Mes « spermatozoïdes » de tricot
Vous souvenez-vous que Moutie faisait la maline avec son châle lundi dernier ? Même qu’elle se moquait de moi avec mes « têtards» de tricot. Voir ICI. Et bien, oui, je l’avoue, j’ai eu des débuts difficiles pour mon nouvel ouvrage, mais surtout ces « spermatozoïdes » sont les témoins d’une volonté féroce de démarrer sur le bon pied et surtout de ne pas me contenter d’un « bof ça ira bien comme ça ».
J’ai été prise d’une envie subite de me faire un châle moi aussi et lors de mon dernier passage chez Anny Blatt, j’avais acheté deux pelotes de Fine Kid 51% laine peignée, 49% kid mohair (un « kid » c’est le petit de la chèvre, en briton, au cas où vous l’ignoreriez. C’est tout doux) dans des tons de rose pour donner bonne mine l’hiver.
Après consultation des experts (merci Nadine), j’avais trouvé mon bonheur sur Ravelry avec le Haruni d’Emily Ross. Et c’est là que ça c’est corsé ! Je ne comprenais même pas le début. Je me suis alors tournée vers Tricotine qui très gentiment avait imprimé les 11 pages d’explications (merci Monsieur Hewlett Packard et Tricotine) mais qui comme moi avait abandonné au premier paragraphe.
Et puis, comme par magie, après avoir passé un peu de temps avec Moutie sur les explications de son châle à elle, je suis retournée voir les explications du mien mais en briton cette fois. Et là, ça a été la révélation ! Depuis, plus rien ne m’arrête.
Voici les 50 premiers rangs :
avec Boule de Poil
sans Boule de Poil
Ce n’est pas un ouvrage très difficile, mais il faut être très attentif. Donc pas question de faire ça quand mes Nains sont à la maison, pas de bruits de fond, pas d’interruption par les voisins et surtout il faut toujours compter pour être certain de ne pas se tromper.
Moutie, tu ne dis plus rien ?