pas être responsable d'un carnage textile. Me lancer dans un col châle, sans patron, était une idée à haut risque. Vu que la poisse nous collait déjà aux basques, mieux valait ne pas tenter le diable. Nous avons donc opté pour un petit col droit tout simple. Par contre, pour modifier le devant et le système de fermeture, aucun souci. 

Un Cocon... sans papillon !

Vous l'aurez peut-être remarqué, jusqu'à présent, je ne vous ai montré aucune photo de la veste de Cadette mais uniquement la mienne. J'aime entretenir le suspense et une touche de mystère pimente toujours un récit. Si je devais me contenter de vous conter la réalisation de ma veste, cet article tiendrait en trois lignes ! Tout s'est déroulé avec une simplicité déconcertante. J'ai des bras de longueur standard, la coupe me convient parfaitement et je n'ai ressenti aucun besoin de modifications. Même l'absence de boutonnage ne me perturbe pas une seconde. En revanche, il y a un détail qui m'a fait passer de l'extase à la désillusion : Le tissu ! Ce lainage qui m'avait tant séduite à l'achat, s'est révélé être un enfer à repasser. Un vrai rebelle. Il refuse obstinément à se laisser dompter sous la chaleur du fer. 

Et la doublure de la veste ! Parlons-en. Voilà un sujet qui semble simple en théorie mais qui, dans la réalité peut rapidement se transformer en un véritable cassé-tête chinois. Lorsque Cadette m'avait demandé s'il était possible de rajouter une doublure à sa veste, je n'y avais vu aucun inconvénient. 

Vous êtes-vous deja retrouvé au milieu d'un terrain de boue avec une carte déchirée ?

Cadette et moi avons cru y perdre la raison. Un véritable enchevêtrement, un dédale où on ne retrouve plus la sortie, un séjour dans une administration française où l'on aurait jamais le bon bout de papier, une maison qui rend fou !!! Pour finir, c'est ce tutoriel très bien expliqué qui nous a sauvé la vie. 

 

Mais même avec la doublure, Cadette a trouvé sa veste un peu morne et dépitée et a alors suggéré une petite touche décorative. Alors, ça, c'était pas dans le cahier des charges ! J'ai quand même joué le jeu et il en valait nettement la chandelle. Sa veste est devenue une pièce unique et a vraiment pris vie. Et contre toute attente, je la trouve beaucoup plus originale que la mienne. 

Qu'en pensez-vous ?

Un Cocon... sans papillon !
Un Cocon... sans papillon !
Un Cocon... sans papillon !
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Au moins 5 par jour !

Publié le par Fille Ainée

Au moins 5 par jour !

Le printemps pointe son nez, la nature reprend ses droits, les jardins explosent en couleurs et les étals des marchés débordent de légumes pimpants. Ca sent le renouveau !

Soyons prêts à croquer la belle saison à pleine dents, sans appréhension, car dans mes légumes, il y a peu de chance pour que vous y croisiez un ver intrus. 

Cette idée de cagette de produits maraîchers m'est venue après avoir découvert l'ouvrage de Laetitia Dalbies "Dînette, nouveaux délices au crochet"

Au moins 5 par jour !

Commençant à maîtriser les subtilités de la maille en l'air et de ses copines, cet ouvrage m'a permis de me faire la main sur des petites choses "utiles" (il est bon de noter que je refuse toujours de crocheter des napperons).

J'espère que la petite fille, à qui cette cagette est destinée, appréciera ma récolte. En tout cas, moi, je me serais bien amusée !

Pour laisser libre cours à mes élans créatifs, je me suis approvisionnée dans mon hard discount hollandais préféré : Action. Ces petites pelotes de coton de 10g sont idéales pour réaliser un ou 2 légumes. Elles sont vendues par lot de 6 dans des couleurs variées. Que demander de plus ?

Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !

Pour en revenir à cette publication, j'y ai trouvé les patrons pour le broccoli et les tomates cerise. Et qui eut cru que de si petits fruits pourraient demander autant de travail !

 

Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !

Alors pour varier les plaisirs et éviter de tomber dans l'ennui, je me suis tournée vers mon Site de Perdition. Et là, j'y ai trouvé des tas de merveilles... gratuites !

Tout d'abord, sur le site de Lennutas ICI. Des légumes à foison ! Attention, ce site est en briton mais une fois que vous aurez maîtrisé le vocabulaire, le monde des amigurumi n'aura plus de secret pour vous. 

C'est ainsi que sont nées tomates, chou, betterave, pommes de terre, champignons et enfin poivron jaune.

Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !

La tête d'ail est, quant à elle, sortie tout droit du blog de Barnabé aime le café

Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !

Et pour finir, carottes et radis ont été trouvées chez Off the Beaten Hook LA

 

Au moins 5 par jour !
Au moins 5 par jour !

Quant à la cagette, c'est une récupération digne des 3xrien. Elle figurait en place d'honneur dans la catégorie des OKAOU. 

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Lentement mais sûrement

Publié le par Fille Ainée

Lentement mais sûrement

Qui eu cru que de tous petits morceaux de tissu demandent autant de temps pour constituer un bloc entier ?

Lentement mais sûrement

Mais tout comme mon petit escargot, tous les jours, patiemment, j'avance ... et je m'éclate comme au premier jour ! 

Lentement mais sûrement

Publié dans Patchwork

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Into the Wild

Publié le par Fille Ainée

Into the Wild

La dernière fois que ses parents l'ont vu, c'était le jour de sa remise de diplôme. Après la cérémonie, Christopher McCandless leur fait part de sa décision de partir à l'aventure à travers les États-Unis. Vingt-sept mois plus tard, son corps émacié est retrouvé en Alaska, dans un bus désaffecté. Il est visiblement mort de faim, perdu au coeur d'une nature aussi magnifique qu'impitoyable. 

Que s'est-il passé pour qu'il en arrive là ? Les documents et photos retrouvés près de lui témoignent d'une longue quête de vérité et de ses efforts désespérés pour survivre dans un environnement où la moindre erreur peut être fatale. 

En avril 1992, Christopher prend une décision radicale : s'enfoncer au coeur de l'Alaska avec un minimum de nourriture et d'équipement. ll veut repousser ses limites, se confronter à l'essence même de l'existence et prendre du recul sur le sens de sa vie. Mais cette quête du dépassement et de paix intérieure fait-elle de lui un jeune homme égoïste, indifférent à la souffrance de sa famille qu'il a laissé pendant plus de deux ans sans nouvelle ? Était-il mentalement troublé, suicidaire, inconscient ? Ou cherchait-il simplement à fuir un monde trop matérialiste et des relations familiales oppressantes ? 

Nous ne le saurons, malheureusement, jamais !

Son histoire, racontée par Jon Karkauer, est devenue un best seller et a été adaptée à l'écran par Sean Penn. Aujourd'hui, Christopher Mc Candless est devenu une figure emblématique pour tous ceux qui rêvent de s'affranchir des contraintes d'une société rigide pour vivre en harmonie avec la nature.

Un livre captivant et magnifiquement écrit que je recommande vivement. À chacun/chacune d'en tirer des conclusions personnelles.

Publié dans Au fil des pages

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Monsieur Loyal

Publié le par Fille Ainée

Monsieur Loyal

Voici enfin Monsieur Loyal, deuxième volet du projet "Le Cirque" initié par Roxane, ICI. J'ai pris un peu plus de temps pour le terminer, je l'avoue, l'enthousiasme n'étant pas été aussi fulgurant que pour le premier bloc LA

Monsieur Loyal ouvre le spectacle avec panache. Un show époustouflant si l'on en croit les critiques ! Mais il n'est pas seulement un simple maître de cérémonie ; il est lui-même une des attractions du cirque. 

Dernier descendant d'une longue lignée de réducteurs de tête, son physique peu commun (petite tête, tronc allongé, jambes courtes mais qui heureusement touchent le sol) a longtemps fait de lui la cible de moqueries. Jusqu'à ce qu'au fil du temps, Monsieur Loyal parvienne à transformer son apparence hors norme en une prestance inégalée, forçant ainsi l'admiration.

Monsieur Loyal

Desormais, c'est lui qui fait tourner les têtes et pas seulement au sens figuré !

Publié dans Patchwork, C'est gratos

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Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Publié le par Fille Ainée

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

J'ai profité du retour de Monsieur 3xrien dans nos contrées pour faire un petit saut à Paris sous prétexte de l'accueillir à l'aéroport. Il me fallait une excuse car c'est bien beau la campagne mais au bout de quelques semaines, je languissais du bruit de la ville et des odeurs de pots d'échappement. Et au programme de ces quelques jours, figurait l'exposition Dolce&Gabbana au Grand Palais. Et là, je dois vous avouer, je me suis régalée !

Cette exposition propose un voyage passionnant à travers l'univers créatif de Domenico Dolce et Stefano Gabbana et les créations présentées rendent hommage au processus de production de l'Alta Moda, autrement dit, le "fait main".

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Dès l'entrée dans la première salle, on a le souffle coupé. Des miroirs au plafond, des tableaux au mur, des tenues en dentelle et point de croix sur du tulle. Un hommage aux régions du sud de l'Italie. Pas certaine de pouvoir porter tout ceci dans le métro ni pour sortir les poubelles mais qui sommes-nous, simples mortels, pour juger la mode du luxe ?

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Rêve de Divinités

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Tenues inspirées des déesses de l'antiquité. La mise en scène est somptueuse !

Traditions siciliennes

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

La Sicile, terre de traditions ancestrales semble revivre. Panneaux de bois peints et carreaux de céramique réalisés à la main par des artisans. 

Baroque blanc

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Ces véritables sculptures textiles s'inspirent des maîtres stucateurs de l'époque baroque. Ces vêtements sont des hommages aux decorations en stuc blanc des intérieurs des demeures et églises baroques du XVIIème et XVIIIème siècles. Des anges, des volutes, des draperies...

Mais également, une veuve noire aux manches angéliques !
Mais également, une veuve noire aux manches angéliques !

Mais également, une veuve noire aux manches angéliques !

Dévotion

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Brodé sur les vêtements, agrémenté de cristaux, le motif du "coeur sacré" enrichit une multitude de créations de Dolce&Gabbana

Le Guépard

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Franchissez le seuil de cette salle et vous êtes immédiatement transporté(e) dans la Galerie des Glaces du Palazzo Gangi de Palerme, dans laquelle se déroule la célèbre scène de bal du Guépard, film légendaire du cinéma italien réalisé par Luchino Visconti en 1963. 

Opéra 

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Dans l'univers de Dolce&Gabbana, le théâtre et la vie réelle sont intimement mêlés. La mode est un spectacle que les mannequins interprètent comme des acteurs, habillés de vêtements inspirés de l'opéra et du ballet. 

Le savoir-faire du verre 

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main
Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Peut-être l'une de mes salles favorites. Par contre, difficile de se mouvoir dans une tenue brodée entièrement de verre, argentée, ornée de dentelle en lurex et d'éléments en plexiglas gravés à la main, de lamés de paillettes, de cristaux et de cuir miroitant. Ca berlute sec !! Une tenue pour répondre au scintillement de la transparence des lustres vénitiens ? 

Dolce&Gabbana - Du coeur à la main

Et moi qui pensais que l'exposition Dior que je vous avais présentée ICI n'aurait jamais d'égale, c'est pour le coup que je me suis vue changer d'avis. Un gros coup de coeur !

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Et de deux !

Publié le par Fille Ainée

Et de deux !

Je me suis dit que si je voulais offrir cet ouvrage à Petit Nain avant la fin de l'année, il allait falloir y mettre les bouchées doubles. Voici donc le deuxième bloc de A Day in Happy Land

Et de deux !

Un bloc un peu plus simple que le premier. La seule difficulté ce sont ces arrondis à fixer avec des points invisibles sur la toile de fond. Comme je n'utilise pas de lainage, ni de feutrine pour ces petites pièces, il me faut être très attentive à ne pas faire de pointe. 

Et de deux !

Publié dans Patchwork

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