L’or noir de Dédé
Il me semble que je ne vous ai jamais parlé de Dédé, notre jardinier. Cela fait un peu pédant, à priori, de dire « Oh non, je ne m’occupe pas de mes rosiers, nous avons un jardinier pour ce genre de tâches ! ». Le fait est que Dédé nous est arrivé livré avec la maison lorsque nous avons acheté celle-ci il y a 7 ans. Le jardin qui est très étendu (là ça fait pédant !) n’est donc pas tout à fait le notre mais plutôt la fierté de Dédé. C’est lui qui l’a créé, dessiné, qui veille à son arrosage quotidien et qui garde l’œil sur les limaces et les pucerons. Je lui en laisse la garde lors de nos absences et ai grand plaisir à le retrouver tous les étés (Dédé aussi d’ailleurs) verdoyant et fleuri.
Mais attention, Dédé n’a pas que les doigts verts !! Il a du nez. Enfin disons qu’il emmène son fidèle limier à la chasse aux truffes et sous aucun prétexte ne divulguera les endroits où il trouve ces champignons si goûteux. Comme celui-là. Belle bête, non ?
Dédé est venu prendre l’apéritif ce soir et en partant il m’a laissé une de ces jolies petites choses dans mon congélateur. Connaissant le prix et la rareté de ce champignon, je suis un peu nerveuse à l’idée d’en endosser la responsabilité surtout avec mes talents culinaires. Mais Dédé m’a laissé des instructions très strictes quant à sa préparation. Alors Moutie, c’est omelette aux truffes vendredi !