Ouverture officielle des vacances !
Top départ, sitôt arrivés les Nains repartaient. Briefing du pilote avant le décollage : indication des issues de secours (dans une voiture 3 portes, c’est plutôt limité), rappel des consignes de sécurité (le petit clic qui vaut mieux que la grande claque), lecture du règlement de bord (pas de coup de coude en douce, pas de juron aux grappes de cyclistes - ça c’est réservé uniquement pour moi, pas de hurlement dans les oreilles de la conductrice - ça la fait sursauter, et on compte les vaches qui défilent !). Pendant le voyage, on peut écouter de la musique, chanter faux à tue-tête ou regarder un film !
Itinéraire vert oblige (j’ai horreur des autoroutes) pour découvrir notre Douce France. Passage par les cols de l’Ardèche pour respirer l’air frais et se prendre pour Heidi le temps d’une halte à 1240 mètres d’altitude,
analyser les odeurs animalières (au choix, vache, chèvre ou cheval – le chameau proposé par Petit Nain ayant été rejeté) comme si nous étions dans un épisode de « L’Amour est dans le Pré », et première petite halte à Aiguilhe, près du Puy en Velay pour découvrir l’Abbaye Saint Michel qui surplombe la ville et se muscler les fessiers en gravissant les 268 marches.
Comme chacun le sait, Le Puy en Velay est célèbre pour ses lentilles et c’est donc en écoutant Petit Nain nous vanter les vertus de ce légume sec et les bienfaits de la flatulence que nous avons effectué la descente de ce monument historique. Et vive le vent !
Deuxième étape à Laroquebrou, petit village médiéval très joli à quelques kilomètres d’Aurillac,
puis magnifique étape « glace » à Argentat sur les quais de la Dordogne.
Arrivée chez Grande Copine en fin de soirée !
Si vous aussi vous avez envie d’une pause « canard » dans le Périgord, chez Grande Copine (et je suis certaine qu’elle vous recevrait dans son gîte avec plaisir), ne vous croyez pas dans l’obligation de suivre notre itinéraire car il était loin d’être le plus direct. Mais voyez-vous, j’avais un compte à régler avec l’Auvergne. La dernière fois que je m’y étais rendue, j’étais haute comme 3 pommes et j’étais tombée le nez dans une bouse de vache. Moutie pourrait vous raconter l’impact psychologique que cela avait eu sur moi ! Me voilà l’esprit en paix !