Qui veut gagner des millions ?
Bien moi bien sûr et vous aussi sans doute ! J’ai toujours pensé que cette question était d’une évidence ! Cela fait rire mes Nains quand, tous les étés, je me colle devant la télé pour regarder ce programme. Il faut vraiment en être privée pendant l’année pour vouloir retarder son dîner à ce point-là !
Tout ça pour vous dire que je viens de finir « Les fabuleuses aventures d’un indien malchanceux qui devint milliardaire » de Vikas Swarup autrement dit le livre à partir duquel a été produit « Slumdog Millionaire ».
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve que les adaptations de livres au cinéma, c’est comme on vous demandait à l’école de lire un livre et qu’au lieu d’acheter la version imprimée, vous optiez pour la version audio parce que vous avez la flemme de lire ! Et bien il est très rare qu’un film me plaise plus que le livre et je suis souvent déçue par l’acharnement que mettent les directeurs cinématographiques américains à romancer systématiquement une histoire qui ne l’était pas au début.
Les aventures de cet indien malchanceux racontent comment un simple serveur de restaurant gagne le jackpot d’un jeu télévisé puis est accusé d’avoir triché. Comment, en effet, un homme aussi simple peut-il avoir réussi à répondre sans faute aux 12 questions ?
12 questions, 12 tranches de la vie de Ram Mohammad Thomas expliquant pourquoi il ne s’agit pas de tout connaître dans la vie mais de connaître simplement les réponses aux questions qui vous sont posées. Et ces réponses, Ram Mohammad Thomas les connaît car la vie les lui a fournies ! Il raconte donc ses aventures au cours des chapitres du livre. Nous découvrons une Inde pleine de vie mais aussi de pauvreté. Moments glauques et brutaux de la vie d’un petit garçon mais aussi histoire d’une profonde amitié.
Un livre merveilleux qui m’a pris les tripes dès le début et ne me les a rendues qu’au dernier chapitre. Monsieur 3xrien qui a vu le film m’a confirmé que ce dernier était quant à lui, épuré et bollywoodien. Un beau film quand même, j’en conviens mais…
Et c’est mon dernier mot Jean-Pierre !