Patience…
Et Grand Nain en a vraiment eu. Cela faisait 3 ans qu’il attendait SON patch et c’est seulement maintenant que son vœux est exaucé et sa patience récompensée.
Il y a donc 3 ans, au cours d’une expédition shopping, accompagnée de Monsieur 3xrien et de mes trois Nains (plus jamais !), j’avais acheté environ 3 mètres de tissu, du molleton et 40 boutons dans le but de confectionner un quilt pour Grand Nain. Seulement voilà, une fois rentrée à la maison, impossible de trouver une surface de travail (sol) assez grande pour tirer mon tissu, mettre en sandwich mes trois couches, et quilter cette saleté de ce tissu. Et puis la perspective de coudre 40 boutons a vite eu raison de moi. J’ai donc lâchement replié le tout et je l’ai laissé dans un coin accumuler la poussière. SuperNanny me déplaçait bien le tas de temps en temps pour éviter que le tissu ne se décolore mais voyez-vous l’inspiration ne venait pas.
Et puis, il a suffit d’un concours de circonstance pour qu’en une semaine, je finisse le quilt de Grand Nain. Tout d’abord, un défi lancé par Billie Billule. Il s’agissait de réaliser un ouvrage avec des libellules. Et ça tombait bien, parce que quelques semaines auparavant j’avais déniché un ouvrage chez Patchwork Angel, « Dragonflight ». Ajouté à cela, la commande d’un Jelly roll Moda et le tour était presque joué.
Un jelly roll ! Ca me fait toujours penser à une friandise, un bonbon que l’on croque avec délice. Même le nom me fait rêver ! Et puis, le fait que quelqu’un ait déjà coupé pour vous toutes ces bandes de tissus et qu’il ne reste plus qu’à les assembler !
Alors voilà, quelques jours plus tard, toutes mes bandes étaient assemblées et il ne restait plus qu’à quilter. Et c’est là où la patience du Nain l’a lâchement abandonné. Voulant aller plus vite et surtout étrenner ce pied « Free Motion quilting » offert par Monsieur 3xrien il y a quelques années, j’ai fait un essai à la machine. Et je n’ai pas été convaincue. Alors, annonçant ma décision au Nain de quilter son patch à la main, je me suis entendue répondre : « eh ben, il est pas prêt d’être fini ! ».
Piquée dans mon orgueil de mère et d’artiste, je l’ai emporté partout avec moi ce fichu patch, même à la piscine (et qu’est-ce qu’il m'a donné chaud), et en moins d’une semaine, j’avais terminé. Non mais !
Voilà Billie Billule, je te rends ma copie !