Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

On ralentit, et ce n'est pas plus mal !

Publié le par Fille Ainée

Mondial Tissus vient de lancer un défi s'adressant à notre fibre créative : la Slow Creation, pied-de-nez bien senti à la Fast Fashion et au tout-jetable. L’idée ? Valoriser le fait main, la récup’, l’éco-responsabilité et surtout, laisser le temps à notre créativité de s’exprimer.

Et qui participe à ce défi ? Moutie (ma Maman) qui s’est littéralement jetée à corps perdu dans l’aventure. Résultat, elle a été sélectionnée pour la finale locale dans la catégorie mode (oui, je suis trop fière et non je ne prends absolument pas parti, ou si peu !). Son œuvre est un gilet pas comme les autres, désormais exposé au magasin Mondial Tissus d'Avignon Le Pontet jusqu’au 5 juin, jour du verdict final.

Ce gilet a une histoire, c’est plus qu’un vêtement. C’est un patchwork d’histoires, de souvenirs et d’amour cousu main.

Pour le dos, elle a récupéré une de mes anciennes robes. Cependant, malgré moi, j’essaie encore de déchiffrer le message derrière la grosse cible en plein milieu. Serait-ce un message subliminal, Moutie ?

On ralentit, et ce n'est pas plus mal !

Quant au devant, c'est un mélange de tissus recyclés, tous issus de vêtements que Moutie a autrefois portés. Une sorte d’autoportrait textile, fait de bouts de vie.

On ralentit, et ce n'est pas plus mal !

Moutie a employé la technique du boro - technique japonaise traditionnelle née de la nécessité - pour assembler les différentes pièces qui forment les deux panneaux avant de son gilet. Le boro est l'art de repriser et d'assembler des tissus usagés pour prolonger leur durée de vie. Cette technique consiste à superposer des morceaux et à les coudre à la main avec des points visibles. En l'occurence, ici, le point de sashiko.

On ralentit, et ce n'est pas plus mal !

À l'origine, l'aspect esthétique était secondaire, il était avant tout fonctionnel et durable, mais il est aujourd'hui devenu une forme d'art textile fortement prisé. Somme toute, le boro est la preuve que même nos vieux vêtements ont une seconde chance et qu'il ne faut pas la négliger. 

On ralentit, et ce n'est pas plus mal !

Vous l'aurez deviné, le gilet de Moutie est la preuve qu'il ne faut pas jeter "trop vite" avant d'avoir envisagé notre impact écologique... et aussi se demander si, avec un peu d'imagination, cette vieille robe/chemise qui traîne au fond de votre armoire ne pourrait pas tout simplement devenir une oeuvre d'art textile avec un supplément d'âme. 

Ce défi est une invitation à ralentir, à mieux consommer, à remettre du sens et du lien affectif avec ce que l’on porte. C'est un encouragement à la création personnelle pour laisser le temps à la réflexion (comme lorsque Cadette fait ses pauses syndicales sur mon canapé lorsqu'elle vient coudre chez moi). Ce qui est important dans cette affaire c'est de célébrer la fierté de créer de ses mains, même si tout n’est pas toujours parfait, l’accomplissement personnel ainsi que les bienfaits thérapeutiques sur le moral créatif. C'est somme toute, une valorisation de la consommation éclairée et le témoignage de la lutte contre l’impact dévastateur de la mode rapide. 

Quant à moi, ai-je vraiment besoin d’encouragement vu l'état de mon dressing qui déborde ? Mais bien sûr que non, cependant pour soutenir Moutie que ne ferais-je pas, et ah que oui que je vais voter pour elle !!! 

Donc si comme moi, ce défi vous enthousiasme, que vous adhérez au concept du recyclage et des secondes chances, que vous aimez que vos vêtements aient une âme et peut-être parfois un ourlet de travers, alors je vous invite à voter pour le gilet de Moutie ICI pour lui donner un petit coup de pouce. 

Ce gilet, il est beau, il a une histoire, il est écolo ET il a été cousu avec amour. Que demander de plus ?

Parlez-en à tout le monde, vos proches, vos collègues, vos voisins, vos amis, bref à toutes les personnes dotées d'une connexion Wi-Fi et qui savent cliquer. On se mobilise tous pour voter pour Moutie et ce sera un point en moins pour la Fast Fashion ! Merci

Partager cet article
Repost0

Dis, t'aurais pas un peu trop mangé ?

Publié le par Fille Ainée

Dis, t'aurais pas un peu trop mangé ?

Il y en a un qui visiblement a abusé de la carotte. Un peu dodu, mon lapin va avoir quelques soucis pour galoper si jamais un chasseur venait à se montrer. Un petit ventre bien rond mais des oreilles quand même bien alertes, le voici tout guilleret pour gambader dans les pâquerettes. 

Dis, t'aurais pas un peu trop mangé ?

Pour le réaliser, j'ai suivi le tuto de Carmen ICI qui elle-même a pompé sur la créatrice. Tout en se justifiant en déclarant qu'elle avait au passage corrigé des erreurs dans le modèle d'origine. Mouais. Certes, mais bon. 

Dis, t'aurais pas un peu trop mangé ?

Je lui ai collé de tous petits yeux qui, s'ils ne s'alignent pas, lui donnent un air un peu fou. Mais n'est-ce pas, au final, ce qui lui donne un charme tout particulier ?

Mon Lapinou est, au final, bien chouette. Et pour faire tenir ces sacrées grandes oreilles - sans laque - je l'ai trempé la tête en bas - dans un bain de colle blanche mélangée avec un peu d'eau. M'en veux pas Lapinou, c'est pour ton bien !

Dis, t'aurais pas un peu trop mangé ?
Dis, t'aurais pas un peu trop mangé ?

Le coton provient de chez Truffaut et j'ai utilisé un crochet du 3. Aucune difficulté particulière si ce n'est la technique du FLO et BLO. Pour FLO, piquez dans le fil avant de la maille puis faite une maille serrée et pour BLO (sur le même rang précédent), piquez à l'arrière de la maille et faite une maille serrée. Ceci afin de créer un petit roulotté. 

Et ATTENTION, dans la traduction française que je vous ai mis en lien, il faut lire ms (maille serrée) au lieu de mc (maille coulée). Grosse erreur de traduction ! Il n'y a pas de maille coulée dans les instructions en anglais que j'ai suivies. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à me contacter. 

Partager cet article
Repost0

Dans une boîte de crayons de couleur...

Publié le par Fille Ainée

Éloignons-nous de Venise, voulez-vous ? Je vous ai déjà emmené à Torcello mais il nous reste encore à explorer Murano et Burano

À vrai dire, Murano est une île charmante, délicieuse, une fois les touristes repartis sur la Sérénissime mais au-delà des vitrines et ateliers (payants) de verre soufflé, nous n'y avons pas trouvé grand chose à faire à part le musée du verre. Petite déception pour moi car après avoir lu "La Fileuse de Verre" de Tracy Chevalier, je m'attendais à retrouver la même ambiance.

Cependant, nous avions réservé une nuit sur place et ce fut là où la magie opéra. Le soir, Murano se vide et le calme s'installe. Un délice !

​​​​​​​Par contre, Burano est l'antidote parfaite à la gravité de Venise. Pas de palais grandiose, à la place une explosion de couleurs : rose bonbon, jaune citron, vert menthe, bleu lagon. Chaque maison semble s'être levée un matin en décidant de porter la couleur la plus audacieuse du quartier. C'est comme si un arc-en-ciel s'était posé sur l'île. 

 

Dans une boîte de crayons de couleur...

La légende dit que les pêcheurs peignaient leurs maisons dans des tons vifs pour pouvoir les reconnaître de loin par temps de brume. Une autre version - beaucoup plus amusante - raconte que leurs femmes nouaient un foulard de la couleur de la maison autour du bras de leurs maris lorsqu'ils sortaient le soir pour aller boire. Ainsi, après une nuit passée à s'enivrer, ceux qui avaient encore tous leurs esprits savaient où déposer les moins vaillants.

Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...
Dans une boîte de crayons de couleur...

Bref, vous l'aurez compris Burano est l'île où l'on flâne, où on déambule. 

Partager cet article
Repost0

Les jardins de Torcello... mais pas que

Publié le par Fille Ainée

Les jardins de Torcello... mais pas que

Ce roman nous plonge dans l'univers de Jess, une jeune française qui, refusant de reprendre l'hôtel familial, choisit de s'installer à Venise. Elle y vit modestement en proposant des visites guidées, explorant les recoins secrets de la ville et s'imprégnant de sa beauté et de son histoire. 

Lorsque l'appartement qu'elle occupe est mis en vente, Jess est contrainte de trouver une solution. C'est alors qu'elle rencontre Maxence, un célèbre avocat pénaliste vivant avec son compagnon Colin sur l'île de Torcello. Maxence lui propose un emploi d'assistante pour l'aider à trier ses dossiers juridiques. Parallèlement, il se consacre à la restauration des jardins de sa propriété, menacés par la montée des eaux. 

Au fil des journées, Jess se laisse envoûter par l'atmosphère mélancolique de Torcello et ce lieu devient pour elle un espace de réflexion et de transformation intérieure, l'aidant ainsi à affronter ses propres fantômes. 

Ce récit est empreint de poésie et à travers la beauté de la lagune vénitienne, l'autrice explore les thèmes de la mémoire, de la résilience et de la quête de soi. 

Lu quelques jours avant de partir pour notre escapade italienne dans le cadre de mon bookclub, je me suis dit qu'il était impossible de ne pas y aller, histoire de vérifier si vraiment cette île était telle que décrite dans le roman de Claudie Gallay. L'autrice m'a donné envie de découvrir cette île, en vrai, pour marcher dans les pas des personnages, ressentir le silence, la lumière, la lenteur.

Je vous avoue que j'ai été quelque peu déçue mais était-ce plutôt dû à la malchance de nous y trouver en même temps qu'une horde de gamins en voyage scolaire (italiens de surcroît donc imaginez le niveau sonore ) ou que le roman m'avait tellement fait rêver que je n'arrivais pas à transposer mes impressions de lecture sur le lieu réel ?

 

Les jardins de Torcello... mais pas que

Moins connue et beaucoup moins fréquentée que Murano et Burano, Torcello possède une atmosphère unique. Dès que l'on quitte l'embarcadère, un long chemin bordé de roseaux, de canaux étroits et de petits ponts en pierre nous mène vers le coeur de l'île.

Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que

L'île est en partie inhabitée, recouverte de végétation sauvage, de jardins privés et de ruines.

Malgré sa petite taille, Torcello abrite un riche héritage comme la basilique Santa Maria Assunta (datant du VIIème siècle) avec ses mosaïques byzantines. 

Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que
Les jardins de Torcello... mais pas que

Torcello fut autrefois un centre important de la lagune, bien avant Venise. Elle comptait jusqu'à 20 000 habitants à son apogée mais fut peu à peu désertée à cause de la malaria. 

Partager cet article
Repost0

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Publié le par Fille Ainée

Comme promis, ce week-end, je vous emmène de nouveau à Venise continuer notre visite. Cette fois-ci, nous allons découvrir ensemble le Palais des Doges, symbole majeur du pouvoir politique de la République de Venise. Il servait de residence au doge (chef de l'état), de siège du gouvernement et de palais de justice. 

C'est un bâtiment richement décoré, célèbre pour sa façade en pierre blanche et rose,

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

sa cour intérieure, 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

et son escalier d'or. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Tout le long des couloirs, on peut voir des bossa di Leone, c'est-à-dire des "bouches de lion". 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Ces boîtes aux lettres murales étaient utilisées à l'époque de la République pour collecter des dénonciations anonymes. Les citoyens pouvaient y glisser des lettres dénonçant des fraudes, délits ou comportements suspects. 

Un voilà un qui n'avait pas vraiment l'air de s'en inquiéter !

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Les plafonds et murs du Palais sont somptueusement décorés de peintures monumentales réalisées par certains des plus grands artistes vénitiens de la Renaissance et du Baroque. Ces oeuvres servaient autant à impressionner qu'à transmettre l'image d'une République puissante et vertueuse. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Le Palais des Doges abrite également la prison, reliée par le Pont des Soupirs. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Autre visite incontournable de la Place Saint-Marc : la basilique du même nom. Ce monuments religieux est un des plus emblématiques de Venise. Elle a été construite au XIème siècle pour abriter les reliques de Saint Marc l'évangéliste, volées à Alexandrie par des marchands vénitiens. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Mélange unique de style byzantin, roman et gothique avec des dômes orientaux et des mosaïques en or. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

À l'origine, chapelle du doge, elle devient cathédrale de Venise en 1807. Elle renferme de nombreuses oeuvres précieuses, comme le Pala d'Oro, un retable en or orné de pierres précieuses, caché derriere cet autel. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

J'ai adoré les sols qui ressemblent, ne trouvez-vous pas, à du patchwork ?

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

La basilique Saint-Marc est véritablement le symbole de la puissance religieuse et commerciale de Venise à son apogée !

Notre visite suivante est le Teatro de La Fenice, un des opéras les plus célèbres d'Italie. Son nom signifie Le Phénix, symbole de renaissance, ce qui est ironique et approprié, car il a été détruit plusieurs fois par des incendies... et toujours reconstruit. C'est dans ce lieu que fut créé La Traviata en 1853.

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Tout comme nous, après avoir navigué entre doges, dorures, dômes et drames lyriques, vous avez probablement besoin d'une pause. Arrêtons-nous donc sur le Pont du Rialto pour admirer la vue sur le grand canal. 

Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !
Un palais, une basilique et qu'est-ce que ça berlute !

Je vous retrouve dans quelques jours pour aller explorer les îles environnantes. 

Partager cet article
Repost0