Aventures Guignolesques
ou changer de lit… pour mieux revenir dans le sien
C’est avec mes Nains sous le bras, que je suis partie samedi soir pour Lyon. Nous avons quitté nos cigales et le soleil pour un ciel gris et la pluie. Pas d’bol mais tant pis ! L’important c’était le changement de paysage, des visites de musées et surtout du shopping, beaucoup de shopping.
Je commence par l’hôtel : le Park & Suites Prestige, mais nous n’avons malheureusement jamais trouvé où était le prestige ! Au moment de la réservation, je n’avais pas remarqué que l’hôtel se trouvait adossé à la voie de chemin de fer, dans le quartier de La Part Dieu. Qu’importe, le doux ronron du passage des trains n’allait pas nous gâcher le plaisir pour ça. Par contre, l’obscurité de la chambre coincée entre deux immeubles de bureaux aurait pu me donner envie de me pendre. Ce que je n’ai pas fait, rassurez-vous, ça aurait fait désordre !
Dimanche matin, pas de douche ! C’est cassé ! Bon, je me rabats sur un bain et là, l’étroitesse de la baignoire (à moins que ce ne soit la largeur de mes hanches) m’empêche de m’asseoir. Soit, prenons un bain debout.
Petit-déjeuner : pour la modique somme de 16 euros par personne, nous avons eu droit à du jambon mouillé, des œufs brouillés sans œuf, du fromage qui se néglige et des viennoiseries taille gnome de jardin. Par contre mes Nains m’affirment que le chocolat industriel est délicieux. Personne ne me demande d’où je viens, où je couche et combien de tranches de jambon nucléaire j’ai absorbé. Il y a de grandes chances pour que je m’en tire à bon compte au moment de l’addition !
Nous partons à l’aventure le ventre plein, avec un plan gracieusement offert par l’hôtel, mais qu’il m’a fallu réclamer plusieurs fois. Et on m’affirme que je peux changer de chambre ce soir car le réparateur de baignoire debout est évidemment en week-end.
Place Bellecour, Cathédrale Saint Jean,
Notre-Dame de Fourvière,
petits bouchons sustentatoires,
musée des automates et pour finir croisière sur la Saône au cours de laquelle Grand Nain repère les maisons bourgeoises qu’il désire acquérir. Le Nain tient bien de sa mère !
Nous rentrons fourbus dans notre hôtel prestigieux, prenons nos quartiers dans une nouvelle chambre avec balcon pardon cendrier. Les chambres étant non-fumeurs, les joyeux addicts de la nicotine profitent du balcon et y laissent leurs mégots de cigarette. Moyen Nain en compte 39. C’est répugnant ! La femme de ménage doit être aveugle ou le balcon est hors limite en ce qui concerne sa charge de travail. Mais oh miracle, la douche marche ! Que demander de plus ?
Nous sommes rentrés lundi soir dans notre Provence Natale, ayant ramassé au passage Monsieur 3xrien arrivé de KL/Londres et qui maintenant s’ébat dans son jardin, heureusement complètement ignorant des accès de chauffe weekendière de ma plastique bleue. Profitons de ce répit !