Le matin, ma routine est très simple. Levée à 6h (le Hurleur s’époumone en général à 5h45), je saute dans ma robe de maison sans passer par la case « douche » mais qui s’en rendra compte vu qu’il n’y a personne, je réveille Petit Nain dormeur qui saute dans son uniforme et attrape son petit-déjeuner pendant que je lui prépare sa lunchbox. 6h50, migration vers l’arrêt du bus en bas de la rue, 7h05 libre ! 7h30, quelques longueurs de piscine.
Pour me donner bonne conscience, je fais un brin de vaisselle, range un peu, lance une lessive et me fais un café que je bois dans le silence de mon Atelier. Et là, c’est le néant, le gouffre interplanétaire, le grand trou noir de la création. « Allez, une petite demi-heure de tricot et je vais me laver ». Sauf que deux heures plus tard, je me dis toujours « encore un rang ».
Et c’est bien pour cela que Gerda est devenue l’Ennemi public No. 1. Parce qu’une fois dans les bras de Gerda, on n’arrive plus à s’en sortir. Son stratagème ? Seulement 77 mailles. C’est rapide à tricoter 77 mailles, ça va vite, tellement vite qu’un petit rang supplémentaire ça ne fait de mal à personne ! Sauf qu’à plus de 10 heures du matin, je mijote toujours dans ma robe de maison, je commence à sentir le fromage pas frais et que mine de rien, le travail s’accumule. Ah Gerda, tu auras ma peau ou alors ce sont les mouches qui me finiront !
Et vous, vous en êtes où ?
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