Celui qu’on n'attendait plus…
et que d’ailleurs on ne mettra pas, à moins que Monsieur 3xrien ne m’annonce demain qu’il est muté en Finlande !
C’est ce qui arrive quand on commence un pull-over bien chaud et qu’il reste dans un placard bien sombre pendant longtemps. Mais j’ai eu pitié et surtout j’ai eu envie d’en commencer un autre et il eut été indécent de ne pas un finir un pour mieux en commencer un autre.
Voilà donc le pull col bandeau de Bergère de France, catalogue 2011/2012 (ça date !) dont vous trouverez les explications sur Ravelry, ICI.
Aucune difficulté pour tricoter ces torsades à l’horizontal. J’avais d’ailleurs même aimé le concept et puis avec cette grosse laine Mérinos, l’ouvrage en lui même avait pris très peu de temps. Ce qui avait coincé, et a valu à mon pull de passer de longues années au fond d’une boîte, c’est l’empiècement bandeau. Visiblement, je n’avais pas dû digérer les rangs raccourcis et j’avais mis mon ouvrage de côté en attendant l’étincelle. Qui a mis du temps à venir, beaucoup de temps.
Ce qui fait maintenant, qu’au lieu de croupir inachevé au fond d’une boîte sombre, mon pull ira rejoindre la pile de ceux que je ne peux pas mettre pour le moment. Mais pensée réconfortante, au moins il aura des copains pour lui faire la conversation !
Juste une petite précision qui pourra faire gagner à celles qui désirent se lancer dans cet ouvrage au moins deux bonnes années en ce qui concerne le raccord de couture du bandeau. Je trouvais que la couture était disgracieuse et j'ai donc défait le rang de montage des mailles qui débute la bande d'empiècement. J'ai ensuite simplement repris ces mailles pour terminer le bandeau et le fermer avant de le coudre au pull. Mon conseil donc, montez vos mailles provisoirement ce qui vous fera gagner du temps !
Pour illustrer mon conseil avisé :
Petite pensée quand même pour moi pendant la prise des photos. Alors que ma Jumelle et Moutie s'amusent à prendre des photos de leurs nouvelles réalisations, bras nus dans un jardin gelé pour faire venir le printemps, c'est par 38 degrés que je me suis evertuée à maîtriser l'art du selfie, suante et transpirante en Mérinos !