Des courses de dernière minute
Avant de conclure cette journée, je voudrais simplement partager un petit moment de fou rire avec vous. Je sais, ce n’est pas très gentil de se moquer mais là, je n’ai pas pu m’empêcher d’émettre des petits bruits de gorge ! Tous les mercredis après-midi, Grand et Moyen Nains de jardin se rendent sur l’île voisine pour des cours de poterie. Pour traverser, il faut prendre un petit ferry que nous appelons un kaito. Aujourd’hui, comme j’avais quelques courses à faire, je les ai accompagné jusqu’au quai. Et là, littéralement accroché au kaito, se trouvait un petit bateau chargé de légumes locaux.
Visiblement, la sélection était intéressante car comme vous pouvez le voir, les passagers du kaito se pressaient pour faire un marché de dernière minute. Jusque là pas de problème. Les choses se sont corsées au moment où le kaito a quitté le quai, emportant avec lui cette petite barcasse qui refusait obstinément de s’en décrocher. Il a quand même fallu détacher une corde, celle de l'arrière, et au fur et à mesure que la distance s’agrandissait entre le kaito et la barcasse, les légumes ont commencé à voler des mains du marchand vers sa clientèle qui s’éloignait. Si un chou vole assez bien, par contre on ne peut pas en dire autant des billets que s’évertuaient à lancer le marchand pour rendre la monnaie. Et comme un billet ne flotte pas bien non plus, j’ai cru qu’il allait se jeter à l’eau pour récupérer ses dollars perdus. La séparation a été cruelle, le capitaine ayant finalement dû se résoudre à détacher cette dernière amarre à l'avant qui les tenait encore ensemble sous peine d’être entraîné dans les remous du kaito. Je pense que je serais à nouveau du spectacle mercredi prochain si c’est aussi amusant qu’aujourd’hui… peut-être pas, ne soyons pas si méchante !
Visiblement, la sélection était intéressante car comme vous pouvez le voir, les passagers du kaito se pressaient pour faire un marché de dernière minute. Jusque là pas de problème. Les choses se sont corsées au moment où le kaito a quitté le quai, emportant avec lui cette petite barcasse qui refusait obstinément de s’en décrocher. Il a quand même fallu détacher une corde, celle de l'arrière, et au fur et à mesure que la distance s’agrandissait entre le kaito et la barcasse, les légumes ont commencé à voler des mains du marchand vers sa clientèle qui s’éloignait. Si un chou vole assez bien, par contre on ne peut pas en dire autant des billets que s’évertuaient à lancer le marchand pour rendre la monnaie. Et comme un billet ne flotte pas bien non plus, j’ai cru qu’il allait se jeter à l’eau pour récupérer ses dollars perdus. La séparation a été cruelle, le capitaine ayant finalement dû se résoudre à détacher cette dernière amarre à l'avant qui les tenait encore ensemble sous peine d’être entraîné dans les remous du kaito. Je pense que je serais à nouveau du spectacle mercredi prochain si c’est aussi amusant qu’aujourd’hui… peut-être pas, ne soyons pas si méchante !